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Référence : 2014
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SUPPORT / STAGE /
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
SOMMAIRE
Référence N : 2014
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SUPPORT / STAGE / 1
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Rappel :
Une matière plastique est constituée d'un assemblage de fibres géantes
appelées macromolécules.
Molécule 40
Sous l'effet de la chaleur, les macromolécules se séparent les unes par rapport aux autres jusqu’à pouvoir
bouger librement: C'est la FUSION du polymère.
Les macromolécules restent comme elles sont, sans ordre particulier, jusqu'à la solidification complète de la
matière.
Les macromolécules (partiellement) s'arrangent les unes par rapport aux autres, en créant un ordre, jusqu'à la
solidification complète de la matière.
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SUPPORT / STAGE / 2
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Structure 22
Ce phénomène de cristallisation est du au repliement des macromolécules sur elles mêmes, créant ainsi des
cristaux.
En raison de leur grande longueur, certaines macromolécules ne pourront pas se replier et participer à un
réseau cristallin par manque d’espace et de mobilité.
La proportion de zones cristallines par rapport aux zones amorphes déterminera le taux de cristallinité
de la matière.
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SUPPORT / STAGE / 3
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Structure 43
Taux de cristallinité
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SUPPORT / STAGE / 4
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INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
● PROCESSUS DE CRISTALLISATION
a) La peau de surface.
b) La zone intermédiaire.
c) La zone centrale.
Les cristaux seront de type lamellaire (repliement des macromolécules sur elles mêmes).
Cristallisation 1
- La zone intermédiaire :
Les macromolécules vont continuer à se replier en forme de cristaux lamellaires vers le centre de la pièce
pendant la phase de maintien.
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SUPPORT / STAGE / 5
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
a) Moule froid :
Le processus de repliement est très rapide.
La structure aura tendance, avec le temps, à reformer des lamelles plus épaisses, phénomène accéléré par une
augmentation de température.
C’est la recristallisation, qui va entraîner un post-retrait et déstabiliser la structure (déformation des pièces et
diminution des performances des pièces).
b) Moule chaud :
Le processus de repliement sera lent.
C’est dans cette zone que se crée les zones inter cristallines amorphes.
Cristallisation 2
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SUPPORT / STAGE / 6
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
- La zone centrale :
La vitesse de croissance des lamelles diminue de façon importante car elle est isolée thermiquement de la
parois du moule.
Les lamelles vont croître dans toutes les directions, autour d’un germe appelé noyau. (phénomène de
nucléation).
Cette configuration donnera naissance à une super structure appelée sphérolite. (Taille 1mm.)
Il sera plus rigide, mais une plus faible résistance aux chocs.
Cristallisation 3
Cet effet n’est pas linéaire et les paramètres à prendre en compte sont les
Suivants :
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SUPPORT / STAGE / 7
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
En dessous de Tg, le matériau est rigide et cassant. Les macromolécules sont si serrées qu’aucun mouvement
n’est possible.
Au dessus de Tg, la dilatation fait que les chaînes peuvent commencer à se mouvoir les une par rapport aux
autres.
L’effet de la température peut être visualisé par rapport à la variation du volume spécifique de la matière.
a) Polymères amorphes
Le taux de dilatation est pratiquement constant jusqu’à Tg.
Au delà de Tg, la variation sera plus importante et régulière avec la montée en température, le matériau va se
ramollir progressivement jusqu’à sa température de transformation par injection.
b) Polymères semi-cristallin :
Suivant le taux de cristallinité du polymère, le taux de dilatation ne sera pratiquement pas influencé par Tg.
1. Polymère fortement cristallin : Pas de changement à Tg.
Jusqu’à la température de cristallisation, la cohésion des chaînes est très forte dans le réseau cristallin.
Il faut donc monter plus haut en température pour arriver à faire bouger les chaînes les une par rapport aux
autres.
Cette fusion se traduit par une forte augmentation de volume spécifique, ainsi qu’une importante absorption
d’énergie, pendant un temps très court.
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SUPPORT / STAGE / 8
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INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
PVT
AMORPHE CRISTALLIN
Point de fusion Large Franc
Influence de la Importante et linéaire au dessus de Très limitée
température sur la Tg
viscosité
Variation du volume Continu Discontinu
spécifique Maintien statique Maintien semi-statique
Solidification Refroidissement < Tg Refroidissement jusqu'à température de
cristallisation.
Défauts Fissuration sous contraintes Déformations. Vides.
internes.
Retassures
Retrait < à 1% > à 1% + post retrait
Température moule Aspect mat ou brillant Dimensionnel pièce.
Défauts de remplissage Retrait et post retrait. Déformations.
Amorphe et cristallin
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SUPPORT / STAGE / 9
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Toutes les pièces injectées, du fait de leurs conditions de transformation, contiennent des tensions internes.
Il y a déséquilibre des chaînes entre elles, entraînant la formation de contraintes dans la pièce.
L’objectif est de pouvoir évaluer, par des méthodes simples, les contraintes de moulage des pièces plastiques,
afin de prévoir leur tenue en service.
● ORIENTATION MOLECULAIRE
Elle se produit lorsque les molécules subissent une orientation dans une direction préférentielle, à l’état fondu,
pendant le remplissage de l’empreinte.
Les fibres s’alignent dans le sens de l’écoulement, sous l’action des forces de cisaillement. Les fibres sont
ensuite figées dans leur position lorsque la pièce se solidifie.
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SUPPORT / STAGE / 10
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INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Orientation moléculaire
Cette concentration provoque une rupture prématurée de la pièce soumise à une charge.
Les bavures créent un effet d’entaille sur la pièce et diminue sa résistance mécanique.
Causes :
a) Dessin de la pièce sans rayon dans les angles.
c) Moule abîmé
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SUPPORT / STAGE / 11
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INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
● CONTRAINTES DE TREMPE
Lors du refroidissement, la chute rapide de la température provoque un figeage des fibres dans leur position.
Ce figeage est aussi influencé par d’autres paramètres de moulage, que la température.
> Pression de maintien.
Ces contraintes de trempe élevées se traduisent par une fissuration de la pièce sous contrainte lorsque celle ci
est soumise au contact de liquides tensioactifs.
Elle peut se produire en l’absence de liquide tensioactifs, après moulage, si les contraintes sont élevées.
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SUPPORT / STAGE / 12
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Cette méthode ne permet pas de quantifier une valeur de contrainte, mais de comparer l’influence de certains
paramètres sur la présence ou non de contraintes dans la pièce.
Le liquide va libérer les tensions internes et faire apparaître des défauts d’aspect sur la pièce.
Principe :
Il permet aussi d’évaluer les variations dimensionnelles des pièces en utilisation à très long terme. (cas des
matières fortement cristallines)
Principe :
On laisse les pièces pendant un temps donné, à une température permettant de pouvoir libérer les contraintes
dans la matière.
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SUPPORT / STAGE / 13
SUPPORT / MISE AU POINT ET
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Conditions particulières :
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SUPPORT / STAGE / 14
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> La Pression.
> La Température.
Lorsque la température de la matière s'élève, son volume spécifique (l'inverse de la densité) s'accroît
également en raison de la dilatation thermique.
La vitesse de croissance augmente à la température de transition vitreuse, car les molécules se déplacent plus
librement et occupent plus d'espace.
Ce changement est propre aux polymères amorphes comme aux polymères cristallins.
A des températures plus élevées, la fusion des polymères cristallins est caractérisé par un soudain
accroissement du volume spécifique lorsque les domaines cristallins rigides bien ordonnés sont détruits les
molécules se déplacent alors librement.
L'évaluation du volume spécifique est le reflet des changements de structure du polymère en fonction de la
température.
Un diagramme PVT est simplement la représentation de séries de courbes obtenues par la mesure du volume
spécifique en fonction de la température à différentes pressions.
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SUPPORT / STAGE / 15
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INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
VOLUME SPECIFIQUE
AMORPHE
SEMI CRISTALLIN
TEMPERATURE
Tg Tc Tf
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SUPPORT / STAGE / 16
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INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
La matière entre dans le cylindre à température ambiante et sous pression atmosphérique (point A).
Chauffée, son volume spécifique augmente en suivant la courbe 1 jusqu'à sa température de moulage (point B)
; il n’est pas pris en compte la contre pression qui génère une pression sur matière de l’ordre de 50 bars
La matière est injectée dans l'empreinte jusqu'à son remplissage complet au point de commutation (point C).
La matière va alors commencer à se refroidir au contact du moule et simultanément la pression doit être
diminuée pour suivre une ligne horizontale dans le diagramme PVT et atteindre le point D, où la pièce peut être
éjectée (à une pression de 1 bar et une température inférieure à Tg).
PVT POM
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SUPPORT / STAGE / 17
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
La matière entre dans le cylindre à température ambiante et sous pression atmosphérique (point A). Chauffée,
son volume spécifique augmente en suivant la courbe 1, jusqu'à sa température de moulage (point B)
Le changement de pente brutal correspond à la destruction du réseau cristallin. La matière est injectée dans
l'empreinte jusqu'à son remplissage complet au point de commutation (point C), ou sa valeur reste bien plus
élevée qu'à 1 bar.
Dès que la cristallisation est terminée (point D), la pièce peut être éjectée.
Le retrait au moulage correspond à l'écart entre le volume spécifique à la température de cristallisation (point
D), et ce même volume à température ambiante (point A). On dira que la phase de maintien est isobare
(pression constante).
PVT PS 2
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SUPPORT / STAGE / 18
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● CONCLUSION
L'utilisation des courbes PVT permet de déterminer le profil de maintien à utiliser en fonction de la pièce à obtenir et
de la matière le nombre de paliers, la pression et temps à appliquer sur chaque palier.
Elles permettent de limiter les contraintes sur la pièce pendant la phase de maintien en pression.
L’utilisation de la courbe d’injection est le moyen le plus pratique de mettre en application les courbes PVT sur
presses à injecter.
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SUPPORT / STAGE / 19
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● ENTHALPIE
PP
150
PE bd
PS
100
PVC
50
32
0
50 75 100 150 200 230 250
Courbe d’enthalpie
L’enthalpie caractérise l’énergie nécessaire pour affaiblir les forces inter moléculaires.
A partir d’une courbe on peut connaître la quantité de chaleur nécessaire pour chauffer un kilo de matière à la
température souhaitée.
A partir de la température de démoulage on peut savoir quelle quantité de chaleur il faut évacuer dans un moule
pour respecter un cycle.
Exemple :
Matière PP
Poids de la moulée 320g
Cycle 45 sec soit nombre de moulées par heure
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SUPPORT / STAGE / 20
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par heure
Je ne peux malheureusement évacuer que 2800 Kcal par heure avec mon système de fluide de
refroidissement.
Impérativement je dois respecter la température de démoulage de 75°C, quel cycle de moulage exprimé en
secondes je dois afficher ?
