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Revue de presse de la Direction des Relations Publiques, de la Communication

et de la Traduction /Communication Interne,


N°31 du Mardi 06/12/2016

INVESTIRAUCAMEROUN.COM

Agriculture : Le Cameroun lance une opération de distribution de 2800 tonnes


d’engrais aux producteurs des filières cacao-café
Le ministère camerounais de l’Agriculture vient de lancer à Kumba, dans la région
du Sud-Ouest, la 2ème phase du Projet d'appui à l'utilisation des engrais dans les
filières cacao-café. 24 coopératives de producteurs et autres GIC de ce grand
bassin de production du cacao ont ainsi reçu une cargaison de 35 tonnes d’engrais
chimiques et organiques. Selon le gouvernement camerounais, cette nouvelle phase
du projet susmentionnée permettra de distribuer aux producteurs de cacao et de
café, une cargaison totale de 2800 tonnes d’engrais sur une période de 6 ans. Il
s’agit, soutient-on au ministère de l’Agriculture, d’une contribution de l’Etat à la
réalisation des objectifs de production prévus dans le plan de relance des filières
cacao-café implémenté depuis cette année. Ce plan prévoit une production de 600
000 tonnes de cacao en 2020, contre une moyenne annuelle de 210 000 tonnes
actuellement. Il est également prévu de produire 125 000 tonnes de café robusta à
la même échéance, contre 35 000 tonnes de café arabica.

Gestion publique : Quitus de l’Assemblée nationale du Cameroun pour une


enveloppe budgétaire de 4373 milliards de FCfa en 2017
Les députés camerounais ont adopté au petit matin du 3 décembre 2016, le projet
de loi de finances 2017 proposé par le gouvernement. Ce projet de budget est
équilibré en recettes et dépenses à la somme de 4373 milliards de francs Cfa, en
hausse de 3% par rapport à l’année 2016. Ce projet de budget gouvernemental est
désormais soumis en seconde lecture au Sénat, la chambre haute du Parlement
camerounais, qui devrait également l’entériner sans amendements majeurs,
comme à l’accoutumée. Confectionné dans un contexte de baisse des recettes
pétrolières, qui constituent généralement 25% de l’enveloppe budgétaire
nationale, le budget de l’Etat du Cameroun pour l’année 2017 institue plus de 40
nouvelles mesures fiscalo-douanières, la restauration d’anciennes taxes
supprimées, mais aussi des exonérations, notamment sur des produits de grande
consommation comme le riz, ou encore des équipements et autres outils agro-
pastoraux.

Santé : seulement 61% des besoins couverts en matière de soins obstétricaux


et néonatals d’urgence
L’Institut national de la statistique (INS) vient de publier un rapport de l’évaluation
rapide des besoins en soins obstétricaux et néonatals d’urgence au Cameroun pour
l’année 2015. Les résultats de l’enquête montrent que le pays dispose de 27
établissements effectivement dédiés aux soins obstétricaux et néonatals d’urgence
(Sonuc) au moment de l’évaluation. Le ratio des formations sanitaires Sonuc
disponibles pour 500 000 habitants est de 0,61, ce qui indique que seulement 61 %
des besoins en structures sont couverts au niveau national. La norme requise pour
atteindre l’équité dans l’accès à ce service exige que 100% des régions doivent
avoir au moins cinq structures sanitaires de ce type de soins par tranche de 500 000
habitants, indique l’INS. Seules l’Adamaoua, de l’Est et du Nord-Ouest atteignent
cette norme. La répartition géographique des formations sanitaires Sonuc aussi est
très inégalitaire au Cameroun. Car, sur les 27 formations sanitaires identifiées sur
l’ensemble du pays, 9 sont concentrées dans les villes de Douala (5) et Yaoundé
(4). Les Régions du Littoral (sans Douala) et du Sud ne comptent aucune formation
sanitaire Sonuc. Les régions du Centre (sans Yaoundé), de l’Extrême-Nord, du Nord
et de l’Ouest enregistrent chacune une seule formation offrant des soins
obstétricaux d’urgence située respectivement à Mbalmayo, Maroua (Meskine),
Garoua (Djambouctou) et Bafoussam (Baleng).

