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Chap. I. NOTIONS DE BASE
I.1. DEFINITIONS DE L’ANATOMIE ET DE LA PHYSIOLOGIE
I.1.1. Définitions :
La structure de chaque partie du corps est adaptée aux fonctions qu’elle est
censée assurer. Par exemple, les os du crane sont fermement soudés pour former un
boitier rigide qui protège l’encéphale.
Objectifs :
- Définir les onze systèmes du corps humain, les organes qu’ils comprennent
et leurs fonctions générales.
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I.2.2. Le niveau cellulaire (formé par une combinaison de molécules identiques,
ADN, H2O), c’est l’unité de base structurale et fonctionnelle d’un organisme. La
cellule constitue la plus petite unité vivante du corps humain. Ex. la phrase en français
(elle a un sens) ;
Le tissu épithélial,
Le tissu conjonctif,
Le tissu musculaire,
Le tissu nerveux. ;
I.2.5. Le niveau systémique : chaque système est constitué d’organes associés pour
accomplir une fonction commune, comme les paragraphes vont s’associer pour
constituer un chapitre. Le système digestif dont le rôle est de dégrader et d’absorber
les aliments, en est un exemple. Ses organes sont : la bouche, les glandes salivaires, le
pharynx (gorge), l’œsophage, l’intestin grêle, le colon, le foie, la vésicule biliaire et le
pancréas. Un organe peut remplir diverses fonctions et par conséquent faire partie de
plusieurs systèmes. Ainsi du pancréas qui fait à la fois partie du syst. Digestif et du
syst. Endocrinien producteur d’hormones ;
Objectifs :
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I.3.1.1. Le métabolisme : somme de toutes les réactions chimiques qui ont lieu dans
l’organisme. Il se fait sous deux formes : le catabolisme qui est la dégradation de
substances chimiques complexes en unités constitutives plus simples et l’anabolisme
correspondant à la formation de substances chimiques complexes à partir de
composantes plus petites et plus simples.
Par exemple la digestion scinde (catabolise, dégrade) les protéines alimentaires en aa.
Les aa servent ensuite à constituer (anabolisme) de nouvelles protéines, qui forment à
leur tour diverses structures telles que les muscles, les os.
Grace à l’activité métabolique, l’O2 fourni par le système respiratoire et les nutriments
dégradés par le système digestif produisent l’énergie chimique dont les cellules ont
besoin pour fonctionner.
I.3.1.3. Le mouvement : Activité motrice non seulement du corps dans son ensemble,
mais aussi de chaque organe, de chaque cellule et de chaque structure cellulaire, aussi
infime soit elle. Par exemple, les muscles de la jambe agissent de façon coordonnée
pour déplacer le corps d’un endroit à un autre au moyen de la marche ou de la course.
Après un repas riche en matière grasses, la vésicule biliaire se contracte et éjecte de la
bile dans le tube digestif pour faciliter la dégradation des graisses. Lorsqu’un tissu est
blessé ou infecté, certains globules blancs (leucocytes) se déplacent du sang vers le
tissu lésé pour le nettoyer et assurer son rétablissement. Dans chaque cellule, divers
organites se meuvent pour exécuter leurs tâches.
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NB : Quand les fonctions vitales sont perturbées, des cellules et des tissus sont
détruits, ce qui peut mettre en péril l’organisme entier. Le corps humain est
déclaré cliniquement mort lorsque le cœur ne bat plus, que la respiration
spontanée s’arrête et que les fonctions cérébrales cessent.
I.3.2. L’homéostasie :
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Dans le mécanisme de régulation nerveuse, des cellules spécialisées
constituant un Récepteur (3) captent les changements de valeur (stimulus) du facteur
contrôlé et transmettent l’info, généralement sous forme d’influx nerveux (message) à
un ensemble de cellules formant le centre nerveux de régulation (4). Ce dernier
compare l’info reçue avec la valeur de référence du FC (écart de valeurs à l’intérieur
desquelles le facteur contrôlé doit être maintenu) ; il l’interprète comme étant une
augmentation ou une diminution, décide de l’action à entreprendre et transmet un
signal, généralement sous la forme d’influx nerveux ou d’autres signaux chimiques
(neurohormones), à des cellules spécialisées constituant un effecteur (5). L’effecteur
modifie alors son activité et produit une réponse (6) dont l’effet permet de modifier la
valeur perturbée du FC.
Dans ce mode, des cellules spécialisées constituant une glande captent les
changements de la valeur du FC et réagissent à cette modification. Ici, la glande fait à
la fois office de récepteur (3) et de centre de régulation (centre endocrinien de
régulation) (4) : elle analyse la nature du déséquilibre, et décide de l’action à
entreprendre pour rétablir l’équilibre en augmentant ou en diminuant la production et
la libération dans le sang d’un message chimique (hormone). Cette dernière transmet
une info à un effecteur (5).L’effecteur modifie alors son activité et déclenche une
réponse (6) dont l’effet permet de modifier la valeur du FC.