Par cycle je dois évacuer (peu importe le temps)...........Kcal
Elle caractérise, pour une pièce donnée, la vitesse de refroidissement du polymère dans le moule du début du
maintien jusqu’au démoulage de la pièce.
Cette vitesse dépend de :
Epaisseur de la pièce.
Température de la matière.
Température du moule.
Type de matière.
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SUPPORT / STAGE / 21
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Contraintes résiduelles.
Au lieu de quantifier une vitesse d’échanges thermique en KgCal / sec, ce qui est difficilement exploitable par le
régleur on prendra pour unité la chute de température dans le moule par unité de temps soit des °C/sec
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SUPPORT / STAGE / 22
SUPPORT / MISE AU POINT ET
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SUPPORT / STAGE / 23
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INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
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SUPPORT / STAGE / 24
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INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
● CONCLUSION
Plus la pièce sera fine, plus le choix de la température du moule sera déterminant pour la stabilité
dimensionnelle des pièces (Cas des polymères semi-cristallins).
C’est la vitesse d’échange thermique qui influe sur le taux de cristallinité obtenu dans la pièce.
Afin de recueillir le maximum de renseignements il faut établir une fiche technique matière pour récupérer tous
les éléments nécessaires au calcul des échanges thermiques
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SUPPORT / STAGE / 25
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INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
CONDITIONS DE TRANSFORMATION
Vitesse d’injection recommandée O lente (inf à 20mm/sec) O moyenne O rapide (sup à 50mm/sec)
CARACTERISTIQUES DIMENSIONNELLES
AUTRES INFORMATIONS
JFB96
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SUPPORT / STAGE / 26
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POLYMERES TECHNIQUES
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SUPPORT / STAGE / 27
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MATIERE Temp cylindre Temp culasse Temp moule Temp démoul Temp figeage Pres. inj Pres. emp. Cte pres. Vit. circ.
PS 160 à 230°C 30°C 20 à 60°C 75°C 120°C 600 à 1500 b 400 b 60 b 0,3 m/sec
PS choc 160 à 250°C 30°C 30 à 60°C 75°C 120°C 600 à 1500 b 400 b 60 b 0,3 m/sec
SAN 200 à 260°C 30°C 40 à 80°C 75°C 120°C 600 à 1500 b 400 b 50 b 0,2 m/sec
ABS 200 à 270°C 30°C 50 à 80°C 75°C 140°C 600 à 1500 b 400 b 60 b 0,3 m/sec
PE bd 180 à 240°C 30°C 20 à 40°C 70°C 120°C 600 à 1200 b 300 b 60 à 100 b 0,3 à 0,5 m/sec
PE hd 250 à 300°C 30°C 20 à 60°C 80°C 120°C 600 à 1200 b 300 b 60 à 100 b 0,3 à 0,5 m/sec
PP 200 à 300°C 30°C 20 à 60°C 70°C 110°C 800 à 1400 b 300 b 60 à 100 b 0,3 à 0,5 m/sec
PVC souple 150 à 170°C 30°C 20 à 60°C 60°C 120°C 400 à 1200 b 350 b 50 b 0,1 m/sec
PVC rigide 190 à 210°C 30°C 30 à 60°C 70°C 120°C 1000 à 1500 b 400 b 50 b 0,1 m/sec
POLYMERES TECHNIQUES
MATIERE Temp cylindre Temp culasse Temp moule Temp démoul Temp figeage Pres. inj Pres. emp. Cte pres. Vit. circ.
PA 6 230 à 260°C 60°C 70 à 90°C 120°C 190°C 400 à 1200 b 300 b 50 b 0,1 à 0,2m/sec
PA 6-6 270 à 295°C 80°C 70 à 110°C 140°C 220°C 400 à 1200 b 300 b 50 b 0,1 à 0,2m/sec
PA 11 210 à 240°C 60°C 40 à 60°C 100°C 150°C 400 à 1000b 300 b 50 b 0,1 à 0,2m/sec
POM 185 à 215°C 40°C 70 à 110°C 120°C 155°C 700 à 1800 b 400 à 500 b 50 b 0,1m/sec
PET 270 à 290°C 60°C 50 à 130°C 160°C 200°C 300 à 1300 b 400 b 50 b 0,1 m/sec
PBT 240 à 270°C 60°C 70 à 90°C 160°C 200°C 600 à 1000 b 400 b 50 b 0,1m/sec
PC 290 à 320°C 50°C 80 à 120°C 120°C 190°C 1000 à 1600 b 500 b 50 b 0,1 à 0,2m/sec
PMMA 220 à 260°C 50°C 40 à 90°C 100°C 150°C 1000 à 1500 b 400 b 50 à 100b 0,1 à 0,2m/sec
PPO 270 à 300°C 60°C 70 à 110°C 140°C 200°C 1000 à 1500 b 450 b 50 b 0,1 à 0,2m/sec
MATIERE Temp cylindre Temp culasse Temp moule Temp démoul Temp figeage Pres. inj Pres. emp. Cte pres. Vit. circ.
PPS 300 à 340°C 80°C 130 à 160°C 200°C 260°C 1000 à 1500 b 450 b 50 b 0,1 m/sec
PAA 250 à 280°C 80°C 120 à 140°C 195°C 220°C 700 à 1500 b 450 b 50 b 0,1 m/sec
PEI 340 à 430°C 100°C 150°C 195°C 265°C 1300 à 1600 b 450 b 50 b 0,1 m/sec
PSU-PES 350 à 430°C 100°C 130 à 190°C 165°C 185°C 1000 b 450 b 50 b 0,1 m/sec
PEEK 380 à 400°C 100°C 250 à 280°C 300°C 340°C 700 à 1400b 450 b 50 b 0,1 m/sec
PAI 330 à 370°C 100°C 180 à 200°C 265°C 285°C 600 à 2000 b 450 b 50 b 0,1 m/sec
FEP 300 à 390°C 100°C 120 à 150°C 1000 b 450 b 50 b 0,1 m/sec
LCP 290 à 350°C 100°C 80 à 120°C 210°C 235°C 1000 b 450 b 50 b 0,1 m/sec
PPA 320 à 350°C 100°C 135 à 165°C 200°C 295°C 1000 b 450 b 50 b 0,1 m/sec
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SUPPORT / STAGE / 28
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Qhr Qhc
QH
Qh
d
Qh = convection forcée.
Qhc = convection
Qhr = rayonnement
Qhd = Conduction
QH = Qh+Qhr+Qhc+Qhd QH = quantité de chaleur
Qh
apporté par le matériau.
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SUPPORT / STAGE / 29
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
H
Hi : enthalpie de la matière à l ’injection
Hm : enthalpie de la matière au démoulage
P : poids de la moulée
Hi
Hm θ
θm θt θi
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SUPPORT / STAGE / 30
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Référence N : 2014
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SUPPORT / STAGE / 31
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
λ = conductivité thermique
Sext : surface par laquelle la chaleur est transmise
a : épaisseur de la paroi
θ1 : température de la surface 1
θ2 : température de la surface 2
Canal
D dc Paroi de l ’empreinte
θM
Généralement :
θM-θC<10°C
θC, température à la
surface des canaux
SUPPORT / STAGE / 32
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
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SUPPORT / STAGE / 33
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
● INTRODUCTION
La qualité d’une pièce moulée fonctionnelle en matière plastique est déterminée essentiellement par les
facteurs suivants :
b) Brillance ou matité.
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SUPPORT / STAGE / 34
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Epaisseur 1
Le retrait est plus fort à l’endroit le plus épais.
Déformation de la zone à faible épaisseur.
Le retrait est proportionnel à l’épaisseur de la pièce
Retrait 1
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SUPPORT / STAGE / 35
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Des épaisseurs de parois non uniformes peuvent entraîner des gauchissements importants et créer des
problèmes de maîtrise des dimensions de la pièce
Il est plus économique et judicieux, si l’on cherche à augmenter la rigidité de la pièce, d’ajouter des nervures de
renfort que d’épaissir les parois.
a) Exemples d’application
Epaisseur 2
b) Causes
c) Remèdes
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Epaisseur 3
Epaisseur 4
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SUPPORT / STAGE / 37
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Epaisseur 5
Q x L xη
ΔΔp ≈
e4
Δp = Différence de pression.
Q = Débit matière.
L = Longueur d’écoulement.
e = Epaisseur de la pièce.
Pour minimiser les pertes de pressions dans la pièce :
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SUPPORT / STAGE / 38
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Point d’injection 1
a) Attention
La conséquence de la division des flux en multipliant le nombre de points d’injection donne une ligne de
recollement des flux appelée ligne de soudure.
La situation du point d’injection peut être déplacée pour que la ligne de soudure ne se situe pas dans un endroit
fragile sur la pièce.
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SUPPORT / STAGE / 39
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Exemple
Ligne de soudure 1
b) Causes
c) Remèdes
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SUPPORT / STAGE / 40
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
ligne de soudure 2
Point d’injection 2
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SUPPORT / STAGE / 41
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
d) Remède
Déplacer le point d’injection pour avoir des longueurs de flux identiques.
Point d’injection 3
Au début de l’injection, la matière commencera à remplir la nervure, puis s’arrêtera pour continuer et remplir la
cavité 1. Ce n’est qu’en fin de remplissage que la nervure 2 sera remplie.
Si le remplissage est trop lent, on obligera de la matière froide à rentrer dans la nervure, d’où contraintes sur la
pièce.
Déformation 1
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SUPPORT / STAGE / 42
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Retrait 2
Exemples d’application
Déformations boîtes
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SUPPORT / STAGE / 43
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
a) Causes
b) Remèdes
Remède boîte
Déformation 2
c) Causes
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SUPPORT / STAGE / 44
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
d) Remèdes
Epaisseur 6
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 45
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Rayon
Déformation 3
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 46
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
a) Causes
b) Remèdes
Remède déformation
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 47
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Si les pressions sont trop importantes pour arriver à remplir la pièce, on détériore la matière par cisaillement.
Epaisseur 7
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 48
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Le dimensionnement de la base de la nervure est important car il peut apparaître des défauts de retassures.
Retassure conception
Règles de conception :
Nervures
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 49
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Démoulage naturel
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 50
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
- Les bossages
Bossages 1
Bossages 2
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 51
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
- LES BOITES
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 52
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Fig 2 : Tendance au gauchissement du à l’orientation qui se fait perpendiculairement aux sens du flux
Fig 1 : En élargissant l’entrée de matière, on oriente les fibres dans le sens de l’écoulement matière.
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 53
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Jet libre
Si la section du point est trop faible, il se crée un défaut d’aspect appelé et libre.
a) Remède
Injection en sous marin sur une petite partie pour casser le flux de matière.
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 54
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
● INTRODUCTION
Un outillage mal conçu entraîne des dysfonctionnements tout le long de la fabrication des pièces moulées.
Il est donc impératif que la mise en production d’un moule soit correctement suivi depuis son étude jusqu’à la
production en série des pièces.