CAMEROUN-INFO.NET

Mal gouvernance: Une mission de la Commission bancaire de l’Afrique


Centrale enquête à la BICEC Cameroun

Selon Le Messager du lundi 5 décembre 2016, une mission de vérification


thématique de la Commission bancaire de l’Afrique centrale (COBAC) va séjourner
au sein de la Banque Internationale pour l’Épargne et le Crédit (BICEC). Conduite
distinctement par le département de l’inspection bancaire et le département du

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contrôle permanent, cette visite a pour objectif d’examiner les contours du
scandale financier ayant secoué l’entreprise. Le quotidien souligne en effet que
dans des cas de mal-gouvernance généralisée, il est de coutume que la COBAC
entreprenne de son côté des investigations. Un tel contrôle va leur permettre
d’examiner des points essentiels tels que: le diagnostic du dispositif de contrôle et
d’audit interne de la banque; l’évaluation de l’impact du management des
directeurs généraux sans agréments depuis une quinzaine d’années sur les dépôts
de la clientèle; l’équilibre financier de la banque et les intérêts des actionnaires
camerounais, entre autres. Assurément, dans le cadre de cette mission, les agents
de la COBAC devront sans doute découvrir que la T2SA, société commerciale
officiellement chargée de gérer le système informatique de la BICEC entre autres,
n’était qu’un stratagème de fraude fiscale, indique le journal. Le gendarme des
banques en Afrique devrait également profiter de cette mission pour évaluer
l’impact réel du parallélisme opérationnel instauré par des cadres expatriés de la
BICEC à leurs fins personnelles.

Louis Paul Motaze (Ministre de l’Économie): «95% du commerce à


l’Extrême-Nord a été anéanti par la guerre contre Boko Haram»

Au terme de sa mission d’inauguration des Centres de santé intégrés et de salles de


classe construites dans les Régions du Nord et de l’Extrême-Nord, Louis Paul
Motaze, le Ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du
Territoire (MINEPAT), en s’adressant à la presse, a parlé de la guerre économique à
mener contre la secte terroriste Boko Haram. La secte dont les exactions sont plus
ressenties dans la Région de l’Extrême-Nord choisie d’un commun accord par le
Cameroun et l’Italie pour bénéficier de l’implantation d’un certain nombre
d’infrastructures. A la question de savoir comment le Ministre mesure l’impact du
conflit de Boko Haram du point de vue économique dans la Région de l’Extrême-
Nord, Louis Paul Motaze déclare qu’il est énorme: «Je peux vous dire que dans une
Région comme celle-ci, qui vit essentiellement du commerce, 95% du commerce a
été anéanti. Non seulement parce que les populations ont peur, parce qu’elles ne
vivent plus dans la quiétude. Or, pour faire du commerce, il faut être serein. Il faut
aussi dire que le commerce se faisait essentiellement avec le Nigéria, une bonne
partie, c’est vrai, c’était du commerce informel, lorsque les frontières se sont
fermées, lorsque les gens ne peuvent plus circuler de part et d’autre, ça affecte de
beaucoup les échanges». Le Ministre poursuit: «un autre facteur économique est
venu s’ajoute: c’est la dévaluation du Naira qui fait que mathématiquement, c’est
devenu plus cher de vendre dans ce pays. Heureusement la paix est en train
d’arriver parce que les États de la sous-région ont fait un travail extraordinaire
avec l’aide des pays amis. Nous en tant que Ministère de l’Économie, nous avons

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reçu des instructions du Chef de l’État de prévoir un programme de développement
et de la relance des activités dans la Région de l’Extrême-Nord».

Société: Un incendie ravage le marché d’Ekounou à Yaoundé

Situé dans l’Arrondissement de Yaoundé IV, le marché d’Ekounou n’est plus que
l’ombre de lui-même. En effet, dans la nuit du 3 au 4 décembre dernier, une
cinquantaine de boutiques ont été ravagées par des flammes ainsi que de
nombreux étals situés tout autour de ces échoppes. Le quotidien Le Messager, dans
sa livraison du lundi 5 décembre 2016, souligne qu’une enquête sera ouverte afin
de déterminer les causes réelles de ce sinistre. En outre, si pour l’instant les
causes de ce drame ne sont pas connues, des témoins affirment qu’un court-circuit
serait à l’origine de l’incendie. D’ailleurs, un doigt accusateur est pointé sur la
vétusté des installations électriques anarchiques. Il faut tout de même rappeler
que ce n’est pas la première fois que ce type d’incendie arrive à Yaoundé. Il y a
quelques mois, c’est le marché central qui avait vu une cinquantaine de
commerces détruits par les flammes suite à un court-circuit. À Ekounou, «les
pompiers étaient sur place, mais ils n’ont vraiment pas pu maîtriser le feu à cause
des moyens limités», se plaint le propriétaire d’un commerce. Par ailleurs, les
pertes enregistrées s’évaluent en terme de millions de FCFA, indique le journal.
«Ce qu’on a perdu s’estime à plusieurs dizaines de millions de FCFA», poursuit-il,
l’air abattu.

