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……………………
Creusement et soutènement des
…………………………………………….
excavations souterraines. (Cas de mine de
……………………………………………..
Boukhadra-Tébessa)
Mr : MAADADI Billel
r
M : TALI Oussama
Nous remercions tout d'abord, ALLAH de nous avoir donné la santé pour terminer ce
travail. Nous remercions vivement notre encadreur qui nous a extrêmement aidé et encouragé
Nous remercions tous les enseignants de notre département qui nous a guidé tout au long
A tous nos collègues et amies qui nous ont soutenu et encouragé pour terminer ce travail et
Oussama
Dédicace
Billel
Table des matières
Liste des figures
Introduction générale…………………………………………………………………………1
I.2.Situation géographique…………………………………………………………………....2
I.6.Hydrologie………………………………………………………………………….….….5
I.7.Tectonique…………………………………………………………………..………….…7
I.8.Minéralisation…………………………………………………………………...…...…..
7
III.3.élaboration d’un plan de tir (méthode existante dans la mine de Boukhadra) …….....13
III.4.ventilation……………………………………………………………………………...19
4.1. Généralités………………………………………………………………………….….19
III.5.chargement……………………………………………………………………....……21
III.5.1. Généralités…………………………………………………………………....….…21
III.6. Transport………………………………………………………………………...…..24
III.6.3.
III.6.5. Calcul de rendement des camions par poste de travail (rc /p) …………………….25
IV.1.4. Détermination du nombre d’homme poste pour l’exécution de chaque procédée …………....…27
Conclusion générale…………………………………………………..…………………………….38
Bibliographie
Liste des figures
Fig. I.1 : Situation géographique de la mine de BOUKHADRA…………………………….3
Introduction générale
L’exploitation d’une mine, qui représente la troisième étape du cycle minier, consiste
à produire des minéraux ayant une valeur économique, au profit des actionnaires, des divers
intervenants et de société en générale. Le travail d’exploitation consiste à retirer du sol de la
roche et de la terre afin d’en extraire un produit minéral dans une usine de traitement. Il existe
deux types d’exploitation : la mine souterraine et la mine à ciel ouvert.
L’exploitation des mines souterraine ce base sur différente méthodes et différente
technique qui ont toute en commun l’utilisation des galeries minières vue leur importance
dans le roulage, l’abatage, et l’aérage des mines souterraine.
Cette importance rond leurs stabilité impératives, et pour assurer cette stabilité en
utilise différents types de soutènement.
La mine de Boukhadra représente des cas d’instabilités récurent vue et aperçu sur le
terrain ces cas d’instabilité ce présente sous forme d’éboulements.et le cas de la galerie 1105
de cette mine est le plus sensible vue l’importance de cette galerie.
A fin de bien cerné cette problématique notre mémoire de fin d’étude ce compose de
quatre chapitre, dans le premier chapitre intitulé étude générale sur la région, une présentation
vous serra donné concernant leur historique, situation géographique, stratigraphie et lithologie
et hydrogéologie de gisement, la minéralisation.
Dans le deuxième chapitre intitulé l’état actuel des travaux miniers, en présente
généralité sur les modes d’ouverture, et le choix le mode d’ouverture, et le mode utilisé de
notre cas.
Dans le troisième chapitre intitulé l’organisation des travaux d’exploitation, présente
la production annuelle, et les paramètres d’abatage, chargement et transport et bien sur la
ventilation.
A la fin dans le dernier chapitre en présente le creusement et soutènement d’un
ouvrage minier et le calcul de notre cas d’étude c’est-à-dire la galerie 1105 de la mine de
Boukhadra.
1
Chapitre I
Étude générale sur la
région
CHAPITRE I étude générale sur la région
I.2.Situation géographique:
2
CHAPITRE I étude générale sur la région
Le massif de Boukhadra présente une structure anticlinale orientée NE-SW, recoupée par
le fossé de Tébessa-Morsottd’orientation NW-SE.
L’ossature de l’anticlinal est constituée par les terrains du Crétacé moyen (Aptien-
Vraconien) qui dessinent dans la partie NE une fermeture périclinale. Les terrains les plus
anciens reconnus à l’affleurement sont représentés par les évaporites du Trias, ils sont le
plus souvent en contact tectonique avec les formations du Crétacé [1].
