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DIRECTIVE LEGIONNELLE

2008

REGLES INTERNATIONALES
POUR LES HOTELS

(Annule et remplace la directive de 2002)

PREAMBULE
Les règles internationales Accor doivent être mises en œuvre dans les pays ou zones
géographiques qui n’ont pas mis en place une politique de prévention contre le risque légionelle
déjà approuvée par le groupe Accor.

Les pays ou zones géographiques ayant déjà mis en œuvre une politique approuvée par le groupe
Accor se doivent de la maintenir telle qu’approuvée, cette politique prévaut sur les règles
internationales Accor ci-après.

D’autres exigences peuvent être formulées par les autorités locales et doivent être également
prises en compte, notamment par les bureaux d’études, entreprises et exploitants.

D’une manière générale, les dispositions les plus contraignantes entre les règles Accor et les
exigences réglementaires ou des autorités locales devront toujours être mises en œuvre.

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SOMMAIRE

REGLES INTERNATIONALES 1
POUR LES HOTELS 1
PREAMBULE 1
SOMMAIRE 2
1 APPLICATION 3
2 GENERALITES 3
2.1 RISQUE 3
2.2 LEGIONELLE, PNEUMOPHILA ET LEGIONELLOSE 3
2.3 INSTALLATIONS A RISQUES 4
3 PREVENTION DU RISQUE LEGIONELLE 4
3.1 PRINCIPES 4
3.2 FORMATION 4
3.3 CONNAISSANCE DES INSTALLATIONS 4
3.4 MAINTENANCE 5
3.5 CARNET SANITAIRE 5
3.6 EXPLOITATION 5
3.7 ANALYSES 6
3.8 REPORTING 6
3.9 CAS DE LEGIONELLOSE 6
4 INSTALLATIONS D’EAU FROIDE ET EAU CHAUDE SANITAIRE 6
4.1 CONCEPTION DES INSTALLATIONS 6
4.2 INSTRUMENTATION 7
4.3 MISE EN SERVICE 7
4.4 PRELEVEMENTS ET ANALYSES 7
4.5 STRATEGIE D’ECHANTILLONNAGE 8
4.6 VALEURS GUIDE EAU CHAUDE SANITAIRE 8
5 TOUR AEROREFRIGERANTE 8
5.1 PANACHE 8
5.2 CONCEPTION 9
5.3 MAINTENANCE DES EXISTANTS 9
5.4 CARNET D’ENTRETIEN 9
5.5 ANALYSES 9
5.6 VALEURS GUIDE TOUR AEROREFRIGERANTE 9
5.7 LEXIQUE 10

LEXIQUE

FICHES TECHNIQUES (Modèles)

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1 APPLICATION
La présente directive doit être considérée comme un minimum applicable dans l’ensemble des
établissements du groupe, quelques soient les marques et les pays.
Le présent document détermine les règles de prévention à appliquer dans les établissements
ACCOR, et ne peut être aménagée que par un bureau d’étude qualifié en concertation avec les
directions techniques de pays.
Il appartient à chaque Direction Technique de pays d’établir ses propres procédures de
maintenance.
La légionelle représente un risque bactériologique que des mesures de prévention adaptées
peuvent réduire de manière significative.
Une contamination étant toujours possible, il est nécessaire d’être en mesure de pouvoir
démontrer que toutes les mesures de prévention ont été prises.

2 GENERALITES

2.1 RISQUE

Le risque légionelle peut être sanitaire (réseau d’eau) ou environnemental (tour aéro-réfrigérante).

