Faculté de Médecine
Département de médecine dentaire
Service d’Orthopédie Dento- Faciale
Dr. N. GHERS
Année Universitaire
2020 -2021
Rôle de l'orthodontiste dans la chirurgie orthognatique
Plan
Introduction
1) Définition
Conclusion
Bibliographie
Introduction
La chirurgie maxillo-faciale vise aussi bien les tissus durs et mous afin d’améliorer
l’esthétique et la fonction, et nécessite une étroite collaboration entre le chirurgien et
l’orthodontiste.
1) Définition
2-1-1) Ostéotomie maxillaire totale : Le déplacement le plus classique se fait par une
ostéotomie de type « Lefort I, II, III ».
-Elle permet un déplacement de cette arcade dans les 3 sens de l’espace : Avancée,
recul, impaction et abaissement, dérotation (avancée d’un côté et recul de l’autre),
expansion ou contraction par disjonction chirurgicale.
1
2-1-2) Ostéotomie segmentaire : L’intervention est limitée au secteur alvéolaire
antérieur, ou au secteur alvéolaire dans son ensemble. Elle est indiquée pour le
traitement de : la proalvéolie supérieure, la béance dentaire associée à une
hyperdivergence des bases maxillo-mandibulaires et l’excès de la hauteur verticale
avec sourire gingival.
2
3) Les indications du traitement orthodontico-chirurgicale :
- Les décalages squelettiques sévères dans les trois sens de l’espace en fin de croissance
Pendant cette phase, le patient est examiné séparément par les deux spécialistes, afin :
-Elle se fait par l’appareillage fixe comportera des attachements jusqu’à la 2ème molaire
avec des dispositifs linguaux placés en préopératoire et destinés à réaliser un blocage
bi maxillaire.
-La durée de cette préparation orthodontique varie en fonction du cas, entre 6 à 14 mois.
La décompensation :
Elle permet de corriger les anomalies alvéolaires associées au décalage des bases
osseuses.
3
-Dans le cas de rétromandibulie, les incisives supérieures se palatoversent et les
incisives inférieures se vestibuloversent. Pour réaliser un avancement mandibulaire
chirurgical suffisant et obtenir une occlusion canine et molaire de classe I, il est
indispensable de décompenser (de corriger) la position des incisives en augmentant le
surplomb antérieur. (TIM de classe III).
Il faut savoir dès le départ, prévoir l’existence ou non d’un décalage transversal et son
origine : dentaire ou squelettique, ceci afin de connaître la nature du traitement :
orthodontique, par chirurgie segmentaire ou expansive.
- L’avulsion des DDS incluses se fait au moins 6 mois avant l’intervention, évitant
ainsi le risque de fracture osseuse lors du clivage.
4
-Un crochet gingival de 3 mm de hauteur soudé ou clippé du côté gingival en laiton
(.032″) ou en acier doit être placé en regard de chaque papille interdentaire, aux deux
arcades. Ces crochets permettent le blocage métallique pendant la mise en place du
système de d'ostéosynthèse et d'assurer éventuellement une mise en occlusion par
élastiques maxillo-mandibulaires pendant la consolidation osseuse (45 jours
postopératoires).
À l'arcade maxillaire, il est classique de placer une boucle entre les deux incisives
centrales et derrière les canines (ces boucles peuvent ainsi être ouvertes à souhait en
peropératoire pour être adaptées au nouveau périmètre d'arcade).
-De contrôler le sens transversal à l’aide d’une barre palatine ou arc vestibulaire rigide
5
-De retrouver les mêmes objectifs occlusaux (statiques et dynamiques) d’un
traitement orthodontiques conventionnel :
-en cas de chirurgie segmentaire et si une divergence a été effectuée ; paralléliser les
axes dentaires ;
-Rééquilibration neuromusculaire
Il s’agit de parfaire et de finir les résultats obtenus après chirurgie avec leur maintien,
dont la durée et le type de contention varient suivant la malocclusion initiale.
Conclusion
Bibliographie