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DNS02 (correction).

Centrale TSI, Épreuve I, 2020 i 2 Z2


Y1 i 1 Z1
Q1. L’ALI idéal possède des résistances d’entrée infinie et une résistance de sor- Y2

tie nulle. En notant ε = v+ − v− , sa caractéristique, valable quelle que soit la
fréquence, est la suivante (avec Vsat ≈ 15 V) : Ve +
Vs
vs
+V sat régime non linéaire
régime linéaire
1 1 1
O Avec Z 1 = R1 + et = + jC2 ω.
ε jC1 ω Z2 R2
régime non linéaire −Vsat Pour cet ALI idéal possédant une rétroaction sur l’entrée inverseuse, on peut faire
l’hypothèse d’un fonctionnement linéaire, v− = v+ = 0. On applique alors une loi
Caractéristique d’un ALI idéal des nœuds à l’entrée inverseuse i1 = i2 , c’est à dire en terme de potentiels :
Ve−0 0−Vs Vs 1 −1
= ⇔ =− =  
Z1 Z2 Ve Z 1 /Z 2 1 1
L’absence de courant au niveau de la borne non inverseuse assure : v+ = ve . La ré- R1 + + jC2 ω
jC1 ω R2
troaction sur la borne inverseuse permet de faire l’hypothèse d’un fonctionnement
linéaire, c’est à dire v− = v+ = Ve . On se ramène alors à la forme proposée dans l’énoncé :
Vs −1 1
= =−
On applique enfin une loi des nœuds en terme de potentiels au niveau de l’entrée Ve R1 1 C 2 R C
1 1 + R C
2 2 j
+ jR1 C2 ω + + + jR1 C2 ω −
inverseuse : R2 jR2 C1 ω C1 R2 C1 R2 C1 ω
e1 − v− v− − Vs e1 − Ve Ve − Vs Vs R2 C1 −1
= ⇔ = ⇔ = ×
R3 R2 |{z} R3 R2 Ve R1 C1 + R2 C2 R1 R2 C1 C2 1
v− =Ve 1+j ω−j
R1 C1 + R2 C2 (R1 C1 + R2 C2 )ω
 
1 1 e1 Vs Il vient par identification :
On en déduit Ve + = + , c’est à dire :
R2 R3 R3 R2
R 2 C1 R1 C1 + R2 C2 1 1
R2 e1 + R3 Vs A= ; ω1 = = +
Ve = R1 C1 + R2 C2 R1 R2 C1 C2 R2 C2 R1 C1
R2 + R3
1
ω2 =
6, 5 × 0, 100 + 1, 0 × 6, 5 R1 C1 + R2 C2
Q2. A.N : Ve = ⇒ Ve = 0, 95 V .
7, 5
Q5. |H|(ω) → 0 quand ω → 0 et ω → +∞, de plus on reconnaît la forme
canonique d’un filtre passe-bande du second ordre.
CVe 8, 0 × 10−13 × 0, 95
Q3. F = = F = 0, 76 N A
K 1, 0 × 10−12 Q6. |H|(ω) = s  . Le module de la fonction de transfert est
ω2 2

ω
1+ −
Q4. En associant les impédances, on obtient le montage équivalent suivant : ω1 ω