Les causes de contamination sont multiples car elles peuvent résulter de plusieurs facteurs qui
varient selon les personnes, les installations, la maintenance, dont principalement

- Configuration des réseaux


- Etat et nature des canalisations
- Température de l’eau
- Fréquence d’utilisation des points d’eau
- Conduite des installations …

2.2 LÉGIONELLE, PNEUMOPHILA ET LEGIONELLOSE

La légionelle est une bactérie qui comprend plusieurs espèces dont toutes ne sont pas
pathogènes.
La légionellose est le nom de la forme la plus grave de la maladie causée par certaines espèces
de légionelle.
L'espèce la plus pathogène est la Legionella pneumophila. Elle est responsable de
90 % des cas de légionellose, dont 10% sont mortels.
C’est une maladie pulmonaire qui n’est pas contagieuse entre personnes.
Il n’y a pas de contamination démontrée par ingestion d’eau contaminée.
Les légionelles prolifèrent rapidement dans les eaux chaudes et stagnantes (entre 25°C et 45°C).
Le biofilm favorise son développement.
In situ elle peut survivre au-delà de 60°C.

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2.3 INSTALLATIONS A RISQUES

Les principales installations à risques sont :

 Dans tous les établissements douchettes (principalement


- Les douches et douchettes

 Pour certains établissements


- Tours de refroidissement (TAR)
- Bains à remous, type spa
- Brumisateurs et fontaines décoratives
- Humidificateurs d’air

Une installation doit être considérée comme installation à risque lorsque celle-ci est
susceptible d'exposer les personnes à des aérosols d'eau contaminée.

3 PREVENTION DU RISQUE LEGIONELLE


3.1 PRINCIPES

La prévention du risque légionelle repose:

 Sur une bonne connaissance du risque


- Formation du personnel
 Sur la conception des réseaux
- bouclage et calorifuge des réseaux de distribution
- suppression des bras morts ;
- instrumentation pour la conduite et la surveillance.
 Sur une maintenance adaptée
- connaissance des installations
- programmation d’une maintenance adaptée
- mise en place d’un carnet sanitaire.
 Sur un pilotage des équipements
- surveillance quotidienne des circuits et installations.
- analyses bactériologique périodiques.

3.2 FORMATION

Une formation spécifique légionelle est obligatoire pour l’ensemble du personnel technique
en charge des opérations de maintenance. Notamment sur les risques et les moyens de
prévention, ainsi que sur l’interprétation des résultats d’analyse.

3.3 CONNAISSANCE DES INSTALLATIONS

Il est impératif de bien connaître les caractéristiques des installations, faire procéder à des
relevés et, si nécessaire un audit qui doit permettre :

 de disposer de schémas détaillés de la distribution, eau chaude et froide, de la


production d’eau chaude et des traitements d’eau.

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 de supprimer les bras morts
 de s’assurer de l'équilibrage des réseaux
 d’identifier les matériaux employés…

3.4 MAINTENANCE

Pour limiter le développement des légionelle, il est nécessaire d'agir à plusieurs niveaux
 avoir une température de distribution d’eau chaude supérieure à 50°C
 éviter la stagnation
 assurer une bonne circulation dans les réseaux
 lutter contre l'entartrage et la corrosion
 contrôler la température de l'eau
 éliminer les dépôts en fond de ballon…

Dans le cas de forte prolifération de légionelle dans les réseaux avant intervention sur l’installation,
il y a lieu de faire appel :

 en interne aux directions techniques régionales ou de pays


 en externe à des entreprises qualifiées pour définir un plan d’action, notamment pour
s’assurer des dosages de produits utilisés et de la compatibilité entre eux ainsi
qu’avec les équipements.

3.5 CARNET SANITAIRE

Un carnet sanitaire doit être mis en place dans chaque établissement, afin de permettre la
traçabilité des opérations de maintenance. Ce document doit être tenu à jour et contrôlé
annuellement.
Il est recommandé d’utiliser un classeur comme carnet sanitaire

Les éléments qui doivent impérativement y figurer sont

 Plans et schémas des installations (production eau chaude, distribution et traitements


d’eaux)
 Liste des travaux effectués
 Opérations de maintenance réalisées (avec noms des intervenants, types et dates
d’interventions)
 Suivi des traitements d’eau (consommation des produits, ratio consommation
eau/produits)
 Types et traitements de désinfection réalisés (impératif)
 Résultats des analyses légionelles et physico-chimique
 Relevé de températures d’eau (quotidien)

3.6 EXPLOITATION

Afin de réduire la stagnation de l’eau chaude dans les réseaux, il est recommandé d'assurer lors
de la location des chambres, la rotation de ces dernières.