France - Politique: Le Premier Ministre Manuel Valls a annoncé ce


lundi sa candidature à la présidence de la République, ainsi que son
départ de Matignon, dès mardi
Ce n’était un secret pour personne. Quatre jours après le renoncement historique
de François Hollande à briguer un second mandat, Manuel Valls s’est déclaré lundi
candidat à l'élection présidentielle depuis Évry (Essonne), ville dont il a été le
maire pendant 11 ans: «oui je suis candidat à la présidence de la République»,
rapporte M6 Info. Manuel Valls devra désormais en passer par la primaire de la
gauche du 22 et 29 janvier prochain. Dans la course à la succession du chef de
l’État, les prétendants déclarés à la primaire sont déjà huit: Arnaud Montebourg,
Benoît Hamon, Marie-Noëlle Lienemann, Gérard Filoche, François de Rugy et Jean-
Luc Bennahmias. Manuel Valls, né le 13 août 1962 à Barcelone, est un homme
politique français. Il est Premier ministre depuis le 31 mars 2014. Il est maire
d’Évry de 2001 à 2012 et député de la première circonscription de l’Essonne de
2002 à 2012. Candidat à la primaire présidentielle socialiste de 2011, il recueille
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5,6 % des voix et apporte son soutien à François Hollande. Il est ensuite ministre de
l’Intérieur dans les gouvernements Jean-Marc Ayrault, de 2012 à 2014. Il est
Premier ministre du 31 mars 2014 au 6 décembre 2016, le lendemain de sa
candidature aux primaires présidentielles socialistes.

FIFA - Sanction: Le tribunal arbitral du sport confirme la


suspension de six ans de l’ancien président Joseph Blatter
Après trois mois et demi d’attente, Joseph «Sepp» Blatter est enfin fixé sur son
sort. Le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) de Lausanne a confirmé, lundi 5 décembre,
la suspension de six ans de l’ancien président de la Fédération internationale de
football (FIFA), au pouvoir de 1998 à 2015, de toute activité liée au football. Le 25
août, rapporte Le Monde, l’ex-patron du foot mondial, 80 ans, avait été entendu
par les «juges» de Lausanne durant quatorze heures. Le panel des arbitres devait
se pencher sur l’affaire du paiement de 2 millions de francs suisses (1,8 million
d’euros), en février 2011, par Sepp Blatter, alors numéro 1 de la FIFA, à son ex-ami
et allié Michel Platini. Ce versement avait valu au Suisse d’être suspendu six ans
par le comité d’éthique de la FIFA. Décision dont Sepp Blatter avait fait appel. Les
juges du TAS ont estimé que «le contrat de travail écrit établi entre M. Platini et la
FIFA en 1999 rendait caduc tout accord oral éventuel conclu entre M. Blatter et M.
Platini en 1998 prévoyant que ce dernier serait payé 1 million [de francs suisses]
par an pour son travail à la FIFA. Par conséquent, en approuvant un paiement de 2
millions [de francs suisses] en faveur de Michel Platini en 2011 à titre d’arriérés de
salaire basé sur un soi-disant accord oral, M. Blatter a violé le code d’éthique de la
FIFA, étant donné que le paiement correspondait à un avantage indu, vu qu’il ne
reposait sur aucune base contractuelle», lit-on.

