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MPSI 1 DS no 2 2009-2010

Les calculatrices sont interdites (b) Pour M ∈ P 0 , quand a-t-on φ(M ) ∈ P 0 ? Que dire alors de φ ◦ φ(M ) ?
(c) On appelle γ la courbe d’équation polaire
Problème 1 – Une équation différentielle ρ = 2a sin θ
Soit α ∈ R. Résoudre l’équation différentielle (E ) où a > 0 est donné. Reconnaitre γ et déterminer une représentation (i.e. une
π
y 00 + αy = sin αt . équation) polaire de la courbe γ0 = φ(γ). (On pourra poser u = −θ.) Etudier
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et tracer cette courbe (avec justifications).
3. Dans cette question, on suppose |x 0 | 6= |y 0 | et on lui associe M 00 = φ(M 0 ) comme
Problème 2 – Un faisceau de coniques 1
ci-dessus.
Dans tout le problème, P désigne le plan affine euclidien, que l’on munit d’un repère (a) Montrer que quel que soit le couple (λ, µ) de réels non-nuls, il existe un réel

− → −
orthonormé (O, i , j ). On note C (A,B,C ,D,E ,F ) la conique (vide ou non) ayant une équa- ν, que l’on calculera, tel que la conique C (λ,µ) d’équation λ(X 2 +Y 2 )+2µX Y +
tion de la forme (avec (A, B,C ) 6= (0, 0, 0)) νX = 0 appartienne à E .
Lorsque |λ| 6= |µ|, montrer que C (λ,µ) admet un centre Ωλ,µ dont on détermi-
M (X , Y ) ∈ C (A,B,C ,D,E ,F ) ⇐⇒ AX 2 + B X Y +C Y 2 + D X + EY + F = 0.
nera les coordonnées.
(Noter la différence avec le cours dans l’écriture de l’équation.) (b) Le point M 0 restant fixé, montrer que tous les points Ωλ,µ appartiennent à la
Soit P 0 le plan privé de l’axe O y. Soit M 0 (x 0 , y 0 ) un point de P 0 . Soit E l’ensemble x 2 + y 02
des coniques C = C (A,B,C ,D,E ,F ) telles que conique Γ d’équation X 2 − Y 2 − 0 X + y 0 Y = 0. En déterminer le genre,
2x 0
le centre, les sommets et les axes.
M 0 ∈ C et A = C et E = F = 0.
(c) Déterminer les intersections de Γ avec les droites Ox,O y, (OM 0 ), (OM 00 ) et
1. (a) Montrer que le seul élément, noté C 1 , de E qui soit un cercle a pour équation (M 0 M 00 ). On trouvera en général six points en tout, pour lesquels le centre de
x 0 (X 2 +Y 2 )−(x 02 +y 02 )X = 0. Montrer que C 1 est tangent à l’axe O y et indiquer Γ joue un rôle particulier que l’on mettra en évidence.
une construction géométrique de son centre. (d) Faire une figure d’ensemble avec x 0 = 2 et y 0 = 1.
(b) Montrer qu’il existe un unique élément, noté C 2 , de E qui ait une équation
de la forme B X Y + D X = 0. En indiquer une caractérisation géométrique.
(c) Déterminer C 1 ∩ C 2 . En discuter le nombre d’éléments. En déduire l’en-
semble des points communs à tous les éléments de E .
2. On appelle φ l’application de P 0 dans P qui au point de coordonnées polaires
π
(ρ, θ) associe le point de coordonnées polaires (ρ tan θ, − θ).
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(a) Montrer que φ est bien définie, i.e. que l’image de M ne dépend pas du choix
du couple de coordonnées polaires de M choisi. Montrer que φ(M 0 ) appar-
tient à toutes les coniques de E . En déduire une construction géométrique
de φ(M 0 ) à l’aide d’un cercle et d’une droite.
1. Centrale PC 2004 première partie

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Problème 3 – Un arc paramétré déterminé par une condi-


tion différentielle
Soit q un nombre réel Ê 0 et soit u une application dérivable de R dans R2 ; pour t ∈ R,
on écrit u(t ) = (u 1 (t ), u 2 (t )). On suppose que la fonction u satisfait, sur R, aux égalités

u 10
½
= u2
u 20 = −u 1 − qu 13 .

On admettra que si une fonction continue φ : [a, b] → R est dérivable sur [a, b[ et que
lim φ0 (t ) = −∞, alors la courbe représentative de φ admet une tangente verticale en
t →b
(b, φ(b)).
1. Pour q = 0, déterminer l’application u et démontrer que l’image de l’arc t 7→ u(t )
est un cercle. Représenter le support de u sur un dessin, en n’oubliant pas de men-
tionner le sens de parcours.
2. On suppose désormais q > 0.
Démontrer qu’il existe un nombre réel p tel que l’image de u soit incluse dans la
courbe
q
C p = {(x 1 , x 2 ) ∈ R2 | x 12 + x 14 + x 22 = p}.
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3. Démontrer que p est Ê 0. Que dire de u si p = 0 ?
4. On suppose désormais p > 0.
Représenter sommairement la courbe C p dans un repère orthonormé du plan.
Les tangentes aux points où la courbe C p coupe les axes du repère doivent appa-
raître sur le dessin. (On utilisera des symétries pour se restreindre à x 1 , x 2 Ê 0 et
on trouvera un paramétrage.)
5. Démontrer qu’il existe deux fonctions ρ, θ ∈ C 1 (R, R), avec ρ > 0, telles que, pour
tout t ∈ R, on ait

u 1 (t ) = ρ(t ) cos θ(t ) et u 2 (t ) = ρ(t ) sin θ(t ).

6. Calculer θ 0 (t ) en fonction de ρ et θ, et en déduire que pour tout t ∈ R+ θ(t ) É


−t + θ(0) puis lim θ(t ).
t →+∞
7. Montrer que le support de u est exactement la courbe C p .

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