A défaut, il faudra faire couler les robinets des chambres inutilisées depuis 1 semaine jusqu’à ce
que la température d’eau chaude soit stabilisée. Il est également recommandé d’appliquer cette
procédure pour les locaux du personnel si ces derniers sont peu utilisés.

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3.7 ANALYSES

Sauf réglementation plus contraignante les réseaux d’eau chaude sanitaire feront l’objet d’une
campagne d’analyse bactériologique (légionelle) annuelle.

Pour les tours aéro-réfrigérantes, sauf réglementation locale plus contraignante, il sera procédé à
une analyse bactériologique et physico-chimique mensuelle.

3.8 REPORTING

Les résultats des analyses légionelles doivent être communiqués aux Directions Techniques de
pays qui en établiront une synthèse annuelle.

3.9 CAS DE LEGIONELLOSE

Tous cas avéré ou suspecté de légionellose signalé dans un établissement doit être
communiqué sans attendre :

 Pour les établissements filiales et managés au directeur de l’établissement et du


directeur de pays.
 Pour les établissements franchisés, en plus du directeur de l’établissement, au
directeur de la société d’exploitation et de la direction de la franchise Accor.

4 INSTALLATIONS D’EAU FROIDE ET EAU CHAUDE SANITAIRE

4.1 CONCEPTION DES INSTALLATIONS

 Les réseaux d’eau chaude sanitaire doivent être bouclés afin que l’eau circule en permanence
(24h/24h).
 Le maintien en température des réseaux d’eau chaude par cordons chauffant est exclu
 L’équilibrage des réseaux doit être effectivement réalisé pour assurer une bonne circulation
(demander le commissionnement lors de la mise en service). Pour l’équilibrage des colonnes
des chambres, il doit être posé des robinets de réglage à débit contrôlable
 Sur toutes les boucles de retour la vitesse de l’eau sera d’au moins 0,20 m/s
 Les réseaux d’eau chaude sanitaire doivent être calorifugés.
Les canalisations d’eau froide seront également calorifugées quand ces dernières traversent
des locaux qui ont des variations de températures importantes ou sont exposés au gel ou à
des températures supérieures à 30°C.
 L’écart de température eau chaude entre le départ et retour du réseau de distribution doit être
inférieur à 5°C pour l’existant et 2,5°C pour les installations neuves.
 Eviter les bras morts permanents, qui sont des zones dans lesquelles il n’y a pas de
circulation d’eau, généralement créés lors de la réalisation des installations.
 En règle générale les appareils sanitaires seront équipés de limiteur de température
 La température aux points de puisage doit être limitée à 50°C, avec un maximum de 70°C
pour les cuisines.
 L’eau chaude sanitaire sera distribuée à une température de 60°C.
 Les installations devront toutefois pouvoir supporter des températures de 70°C.
 Les canalisations d’eau chaude peuvent être en cuivre, acier inoxydable, PVC haute
température ou PER ;
 L’acier galvanisé n’est pas autorisé pour les réseaux d’eau sanitaire.

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 Les réservoirs d’eau chaude (ballons) peuvent être en cuivre ou inox. A défaut, les
revêtements interne seront émaillé ou époxy. Les réservoirs de stockage d’eau chaude
doivent pouvoir supporter des températures de 80°C
 L’instrumentation des installations doit permettre les prélèvements (robinet sur la canalisation
de départ et de retour de boucle) et les contrôles (thermomètre)
 Les réservoirs de stockage d’eau chaude seront pourvus de robinet de chasse sur la partie la
plus basse, équipé d’un trou d’homme diamètre 400 mm et de thermomètre.
 Un système (en attente) doit être prévu pour permettre l’injection de produit pour un éventuel
traitement chimique.
 Les réservoirs d’eau froide et d’eau chaude seront calorifugés.