Aujourd’hui, les délais de réalisation des outillages sont extrêmement courts (8 sem en moyenne).
Les moulistes doivent investir dans des machines d’usinage très performantes pour pouvoir être compétitifs.
Un metteur au point ne doit plus seulement s’occuper de l’essai du moule sur presse, mais intervenir plus en
amont.
> Proposer des améliorations de productivité sur une étude moule avec son expérience
du terrain.
- Moules prototypes
a) Destinés à réaliser que quelques pièces, leur durée de vie est courte.
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 55
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
c) Ils permettent de faire des essais plus précis sur les problèmes de
mise en production
- Moules de production
a) Destinés à assurer la production en série des pièces.
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 56
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Electroérosion fil
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 57
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Electroérosion CN
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 58
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Nomenclature :
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 59
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
● FONCTION ALIMENTATION
Trois types d'alimentation :
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 60
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Seuils injection 1
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 61
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Seuils injection 2
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 62
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Seuil injection 3
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 63
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Seuils injection 4
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 64
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Seuils injection 5
Seuils d’injection 6
Attention :
La dimension du seuil et des canaux influent sur le cisaillement de la matière et le compactage de la pièce.
(Retassures)
Point d'injection : 0.5 à 0.8 x épaisseur pièce.
Pensez à la retouche du point pendant l’essai. Il vaut mieux partir plus faible, et grossir ensuite.
Rayonner tous les changements de direction des canaux
Pensez à l’équilibrage du remplissage des empreintes
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 65
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Equilibrage multi-empreintes
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 66
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Equilibrage alimentation
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 67
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Buse presse
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 68
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 69
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
c) Injection latérale.
d) Injection multiple.
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 70
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Aciers utilisés :
Son choix dépend :
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 71
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
TREMPE
AUBERT et TRAITEMENT
AFNOR DIN DaN/mm² REVENU SURFACE
GRAINAGE TENACITE CORROSION USURE POLISSAGE λ W/mK° Kcal
DUVAL Hrc
Référence N : 2014
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SUPPORT / STAGE / 72
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Contre dépouille :
Partie de la pièce qui nécessite un mouvement d'une partie de l'empreinte avant le démoulage de la pièce.
b) Coquilles.
b) Noyaux clipsables.
c) Déformation.
d) Dévissage.
Référence N : 2014
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SUPPORT / STAGE / 73
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 74
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 75
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
● FONCTION REFROIDISSEMENT
Elle va conditionner :
> Temps de cycle.
b) Ceinture.
c) Spirale.
d) Caloduc.
c) Huile.
Référence N : 2014
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SUPPORT / STAGE / 76
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Pièces cylindriques
Broches cylindriques
Référence N : 2014
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SUPPORT / STAGE / 77
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
● FONCTION DEMOULAGE
Plusieurs techniques peuvent être utilisées :
> Noyau.
> Déformation.
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 78
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Ejecteur cylindrique
Référence N : 2014
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SUPPORT / STAGE / 79
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 80
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 81
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 82
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 83
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Cale montante
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 84
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Ejecteur tubulaire
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 85
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 86
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Carcasse
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 87
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 88
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Moule à tiroirs
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 89
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 90
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Moule à étages
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 91
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 92
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 93
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
● INTRODUCTION
Avant de réaliser la réalisation d’un outillage, il est très important de définir exactement toutes les conditions qui
vont permettre la production de pièces en série.
Le transformateur défini alors un cahier des charges moules, dans lequel sont listées toutes les exigences
pour :
> Démoulage.
> Refroidissement.
L’établissement d’un cahier des charges permet d’éviter les dysfonctionnements en cours d’industrialisation et
d’avoir un moule qui ne s’adapte pas sur la machine.
Le rôle du metteur au point ne se limite plus à l’essai du moule sur la presse, mais à la détection d’éventuels
problèmes en amont de son essai.
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 94
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Plus les anomalies sont détectées en amont de l’étude d’un moule, plus les modifications sont réalisables et
moins coûteuses.
Il est important qu’un metteur au point intervienne en amont de l’essai de la manière suivante :
> Vérifier, sur un plan, les dysfonctionnements qui risquent d’apparaître au moment de
l’essai sur la machine.
> Vérifier si toutes les caractéristiques demandées au cahier des charges moule ont été
respectés sur la pré-étude moule.
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 95
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
CARACTERISTIQUES MOULE
Observations particulières
Prototype: oui non
Fabrication oui non
A versions oui non
Nombre d'empreintes:
Garantie nbre injections
CARACTERISTIQUES PRESSE
Noyaux (Nbre)
Contrôle: Type de prise
Raccords: Types
Fonction alimentation
Observations particulières
Diamètre entrée buse moule
Type alimentation (Bloc chaud ou froid)
Robinet pour séparation moulage
Forme des canaux d'alimentations
Dimensions
Type de seuils d'injection
Dimensions
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 96
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Fonction manutention
Observations particulières
Diamètre trous de levage
Nombre
Emplacement
Barette de sécurité
Pied de protection
Entrée de pinces sur PJ
Inscription du poids du moule
Repérage du N° moule
Repérage des plaques
Fonction refroidissement
Observations particulières
Nombre de circuits coté fixe
Nombre de circuits coté mobile
Positionnement
Repérage des entrées et sorties
Types de raccords et encastrement
Types de joints pour étanchéité
Plaques isolantes sur moule.
Fonction guidage
Observations particulières
Colonnes de guidage (Nbre + Long)
Détrompage colonne
Plots de centrage des empreintes
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 97
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Fonction éjection
Observations particulières
Type d'éjection
Hydraulique
Pneumatique
Air comprimé
Noyau
Type d'attelage batterie
Queue d'éjection
Guidage batterie éjection
Nombre de colonnes
Remise à Zéro (Diamètre et Nombre)
Ejecteur sous pièce
Type et nombre
Positionnement particulier
Plaque dévêtisseuse
Ejecteur tire carotte
Forme pour prise carotte avec manip.
Repose batterie (Nbre de plots)
Contrôle rentrée batterie
Repérage des logements sur plaque
Cinématique spéciales
Observations particulières
Dévissage
Moule 3 plaques
Priorité d'ouverture des plaques
Types de tirants
Injecteur pour le gaz
Documents spécifiques
Observations particulières
Plan de la pré-étude pour validation
Plan d'ensemble
Nomenclature complète
Plan de détails des empreintes
Rapport de contrôle dimensionnel
Empreintes
Noyau
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 98
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
CARACTERISTIQUES MOULE
CARACTERISTIQUES PRESSE
Noyaux (Nbre)
Contrôle: Type de prise
Raccords: Types
Fonction alimentation
Réalisé Non réalisé Action corrective
Diamètre entrée buse moule
Portée buse moule
Immobilisation buse
Type alimentation (Bloc chaud ou froid)
Robinet pour séparation moulage
Forme des canaux d'alimentations
Dimensions
Rayon dans chgt bras canaux
Type de seuils d'injection
Dimensions
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
SUPPORT / STAGE / 99
SUPPORT / MISE AU POINT ET
INDUSTRIALISATION D’UN OUTILLAGE
Fonction manutention
Fonction refroidissement
Fonction guidage
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
Fonction éjection
Réalisé Non réalisé Action corrective
Type d'éjection
Hydraulique
Pneumatique
Air comprimé
Noyau
Type d'attelage batterie
Queue d'éjection
Guidage batterie éjection
Nombre de colonnes
Remise à Zéro (Diamètre et Nombre)
Ejecteur sous pièce
Type et nombre
Positionnement particulier
Plaque dévêtisseuse
Ejecteur tire carotte
Forme pour prise carotte avec manip.
Repose batterie (Nbre de plots)
Contrôle rentrée batterie
Repérage des logements sur plaque
Cinématique spéciales
Dévissage
Moule 3 plaques
Priorité d'ouverture des plaques
Types de tirants
Injecteur pour le gaz
Documents spécifiques
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
● INTRODUCTION
Il est impératif que le metteur au point prépare son essai avant le démarrage sur presse.
Comme pour un changement de production, certains préparatifs sont indispensables au bon déroulement de
l’essai.
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
Ordre d’essai
Plan de la pièce
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
Table traçante
Balance de précision
Métrologie traditionnelle
Chronomètre
SPC
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
● PREPARATION DE LA MATIERE
Toutes les données de la matière sont rassemblées sur un document appelé « Fiche technique matière »
Elles comprennent :
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
CONDITIONS DE TRANSFORMATION
Température masse matière Température moule Température de démoulage
Vitesse d’injection recommandée O lente (inf à 20mm/sec) O moyenne O rapide (sup à 50mm/sec)
CARACTERISTIQUES DIMENSIONNELLES
AUTRES INFORMATIONS
JFB96
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
● PREPARATION DE LA MACHINE
- Disponibilité de la presse :
a) Planification de l’essai.
- Caractéristiques / essai :
a) Identique / celle prévue initialement prévue sur devis.
b) Caractéristique fermeture.
c) Caractéristiques injection.
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
● BUT
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
● PREPARATION DU MOULE
Plateau 48
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
Moule 49
- Encombrement du moule
Passage entre colonnes.
- Centrage du moule
Diamètre de la rondelle de centrage.
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
Déterminer :
Longueurs des vis.
Rondelles d'appuis.
Bride 45
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
- Ejection
On peut avoir plusieurs types d'éjection :
Soupape d'air.
Déterminer :
Attelage 46
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
Conique.
Sphérique.
Plate.
Spéciale (gaz).
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
Buse 50
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
- Manutention / levage
Barrette de sécurité.
Poids du moule.
Palan de l'atelier.
Plateau presse.
Empreintes.
Plan de joint.
● PREPARATION DE LA MATIERE
Points à vérifier sur la matière :
Type de matière et référence
Référence commerciale.
N° lot fabrication.
Conformité / OF.
Disponibilité en stock.
Grade matière.
Préparation
Etuvage ou non.
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
Granulée.
Poudre.
Liquide.
Direct dans la masse.
● PREPARATION DE LA MACHINE
Points à vérifier sur la machine :
Disponibilité de la presse
Caractéristiques
> Désignation.
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
Poste de travail
> Emballage.
Dossier de fabrication
> OF.
Contrôle qualité
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
Force de fermeture
Profil de chauffe
PLASTIFICATION
Vitesse de rotation vis
Course de dosage
INJECTION DYNAMIQUE
Mode de commutation
Pression de commutation
Temps de refroidissement
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
But :
Estimer la force de fermeture mini pour éviter que le moule ne s'ouvre à l'injection.
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
Rapport pression
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
But :
Profil de température 1
Volume injecté
R = ----------------------------------------------- < 60%
Volume injectable maxi de la presse
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
Profil de température 2
Volume injecté
R = ----------------------------------------------- > 60%
Volume injectable maxi de la presse
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
Quelque soit son diamètre, la vitesse d'avance sur la périphérie de la vis doit toujours être la même.