3
CHAPITRE I étude générale sur la région
A. Trias :
Les dépôts du trias sont développés dans les parties Ouest, Sud et Sud – Est ; ils sont
représentés par des marnes bariolées, gypses Dolomies (cargneules) et les débris de
calcaires et de grés. Ces formations sont en contact anormal ou en discordance avec les
dépôts du crétacé (Aptien) suite au phénomène de Diapirisme.
Dans la carrière de Boukhadra (gîte ouest) le trias affleure aux niveaux 890-902 et 914.
B. Crétacé :
Dans le profil du crétacé à séquence sédimentaire continue, nous retrouvons les dépôts, de
l'Aptien, de l’Albien, du Vraconien, du Cénomanien, du Turonien et du Coniacien.[1]
• L'Aptien: Les dépôts ou les sédiments aptiens de la région BOUKHADRA
occupent des vastes surfaces.
L'aptien se présente sous forme de deux faciès bien distincts:
- Faciès carbonaté (calcaire)
- Faciès terrigènes (marno-gréso-calcaireux).
• Albien : La base et le sommet de l'albien sont surtout représentés par des
marnes, la partie moyenne étant constituée dans une large mesure par des
calcaires sublitographiques.
• Vraconien : La séquence est composée de minces lits de marnes avec
intercalation d'argile marneuse noires et de calcaires marno-argileux. La
puissance maximale est de (470m).
• Cénomanien : Il s'agit d'une série de marnes gris ou verdâtres grises, avec
par endroits des intercalations de calcaires.
• Turonien : Les dépôts de cet âge s'observent dans la partie Ouest et Sud du
domaine traité. Il s'agit surtout de calcaires épais et massif pélitique
marneux dans la partie basale, avec de rares minces intercalations de
marnes. La puissance est variable, décamétrique jusqu'aux quelques
centaines de mètres.
• Coniacien : Les dépôts du Coniacien sont observés dans la partie Sud ou
Sud-ouest du domaine. Il s'agit surtout de marnes argileuses, en petits lits,
avec des intercalations d'argile marneuse ou par endroits de calcaires
marneux.
4
CHAPITRE I étude générale sur la région
C. Tertiaire :
Les roches du tertiaire sont représentées par des conglomérats à éléments variés, à ciment
carbonaté et des intercalations de roches gréseuses. Ces roches affleurent uniquement dans
la partie occidentale.
D. Quaternaire :
Il s'agit principalement de limons et d'éboulis de pente, par endroit. Les alluvions et les
limons ont, en principe, une puissance ne dépasse pas les (20m), mais dans une zone de
soubassement (au Sud Ouest du pic BOUKHADRA), Ils atteignent probablement (100m).
Ce sont des marnes avec débris et blocs de calcaires, grès par endroits de minerai
hématique cimentés par des carbonates (conglomérats).
D’autres failles sans importance majeure, à petits rejets sont à signalées également aux
environs immédiats du gisement.
Par ailleurs, nous citons le phénomène de Diapirisme qui a joué un rôle prépondérant dans
la formation de la structure et les manifestations minérales de Boukhara (Genèse de la
minéralisation).
Les études hydrogéologiques ont montré que la zone de BOUKHADRA souffre d’un grand
manque d’eau, ne répond ni aux besoins de la population, ni à ceux des installations
minières.Selon le relief la géomorphologie, deux sources apparaissent en surface.
Dans le niveau 977m, une source à débit faible (Ain Zazia) qui aide à combler le manque
d’eau rencontré auprès de la population.
Dans le niveau amont 926m, un mince filet d’eau apparaît entre les marnes. Cette eau est
récupérée par une citerne pour l’arrosage de la piste ainsi dans les forages.[1]
I.6.Hydrologie :
5
CHAPITRE I étude générale sur la région
I.7.Tectonique :
Du coté des calcaires cette zone est formée par des débris détritiques (débris et blocs de
calcaires marnes ; argile).
Plus bas ; elle est recouverte en partie par l’éboulement et plonge dans les accumulations
triasiques. L’origine de cette faille est surement liée aux mouvements dyapiriques du trias.
I.8.Minéralisation :
L’allure générale des corps minéralisés et leurs dimensions sont très variables. Ils sont
représentés par quatre grands corps et quelques petites veines de moindre importance, qui
se joignent dans la partie occidentale, pour former un seul corps minier. Sur la base des
travaux d’exploitations de la mine, on distingue deux principaux gîtes dans le gisement du
Boukhadra [1] :
• Gîte principal :
Le gîte principal est constitué de deux grands filons : Nord et médian et deux petites veines
qui se joignent ensemble en un grand corps c’est le corps principal. Il est caractérisé par
une longueur de 250 à 300 m, une largeur de 100 m, allant vrai semblablement jusqu’au
niveau sidéritique qui se trouverait à une altitude de 820 m, soit à quelques mètres sous le
niveau le plus bas de la carrière.