4.2 INSTRUMENTATION

 Des thermomètres doivent être installés :


sur chaque ballon
sur la canalisation de départ d’eau chaude
sur chaque retour de boucle (avant tout équipement type pompes ou réchauffeur de
boucle)
 Des robinets de puisage sont à installer :
au niveau de l’arrivée d’eau froide,
en aval du traitement d’eau,
sur la canalisation départ eau chaude
sur les canalisations de retours de boucles.

4.3 MISE EN SERVICE

Avant toute mise en service, il doit être procédé à un nettoyage et à une désinfection du réseau.
La désinfection des installations doit être effectuée par une entreprise extérieure qualifiée, sous
contrôle d’un bureau d’étude indépendant qui devra fournir un certificat de désinfection
accompagnée des résultats d’analyses de potabilité de l’eau réalisé par un laboratoire spécialisé.
La procédure de mise en service doit être respectée :
 pour les installations neuves
 après travaux
 avant réouverture des établissements saisonniers.
Un bureau d’étude indépendant sera missionné pour établir un rapport de contrôle, obligatoirement
accompagné des mesures effectuées.(températures et débits)

4.4 PRELEVEMENTS ET ANALYSES

Une campagne d’auto-surveillance annuelle doit être réalisée par des analyses bactériologique.

Les prélèvements et analyses doivent être effectués par un laboratoire spécialisé en


analyse légionelle ;

 - En France ; suivant la norme NF 90 431, par un laboratoire accrédité COFRAC


 - Dans les autres pays suivant la norme ISO 11731.

Les prélèvements seront réalisé au 2° jet sans flambage, c'est-à-dire après que la température
d’eau chaude soit stabilisée, sans chauffer préalablement le point de prélèvement.

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4.5 STRATEGIE D’ECHANTILLONNAGE

L'échantillonnage de prélèvements doit permettre d'obtenir une évaluation de l’état de


contamination des installations.

Dans le cadre d'une auto surveillance des installations, chaque établissement devra procéder à un
minimum de 4 prélèvements par réseau d’eau chaude:

 1 au départ de l'eau chaude sanitaire (sur la canalisation de départ)


 1 au retour de boucle (sur la canalisation de retour, avant tout équipements)
 2 aux points d'usage (au niveau du pommeau de douche des chambres) définis par le
Directeur Technique du pays ou une personne compétente.

Le nombre de prélèvements sera augmenté :

 pour les hôtels de plus de 150 chambres de 1 par tranche de 50 chambres


 quand il y a des points particuliers à risque identifiés

4.6 VALEURS GUIDE EAU CHAUDE SANITAIRE

La seuil admissible retenu par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) et la majorité des pays
est de 1000 UFC/l en Legionella pneumophila

 Niveau cible : < 1 000 UFC/l Legionella pneumophila

 Niveau d'alerte : > 1 000 UFC/l Legionella pneumophila


Analyser les causes possibles des résultats une désinfection
locale de la robinetterie peut être parfois suffisante.

 Niveau critique > 10 000 UFC/l Legionella pneumophila


Si la valeur est très supérieure au niveau d’alerte, des mesures sont
à prendre en concertation avec le DOP et la direction technique de
région ou de pays

5 TOUR AEROREFRIGERANTE
Les tours de refroidissement dite à voie humide doivent être considérées comme des installations
à risque important, pour le personnel, la clientèle et le voisinage, notamment lorsqu’il y a des
prises d’air à proximité.

5.1 PANACHE

Le panache des tours aéro-réfrigérantes est le principal vecteur de risque environnemental quand
ce dernier est contaminé.

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5.2 CONCEPTION

Pour les constructions neuves, dans la mesure du possible, il sera évité d’installer des tours aéro-
réfrigérante à système ouvert. A défaut, le bureau d’étude établira un dossier qui précise les
mesures à prendre.