V x 60.000
N (tr/mn) = ---------------------
π x ∅ Vis.
∅ Vis en mm.
Quelque soit la presse, la pression exercée sur la matière en bout de vis doit toujours être la même.
Il est nécessaire de déterminer la valeur de la contre pression hydraulique à régler dans le vérin hydraulique.
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
Partir d'un dosage faible, puis augmenter progressivement jusqu'à remplir les pièces.
e2 8 ϑ matière- ϑ moule
Temps = xLn ( 2 x )
α xπ2 π ϑ figeagematière- ϑ moule
Temps :
Temps de solidification en sec.(Du début du maintien à la fin du temps de refroidissement).
e : Epaisseur de la pièce (mm)
θ : Température en °C
α : Coefficient de diffusivité thermique de la matière (mm2/sec)
λ
α =
ρ x Cp
λ : Conductivité thermique de la matière.(W/m.°C)
ρ : Densité à chaud de la matière.(kg/m3)
Cp : Chaleur spécifique de la matière.(J/Kg.°C)
e2 8 ϑ injection - ϑ moule
Temps = xLn ( 2 x )
α xπ2 π ϑ démoulage- ϑ moule
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
Temps :
Temps de figeage de la matière au point d’injection pendant le temps de refroidissement.
e : Diamètre du point d’injection (mm)
θ : Température en °C
α : Coefficient de diffusivité thermique de la matière (mm2/sec)
λ
α =
ρ x Cp
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
Réf pièce:
Caractéristiques de la pièce
Nombre d'empreintes 1
Epaisseur de la pièce (mm) 3
Diamètre du point d'injection (mm) 3,2
Diamètre point d'injection souhaité (0,6 ep. Pièce) 1,8
Poids de la pièce (g) 85
Poids de la carotte (g) 2,5
Volume injectable à chaud (cm3) 96
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
● RESPONSABILITE DE LA DIRECTION
- Politique qualité :
Préambule du manuel qualité signé par la direction
PAQ (annuel)
- Organisation :
Responsabilité et autorité
Représentant de la direction
- Revues de direction :
Niveau 2 :
Procédure de revue de direction (précisant la fréquence, les participants, les documents analysés...).
Niveau 4 :
Compte rendus des revues de direction
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
● SYSTEME QUALITE
-
Niveau 1 :
Manuel Qualité
- Niveau 2 :
Procédures
● REVUE DE CONTRAT
- Niveau 2 :
Procédure de revue de contrat, procédure traitement de la commande pour un produit refacturé.
- Niveau 3 :
Modes opératoires de vérification et traitement des commandes.
-Niveau 4 :
Enregistrement des revues de contrat
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
● ACHATS
- Généralités :
- Données d’achat :
Niveau 3 : données d'achat documentées (pour tous les produits achetés,
affectables)
- Niveau 2 :
Procédure de traitement des produits fournis par l'acheteur.
- Niveau 3 :
Modes opératoires et instructions de travail spécifiques, si nécessaires (contrôle, manutention,...).
- Niveau 2 :
synoptique de traçabilité, définition de lot
réception
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
expédition
- Niveau 3 :
spécifications d'identification des produits
- Niveau 4 :
enregistrement des identifications
enregistrement de la traçabilité
gestion informatique
codes barres
- Niveau 2 :
Procédure d'homologation des équipements, procédure de maintenance (notamment relations entre la
fabrication et le service mécanique : maintenance, entretien, rangement du local moule, ...).
- Niveau 3 :
Modes opératoires et instructions de travail, check liste de montage des outillages et de vérification de la
préparation du poste de travail, fiches de réglage approuvées et indexées.
- Niveau 4 :
Fiche de maintenance moule et presse, fiche de suivi des capacités, cartes de contrôle, fiche de demande
d'intervention du service mécanique.
● CONTROLES ET ESSAIS
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
Niveau 4 :
Feuilles (ou fiches, ou logiciel) d'enregistrement de la réalisation et des résultats des contrôles effectués.
réception
en cours
finals.
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
- Niveau 2 :
procédure d'étalonnage
- Niveau 3 :
Plan d'étalonnage des équipements
-Niveau 4 :
Enregistrement des étalonnages : fiche de suivi / appareil, ou fiche de vie des instruments.
Manuel Qualité : liste des appareils (cf 4.1.2.2)
- Niveau 2 :
Les modalités d'identification de l'état des produits, peuvent être spécifiées dans les procédures de contrôle, ou
faire l'objet d'une procédure particulière.
- Niveau 3 :
Spécification de marquage, par produit.
- Niveau 4 :
Fiches suiveuses, étiquettes, bons, marquages,...
● ACTIONS CORRECTIVES
- Niveau 2 :
Procédure de déclenchement, mise en oeuvre et suivi des actions correctives.
-Niveau 4 :
Fiches d' actions correctives
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
-Niveau 2 :
Procédure de conditionnement, manutention et gestion des stocks
-
Niveau 3 :
Consignes aux transporteurs. Instruction en cas de détérioration des emballages
- Niveau 4 :
Enregistrement des entrées et sorties de stock.
- Niveau 2 :
Procédure de gestion des enregistrements relatifs à la qualité
- Niveau 2 :
Procédure d'audit interne.
- Niveau 3 :
Questionnaire ou grille d'audit
- Niveau 4 :
Rapports d'audits internes
● FORMATION
- Niveau 2 :
Procédure d'élaboration d'un plan de formation.
-Niveau 3 :
Plan de formation (annuel).
-
Niveau 4 :
Dossiers individuels de formation.
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
● TECHNIQUES STATISTIQUES
Etude des méthodes statistiques utilisées dans le Manuel Qualité
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
Le respect :
> Mécaniques
> Thermiques
> Optiques
> Chimiques
Chaque fois que le cahier des charges pourra être traduit en valeur numérique nous pourrons aisément le
mettre sous surveillance grâce à l'utilisation de l'outil statistique. Mise en place du SPC ou MSP.
Quand nous aurons à nous prononcer avec un langage binaire oui, non ; 1, 0; entre, n'entre pas; nous
pourrons aussi utiliser les statistiques mais avec un contrôle aux attributs ou par attributs, mais il faut un millier
de valeurs traitées pour avoir un ordre de grandeur pertinent dans notre jugement de prévisibilité Le sujet ne
sera pas abordé.
le NOMINAL ou CIBLE
Ces critères s'exprimaient hier en AQL (en anglais) ou NQA en français Niveau de Qualité Acceptable en
fonction des MILATARY STANDARD qui indiquaient le pourcentage de pièces acceptées NON CONFORMES
en fonction du nombre de la POPULATION EVALUEE et de la valeur du NQA.
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
Cela signifie que pour ± 3 σ 99.73 % de la population livrée suivant les critères exigés sera conforme.
Donc, le client accepte 0,27 % de NON CONFORMES
Exemple je vais livrer une POPULATION de pièces de 5000 INDIVIDUS le C.d.C. pièce est :
NOMINAL = 100 IT = ± 0.3
Critères d'acceptabilité ± 3σ
Cela signifie que si je trouve 5000 x 0.27 % = 13 pièces non conformes sur 5000 le lot est accepté, sinon si j'ai
plus 15 pièces le lot est refusé.
Diagramme 1
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Échantillonnage
Pour être sûr que la population soit contenue dans l'intervalle de tolérance il faut que les échantillons soient
contenus dans les limites sous contrôle . Si cette condition est satisfaisante on peut dire que le procédé est
sous contrôle . La DISPERSION DES ECHANTILLONS DOIT ETRE INFERIEURE A CELLE DE LA
POPULATION.
Cette dispersion échantillon a une relation avec la dispersion population c'est un ratio appelé CAPABILITE
La capabilité d'un procédé est le ratio entre L'INTERVALLE DE TOLERANCE et LA DISPERSION REELLE DU
PROCEDE
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CIBLE
INTERVALLE DE TOLERANCE
TOLERANCE TOLERANCE
INFERIEURE SUPERIEURE
POPULATION
LIMITE LIMITE
INFERIEURE SUPERIEURE
DE CONTROLE DE CONTROLE
ECHANTILLONS
Diagramme 2
Dispersion
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Si nous voulons évaluer donc prévoir à partir d'échantillonnage la dispersion du procédé nous passerons par un
échantillonnage de 100 individus minimum au lieu des 5 auparavant
Récapitulatif
de son point de départ qui est l'essai et la mise au point (écart type instantané).
> de sa présérie de confirmation de validation (écart type estimé)
par rapport à un cahier des charges client représenté par l'écart type population
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Cette capabilité est suffisante pour analyser la dispersion mais insuffisante pour se positionner avec la cible ou
nominal pour déterminer le CENTRAGE ou DECENTRAGE du procédé.
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Le service essai industrialisation est fournisseur d'un outillage auprès de la production. Donc en tant que
fournisseur il doit se plier aux exigences client.
> Les limites à respecter pour être conforme au cahier des charges client
La validation réglage et optimisation va se faire par l'utilisation de l'outil statistique, coefficient de variation,
capabilité machine, estimation de la capabilité procédé.
Les limites à respecter vont se faire pendant la phase mise au point en utilisant les plans d'expériences
Taguchi. A partit d'un IT pièce on pourra déterminer un IT procédé sur des facteurs contrôlés.
AMDEC
L'AMDEC process entre dans le droit fil des exigences de prévention sur un nouveau procédé. Sans développer
l'AMDEC nous allons pendant la phase industrialisation pouvoir vérifier l'AMDEC pré-établi lors du lancement
produit.
Problèmes traités :
Sur le procédé :
> Milieu
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> Maintenance
I . P. R ≥ 100
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TEMPERATURE 2 4 2 9 3 9 12 324
PRESSE 7 9 2 7 2 7 28 441
AUTRE 0 0
0 0
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Les entreprises industrielles sont confrontées à une concurrence de plus en plus féroce. L'internationalisation
de la compétition a poussé les entreprises à rechercher des atouts leur permettant de gagner cette compétition
par la mise en place de la qualité.
Dans les différentes approches de la qualité il existe un point commun qui est l'importance donnée à la qualité
comme critère qualifiant pour un produit.
Un critère qualifiant est un critère que doit avoir nécessairement un produit pour être présent sur le marché.
Alors qu'au départ on parlait plus de critère gagnant qui permettait à un produit de devancer ses concurrents.
La qualité se construit autour d'un système qualité, il existe des outils et des méthodes pour y arriver.
La Maîtrise Statistique du Procédé M.S.P. (S.P.C. en anglais) fait partie de la maîtrise de la qualité dans
l’entreprise. Elle doit s’inscrire dans le système qualité de l’entreprise et, comme la qualité elle ne s’improvise
pas.
La M.S.P :
> se construit
> se gère
La transformation des matières plastiques par tous procédés confondus, injection, extrusion, thermoformage
n’échappe pas à cette règle.