1
maximal quand son dénominateur est minimal, c’est à dire pour : Une fois le véhicule à l’arrêt, on observe à nouveau un régime critique avec
ωmax ω2 √ lim X → 0 .
− ⇒
= 0 |{z} ωmax = ω1 ω2 t→∞
ω1 ωmax
ω>0
On représente alors un régime critique sur les deux phases avec une vitesse et une
Q7. On observe les voies d’entrée et de sortie à l’oscilloscope (Cf. branchement position nulles à l’instant initial.
sur la figure Q4). Une première méthode consiste à observer les signaux temporels X(t)
et regarder pour quelle fréquence ils sont en opposition de phase (minimum de X lim
l’un correspondant au maximum de l’autre). Une meilleure méthode, à privilégier,
car plus sensible consiste à se placer en mode XY ; lorsque les signaux sont en
opposition de phase, l’ellipse dégénère en un segment de droite passant pas
l’origine et de pente négative. t
t0
ωmax 1
Q8. fmax = = √ . Q13. Le véhicule passe d’une vitesse V à une vitesse nulle en une durée ∆t ce qui
2π 2π R1 R2 C1 C2
1 représente une accélération moyenne en valeur absolue :
fmax = p V 25
2π × 1, 0 × 10 × 10 × 103 × 50 × 10−9 × 5, 0 × 10−9
5
|af rein. | = = ⇒ |af rein. | = 10 m · s−2
∆t 2, 5
⇒ fmax = 3, 2 × 102 Hz
Q14. De la me manière |achoc | = 1, 7 × 102 m · s−2 .
Q9. Dans le référentiel terrestre supposé galiléen, la masse est soumise à son Q15. Pour la force d’inertie Fie = ma, donc :
poids, à la réaction du support, à la force de frottement fluide et à la tension du — freinage Fie,f = 2, 81 × 10−3 × 10 ⇒ Fie,f = 28 mN ;
ressort auxquelles on ajoutera, en suivant l’indication de l’énoncé, la force d’inertie
d’entraînement dans le référentiel de la voiture. — choc Fie,c = 2, 81 × 10−3 × 166 ⇒ Fie,f = 0, 47 N .

Q10. On applique alors un principe fondamental de la dynamique à la masse dans Q16. Compte tenu du coefficient multiplicatif :
le référentiel lié au véhicule en projection sur l’axe horizontal : — freinage ∆Vf = 28 × 10−3 × 6, 0 ∆Vf = 0, 17 V ;
— choc ∆Vc = 0, 47 × 6, 0 ∆Vc = 2, 8 V ;
d2 x d2 X Ces tensions sont tout à fait mesurables à l’aide d’un voltmètre.
m = −k(x − L0 ) − αẋ + ma ⇔ m = −kX − αẊ + ma
dt2 dt2 Q17. Le régime critique permet de minimiser la durée du régime transitoire.
r √
d2 X α k k km Si le régime permanent n’est pas atteint en t = t0 , la mesure de l’accélération serait
On en déduit : 2
+ Ẋ + X = a donc ω0 = et Q = . erronée, dans le cas du régime critique elle serait sous-estimée.
dt m m m α
Q11. Pour t < 0, le véhicule se déplace en ligne droite à vitesse constante, le Q18. La diode doit s’allumer lorsque la tension aux bornes du quartz passe par
ressort a sa longueur à vide x(t < 0) = L0 et donc X(t < 0) = 0 . On peut une valeur haute de l’ordre de 2, 0 V. On peut envisager le montage présenté ci-
également obtenir ce résultat en utilisant l’équation obtenue à la question 10, en après utilisant un ALI en comparateur simple et un générateur de tension idéal
régime permanent et avec a = 0. de force électromotrice E0 = 1, 0 V.

Q12. L’équation caractéristique s’écrit r2 + 2ω0 r + ω02 = 0 ce qui correspond au Lors d’un simple freinage, v+ = ve = ∆Vf < v− = E0 , alors vs = −Vsat = −15 V
régime critique (discriminant nul). À t = t− et la diode est bloquante.
0 , le régime permanent étant atteint
− a Lors d’un choc, v+ = ∆Vc = ve > v− = E0 , alors vs = +Vsat = +15 V, la diode
X(t = t0 ) = Xlim = 2 .
ω0 devient passante et s’éclaire.