JEUNE AFRIQUE

Le Maroc et le Nigeria vont prolonger le gazoduc


ouest-africain
Le Maroc et le Nigeria ont annoncé le lancement de ce méga projet de gazoduc
reliant les deux pays lors d’une cérémonie présidée par le roi du Maroc et le
président nigérian, Muhammadu Buhari le samedi 3 décembre à Abuja, la capitale
du Nigeria. Sa construction sur la côte ouest-africaine avait démarré en 2005 et
l’acheminement du gaz avait commencé en 2010. Le West African Gas Pipeline

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(WAGP) relie actuellement le Nigeria au Bénin, Togo et au Ghana. Il s’agit
désormais de le prolonger, jusqu’au Maroc, puis jusqu’à l’Europe. Présenté comme
le plus grand gazoduc d’Afrique de l’ouest, il est porté par Ithmar Capital
(anciennement dénommé Wessal Capital) et le Nigeria Sovereign Investment
Authority, les fonds souverains des deux pays. « Le pipeline sera conçu avec la
participation de toutes les parties prenantes, dans le but d’accélérer les projets
d’électrification dans toute la région de l’Afrique de l’Ouest », précise un
communiqué publié à l’issue de la signature de l’accord. Le Maroc et le Nigeria
veulent créer un marché régional compétitif de l’électricité susceptible d’être
relié au marché européen de l’énergie et « qui permettra de développer des pôles
industriels intégrés dans l’industrie, l’agro-business et les engrais, afin d’attirer
des capitaux étrangers et d’améliorer la compétitivité des exportations ». Pour le
moment, le projet est en phase d’étude. Aucun montant d’investissement n’a été
communiqué mais la presse marocaine parle de « plusieurs milliards de dollars ».

Télécoms : l’indien Airtel bientôt banquier


La branche africaine du groupe indien Bharti Airtel veut poursuivre son incursion
dans le domaine des services financiers. Sa plateforme Airtel Money compte déjà
environ 20 millions d’utilisateurs, soit 20 % de la base de clients de l’opérateur.
Comme l’a fait sa maison mère en avril, Airtel, dirigé par le binôme constitué par
Christian de Faria, président exécutif, et Raghunath Mandava, directeur
opérationnel, souhaite acquérir des licences bancaires « partout où ce sera possible
», tout en indiquant rester focalisé sur les marchés où il est déjà présent (quinze
pays). Ces derniers mois, c’est la branche africaine du français Orange, dirigée par
Bruno Mettling, qui a obtenu des licences d’émetteur de monnaie électronique au
Sénégal, au Mali, en Côte d’Ivoire et en Guinée.

États-Unis : Donald Trump nomme l’Africain-Américain


Ben Carson ministre du Logement
Envisagée depuis plusieurs semaines, la nomination du docteur Ben Carson au
ministère du Logement et du Développement urbain par le nouveau président
Donald Trump est officielle depuis ce lundi. Unique candidat africain-américain à la
primaire du parti Républicain, Ben Carson avait été contraint de jeter l’éponge en
mars dernier face à Donald Trump. Depuis ce lundi 5 décembre le voilà propulsé
ministre aux côtés du millionnaire élu à la tête des États-Unis début novembre.
Dans le communiqué annonçant la nomination de son ancien adversaire, Donald
Trump a loué « un esprit brillant, passionné par le travail de cohésion entre les
communautés et les familles qui les composent ». « Nous avons longuement parlé
de mon programme de renouveau urbain et de renaissance économique,
notamment de nos quartiers en difficulté », a-t-il ajouté.
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Gambie : libération d’Ousainou Darboe, opposant
historique de Yahya Jammeh
C’est une seconde victoire hautement symbolique pour l’opposition gambienne.
Lundi 5 décembre, trois jours après l’annonce de la défaite de Yahya Jammeh à
l’élection présidentielle du 1er décembre, la cour d’appel de Banjul a ordonné la
libération provisoire et sous caution d’Ousainou Darboe, le leader du Parti
démocrate unifié (UDP) et opposant historique de Jammeh. Cet avocat engagé dans
la défense des droits de l’homme avait été arrêté le 16 avril, avec d’autres cadres
de son parti. Leur faute ? Avoir réclamé que toute la lumière soit faire sur la mort
en détention quelques jours plus tôt de Solo Sandeng, autre responsable de l’UDP.
Il avait ensuite été condamné à trois ans de prison ferme en juillet. À l’annonce de
la décision de la cour, les proches et supporteurs de Darboe ont laissé éclater leur
joie. L’opposant de 68 ans, vêtu d’un boubou bleu, a lui esquissé un sourire ému
alors que la salle entonnait l’hymne national gambien. Il a ensuite été escorté hors
du tribunal, sans pouvoir faire de déclaration, mais sous les acclamations de ses
partisans qui hurlaient « Liberté, liberté ! ».

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