6
CHAPITRE I étude générale sur la région
Ce corps, stratoïde, représente la racine des autres corps minéralisés, et est situé dans la
partie Ouest du gisement et c’est celui qui a été concerné par l’exploitation à ciel ouvert.
La concordance des corps minéralisés n’est apparente qu’à une échelle hectométrique, dans
le détail les limites du minerai sont sécantes et discordant sur les strates aptiennes.
• Gîte Sud :
Le gîte Sud se présente sous la forme d’un filon. Il change de direction trois fois, et
rejoignant le gîte principal dans sa partie centrale. Ce gîte fait l’objet d’une exploitation
souterraine dans sa partie Nord-ouest et fait aussi objet d’une exploitation combinée
(souterraine à ciel ouvert) dans cette même dernière partie.
La position de ces corps (principal, Nord, médian et Sud) par rapport à l’encaissant est
particulièrement bien visible au niveau de la carrière principale.
7
Chapitre II
Etat actuel des travaux
miniers
CHAPITRE II Etat actuel des travaux miniers
Lors de l’exploitation d’un gisement, il est rationnel de choisir le mode d’ouverture répondant
aux conditions les plus efficaces de l’exploitation.
Généralement l’ouverture souterrain d’un gisement dépend des facteurs principaux sont : les
facteurs géologiques, miniers et économiques.
• Les facteurs géologiques :
relief de terrain ;
forme et dimension du gisement ;
puissance, profondeur et pendage de gîte ;
• Les facteurs technico-miniers :
Productivité de la mine ;
durée de service de la mine souterraine ;
moyen de mécanisation et sécurité de travail ;
8
CHAPITRE II Etat actuel des travaux miniers
• Simplicité de schémad’ouverture ;
• Absence des dépenses pour la construction des installationdes culbutages et
d’extraction ;
9
CHAPITRE II Etat actuel des travaux miniers
10
Chapitre III
L’organisation des
travaux d’exploitation
CHAPITRE III L’organisation des travaux d’exploitation
La production annuelle est déterminée en fonction des exigences du produit à extraire, elle
peut être calculée suivant deux critères principaux a savoir :
• Critères économiques:
La demande de produit (minerai) ;
Par les consommateurs ;
Qualité de minerai ;
• Critères techniques :
La méthode d’exploitation;
C.Production journalière :
P
P = ; t/jour
Nj/an
Ou :
144000
P = = 564,70 t/jour
255
11
CHAPITRE III L’organisation des travaux d’exploitation
Généralités :
Dans les conditions minières et géologiques ordinaires des mines de minerai, l’exécution des
ouvrages souterrains se fait par travaux de forage et de tir. La technologie du creusement des
excavations minières dépend des facteurs géologiques et techniques.
Notre travail que nous allons étudier est une nouvelle hypothèse technique de creusement par
travaux de forage et de tir ; afin de faire une comparaison technico-économique entre lui-
même et la méthode existant dans la mine de BOUKHADRA.
12
CHAPITRE III L’organisation des travaux d’exploitation
Le plan de tir est un document essentiel lors du creusement des excavations souterraines.
Sur lequel figurent à la fois la définition géométrique des trous de mine et la définition des
artifices (charge/ trou et échelonnement de l’amorçage). On distingue trois types :
• les trous de bouchon ;
• les trous abattage ;
• les trous de contour.
On effectue le plan de tir dans l’ordre suivant :
PARAMETRES VALEURS
Section 12 m2
Diamètre du trou 65mm
Type d’explosif utilisé Marmanite 50 mm
13
CHAPITRE III L’organisation des travaux d’exploitation
il faut dire que dans les mines de minerai non dangereuses d’après le gaz et la poussière les
explosives au nitrate d’ammonium soit sous forme pulvérulente en cartouche et soit granulée
sont la plus répondus.
La profondeur des trous de mine est un facteur principal qui détermine la durée de cycle et la
vitesse d’avancement du chantier.