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Spirale qualité
AMELIORER
5
ANALYSER
4
CONCEVOIR
MESURER
3
APPLIQUER
2
Référence N : 2014
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La statistique est la science qui a pour objet la collecte, l’analyse, et l’interprétation des ensembles
d’observations relatives à un même phénomène et susceptibles d’être caractérisées par un nombre.
Un procédé est un système d’organisation qui combine plusieurs éléments agissant en même temps pour
l’obtention d’une production de biens ou de service.
Tous les procédés, quels qui soient, sont incapables de produire toujours exactement le même produit. C’est
l’un des problèmes majeurs auquel le régleur est confronté.
Quelle que soit la machine on note toujours une dispersion de la caractéristique. Ces variations proviennent du
procédé de production. L’analyse du procédé permet de dissocier 5 éléments qui contribuent à cette dispersion.
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Main d'œuvre
Matière
Méthodes
Milieu
L’évolution d’un procédé passe par son évaluation, si nous ne sommes pas en mesure d’imputer une probabilité
de cause à un phénomène en respectant cette répartition des 5M nous ne serons pas en mesure d’apporter des
remèdes donc des actions correctives efficaces.
● CAUSES COMMUNES
Ce sont les nombreuses sources de variations attribuables au hasard appelées encore causes aléatoires.
Comme ces causes communes seront toujours présentes il faudra faire avec. L’ensemble de ces causes
communes forme la variabilité intrinsèque du procédé.
Si toutes les nombreuses causes communes qui agissent sont d’un ordre de grandeur équivalent, alors la
caractéristique doit suivre une répartition dite en forme de cloche suivant une loi normale.
Le but de la MSP est de ne laisser subsister que les dispersions dues aux causes communes, en conséquence
déceler les autres causes.
● CAUSES SPECIALES
Ce sont des causes de dispersion identifiables, souvent irrégulières et instables, et par conséquent difficiles à
prévoir.
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L’apparition d’une cause spéciale nécessite une intervention sur le procédé. En règle générale les causes
spéciales sont peu nombreuses.
● CONCLUSION
Notre première démarche est de bien identifier par la connaissance du procédé les causes communes et
causes spéciales grâce au diagramme d’ISHIKAWA (dit en arête de poisson par sa forme).
Nous allons identifier les causes et les ventiler dans les 5 probabilités d’origine
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ADJUVANTS
POSITION PT INJEC. DIAM et LONG trou BUSE
REGLAGE
PROCEDE
(CENTRAGE)
MODE DE FONCTIONNEMENT HYGROMETRIE PREVENTIVE
MANIPULATEURS MOYENNE X
(mode opératoire)
SAVOIR FAIRE
THERMO REGULATEUR FLUIDES GENERAUX
FLUIDES REGUL MACHINES
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USURES MECANIQUES
% HUMIDITE
PERFOR.GENE. (régul.vis )
ASSERVISSEMENTS
VISCOSITE
D'UN LOT A L'AUTRE USURE DU CLAPET VIS DEREGLAGE
PROCEDE
(DISPERSION)
BROYEUR (DIAM GRILLES)
FORMATION AFFUTAGE LAMES R ou σ
INSTRUCTIONS VITESSES MOUVEMENTS
TEMPERATURE MANIPULATEURS
TEMPS AMBIANTE PRESSION HYD PRESSE ALIMENTATEURS,SECHEURS
Relation vis à vis de la fonction essai et industrialisation, les relations avec les autres services.
ORDRE D'ESSAI
CONTROLE
RECEPTION
FICHE PRE MOULE
REGLAGE
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● LE SERVICE QUALITE
1. le plan de pièce
3. la gamme de contrôle
● LE BUREAU D’ETUDE
1. le plan du moule
● L’ATELIER D’OUTILLAGE
● LA PRODUCTION
2. la capabilité machine
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● LA MAINTENANCE
2. la capabilité machine
Ces relations extérieures sont régies dans le cadre des relations fournisseur client avec l'obligation d'évaluer
son fournisseur, de lui fixer un cahier des charges pour être en conformité par rapport à la norme ISO 9002.
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DONNEUR D'ORDRE
DEVIS
REVUE DE CONTRAT
BUREAU D'ETUDES
ESSAI
VALIDATION
REGLAGE
PRE SERIE
ACCEPTATION PIECES
PRODUCTION
DONNEUR D'ORDRE
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● LA CONDUITE DE L’ESSAI
b) Plan de moule.
e) Rapport d’essai
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● METHODOLOGIE DE L'ESSAI
Etablissement des paramètres de moulage
1. La force de fermeture ou verrouillage machine :
Pour calculer la force de fermeture il faut prendre en compte la surface de projection exprimée en cm2 sur le
plan de joint de :
a) la carotte
b) les canaux
c) les empreintes
La somme de cette surface est multipliée par le résultat de la pression matière en bout de vis multipliée par
la différence de la pression totale (100 %) et du pourcentage lié aux pertes de charges.
En règle générale on prend une perte de charges de 50%, exemple pour une pression matière de 800 bars
sur la vis on prendra en compte 800 bars x (100% -50%)= 400 bars.
En réalité ce coefficient de 50 % est faible car il y a en général plus de 50 % de pertes de charges entre 60
à 70 % pour une alimentation indirecte, et, 40% pour une alimentation directe.
De plus suivant les familles de matière amorphe et cristallins les viscosités sur les amorphes sont plus
hautes que sur les cristallins.
Il faudra entre 900 et 1200 bars en bout de vis sûr un amorphe et 600 à 1000 bars sur un cristallin. Dans le
doute on prendra en pression résultante dans le moule 400 à 450 bars pour un amorphe, et, 300 à 350 bars
pour un cristallin.
c) Température de figeage
d) Température de démoulage
e) Température du moule
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Sachant que le clapet d'une presse lorsqu'il passe de la position dosage (avant) à la position injection
(arrière), laisse échapper une certaine quantité de matière. La quantité de matière qui s'est échappée est
fonction de la forme du clapet, de la viscosité matière, et famille de matière (amorphe et cristallin), et, la
vitesse d'injection.
Arbitrairement on compte la perte de l'ordre de 20% pour les amorphes et 25% pour les cristallins. Cette
valeur prend en compte la dilatation matière (entre 6 et 8 %).
On prend en compte aussi le matelas à prévoir (le plus faible possible d'une valeur de 3 à 5 mm ) le
quantifier en cm3 (course en cm multipliée par la surface de la vis 3.14 x rayon x rayon soit des cm2).
e) % matelas
Volume idéal pour optimisation du réglage (mini 33%, volume injectable, maxi 75 % du volume injectable )
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6 La vitesse de rotation :
Calculée en fonction de la matière à transformer voir le tableau de vitesses circonférentielles conseillées du
diamètre de la vis.
A défaut recherche de ces pressions après stabilité de moulage en fonction du dimensionnel obtenu et
optimisation avec la table traçante.
1. Températures :
2 Pressions :
3 Courses :
b) Position de matelas
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4 Temps :
a) Injection dynamique
b) Dosage
c) Cycle total
Imprimante sur presse fournit les paramètres de moulage, courbes, et si presse équipée les diagrammes
et valeurs SPC
Métrologie traditionnelle
Chronomètre
S.P.C.
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XVIII. LA CAPABILITE
La notion de capabilité est certainement la notion la mieux répandue dans les ateliers de production. Les
problèmes sont généralement ramenés à la question suivante : ce moyen de production est-il oui ou non
adapté aux exigences du produit qu'il est censé fabriquer?
Et pourtant! Combien de discussions stériles ont lieu sur le sujet à cause des divergences d'opinion des
intervenants sur la capabilité du moyen de production.
Les responsables de production ont toujours une idée imprécise de la qualité des machines disponibles dans
l'atelier, mais ils sont incapables de mettre une valeur numérique derrière cette impression.
Or il est fondamental lorsqu'on parle de qualité, d'être précis et de. savoir exactement ce dont est capable le
procédé par rapport à ce qu' on lui demande.
La notion de capabilité est trop importante dans une production moderne pour être traitée avec des notions
floues. II est impératif pour toutes les entreprises d'avoir enfin un langage commun en matière de capabilité
entre l'ensemble des services et des personnes de l'entreprise.
Combien de réunions inutiles pourraient être évitées si toutes les personnes du bureau d'étude, de la
production en passant par les agents de méthodes utilisaient les mêmes notions de capabilité et le même
vocabulaire.
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La capabilité est la mesure établissant le rapport entre la performance réelle d'une machine (ou procédé) et la
performance demandée. Une capabilité s'exprime par un chiffre.
> La courbe modélisant la population totale produite rentre juste dans l'intervalle de
tolérance. Aucun réglage possible
> La courbe ne rentre pas dans l'intervalle de tolérance. Aucun réglage possible et il y a
des rebuts dans le cas d' un réglage parfait.
> La courbe modélisant la population totale produite entre largement dans l'intervalle de
tolérance. Les réglages sont possibles, ainsi qu'une légère dérive du procédé.
La capabilité permet de mesurer la capacité d'une machine ou d'un procédé à réaliser des pièces dans
l'intervalle de tolérance fixé par le cahier des charges. Le fait d'utiliser un chiffre pour caractériser la capabilité
est fondamental.
Lorsqu'on utilise du vocabulaire pour décrire une situation; celui-ci est toujours sujet à interprétation. L'objectif
des indices de capabilité que nous devrons définir sera de caractériser, de façon simple, l'ensemble des
situations courantes que nous rencontrons en production.
Pour préciser toutes ces notions un peu floues; la MSP fournit un indicateur précis dans ce domaine, c'est
l'indicateur Cp (Capabilité Procédé): Cet indicateur est également appelé CAP (Coefficient d'Aptitude du
Procédé).
Intervalle de Tolerance
Cp =
Dispersion du Procede
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Dans une première approche, un procédé sera dit capable si l'intervalle de tolérance est plus grand que la
dispersion aléatoire du procédé, c'est-à-dire lorsque le Cp est supérieur à 1.
La. figure montre deux situations extrêmes, la première correspond à un procédé non capable car la dispersion
est plus importante que l'intervalle de tolérance, dans la seconde, la dispersion est faible au regard de
l'intervalle de tolérance, le procédé est donc capable.
Cependant, une capabilité telle que Cp = 1 s'avère être insuffisante, et le minimum de capabilité exigé
aujourd'hui est de 1,33. Cette capabilité correspond à une marge de un écart type de chaque coté de la
dispersion. En réalité nous le prendrons égal à 1.5.
Précisons que la dispersion aléatoire est définie comme étant égale à six fois l'écart type de la dispersion du
procédé, c'est à dire l'intervalle contenant 99,7% des pièces fabriquées.
Pour calculer cette dispersion; il faut donc un nombre suffisamment élevé de mesures (une centaine) et vérifier
que la distribution de ces mesures a bien une forme de cloche.
La dispersion utilisée pour le calcul de la capabilité Cp est la dispersion globale du procédé: En effet, la mesure
de la capabilité procédé doit traduire la capabilité à fabriquer des pièces sur le long terme. Il faut donc en tenir
compte dans le calcul de la dispersion globale de l'ensemble des influences qui peuvent perturber le procédé
pendant le temps de production.
