Vous êtes sur la page 1sur 6

Revue de presse de la Direction des Relations Publiques, de la Communication

et de la Traduction /Communication Interne,


N°34 du Vendredi 09/12/2016

INVESTIRAUCAMEROUN.COM

Énergie : La SNH va se lancer en 2017 dans la vente de données pétrolières,


estimées au Cameroun à 10 000 milliards de FCFA
La Société nationale des hydrocarbures (SNH) annonce qu’elle est en train
d’achever à Douala, la construction d'un centre destiné au stockage des
échantillons de forages pétroliers et gaziers. Les infrastructures matérielles dont
dispose cette sorte de banque qui devrait être opérationnelle en 2017, sont
constituées principalement de stations de travail dotées de RAM variant entre 16 et
32 gigas Bytes avec des disques durs de 3 téra-octet (To), utilisés pour le
traitement de très gros volumes de données sismiques. Le bâtiment technique
comprend un magasin de stockage ou carothèque, grand comme un terrain de
handball. Il est haut de 6 m pour une surface utile allouée aux rayonnages de 4,5
m. Sa capacité totale est de 80 000 mètres linéaires d'échantillons. La salle de
stockage, selon les explications de Nicholas Fofang, responsable en charge de
l'archivage des données, accueillera des dizaines de caisses contenant des roches
prélevées dans un trou de sondage. Il y aura également des huiles et des boues de
forage. Les échantillons seront ensuite acheminés vers la salle de tri et de
reconditionnement, puis vers la salle d'archivage. Le patrimoine des données
actuelles du Cameroun est estimé, d'après la SNH, à près de 10 000 milliards FCFA
et représente une offre riche d’opportunités pour les investisseurs éventuels. La
vente des données, mises à disposition sur support papier ou sur support
numérique, a déjà rapporté près de 4,5 milliards de FCFA entre 2004 et 2016.
Finance : Le Congo recrute des financiers basés au Cameroun, pour arranger
un emprunt obligataire de 150 milliards de FCfa
Financia Capital, une firme financière fondée par le Camerounais Serge Yanic
Nana; Attijari Securities Central Africa, société de gestion d’actifs créée au
Cameroun par le groupe bancaire marocain Attijariwafa ; et la filiale camerounaise
d’EDC Investment, branche investissement du groupe Ecobank ; arrangent
actuellement un emprunt obligataire de 150 milliards de francs Cfa pour le compte
de l’Etat congolais, apprend-on de bonnes sources. Cet appel public à l’épargne,
rémunéré au taux de 6,5%, avec une maturité de 5 ans, devrait être lancé sur la
BVMAC, le marché financier des Etats-membres de la zone CEMAC basé à Libreville,
la capitale gabonaise. Ce sera la toute première opération de mobilisation de fonds
lancée par ce pays sur le marché des capitaux sous-régional. Pour rappel, avec plus
de 50% de ses recettes publiques provenant habituellement du pétrole, le Congo
fait face à d’importantes difficultés financières avec la chute des cours mondiaux
du brut. Des tensions de trésorerie que ce pays tente d’atténuer avec cet emprunt
obligataire prévu pour être lancé au cours de ce mois de décembre 2016. Selon les
sources, la participation des investisseurs camerounais à cette opération est très
attendue par les autorités congolaises. En effet, ainsi qu’on a pu le constater avec
le dernier appel à vente d’actions lancé par SIAT Gabon sur la BVMAC, il est
difficile de réussir une opération de levée de fonds dans la zone CEMAC sans les
investisseurs camerounais.

Gestion publique : En 2017, l’économie camerounaise «fera preuve de


résilience, comme en 2015 et 2016», soutient le ministre des Finances
En dépit des nombreux défis à relever par les Etats africains en 2017, à cause d’une
conjoncture économique internationale difficile, du fait notamment de la baisse
généralisée des prix des matières premières, le ministre camerounais des Finances,
Alamine Ousmane Mey, se veut plutôt confiant. «Les défis sont importants et
nombreux. Ce sont des défis liés à l’Accord de partenariat économique (APE) avec
l’Union européenne. Les défis sont également liés au contexte macro-économique
mondial quelque peu difficile. Mais, nous sommes habitués à faire face à ces défis-
là parce que notre économie, comme en 2015 et en 2016 et certainement l’année
prochaine, fera preuve de résilience. Une résilience bâtie autour d’un secteur privé
fort, producteur et créateur de richesses», a-t-il confié au Quotidien
gouvernemental. Pour preuve, face à la baisse continue des recettes pétrolières,
situation qui a poussé les pays de la Cemac à réduire parfois jusqu’à 20% leurs
enveloppes budgétaires pour l’année 2017, le Cameroun, lui, a plutôt consenti une
augmentation de 3% par rapport à l’année 2016. Afin d’atteindre ses objectifs de
collecte des recettes publiques en 2017, le gouvernement, capitalisant sur une
diversification de l’économie locale, a institué une quarantaine de nouvelles
mesures fiscalo-douanières applicables aux entreprises, dans l’optique de renflouer
les caisses de l’Etat.