La P.A est la force exercée par le sang contre les parois des vaisseaux
sanguins. Lorsqu’une perte de sang fait baisser la P.A (FC), un cycle d’évènements se
déclenche (voir Fig 1.3) – (1) la perte de sang (stimulus) entraine (2) une diminution
de la valeur de la P.A (déséquilibre). Cette baisse est détectée par (3) des
barorécepteurs (récepteurs), cellules nerveuses sensibles à la pression située dans les
parois de certains vaisseaux sanguins. Les B.R transmettent l’info sous forme d’influx
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nerveux (informations d’entrée) à l’encéphale qui est le centre nerveux de
régulation (4). L’encéphale interprète les infos et répond en transmettant un signal
sous forme d’influx nerveux (information de sortie) au cœur effecteur (5) qui
augmente sa fréquence et sa force de contraction. Il en résulte un pompage cardiaque
accru, qui entraine une augmentation (réponse) de la valeur de la P.A (6).
Cette hausse est à nouveau captée par les B.R qui transmettent cette nouvelle
information à l’encéphale (7). Ce dernier vérifie si la réaction du cœur a ramené la
valeur de la P.A dans les limites normales de sa valeur de référence. Si oui, l’équilibre
est rétabli, objectif atteint et l’encéphale cesse d’envoyer des signaux au cœur. Sinon
il continu à envoyer des signaux jusqu’à ce que l’équilibre soit rétablit
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de contractions de plus en plus fortes ne prend fin qu’à l’expulsion du bébé
(évènement extérieur au mécanisme de régulation). C’est à ce moment seulement que
l’étirement du col de l’utérus et la libération d’ocytocine cessent.
Ces exemples nous révèlent qu’il existe des différences importantes entre les
mécanismes de rétro-inhibition et de rétroactivation. Puisque la rétroactivation
amplifie le changement touchant un fc, il doit être interrompu par un évènement qui
lui est extérieur. Si l’action de rétroactivation se poursuit, la « machine » peut
s’emballer et même menacer la survie de l’organisme.
Une maladie locale ne touche qu’une partie ou une région limitée du corps
Une personne malade peut présenter des symptômes, càd des changements subjectifs
et non apparents dans ses fonctions vitales, tels un mal de tête, des nausées ou de
l’anxiété, vertiges. Les signes sont des changements objectifs, observables et
mesurables par un clinicien (fièvre, rougeur, hématome, œdème, irruption etc.).
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De nombreux organes du corps humain baignent dans un vaste réseau liquide,
et une facette importante de l’homéostasie consiste à maintenir en équilibre le volume
et la composition des liquides de l’organisme. C’est-à-dire les solutions aqueuses
diluées qui contiennent des substances chimiques en dissolution et qui sont présentes
aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur des cellules.
- celui qui est à l’extérieur et qui comble les espaces étroits entre les cellules des
tissus est appelé interstitiel, il change de nom selon sa localisation.
Ainsi de plasma quand il est dans les vaisseaux sanguin, lymphe dans les vaisseaux
lymphatique, liquide cérébrospinal dans le cerveau et la moelle épinière, synovial
ou synovie dans les articulations et enfin humeur aqueuse ou corps vitré dans les
yeux.
Parce que le liquide interstitiel entoure toutes les cellules de l’organisme, il est
appelé milieu intérieur
Le diagnostic est l’art de distinguer une anomalie ou une maladie de toutes les
autres. Le diagnostic est fondé sur les signes et les symptômes du patient, ses
antécédents médicaux, un examen physique et des épreuves en laboratoire ou des
radios.
- l’évolution de ce problème,
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L’examen physique est une évaluation méthodique de l’organisme et
de ses fonctions. Il comprend les méthodes d’évaluation non effractive
que sont :
- l’inspection,
- la palpation,
- l’auscultation,
- la percussion,
Objectifs :
- Définir les plans et les coupes anatomiques ainsi que les termes employés
pour décrire l’orientation du corps humain,
On décrit les régions ou les parties du corps humain en supposant que le corps
se trouve dans une posture bien précise, appelée position anatomique. Dans
cette position, la personne se tient debout, face à l’observateur, la tête droite et
les yeux fixés en avant. Les pieds sont posés à plat sur le sol et pointent en
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avant, les bras pendent le long du corps et les paumes sont tournées en avant
Fig1.5.
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Pour situer les diverses structures du corps, les anatomistes se servent
d’une terminologie de l’orientation précise qui décrit la position d’une
partie du corps par rapport à une autre. Les termes peuvent être
groupés par paires dont le sens de chaque composante s’oppose, par
ex. antérieur (devant) et postérieur (derrière). Voir Exposé 1.1 et fig.
1.6
Les cavités d’un corps sont des espaces qui contribuent à protéger,
isoler et soutenir les organes internes. Les os, les muscles, les
ligaments et d’autres structures séparent les diverses cavités les unes
des autres.
a) la cavité crânienne :
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Elle est circonscrite par les os du crâne et contient l’encéphale.
Le canal vertébral est constitué des os de la colonne vertébrale ; il
renferme la moelle épinière. Trois membranes protectrices appelées
méninges, tapissent la cavité crânienne et le canal vertébral. xxx
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est en mouvement. Par exemple lorsque les poumons se gonflent et se
dégonflent au cours de la respiration.
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ombilicale, latérale (lombaire) gauche, inguinale (iliaque) droite,
hypogastrique (pubienne) et inguinale (iliaque) gauche.
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