Cette dispersion est constituée des dispersions à court terme (dispersions dues à la machine), et des
dispersions consécutives aux variations de consignes (déréglages) incontournables sur le long terme.
Le calcul du Cp sera donc réalisé à partir d'un échantillon représentatif de l'ensemble d'une production. En
général; la période retenue pour le calcul d'un Cp est au moins d'une semaine. Ainsi, le Cp calculé donnera une
bonne indication de la qualité de la production livrée au client.
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Non car l'indicateur Cp est insuffisant pour avoir une vue exacte de la production, il faut mettre en place un
autre indicateur Cpk qui va prendre en compte le déréglage du procédé.
Si D2 est INFERIEUR à D1 le procédé est CAPABLE. Le Cpk représente un ratio qui compare ces deux valeurs
D1 et D2 et ceci par rapport au
T S - M oyenne
C pk =
1 / 2 D is p e rs io n
Référence N : 2014
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M oyenne - T I
C pk =
1 / 2 D is p e rs io n
● CONCLUSION
Il faut aussi pouvoir comparer les deux car ils nous donnent de précieux renseignements.
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Situations de Cp et Cpk
Le procédé est la conséquence de la règle des 5 M , Milieu, Méthodes, Main d'œuvre, Machine, Matière d'où
Cp et Cpk sont tributaires de ces 5M.
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Le couple Presse Moule va nous donner un nouvel indicateur instantané (sur un temps très court du procédé)
que nous allons appeler Cm et Cmk.
DISPERSION
DISPERSION
INSTANTANEE
GLOBALE
MACHINE
PROCEDE
PRESSE
PRESSE MOULE
MOULE MATIERE
METHODES
MILIEU
MAIN D’OEUVRE
Cm se calculera de la même façon que Cp, la seule différence sera que nous prendrons en compte pour Cm la
DISPERSION INSTANTANEE; alors que pour Cp c'est la DISPERSION GLOBALE du PROCEDE
Intervalle de Tolérance
Cm =
Dispersion Instantané e
● RELATIONS CM CP CPK
Perte de Capabilité
Nous avons remarqué que pour avoir un Cpk de 1.33 il fallait avoir un minimum de Cp = 1.5 sinon nous n'avions
pas de possibilité de déréglage du procédé il fallait qu'il reste centré si Cp = 1.33.
Cm traduisant une variation instantanée, celle-ci sera plus faible que la variation globale, pour être plus précis il
faut remplacer le mot variation par dispersion. Comme cette dispersion est dénominateur dans la division du
ratio Cm et que l'intervalle est le même au numérateur la valeur demandée à Cm sera supérieure à celle de Cp.
En pratique on constate que Cm doit être minimum égal à 2 ou supérieur pour avoir Cp égal ou supérieur à 1.5.
D'où nous constatons une perte de capabilité entre Cm et Cp et Cp et Cpk. Par expérience nous savons que
cette perte de capabilité entre ces différents indicateurs varie entre 20% à 25%.
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Cmk
1.77
Cm
2
Cp
1.5
Cpk
1.33
Perte de capabilité
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Choix d’une presse, d’un moule, d’une matière avec la (les) caractéristique(s) à contrôler.
On peut choisir des caractéristiques du procédé (°C moule, pression commutation, course…) mais dans la
pratique admise et connue on prendra une ou (des) caractéristique(s) de la pièce (de préférence mesurable(s)).
Après avoir réglé la presse et le moule faire 50 de pièces consécutives sans modifier les réglages, sans
intervention d’aucune sorte.
Prélever ces pièces.
Après stabilisation de la pièce (retrait, post retrait…) contrôler les 50 pièces et relever sur la feuille de données
les caractéristiques.
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Cm = Ts – Ti
_______
6 σ Ecart type des 50 échantillons (si inférieur à 10 mn)
Mise sous contrôle du procédé : presse, moule, matière, réglage, main d’œuvre, environnement…
Choix d’un échantillons (5 pièces) et d’une fréquence de prélèvement, il faut environ 100 pièces au total pour
couvrir la totalité de la pré-série.
Réglage de la presse pour obtenir des pièces le plus près de la (les) caractéristique(s) nominale(s) sous
contrôle.
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Calcul :
Calcul :
De X et R vérification normalité.
LSC X = X + A2R
LIC X = X – A2R
LSCR = D4R
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Cp = Ts – Ti CpK = Ts – X = X – Ti
6S 3S 3S
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14
Mise sou contrôle de la fabrication avec fréquence de prélèvement plus espacée (entre 2 et 4 heures).
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NOTA
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Cmk = min (LSS – X) / 3 x ECART TYPE MACHINE = min (X – LSI) / 3 x ECART TYPE MACHINE
Cpk = min (LSS – X) / 3 x ECART TYPE PROCEDE = min (X – LSI) / 3 x ECART TYPE PROCEDE
n d2 d3 A A2 A3 B3 B4 B5 B6 D3 D4 D5 D6
2 1.128 0.853 2.121 1.88 2.659 3.267 2.606 3.267 3.686
7 2.704 0.833 1.134 0.419 1.182 0.118 1.882 0.113 1.806 0.076 1.924 0.205 5.203
8 2.847 0.82 1.061 0.373 1.099 0.185 1.815 0.178 1.752 0.136 1.864 0.387 5.307
9 2.97 0.808 1 0.337 1.032 0.232 1.761 0.232 1.707 0.184 1.816 0.546 5.394
10 3.078 0.797 0.949 0.308 0.975 0.277 1.716 0.277 1.669 0.223 1.777 0.687 5.469
11 3.173 0.787 0.905 0.285 0.927 0.314 1.679 0.314 1.637 0.256 1.744 0.812 5.534
12 3.258 0.778 0.866 0.266 0.886 0.346 1.646 0.346 1.609 0.283 1.717 0.924 5.592
13 3.336 0.77 0.832 0.249 0.85 0.374 1.618 0.374 1.585 0.307 1.693 1.026 5.646
14 3.407 0.762 0.802 0.235 0.817 0.399 1.594 0.399 1.563 0.328 1.672 1.121 5.693
15 3.472 0.755 0.775 0.223 0.789 0.42 1.572 0.42 1.544 0.347 1.653 1.207 5.937
20 3.735 0.729 0.671 0.18 0.68 0.503 1.49 0.503 1.471 0.415 1.585 1.548 5.922
CNOMO
n 2 3 4 5 6 7 8 9
c4 0.7979 0.8862 0.9213 0.9400 0.9515 0.9594 0.9650 0.9693
n 10 11 12 13 14 15 20 25
c4 0.9727 0.9756 0.9775 0.9794 0.9804 0.9823 0.9869 0.9896
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15 min
30 min
60 min 1h
90 min 1h30
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120 min 2h
180 min 3h
240 min 4h
SUPPORT / MISE AU POINT ET
Grâce aux plans d’expériences nous allons pouvoir mesurer l’influence des paramètres de moulage et de plus
hiérarchiser cette influence
La technique des Plans d'expériences, utilisée selon la méthode Taguchi, est certainement l'une des plus
puissantes, et accessible à tous, pour simultanément améliorer la fiabilité et réduire les coûts des produits
fabriqués
Elle est incontestablement à l'origine des succès des japonais dans l'accélération de leur marche vers la qualité,
pour :
> devenir, depuis maintenant plus de 20 ans, les leaders mondiaux incontestés, aux
niveaux de la qualité et des bas prix de revient de leurs productions industrielles.
Dans notre pays, les réalisations sont encore en nombre trop limité, et cela est fort dommageable pour notre
compétitivité.
Pourtant sa mise en œuvre est facile, rapide et permet des gains immédiats.
Dans des entreprises, même celles les mieux pourvues en matière grise, les problèmes de qualité qui
résistaient depuis des mois, voire des années, étaient résolus en quelques semaines au terme d'une seule
expérimentation conduite selon cette méthode.
Pour faciliter la compréhension de la méthode Taguchi, cet article va traiter les points suivants :
Conclusion
Référence N : 2014
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Pour chacune de ces caractéristiques, on observe alors très généralement les deux phénomènes, illustrés dans
le schéma page suivante :
> une dispersion des valeurs individuelles mesurées, par rapport à leur valeur moyenne
y
TI Y CIBLE TS
PIECES
REBUTEES
Courbe de dispersion 1
Les causes d'instabilité de la valeur de cette caractéristique peuvent être multiples, mal identifiées.
Elles sont généralement impossibles à éradiquer : variabilité des matières premières et des composants
utilisés, variabilité des conditions d'environnement (température, hygrométrie, pression atmosphérique,...),
variations de la tension d'alimentation en énergie électrique, etc.
II est bien évident que pour optimiser la performance d'un processus de fabrication, il faut que pour chacune
des caractéristiques contrôlées, on cherche à minimiser :
> la dispersion des valeurs individuelles mesurées, par rapport à leur valeur moyenne y
Référence N : 2014
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Avant Après
Y CIBLE TS CIBLE
TI
Courbe de dispersion 2
L'instabilité d'un processus est, de loin, ce que les ingénieurs et techniciens savent le moins bien combattre, car
il est illusoire de chercher à éliminer la plupart des facteurs bruits, sous peine d'accroître considérablement les
conflits de production.
La stratégie, prônée par G. Taguchi, est diamétralement opposée : au lieu de viser l'élimination des facteurs
bruits, la démarche consiste à minimiser leur impact.
Concrètement, elle consiste à identifier les paramètres qui réduisent les effets des causes, sans s'attaquer
directement à celles-ci.
Pour y parvenir, il faut rechercher les valeurs à donner aux différents paramètres de réglage du processus à
optimiser (tels que, dans l’exemple d'un processus d’usinage : nature de l'outil de coupe, valeurs des différents
angles d'affûtage, profondeur de passe, vitesses d'avance de l'outil et de rotation de la pièce nature et débit du
lubrifiant utilisé, etc.).
Tous ces paramètres, sur lesquels on peut facilement agir, sont dénommés : facteurs contrôlés.
La recherche des "bonnes valeurs" à donner aux facteurs contrôlés s'effectue de façon expérimentale, afin que
le produit ou le processus à optimiser :
> soit "robuste", c'est-à-dire insensible aux facteurs bruits, et ce, au coût le plus faible.
Référence N : 2014
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Un plan d'expériences est une suite d'essais organisée à l’avance de manière à déterminer, en un minimum
d'essais et avec un maximum de précision, 1’influence des différents paramètres possibles, pour optimiser les
performances du système étudié.
Les plans d'expériences ont été développés au début du siècle par un Anglais Ronald A Fischer et un Français
Jacques Hadamard. Une des remarquables contributions du Japonais Genichi Taguchi est d’avoir vulgarisé
les techniques des plans d'expériences, en proposant une panoplie de plans standards auxquels sont associés
des dispositifs pratiques permettant de les adapter vite et sans se tromper aux besoins réels.