2
Gestion publique : Cameroun : une cargaison de quatre tonnes de
médicaments contrefaits saisie dans la capitale
Dans le cadre de l’opération baptisée «Halte au commerce illicite» (Halcomi),
lancée le 16 août 2016 à l’initiative de la douane camerounaise, en partenariat
avec des opérateurs économiques locaux, les douaniers viennent de procéder à la
saisie d’une cargaison de quatre tonnes de médicaments contrefaits, apprend-on
de sources officielles. Ces produits pharmaceutiques contrefaits, en provenance de
l’Afrique de l’Ouest, étaient stockés dans des magasins au marché central de
Yaoundé, dans la capitale camerounaise. «Il s’agit de la plus grande saisie du
genre, réalisée par nos équipes depuis le lancement de l’opération», a indiqué
Marcel Kamgaing, Coordonnateur de la zone 2 de l’opération Halcomi. Les
propriétaires de ces produits pharmaceutiques n’ont pas pu être interpellés, selon
nos sources. Conformément à la règlementation en vigueur au Cameroun, ces
produits seront détruits par incinération.

TIC : Une camerounaise de 20 ans lance Happy Car, une application


permettant de faciliter la location des véhicules

Étudiante de 20 ans inscrite en cycle d’ingénieur en France, la jeune camerounaise


Agnès Happy vient de lancer à Douala, la capitale économique de son pays,
l’application «Happy Car». Développée par la start-up du même nom, apprend-on,
cette application mobile disponible sur Android permet de louer une voiture auprès
d’entreprises locales, en quelques clics seulement. Grâce à cette trouvaille,
expliquent les promoteurs de Happy Car, il est question de profiter du taux de
pénétration de l’internet mobile et des smartphones dans les habitudes des
populations camerounaises, pour «moderniser les entreprises de location de
véhicules en numérisant leur services, et offrir au peuple camerounais un service
haut-standing, rapide et simple». Happy Car arrive ainsi sur un marché sur lequel
sont déjà positionnés des concurrents tels que Taxi Vairified ou encore Cardispo,
qui sont autant d’applications camerounaises qui, à quelques nuances près,
permettent de faciliter la location de véhicules dans les deux principales
métropoles du pays.

3
CAMEROUN-INFO.NET

Médias: Canal+ obtient les droits de diffusion pour 7 ans de toutes les
compétitions de la CAF

Canal+ et la Confédération africaine de football (CAF) ont trouvé un accord pour la


diffusion de la Coupe d'Afrique des nations ainsi que plusieurs autres compétitions,
dont les coupes d'Afrique de clubs, en Afrique francophone. L'accord porte sur sept
ans, à compter de janvier 2017 avec la Coupe d’Afrique des nations (CAN) au
Gabon. Aucun montant n'a été divulgué par le texte. En ce qui concerne la Coupe
d’Afrique des nations (14 janvier au 5 février 2017), le programme démarre le 19
décembre. «Des émissions évoquant les différentes préparations des équipes, des
coulisses des stades, un web magazine» sont les innovations que ce groupe compte
proposer à ces téléspectateurs, a indiqué un responsable de Canal+. Outre la CAN,
seront également diffusées les compétitions africaines majeures telles que le
Championnat d’Afrique des nations (CHAN), la Ligue des champions d'Afrique, la
Coupe de la Confédération d'Afrique et la Supercoupe d'Afrique, a-t-on appris.
«Canal+ diffusera aussi les matches africains de qualification au Mondial-2018, les
phases finales de la CAN féminine, ainsi que celles des compétitions de jeunes»,
indique le communiqué.

Sociétés parapubliques: CAMPOST vers la fin des privatisations ?