2
Rp F0 F0
tension aux + id z(t) = cos (ω0 t − π/2) ⇒ z(t) = sin (ω0 t)
bornes du ω0 α ω0 α
quartz ve −
E0
vs u dz(t) F0
Q23. vz (t) = ⇒ vz (t) = cos (ω0 t)
dt α
Q24. La capacité C0 correspond à l’aptitude du quartz à accumuler des charges
La résistance Rp est une résistance de protection qui limite l’intensité du courant sur ses faces.
id et la puissance dissipée dans la diode : Q24. β est le rapport d’une force sur une tension :
Vsat − Ud Ud × (Vsat − Ud )
Pmax = Ud × Id,max = Ud × ⇔ Rd =
     
F F vz P
Rd Pmax [β] = ⇒ [βvz ] = = ⇒ [βvz ] = [I]
U U U
1, 9 × (15 − 1, 9)
A.N. : Rd = ⇒ Rd = 2, 5 × 102 Ω . où l’on a utilisé le fait qu’une puissance P est tout aussi bien le produit d’une
0, 100
force par une vitesse que le produit d’une tension par un courant électrique.
Remarques :
Q25. On commence par considérer l’impédance équivalente de l’association pa-
— en situation bloquante, une tension négative de valeur absolue 15 V se re- R
porte sur la diode ce qui pourrait éventuellement l’endommager mais aucune rallèle de la capacité et de la résistance : Z eq = ; cette impédance est
1 + jRC0 ω0
information n’est fournie à ce propos dans l’énoncé ; parcourue par le courant d’amplitude complexe βv zm , la loi d’Ohm généralisée
— notons qu’avec la résistance Rp proposée, l’intensité du courant vaut : conduit à :
Vsat − Ud 15 − 1, 9 R F0
ip = = ≈ 50 mA Vm = ×β
Rp 2, 5 × 102 1 + jRC0 ω0 α
Cette intensité ne peut pas être délivrée par l’amplificateur opérationnel 1
(l’intensité limite en sortie est plutôt de l’ordre de 20 mA), en pratique la Q26. Sachant que P = |V |2 , on en déduit :
2R m
limite de courant débité par l’ALI peut sans doute suffire pour protéger la
diode. 1 R2 2
2 F0 Rβ 2 F02
d2 z Pm = × × β ⇒ Pm = ×
Q19. M 2 représente le produit de la masse du système par l’accélération de 2R 1 + (R0 Cω0 )2 α2 1 + (R0 Cω0 )2 2α2
dt
son centre de masse. La puissance moyenne récupérée est bien proportionnelle à F02 .
Q20. −kz est un terme de rappel élastique, lié à la flexibilité de la poutre. Le Q28. Chaîne directe : v s = H(jω)v e .
terme −αż est un terme de frottement fluide lié par exemple au frottement de la
poutre dans l’air. Q29. Chaîne retour : v 1 − v e = K(jω)v s .
Q21. En passant en régime complexe il vient, avec ω02 = k/M : Q30. La seconde relation peut se réécrire v 1 − K(jω)v s = v e , en reportant dans
la première on en déduit :
F0 /M
−M ω 2 Z m + iωZ m α + kZ m = F0 ⇔ Zm = ωα vs H(jω)
ω02 − ω2 + i v s = H(jω) (v 1 − K(jω)v s ) ⇔ A(jω) = =
M v1 1 + H(jω)K(jω)
F0 F0 −iπ/2 Q31. La possibilité d’oscillation nécessite l’existence d’une pulsation ωr telle que :
Q22. Pour ω = ω0 , on obtient Z m = = e , c’est à dire pour la
iω0 α ω0 α
grandeur réelle : H(jωr ) × K(jωr ) = −1

3
Remarque : cette condition assure que H(jωr ) 6= 0. 1 R
Q37. Z s = R + =R+ ⇒ Z s = R × (1 − j)
jC0 ω j
Q32. Cette relation appliquée en module conduit à : |H| (ωr ) × |K| (ωr ) = 1 .
1 1 1 j 1 1+j
Q38. = + jCω0 = + ⇒ = .
Q33. Et pour la phase : arg(H(jωr )) × arg(K(jωr )) = π [2π] . Zp R R R Zp R