Sauf contrainte dûment justifiée les tours existantes seront remplacées par d’autres systèmes qui
ne présente pas de risque légionelle.

5.3 MAINTENANCE DES EXISTANTS

Des mesures particulières, avec contrôles réguliers sont à mettre en place lors des opérations de
maintenance sur les tours aéro-réfrigérantes ou à proximité de ces dernières.
Le personnel en charge des opérations d'entretien doit être obligatoirement formé au risque
légionelle et aux mesures de prévention et de protection

Une signalétique adaptée sera mise en place et des équipements de protection individuelle mis à
disposition.

5.4 CARNET D’ENTRETIEN

Un carnet d’entretien spécifique par tour sera mis en place. Ce dernier devra contenir les
opérations de maintenance programmées et réalisées ainsi que le suivi des consommations des
traitements d’eau.

5.5 ANALYSES

Il sera procédé mensuellement à une analyse bactériologique (légionelle) et physico-chimique (au


moins pH et conductivité)

La périodicité des contrôles sera établie par les différentes directions technique de pays

5.6 VALEURS GUIDE TOUR AEROREFRIGERANTE

Pour les tours aéroréfrigérantes les valeurs guide sont fonction uniquement des Legionella
species.

 Niveau cible: < 1 000 UFC/l Legionella species

 Niveau d'alerte : > 1 000 UFC/l Legionella species


Mettre en œuvre rapidement les mesures nécessaires pour abaisser
la concentration de légionelle

 Niveau critique : > 100 000 UFC/l légionella species


Arrêter l'installation, la vidanger faire un détartrage puis une
désinfection avant remise en service

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5.7 LEXIQUE

Aérosol Air contenant de fines particules en suspension. Ces particules sous forme
de micro gouttelettes peuvent être contaminées par les légionelles.

Bras mort Partie de canalisations où l’eau ne circule pas, on distingue :


- Les bras mort permanent (lié à la construction du réseau)
- Les bras mort non permanent, lié à une utilisation aléatoire des réseaux
(par exemple les robinets)

Biofilm Matière organique et/ou minérale qui se dépose sur les canalisations.

Légionelle Bactérie qui fait partie de la flore aquatique.


Toutes les légionelles ne sont pas pathogènes.

Légionellose Nom générique de la forme la plus grave des maladies provoquées par la
légionelle.

Pathogène Qui provoque des maladies

pneumophila Espèce la plus pathogène des légionelles, responsable de plus de 90% des
cas déclarés.

UFC/l Unité Formant Colonie par litre.


C’est l’unité de mesure employée pour les analyses bactériologique par
culture
- CFU/l = équivalence Anglaise

Panache Air saturé en eau qui crée un nuage en sortie des tours de aéroréfrigérante

PCR Polymerase Chain Reaction.


Il s’agit d’une méthode d’analyse réalisée à partir de l’ADN

Tour aéro-réfrigérante Equipement à risque environnemental utilisé dans quelques établissements


pour les installations de climatisation

UG/l Unité génome par litre


C’est l’unité de mesure utilisée pour les analyses par PCR
- GU/l = équivalence Anglaise

Species Terme employé dans les rapports d’analyse pour désigner toutes les
espèces de légionelles

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Fiche technique
Prévention du risque LEGIONELLE
FICHE A

CHECK LIST DES ACTIONS DU CHEF D'ETABLISSEMENT

Il est recommandé aux chefs d'établissements d'identifier sur cette fiche les responsables de chaque action

Action Etablissement Direction technique

ACTIONS DE BASE

Créer ou compléter le carnet sanitaire, le tenir à jour


Si nécessaire Faire réaliser les schémas des installations et si nécessaire un audit
Programmer la formation du personnel technique
Mettre à disposition les équipements de protection individuels
Mettre en place les signalétiques de sécurité des zones à risques
Contrôler la maintenance (Voir Fiche C)
Recommandation Organiser la rotation de la location des chambres ou suites