Dans son édition du 8 décembre 2016, Le Quotidien Émergence rapporte que l’État
du Cameroun vient d’opter au retour de l’État au sein de la Cameroon Postal
Services (CAMPOST). En proie à de multiples difficultés ces dernières années, en
parlant de la CAMPOST, le premier vice-président de l’Assemblée Nationale a
déclaré que «le Chef de l’État a à maintes reprises manifesté son ambition de
redresser et de moderniser la poste camerounaise». Le représentant du président
de la chambre basse du parlement de son côté a appelé à la tenue «des actions
fortes et immédiates». La première d’entre elles selon lui consiste «à prendre des
mesures de régulation pour lesquelles le Gouvernement devra baliser le cadre de
l’exécution de la loi sur l’activité postale, puis favoriser l’épanouissement des
opérateurs privés». L’action suivante qui est la deuxième doit être, selon le vice-
président de l’Assemblée Nationale (AN), amener la population à consommer
locale. C’est-à-dire à consommer les services de la CAMPOST. Le vice-président de
l’AN a par ailleurs invité le parlement à montrer l’exemple. «Je demande à la
direction générale de la CAMPOST de déposer sans délai son offre multi-services à

4
l’Assemblée Nationale». C’est donc là une position qui va en droite ligne avec celle
de l’Honorable Julien Bara président du réseau des parlementaires en charge des
télécommunications, des technologies de l’information et de la communication.
«CAMPOST n’offre plus seulement des services postaux, mais excelle également
dans des services dans le domaine des TIC. C’est pour cette raison que le
Gouvernement s’est donnée pour objectif de relever le défi managérial à travers la
camerounisation», a-t-il dit. Pour le quotidien, cela pourrait bien expliquer la
nomination de Pierre Kaldadak à la tête de la CAMPOST.

JEUNE AFRIQUE

Football : la Fifa radie à vie deux ex-dirigeants africains


Jonathan Musavengana, ancien responsable à la fédération zimbabwéenne, et
Banna Tchanile, ex-sélectionneur du Togo, ont été radiés à vie du monde du
football pour des faits de corruption a-t-on appris jeudi 08 décembre. L’instance
suprême du football s’est rangée du côté de son comité éthique dont la chambre
d’investigation avait requis à leur encontre la radiation à vie. La justice interne de
la Fifa les a reconnus coupables d’avoir enfreint les articles 13 (Règles de conduite
générales) et 21 (Corruption) de son code d’éthique. Pour l’ancien président de la
Fédération sud-africaine (Safa) Kirsten Nematandani la suspension, est moins
lourde : cinq ans. Il encourrait une sanction de six ans et une amende de 9 200
euros. Les trois hommes étaient accusés d’avoir violé les règles éthiques à
l’occasion de matchs internationaux amicaux disputés en Afrique du Sud en 2010,
précise la chambre de jugement du comité d’éthique de la Fifa. Banna Tchanile
était déjà impliqué dans une affaire similaire, pour un match qui opposait son
équipe du Togo à Bahreïn en septembre 2010. En octobre 2015 et mars 2016,
quatre anciens dirigeants de sa fédération avaient déjà été sanctionnés d’années
de suspension dans le cadre de la même affaire.

Biodiversité : les girafes désormais considérées comme


une espèce menacée d’extinction
L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), organisation de
référence pour le suivi des espèces a alerté jeudi sur la dramatique réduction du
nombre de girafes. Plus grands animaux terrestres, les girafes ont perdu 40% de

5
leurs effectifs ces trente dernières années du fait de menaces sur leur habitat et
du braconnage, souligne cette organisation qui, via ses « listes rouges », suit l’état
des espèces animales et végétales dans le monde. Elles ne seraient aujourd’hui
plus que 97 500. Les girafes font désormais partie de la longue liste des animaux
classées « vulnérables » selon les critères de l’UICN. Comprendre : elles courent
désormais un risque d’extinction. « Ces animaux majestueux sont confrontés à une
extinction silencieuse, » observe Julian Fennessy, coprésident du groupe chargé de
suivre les girafes pour l’UICN. Sur neuf espèces différentes, trois se portent bien,
l’une est stable, mais les cinq autres connaissent un net déclin, selon ce rapport
publié au Mexique en marge de la Conférence de l’ONU sur la biodiversité réunie à
Cancún.

Une nouvelle méga-centrale solaire en préparation


au Sénégal
Encore un nouveau projet d’énergie renouvelable au Sénégal. L’investisseur
français Meridiam et ses partenaires Eiffage (construction) et Solairedirect (filiale
du géant hexagonal de l’énergie Engie) ont obtenu un prêt de 34,5 millions d’euros
des agences de développement française Proparco et belge BIO pour le
développement de cette centrale. Son coût total est estimé à 43 millions d’euros.
C’est le deuxième projet solaire mené par Meridiam au Sénégal. L’investisseur
français développe déjà la centrale Senergy 1 – située à Bokhol , dans le nord du
pays, à 10 kilomètres de celle de Ten Marina – d’une capacité de 30 MW, et dont le
démarrage est prévu pour début 2017. Le pays de la Teranga dispose d’un
important potentiel en matière d’énergie solaire, avec une irradiance solaire
directe moyenne de l’ordre 2 000 kWh par mètre carré et par an, selon un rapport
de l’agence spécialisée International Renewable Energy Agency.

Vous aimerez peut-être aussi