Une grande partie de l'aspect statistique est ainsi simplifié ou éliminé.
La construction des plans d'expériences, et leur utilisation, sont alors à la portée de tout technicien non-
spécialiste, sans avoir obligatoirement recours à des experts.
A titre d'illustration, voici celle utilisée pour effectuer l'expérimentation présentée au paragraphe suivant :
N° ESSAI A B C D E F G
1 1 1 1 1 1 1 1
2 1 1 1 2 2 2 2
3 1 2 2 1 1 2 2
4 1 2 2 2 2 1 1
5 2 1 2 1 2 1 2
6 2 1 2 2 1 2 1
7 2 2 1 1 2 2 1
8 2 2 1 2 1 1 2
Une colonne pour chacun des 7 facteurs qui sont testés au cours de cette
expérimentation ; dans cette colonne les 2 valeurs (ou niveaux), à
tester pour chaque facteur, sont identifiées par les chiffres 1 et 2.
Une ligne pour chacun des 8 essais ; elle indique la combinaison des
niveaux facteurs à ; tester, par exemple dans l'essai n° 2 les facteurs
A, B, C sont au niveau 1 et tous les autres facteurs D, E, F, G sont au
niveau 2.
Référence N : 2014
© Centre de Formation de la Plasturgie
> Chacun des essais est effectué avec une combinaison différente des niveaux des
facteurs.
> Chaque niveau de chaque facteur est combiné à chaque niveau des autres facteurs,
et ce, un même nombre de fois.
Par exemple pour le facteur A :
> quand il est au niveau l, c'est-à-dire dans les 4 premiers essais, on trouve chacun des
autres facteurs 2 fois au niveau 1 et 2 fois au niveau 2,
> quand il est au niveau 2, c'est-à-dire dans les 4 derniers essais, on trouve encore
chacun des autres facteurs 2 fois au niveau 1 et 2 fois au niveau 2.
C'est grâce à cette propriété fondamentale (l'orthogonalité) des matrices d'expériences, qu'il est possible, à
partir des résultats de chacun des 8 essais, de calculer les effets moyens individuels des 2 niveaux de chacun
des 7 facteurs testés.
Remarque importante :
Pour étudier toutes les combinaisons possibles des 2 niveaux de chacun des 7 facteurs expérimentés, il
faudrait théoriquement effectuer 27 = 128 essais, ce qui est irréalisable.
Toutefois, ces 8 combinaisons, sélectionnées selon des critères mathématiques, permettent d'obtenir presque
autant d'informations utiles qu'avec un plan complet.
Il faut néanmoins bien savoir qu'en contrepartie du gain énorme réalisé sur le nombre d'essais à effectuer, ce
plan fractionnaire ne permet pas l'étude précise des interactions pouvant éventuellement exister entre certains
des facteurs.
Cet inconvénient est généralement tout à fait mineur quand l'expérimentation est bien préparée (en premier lieu,
en choisissant judicieusement la nature et le moyen de mesure de chacune des caractéristiques à optimiser).
Revenons à la matrice L8 ci-dessus. Après réalisation des 8 essais, pour avoir les résultats de chacun d'eux, on
mesure les valeurs des caractéristiques à optimiser.
Si plusieurs échantillons sont prélevés à chaque essai, ( en règle général 10 minimum), ce qui est hautement
souhaitable, on calcule la valeur moyenne et l'écart type relatifs à chacune des caractéristiques.
Avec ces deux valeurs, on peut ainsi apprécier les 2 composantes de la performance du processus :
> la dispersion des valeurs individuelles mesurées, par rapport à leur valeur moyenne y
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ESSAI N°1
°CMOULE TPSREF °CPBT TPSRETDOS VI CP POSCOM
50 7 275 0.2 30 3 6
SIGMA
Critère: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 MOY LOGIQUE SIGMA
COTE 18.64 18.66 18.62 18.62 18.62 18.66 18.64 18.69 18.7 18.64 18.649 0.0186 0.0285
POIDS 3.58 3.585 3.577 3.581 3.579 3.581 3.582 3.583 3.582 3.583 3.581 0.0036 0.0023
PCOM 27 28 27 28 27 27 27 27 27 28 27.300 0.0273 0.4830
MATELAS 3.6 3.6 3.6 3.6 3.6 3.5 3.5 3.5 3.6 3.6 3.570 0.0036 0.0483
TPSDOS 2.32 2.3 2.32 2.31 2.31 2.32 2.37 2.32 2.32 2.33 2.322 0.0023 0.0187
TPSDYN 0.93 0.92 0.94 0.93 0.93 0.93 0.92 0.94 0.92 0.95 0.931 0.0009 0.0099
La puissance des Plans d'expériences exploités selon la méthode Taguchi réside dans l'utilisation particulière
d'un indicateur de performance, le ratio Signal/Bruit, mesuré en décibels et noté en abrégé S/N(dB), qui prend
simultanément en compte les deux valeurs ci-dessus :
> la variabilité indésirable de cette valeur ( l'écart type, traduisant le "bruit"), à combattre
Nota :
Dans cet exemple, les formules de calcul ne sont pas explicitées, seuls les résultats finals sont présentés.
- Définition du problème :
Vérifier l’influence des paramètres de moulage sur une pièce plastique le basculeur 475.
-
Préparation de l'expérimentation :
Constitution d’un groupe de réflexion, mobilisant les compétences adéquates dans la transformation
l'objectif à atteindre par rapport à la situation initiale,
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Nota l’ordre des facteurs contrôlés n’a pas été mise au hasard. Si on observe attentivement la matrice L8 on
s’aperçoit que les facteurs A à G ne changent pas le même nombre de fois.
A B C D E F G
1 3 2 7 6 4 5
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Les 2 caractéristiques à optimiser ont été mesurées sur 10 afin de pouvoir apprécier pendant une durée
suffisante, la variabilité naturelle du processus, due aux divers facteurs bruits non identifiés qui l'environnent
(variabilité des caractéristiques chimiques et ou physiques des granulés de matière, variations non maîtrisées
des températures du fourreau et des échanges thermiques du moule, etc. ...).
Pour chacune des 2 caractéristiques, on a calculé la moyenne des 10 mesures relatives aux 10 pièces
prélevées, ainsi que l'écart type correspondant.
Critères: COTE
A1 0.005 1.077
A2 -0.005 -1.077
B1 -0.015 0.008
B2 0.015 -0.008
C1 -0.008 -0.560
C2 0.008 0.560
D1 0.004 -0.394
D2 -0.004 0.394
E1 -0.014 1.397
E2 0.014 -1.397
F1 -0.016 -0.864
F2 0.016 0.864
G1 0.011 -2.104
G2 -0.011 2.104
COTE
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> Effet sur la valeur à optimiser (tableau partie droite première colonne). Par exemple
sur la cote, le niveau 1 du facteur B (temps de refroidissement) provoque une
diminution de - 0,015 mm par rapport à la moyenne de 18.682 mm calculée sur
l'ensemble des 8 essais. Inversement le niveau 2 provoque une augmentation de +
0.015 mm.
> Contribution S/N(dB) (tableau partie droite deuxième colonne), (S/N(dB) signifie ratio
Signal/Bruit, exprimé en décibels). Ce ratio traduit 1`effet sur la variabilité (c'est-à-dire
la dispersion) du résultat mesuré. Pour chaque facteur, la valeur algébrique la plus
grande correspond au niveau le plus favorable.
Par exemple, le niveau 2 du facteur G (position de commutation) améliore le ratio S/N(dB) de la cote de
+ 2,104 par rapport au ratio moyen 57.767 calculé sur l'ensemble des 8 essais
COTE
0.02
Effe t sur la CIBLE
0.01
0
A1 A2 B1 B2 C1 C2 D1 D2 E1 E2 F1 F2 G1 G2
-0.01
-0.02
COTE
3
Contribution S /N
2
1
0
-1 A 1 A2 B1 B2 C1 C2 D1 D2 E1 E2 F1 F2 G1 G2
-2
-3
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En fonction de leurs effets, les facteurs d'une expérimentation se répartissent grossièrement dans les 4
catégories suivantes :
> les facteurs G, E et A sont les plus influents sur le ratio S/N(dB)
A partir de la connaissance de ces deux types d'effets, il devient facile de rechercher la combinaison des
niveaux des 7 facteurs qui s'avère la plus favorable pour l'ensemble de la cote à optimiser.
> Ensuite, car c'est généralement plus facile, on cherche à ajuster la valeur de chaque
caractéristique sur la cible visée.
A partir des "manettes" ainsi fournies, on recherche le meilleur compromis pour équilibrer les améliorations sur
la caractéristique à optimiser.
COTE
0.005 1.077
Facteurs Niveau
0.015 -0.008
A 1
0.008 0.560
B 2
0.004 -0.394
C 2
-0.014 1.397
D 1
0.016 0.864
E 1
-0.011 2.104
F 2
Cible S/N Prev.
G 2
18.705 63.368
Les résultats théoriques prévisionnels qui en découlent sont calculés en supposant que tous les effets
individuels des facteurs s'additionnent normalement (autrement dit, en considérant qu'il n'y a pas d'interactions
significatives entre les 7 facteurs, qui faussent en plus ou en moins, l'additivité de leurs effets).
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Les valeurs du ratio S/N(dB) sont améliorées par rapport à la valeur moyenne correspondante. Par exemple
pour la cote, le ratio S/N(dB) théorique résultant devrait être 63.368 dB par rapport à la valeur moyenne 57.767
dB, constatée pour les 8 essais.
Le gain de 5.6 dB semble modeste, mais en fait, il est important car il correspond à une réduction de l’écart type
de valeur départ 0 .026 à une valeur de 0.013 soit une réduction de 50% L'essai de validation, qui a ensuite été
effectué, a confirmé ces résultats avec une faible erreur de 0.012 mm
ESSAI DE VALIDATION
COTE
1 18.65
2 18.7
3 18.7
4 18.7
5 18.67
6 18.71
7 18.7
8 18.72
9 18.71
10 18.67
Moyenne 18.693
Ecart Type 0.0221
● CONCLUSION
Par rapport aux pratiques traditionnelles d'expérimentation où l'on procède de façon plus ou moins raisonnée ou
intuitive par tâtonnements successifs, en essayant un seul facteur à la fois, la méthode des plans d'expériences
présente des avantages décisifs.
Elle permet d'organiser les essais de façon rigoureuse mais pragmatique et de chiffrer des budgets précis (en
temps et en francs) à allouer pour la réalisation de l'expérimentation.
Elle optimise le temps et le coût d'expérimentation tout en garantissant l'atteinte de résultats positifs. Sa
puissance et son efficacité résident dans l'utilisation de matrices d'expériences orthogonales factorielles
fractionnaires.