Q34. On considère les impédances équivalentes d’une part pour l’association série : Q39. Compte tenu de la relation obtenue à la question 34 :
1 1 1
Zs = R + et d’autre part pour l’association parallèle : = + jCω ; on
jCω Zp R v 1 1 v 1
K(jωr ) = = = ⇒ =
peut alors se ramener à la formule du diviseur de tension : vs 1 + Z s /Z p 1+j vs 3
1 + R × (1 − j) ×
u Zp 1 1 R
K(jω) = s = = =    
ue Zp + Zs 1 + Z s /Z p 1 1 On retrouve bien le gain maximal de 1/3 à la résonance.
1+ R+ × + jCω
jCω R
Q40. L’ALI idéal fonctionnant en régime linéaire : v− = v+ = v. On applique
1
⇔ K(jω) =   une loi des nœuds en terme de potentiel au niveau de l’entrée inverseuse (il faut
1
3 + j RCω − cependant faire attention au fait que le potentiel à la gauche de la résistance R1
RCω
est v e + v et non v e ) :
1 ve + v − v v − vs R2
Q35. On a : |K| (ω) = s 2 . La fonction de transfert est = ⇔ v = vs + v
R1 R2 R1 e

1
9 + RCω −
RCω
celle d’un filtre passe-bas, le module tend vers 0 à basse fréquence et à haute R2 v 1
Q41. Avec v = v s + v e et = , on en déduit :
fréquence et est maximal pour ωr = 1/RC , le gain à la résonance valant alors R1 vs 3

Gmax = 1/3 . vs 3R2


H(jω0 ) = =−
ve 2R1

Q42. D’après la question 31, l’oscillation nécessite H(jω0 ) × K(jω0 ) = −1 ;


0.3 compte tenu que K(jω0 ) = 1/3, on en déduit :
3R2 1
− × = −1 ⇔ R2 = 2R1
0.2 2R1 3
|K|(u)

On peut par exemple retenir : R1 = 1, 0 kΩ et R2 = 2, 0 kΩ .


0.1
Q43. En basse fréquence, le module de l’impédance d’un condensateur tend vers
0.0 l’infini, c’est donc ce terme qui l’emporte dans l’association série R, L, C de la
0 2 4 6 8 10 branche supérieure, et on est alors ramené à une association parallèle de deux
u= / c condensateurs, donc :
1
Q36. Cf. question précédente. Z quartz ∼0
j(C + C0 )ω

4
 
modèle électrique basse fréquence 1 1 1 1 1
− Lω2 = − ⇔ ω22 = × +
C
Cω2 C0 ω2 L C C0
r
C+C0 C0 + C
C’est à dire ω2 = .
LCC0
Q45. Dans le cas général (aspect résistif non négligé), on avait identifié un com-
portement capacitif à basse fréquence et à haute fréquence.
C0
Un condensateur possède une impédance imaginaire pure de partie imaginaire
négative. Lorsqu’on néglige le caractère résistif, ceci est le cas de l’impédance du
En haute fréquence, le module de l’impédance de la bobine diverge quand celui de quartz sur les domaines :
l’impédance du condensateur tend vers 0, le courant passe en quasi-totalité dans   # r "
1 C0 + C
le condensateur C0 : ω ∈ 0, ω1 = √ et ω ∈ ω2 = , +∞
LC LCC0
1
Z quartz ∼∞
j(C0 )ω
modèle électrique haute fréquence

C0

C0

Q44. On commence par exprimer l’impédance équivalente du quartz dont on


néglige l’aspect résistif :
   
1 1 1
j Lω − × j Lω −
Cω jC0 ω Cω
Z eq =   ⇒ Z eq =  
1 1 1
j Lω − + 1 + C0 ω × − Lω
Cω jC0 ω Cω
On constate que l’impédance est imaginaire pure. La partie imaginaire s’annule
1 1
pour Lω1 − = 0, c’est à dire ω1 = √
Cω1 LC
 
1
Le module de l’impédance diverge pour 1 + C0 ω2 × − Lω2 = 0, c’est à
Cω2
dire :

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