UNIVERSITE DE YAOUNDE I

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UE Psy 111 : HISTOIRE DE LA
Faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines
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Département de Psychologie
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[Travaux Dirigés no 3]

Les grands domaines de la psychologie et

la méthode scientifique en psychologie

Introduction Thierry DONG, therraban2004@yahoo.fr

La psychologie contemporaine est extraordinairement vaste. Il est impossible pour un chercheur ou un

enseignant d’être au courant ou de faire des recherches dans tous les domaines de la psychologie. C’est pourquoi
en psychologie, comme dans les autres sciences, les spécialisations sont nécessaires.

Néanmoins, ces spécialisations ne se font pas au hasard, elles ont lieu autour de deux grands axes ou de quatre
grands pôles principaux. La figure suivante en présente le panorama et la diversité.

NORMAL

Psychologie Expérimentale
Psychologie Cognitive
Psychologie Générale

Psychologie Différentielle

Psychologie de l’Education Psychologie du Développement

Et de l’Enfant

Psychologie du Sport
Psychologie du Travail

Psychologie Animale

SOCIAL Psychophysiologie BIOLOGIQUE

Psychologie Sociale
Neuropsychologie

Psychologie de la Santé Psychopharmacologie

Psychologie Criminologique Psychiatrie

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Psychopathologie
Psychologie Clinique
Psychanalyse

PATHOLOGIQUE

Panorama des grands domaines de la psychologie

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1. Le premier axe

Il regroupe deux grands domaines : le normal et le pathologique. Il concerne l’étude des faits spécifiquement
psychologiques. Thierry DONG, therraban2004@yahoo.fr

1.1. Le pôle normal

Il concerne l’étude des mécanismes généraux du comportement, c’est le grand domaine de la psychologie
cognitive, de la psychologie générale et de la psychologie expérimentale.

1.2. Le pôle pathologique

A l’opposé du normal, le pathologique concerne les maladies et les troubles psychologiques. De par sa méthode
(la méthode clinique), elle se trouve souvent qualifiée de psychologie clinique. Dans ce cas, le sens du mot
clinique est alors double : dans le sens thérapeutique, le psychologue a une approche personnalisée de son
patient, qui n’est pas un simple point sur une courbe, un élément dans une moyenne ; le psychologue ou
psychothérapeute doit faire appel à toutes ses connaissances pour obtenir une compréhension globale et unique
de l’individu. En revanche, comme méthode scientifique, l’approche clinique ne peut pas être généralisée sans
erreurs : faute d’isoler les paramètres, on pourrait attribuer à un facteur A ce qui est provoqué par un facteur B.

2. Le deuxième axe

Il concerne les influences de deux aspects indissociables du comportement, d’une part le biologique, c’est-à-dire
les racines du comportement, des instincts et des pulsions et d’autre part le social, c'est-à-dire les interactions
entre l’homme et le groupe.

2.1. Le pôle biologique

Au pôle biologique correspond le domaine immense des neurosciences où sont étudiées les bases biologiques des
comportements. Ces études sont essentielles dans la mesure où une conception matérialiste et plus
spécifiquement la théorie de l’évolution stipule qu’il ne peut y avoir de mécanismes psychologiques sans cerveau
et système nerveux. En effet, certains aspects de notre fonctionnement psychologique ne peuvent être compris
sans la connaissance des mécanismes biologiques : la perception des couleurs ou les émotions en sont des
exemples démonstratifs.

La neurologie et la neuropsychologie sont souvent directement concernées lorsque le diagnostic fait apparaître
un lien de cause à effet entre un trouble organique (une lésion ou une tumeur) et un trouble psychologique
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(vieillissement de la mémoire).

2.2. Le pôle social

L’homme est un animal grégaire, il ne peut vivre qu’en groupe et en un sens toute la psychologie est sociale. La
psychologie sociale au sens strict est la prise en compte du social, en particulier des groupes : interactions
individuelles dans le groupe, phénomènes de leadership ou de soumission à l’autorité et d’influence du groupe
sur l’individu. Même tout seul, l’individu a dans sa tête, des représentations de type social.