Cela permet de réduire considérablement le nombre d'essais à effectuer, de prendre en compte les interactions
possibles entre les différents facteurs testés, tout en donnant une interprétation rapide précise et sans
équivoque des résultats des essais.
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Elle fournit un modèle prédictif permettant de définir la configuration optimale des niveaux des différents
facteurs testés et de chiffrer les résultats qui en découlent.
Enfin, de par l'exemplarité de son approche professionnelle et organisée des problèmes à traiter, c'est un
puissant moyen de formation du personnel et de capitalisation du savoir-faire de l'entreprise.
Plans d’expérience
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Quand l'objectif est parfaitement défini, il faut s'obliger avant de lancer l'expérimentation à formaliser par écrit.
Décrire avec précision les caractéristiques à optimiser, avec un classement par ordre de priorité.
Pour chaque caractéristique il faut préciser la valeur à atteindre et définir si c'est un critère ciblé, à maximiser, à
minimiser.
Il faut aussi définir la taille de l'échantillonnage (entre 5 à 20, souvent centré sur 10 mesures, mais plus nous
avons de mesures moins nous subirons les dispersions naturelles du procédé et plus nous serons précis dans
la démarche.).
Il faut choisir des critères en relation directe avec l'énergie mise en œuvre pour l'obtention du procédé étudié.
Pour la plasturgie l'énergie thermique sera à prendre en compte car la transformation des matières plastiques
passe par des échanges thermiques.
Plastification matière : température masse, profil de chauffe, contre pression, rotation vis.
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Donc notre première question sera de nous poser quels sont les facteurs qui génèrent cet équilibre ?
En contre partie le nombre de facteurs va accroître le nombre d'essais donc nous nous contenterons au départ
de prendre des facteurs contrôlés à deux niveaux
pour une pression écart compris entre 150 à 300 bars sur matière pour les
thermoplastiques et les thermodurcissables.
pour une vitesse injection écart compris entre 10 à 20 mm/sec pour les
thermoplastiques ; une vitesse injection écart compris entre 5 à 10
mm/sec pour les thermodurcissables.
pour une rotation vis (vitesses circonférentielle ) écart compris entre 0.15 à
0.25 m/s pour les thermoplastiques et 0.05m/s pour les
thermodurcissables
pour une contre pression écart compris entre 30 à 50 bars sur matière
pour les thermoplastiques et pour les thermodurcissables.
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Exemple presse vis pression maxi matière 2000 bars, pression maxi hydraulique 180 bars
Coefficient multiplicateur = 2000 / 180 =11.11
Pour avoir une différence de 30 bars sur matière il faudra avoir une pression hydraulique différente de 30 /
11.11 = 2.7 bars
Exemple presse vis φ = 40 mm pression maxi matière 2000 bars, pression maxi hydraulique 180 bars
Coefficient multiplicateur = 2000 / 180 =11.11
Pour avoir une différence de 30 bars sur matière il faudra avoir une pression hydraulique différente de 30 /
11.11 = 2.7 bars
N° ESSAI A B C D E F G
1 1 1 1 1 1 1 1
2 1 1 1 2 2 2 2
3 1 2 2 1 1 2 2
4 1 2 2 2 2 1 1
5 2 1 2 1 2 1 2
6 2 1 2 2 1 2 1
7 2 2 1 1 2 2 1
8 2 2 1 2 1 1 2
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Lors de l'expérimentation nous allons nous apercevoir que l'affectation des colonnes aux facteurs contrôlés va
devenir primordiale, elle risque à l'occasion de faire échouer l'exploitation des résultats par imprécision suite à
des difficultés survenues lors de l'expérience pour nous caler sur les consignes du plan.
Suite à ces constatations il est impératif de choisir des colonnes avec le minimum de changement sur des
facteurs contrôlés difficiles à "bouger"
Pour cela il faudra privilégier les facteurs à effets lents (thermiques) tels que :
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Afin de permettre l'exploitation du plan d'expériences il faut respecter scrupuleusement la méthode et tenir compte de
tous les points abordés pour réussir l'expérimentation
et il nous donne une réponse qui doit être en correspondance avec la performance exigée par le cahier des
charges
Nous pouvons exercer une action sur les facteurs contrôlés que nous maîtrisons. Par contre par opposition à la
maîtrise nous allons subir les autres facteurs non contrôlés ou bruits.
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Nous pouvons apporter une nuance sur les bruits internes intrinsèques au procédé et avec qui il va falloir
"vivre”, et, les bruits externes que nous allons pouvoir éventuellement corriger.
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Objectif :
Etablir une relation entre un critère MAJEUR, possédant un intervalle de tolérances et des critères résultants de
type: Masse, Temps de dosage, Point de commutation...
Etablir sur ces critères des intervalles de tolérances afin de suivre la production réalisée en MSP ou SPC.
Etablir des intervalles d'intervention sur les paramètres choisis afin d'assurer le respect de la tolérance sur le
critère majeur.
● DEMARCHE UTILISEE
Il est intéressant pour la démarche de suivre une résultante réglage pour chaque phase:
a) Phase de dosage :
1. Temps de dosage.
3. Volume.
b) Phase injection :
c) Phase de maintien :
1. Matelas
2. Phase de refroidissement :
4. Température de démoulage.
A partir de la réalisation de ce plan on obtiendra les effets sur le critère majeur mais en parallèle sur les autres
critères choisis.
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- Déterminer les amplitudes max. en fonction des niveaux des différents facteurs :
Effet max.(S1)= Effet max.. de A1+ Effet max. de A2 + Effet maxi.de A3...
Effet de A
Effet de B
Effet de C
A1 A2 B1 C1 C2
- Recherche de l'influence des effets des différents paramètres sur l'effet max. :
Détermination d'un pourcentage de contribution par rapport à l'effet max et répercussion sur l'intervalle de
tolérance afin de déterminer un effet maximum autorisé pour chaque paramètre.
Effet maxi. de A
Effet de A
Effet de B IT
Effet de C
Il sera donc important de positionner ce choix afin de mesurer l'écart. Pour cet écart correspondra une valeur de
décentrage des effets maximums autorisés.
Effet maxi.
De A
IT Paramètre
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● LA MATRICE
- Définition :
La matrice est simplement un tableau où nous retrouvons les différents facteurs choisis mais aussi le niveau de
chaque facteur.
On entend par niveau la valeur prise par le facteur lors des différents essais.
- Exemple :
a) Liste des différents facteurs à tester :
Température Vitesse
Facteur :
A B
Niveau (1) 220°C 20 mm/s
Niveau (2) 230 °C 30 mm/s
- Matrice choisie :
Facteurs Contrôlés
N° d’essai
A B
1 1 1
2 1 2
3 2 1
4 2 2
● LA REPONSE
- Définition :
La réponse d’un facteur à un niveau donné est égale à la moyenne des résultats obtenus des différents essais
à ce niveau. Noté : RA1
La réponse moyenne du plan d’expériences est égale à la moyenne de tous les résultats des essais réalisés.
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- Exemple :
a) Données :
Facteurs contrôlés
N° d’essai Résultats
A B
1 1 1 50,4
2 1 2 50,2
3 2 1 50,9
4 2 2 49,9
c) Réponse moyenne T :
Réponse moyenne T = (RA1 + RA2 + RB1 + RB2)/4
● L’EFFET
- Définition :
Deux types d’effet sont à considérer :
L’effet moyen du niveau d’un facteur ; il se détermine par rapport à la moyenne générale des réponses du plan
« T ».
EA1 = RA1 – T
L’effet d’un facteur quand il change de niveau correspond à la variation que va entraîner ce changement sur le
résultat.
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- Exemple :
Effet du facteur B à un niveau sur la réponse moyenne :
EB1 = RB1 – T
EB1 = 50,65 – 50,35
EB1 = +0,3
EB2 = RB1 - T
EB2 = 50,05 – 50,35
EB2 = - 0,3
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0
-0,1
-0,2 EA1 EA2 EB1 EB2
-0,3
-0,4
-0,5
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● EXEMPLE
C2 9.9
Inscription du facteur essayé UNITE ABREGE
Moyenne 92.832 0.007 82.168 Moyenne 11.884 0.008 63.094 Moyenne 141.775 1.588 39.059
Effet moy Effet S/N %Contri S/N Effet moy Effet S/N %Contri S/N Effet moy Effet S/N %Contri S/N
A1 -0.010 -0.206 -0.25% A1 -0.013 -0.497 -0.79% A1 0.275 0.817 2.09%
A2 0.010 0.206 0.25% A2 0.013 0.497 0.79% A2 -0.275 -0.817 -2.09%
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Critères Moy Theo. Moy Prat. S/N Theo S/N Prat. Delta S/N % Contr.
5.94%
A= TEMPERATURE MOULE PARTIE MOBILE
B= TEMPS DE MAINTIEN
C= POSITION COMMUTATION
ESSAIS INTERMEDIAIRES
niv 1 , 2
Critères Moy Theo. Moy Prat.
A1 80 NIVEAU A 80
A2 60 LONG 92.832 92.839
B1 3 NIVEAU B 6
B2 6 POIDS 11.884 11.918
C1 10.6 NIVEAU C 9.9
C2 9.9 P.COM 141.775 148.300
L4
N° ESSAI A B C
1 1 1 1 SR VR VT
2 1 2 2 LONG 0.00103 0.00013 0.00034
3 2 1 2 POIDS 0.0051 0.00064 0.0017
4 2 2 1 P.COM 118.928 14.8659 39.6425
RESIDUS
LONG POIDS P.COM
MOY PAR MOY SOMME DES MOY PAR MOY SOMME DES MOY PAR MOY SOMME DES
N° ESSAI RESIDU N° ESSAI RESIDU N° ESSAI RESIDU
ESSAI GENERALE EFFETS ESSAI GENERALE EFFETS ESSAI GENERALE EFFETS
1 92.804 92.83175 -0.02775 0.0555 1 11.824 11.884 -0.06 0.1200 1 135.8 141.775 -5.975 11.9500
2 92.839 92.83175 0.00725 -0.0145 2 11.918 11.884 0.034 -0.0680 2 148.3 141.775 6.525 -13.0500
3 92.842 92.83175 0.01025 -0.0205 3 11.899 11.884 0.015 -0.0300 3 146 141.775 4.225 -8.4500
4 92.842 92.83175 0.01025 -0.0205 4 11.895 11.884 0.011 -0.0220 4 137 141.775 -4.775 9.5500
0.0000 0.0000 0.0000
V fac F exp=V A/VR F theo 5% F theo 1% V fac Fexp=V A/VR F theo 5% F theo 1% V fac Fexp=VA/V R F theo 5% F theo 1%
A 0.00084 6.51077 OUI non A 0.00135 2.11995 non non A 0.605 0.0407 non non
B 0.00061 4.74461 OUI non B 0.00405 6.35045 OUI non B 6.125 0.41202 non non
C 0.00061 4.74461 OUI non C 0.0048 7.5296 OUI non C 231.125 15.5473 OUI OUI
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