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contrôle permanent, cette visite a pour objectif d’examiner les contours du
scandale financier ayant secoué l’entreprise. Le quotidien souligne en effet que
dans des cas de mal-gouvernance généralisée, il est de coutume que la COBAC
entreprenne de son côté des investigations. Un tel contrôle va leur permettre
d’examiner des points essentiels tels que: le diagnostic du dispositif de contrôle et
d’audit interne de la banque; l’évaluation de l’impact du management des
directeurs généraux sans agréments depuis une quinzaine d’années sur les dépôts
de la clientèle; l’équilibre financier de la banque et les intérêts des actionnaires
camerounais, entre autres. Assurément, dans le cadre de cette mission, les agents
de la COBAC devront sans doute découvrir que la T2SA, société commerciale
officiellement chargée de gérer le système informatique de la BICEC entre autres,
n’était qu’un stratagème de fraude fiscale, indique le journal. Le gendarme des
banques en Afrique devrait également profiter de cette mission pour évaluer
l’impact réel du parallélisme opérationnel instauré par des cadres expatriés de la
BICEC à leurs fins personnelles.
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reçu des instructions du Chef de l’État de prévoir un programme de développement
et de la relance des activités dans la Région de l’Extrême-Nord».
Situé dans l’Arrondissement de Yaoundé IV, le marché d’Ekounou n’est plus que
l’ombre de lui-même. En effet, dans la nuit du 3 au 4 décembre dernier, une
cinquantaine de boutiques ont été ravagées par des flammes ainsi que de
nombreux étals situés tout autour de ces échoppes. Le quotidien Le Messager, dans
sa livraison du lundi 5 décembre 2016, souligne qu’une enquête sera ouverte afin
de déterminer les causes réelles de ce sinistre. En outre, si pour l’instant les
causes de ce drame ne sont pas connues, des témoins affirment qu’un court-circuit
serait à l’origine de l’incendie. D’ailleurs, un doigt accusateur est pointé sur la
vétusté des installations électriques anarchiques. Il faut tout de même rappeler
que ce n’est pas la première fois que ce type d’incendie arrive à Yaoundé. Il y a
quelques mois, c’est le marché central qui avait vu une cinquantaine de
commerces détruits par les flammes suite à un court-circuit. À Ekounou, «les
pompiers étaient sur place, mais ils n’ont vraiment pas pu maîtriser le feu à cause
des moyens limités», se plaint le propriétaire d’un commerce. Par ailleurs, les
pertes enregistrées s’évaluent en terme de millions de FCFA, indique le journal.
«Ce qu’on a perdu s’estime à plusieurs dizaines de millions de FCFA», poursuit-il,
l’air abattu.
JEUNE AFRIQUE
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(WAGP) relie actuellement le Nigeria au Bénin, Togo et au Ghana. Il s’agit
désormais de le prolonger, jusqu’au Maroc, puis jusqu’à l’Europe. Présenté comme
le plus grand gazoduc d’Afrique de l’ouest, il est porté par Ithmar Capital
(anciennement dénommé Wessal Capital) et le Nigeria Sovereign Investment
Authority, les fonds souverains des deux pays. « Le pipeline sera conçu avec la
participation de toutes les parties prenantes, dans le but d’accélérer les projets
d’électrification dans toute la région de l’Afrique de l’Ouest », précise un
communiqué publié à l’issue de la signature de l’accord. Le Maroc et le Nigeria
veulent créer un marché régional compétitif de l’électricité susceptible d’être
relié au marché européen de l’énergie et « qui permettra de développer des pôles
industriels intégrés dans l’industrie, l’agro-business et les engrais, afin d’attirer
des capitaux étrangers et d’améliorer la compétitivité des exportations ». Pour le
moment, le projet est en phase d’étude. Aucun montant d’investissement n’a été
communiqué mais la presse marocaine parle de « plusieurs milliards de dollars ».