La prise en compte du social dans le domaine de la pathologie a amené certains psychologues à étudier comment
certaines variables psychologiques (stress, anxiété, émotion, …) peuvent influencer l’apparition, l’évolution ou
l’arrêt d’une affection organique : c’est le grand secteur de la psychologie de la santé.
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3. La méthode scientifique en psychologie

La psychologie est une science comme d’autres sciences, l’opposer à des sciences dites « exactes » ou « dures » est
sans fondement, ses chercheurs utilisent le même raisonnementThierry DONG,
fondamental et latherraban2004@yahoo.fr
même méthode fondamentale
que d’autres scientifiques : l’expérimentation.

3.1. L’expérimentation ou méthode expérimentale

Le raisonnement scientifique qui aboutit à l’expérimentation est basé sur un postulat, le déterminisme : tout effet
est produit par une cause ; effets et causes étant bien attendu considérés comme des faits naturels et vérifiables
et l’on exclut toutes causes surnaturelles invérifiables, qu’elles soient issues de la religion, de la légende, ou des
préoccupations mystiques. Si l’on s’intéresse à un phénomène, on en viendra vite après des observations
préliminaires à supposer une relation entre une cause et un effet.

Par exemple, on suppose que la mémoire des mots dépend du nombre des mots appris. Cette relation supposée
entre cause et effet est appelée hypothèse. Elle est composée d’une variable indépendante (la cause) et d’une
variable dépendante (l’effet). Pour vérifier si cette hypothèse est vraie ou fausse, on se servira de deux à trois
règles, toutes déduites logiquement du postulat du déterminisme pour la mettre à l’épreuve. Cette mise à
l’épreuve correspond à l’expérimentation, ou expérience. Elle consiste à manipuler les modalités de la variable
intermédiaire pour mesurer ses effets sur la variable dépendante. Elle doit nécessairement comporter au moins
une condition expérimentale (la cause étant présente, l’effet doit se produire ) et une condition contrôle (la cause
étant absente, l’effet ne doit pas se produire, si l’on a supposé qu’il n’y qu’une seule cause ).

Après cette expérimentation on généraliser lorsque cela est possible, les résultats de la recherche.

Lorsque le phénomène commence à être bien connu, grâce à une accumulation de résultats expérimentaux,
certains chercheurs proposent un système explicatif qui permet de rendre compte de la plupart des résultats  :
c’est la théorie.

La méthode expérimentale en psychologie consiste donc en une démarche rigoureuse faite de quatre étapes
principales que sont : l’observation, la formulation des hypothèses, l’expérimentation proprement dite et la
généralisation des résultats.

Toutefois, notons qu’a côté d’elle, d’autres méthodes contribuent à définir la psychologie comme discipline
scientifique. C’est entre autre la méthode clinique, l’observation (naturelle ou armée), la méthode des tests ou
méthode psychométrique.
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3.2. La méthode clinique

Elle est fondée sur le contact physique et direct du clinicien avec le patient. En pratique, cette méthode exige un
examen approfondi des cas individuels. Comme outil de collecte des données ou des informations, elle utilise
l’entrevue ou l’entretien pour appréhender le discours subjectif et l’histoire personnelle des patients. Comme
méthode thérapeutique, elle a une visée diagnostique et thérapeutique.

3.3. L’observation

Elle permet d’observer avec attention, d’inventorier le réel.

3.4. La méthode des tests

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Elle renvoie à la psychométrie et permet la quantification, la mesure des faits psychiques. Pour le faire, elle utilise
des épreuves standardisées dans leur administration et leur cotation (tests) qui renseignent sur certaines
caractéristiques affectives, intellectuelles ou motrices du sujet, tout en permettant de le situer par rapport aux
autres membres de son groupe. Les caractéristiques d’un test sont Thierry DONG, therraban2004@yahoo.fr
l’homogénéité, la fidélité, la sensibilité et la
validité.

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