ANALYSES PERIODIQUES

Planifier les analyses d'autocontrôle


Commander les analyses à un laboratoire spécialisé et qualifié
Déterminer les points de prélèvements et planifier l'intervention
Assister aux prélèvements et s'assurer du respect des procédures
Intégrer les rapports d'analyses dans le carnet sanitaire
Analyser les résultats, les communiquer à la direction technique Informée

TOURS DE REFROIDISSEMENT

Appliquer les mesures spéciales pour ces installations à risque important

EN CAS DE RESULTATS DEFAVORABLES OU CRITIQUES

Prendre les mesures qui s'imposent sur avis de la direction technique ou


Avis
d'une personne qualifiée.
Mise en œuvre de la procédure de maintenance renforcée Avis
Situation critique éventuelle : Fermeture temporaire de l'établissement Avis
Définir un traitement curatif avec une personne dûment qualifiée Aide
Analyses de contrôle après le traitement Informée

Eventuellement

Répétition des analyses pour lever les cas douteux Informée


Programme de travaux pour remédier aux anomalies de l'installation Aide

Emetteur : Pôle Ingénierie Edition 29/4/09


Version Version 2.3

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Fiche technique
Prévention du risque LEGIONELLE
fiche B

STRATEGIE DES PRELEVEMENTS D'AUTOSURVEILLANCE

PROGRAMMATION Sauf réglementation locale plus contraignante, prévoir au minimum pour eau chaude sanitaire

1 campagne d’analyse par an


4 prélèvements différents pour analyse par campagne jusqu’à 150 chambres
1 prélèvement supplémentaire par tranche de 50 chambres.

S'il y a une tour de refroidissement par voie humide :

Prévoir au minimum un prélèvement mensuel.

ECHANTILLONNAGE L’échantillonnage des prélèvements doit permettre d’obtenir une connaissance générale d’une
éventuelle prolifération de légionelles dans les installations

Lors d’une auto surveillance normale des installations d'eau chaude sanitaire, les prélèvements
seront effectués sans flambage (le flambage consiste à passer au chalumeau une partie de la
robinetterie avant prélèvement) :
- au 2ème jet pour les prélèvements aux points de puisage dans les salles d'eau (douches)
- au 2ème jet sur le départ et le retour de boucle d’eau chaude sanitaire
Le 2ème jet est défini quand la température de l'eau chaude est stabilisée

PRELEVEMENTS DE Les 4 prélèvements d’auto-surveillance concernent l’eau chaude sanitaire


BASE
- 1 prélèvement 2ème jet au départ de l’eau chaude sanitaire
- 1 prélèvement 2ème jet sur le retour de boucle, en amont du réchauffeur de boucle éventuel
- 2 prélèvements 2ème jet sur les points de puisage
sur le pommeau de douche de chambres représentatives
- une chambre occupée les nuits qui précèdent et située en position moyenne du réseau
- une chambre faiblement occupée et située à proximité de la fin du réseau.
Le 2ème jet est défini par la température de l'eau, c'est-à-dire lorsque cette température et
stabilisée après ouverture de l'eau chaude.
Prélèvements complémentaires des hôtels > 150 chambres
AUTRES PRELEVEMENTS - Appliquer la même logique :
choisir des chambres représentatives, réparties sur les différentes colonnes du réseau.

Prélèvements complémentaires des points particuliers


Ces prélèvements sont nécessaires dans les cas suivants
- il existe un ou plusieurs tronçon de réseau non bouclés de plus de 10 m
- il existe des installations très peu utilisées
(exemples ; chambres du personnel désaffectée, sanitaires peu utilisés)

Dans ces 2 cas effectuer 1 ou 2 prélèvements de préférence sur les douches (ou robinets).

L'ANNEE SUIVANTE Les prélèvements des chambres seront effectués selon la même logique mais dans des chambres
différentes de l’année précédente.

Les autres prélèvements seront refaits aux même points que l’année précédente.

REPETITION DES La répétition des analyses sera nécessaire en cas de résultats défavorables ou douteux, soit pour
ANALYSES identifier les causes de la prolifération des légionelles, soit pour contrôler l'efficacité d'un traitement
curatif.

Il ne peut pas être fixé de règles sur ces compléments d'analyses car elles dépendent des
résultats, dont des divergences entre les différents points de prélèvement et des caractéristiques
des installations de l'établissement.

Un plan d'action doit donc être établi au cas par cas, en concertation avec la direction technique
du pays ou de la région, le laboratoire d'analyse et en faisant appel s'il y a lieu à un spécialiste.

Emetteur : Pôle Ingénierie Edition 29/4/09


Version Version 2.3

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Fiche technique
Prévention du risque LEGIONELLE
FICHE C

CHECK LIST MAINTENANCE


MAINTENANCE NORMALE
Toutes les actions énumérées seront consignées sur les fiches contrôle du carnet sanitaire

aine
ine
ema
r
e jou

l
r sem

estrie
suel

el
par s

Annu
Action

Men
is pa

Sem
Chaq

2 fois

1 Fo
Visite et nettoyage des ballons d'eau chaude X
Réfection du revêtement s'il est dégradé
Noter la température d'eau dans les ballons ECS et retour de boucle
Noter les températures d'eau de l'échangeur (Primaire et secondaire)
Dégazage et chasse d'eau des ballons d'eau chaude X
Noter la qualité physico-chimique de l'eau X
Nettoyage des mousseurs et pommes de douches X
Contrôle de fonctionnement effectif des pompes de circulation
X
d'eau chaude en service
Purge au point haut des colonnes et ouverture des vannes de purge X
Faire couler les robinets des bras morts X
Faire couler les robinets des chambres inoccupées X
Inversion des pompes de recyclage X
Nettoyage des centrales de traitement d'air X
Contrôle mensuel des tours de refroidissement pendant la
X
période de fonctionnement
Nettoyage des tours de refroidissement X
… ou si elles fonctionnent toute l'année X
Contrôle fonctionnement des traitements de l'eau X
… Mesure du Th X
… Relever les consommations de produits X
… Recharger les consommables
… Régénération d'adoucisseur X
… Nettoyage du bac à sel X
… Nettoyage du bac de traitement filmogène X
… Relevé des consommations d'eau X

MAINTENANCE RENFORCEE
La maintenance renforçée sera mise en œuvre lorsque les analyses légionelle donnent des résultats défavorables. Elle
consiste pour l'essentiel à avancer la date des opérations de maintenance normale et à en augmenter la fréquence. Ces
opérations seront ciblées sur les points critiques qui on pu être décelés.
Emetteur : Pôle Ingénierie Edition 29/4/09
Version Version 2.3

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Etablissement : Mois année Fiche contrôle

Responsable maintenance : FICHE D

RELEVE TEMPERATURE
Départ Retour
Date n° 1 n° 2 n° 3 n° 4 n° 5 n° 6 n° 7 n° 8 Heure Emargement
boucle boucle
1

6
TEMPERATURES DES RESERVOIRS DE STOCKAGE ET DU RECYCLAGE

10

11

12

13

14

15

16

17

18

19

20

21

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26

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30

31

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Hotel: Année Fiche contrôle

Responsable Maintenance FICHE E


CONTRÔLE ADOUCISSEUR ET AUTRE TRAITEMENT D'EAU
Marque Adoucisseur Chlore Produit de traitement

Relevé TH Consommation Ratio Consommation Ratio Consommation Ratio


ine

Sortie Mélange SEL EAU Consommation Chlore Produit Observations Emargement


ma

Chlore/ Produit/
Se

(0°TH) (10°TH) (en kg) (en m3) Sel/Eau (en L) Eau (en L) Eau
1
2
3
4
5
6
7
8
9
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14
15
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