La profondeur des trous de mine dépend des facteurs suivant :
• Naturel : les propriétés physico-mécanique des roches ;
• Technique ; économique et d’organisation ;
• Etat de contrainte et de déformation du massif en tête du chantier.
la profondeur du trou de mine au niveau de la mine de BOUKHADRA est de : 1,20 m
14
CHAPITRE III L’organisation des travaux d’exploitation
V = 1,83.
e : coefficient d’aptitude au travail de l’explosif ;
e = 0,8.
D’où : q = 0,7.1,4.1,83.0,8
q = 1,42 kg / m3
Donc, on peut calculer le nombre de trou :
NTR = (12 . 1,42) / (0,785 . (0,05)2. 1000 .0,75)
NTR = 23 trous.
Le nombre de trou de mine étant calculé ; on divise tous les trous de mine selon le rapport
suivant :
15
CHAPITRE III L’organisation des travaux d’exploitation
Nb = 4 trous ;
;8) . 9
Trou d’abattage : Nab =
<,:
Nab = 8 trous ;
;8) . 9,6
Trou de conteur : Nc = <,:
Nc = 11 trous.
16
CHAPITRE III L’organisation des travaux d’exploitation
B
qm = ; kg
;8)
</,:,
qm = :<
qm = 1,53 kg
qab = qm = 1,53 kg
Lors du choix du type du trou de bouchon ; on tient compte de la résistance des différentes
roches à l’arrachement et au morcellement qui est variable et est en fonction des propriétés
mêmes de ces roches ; leur dureté ; la stratification ; la fissureté ; clivage ; etc.…
En outre, la disposition des trous de mine peut être aussi influencée par le genre d’excavation
minière et par la forme de la section qu’on veut lui donner.
Donc le genre de bouchon utilisé dans ce cas est le bouchon en parallèle.
TableauIII.3. : La disposition des trous dans la taille.[1]
N° des trous Nombre de Angle d’inclinaison Charges Lb Suite de la
trou Ltr P_H P_V mise à feu
Trous de
4 1,20 90° 80° 1,89 0,42 I
bouchon : 1 à 4
Trous d’abattage : 5
8 1,20 90° 90° 1,53 0,42 II
à 12
Trous de conteur :
11 1,20 82° 82° 1,33 0,42 III
13 à 23
17
CHAPITRE III L’organisation des travaux d’exploitation
21 19
10
11 9
22 4 3 18
23 1 2 17
5 6 7
13 14 15 16
1,2m
Coupe B-B
1,2m
Coupe A-A
18
CHAPITRE III L’organisation des travaux d’exploitation
III.4.VENTILATION :
III.4.1. Généralités :
Le calcul de l’air nécessaire pour l’aérage d’un chantier de la mine est exécute selon :
• La quantité de dégagement des gaz réels ;
• La quantité du gag nocif dégagé lors des travaux de tir ;
• Le nombre de personne qui travaillent dans le chantier
• La quantité des gaz nocifs dégagée par les moteurs utilise dans la mine.
Dans la mine de BOUKHADRA, la quantité de dégagement des gaz réels est négligeable
compare à celle des mines de charbon.
Elle est déterminée connaissant le nombre de personne dans le chantier et la norme d’air
consommée par chaque mineur :
Qp = z .6 . n ; m3/min .
Où : z : coefficient tenant compte des fuites des réserves ; z = 1,45 à 2.
n : nombre de personne dans le chantier ; n = 15 personnes
6 :m3/min – norme d’air nécessaire pour une personne ;
D’où : Qp = 180 m3/min .
Pendant l’exploitation du gisement, on utilise le forage des trous profonds pour ce cas le
régime d’aérage est normal ou intensif. Le régime d’aérage normal est utilise pendant
l’exécution des travaux habituels dans le bloc (extraction et débitage secondaire).
la quantité d’air pour ce régime est égale à :
C
Qair = 40,3 . . √DE . FG ;(m3 /s)
8
19
CHAPITRE III L’organisation des travaux d’exploitation
20
CHAPITRE III L’organisation des travaux d’exploitation
Qt = 698,86 . 1,4
Qt = 978,40 m3/min
Qt = 16,30 m3/s
III.4.4. Calcul de la dépression naturelle :
hm = 0,0047. ( t’m – t’’m ) . H ; mm d’H2O
Où : t’m : Température moyenne de l’air à l’entrée ;
t’m = 25°C
t’’m = Température moyenne de l’air à la sortie ; t’’m = 16°C
H : profondeur de la mine ; on prend H = 200 m ;
hm= 8,46 mm d’H2
III.5.CHARGEMENT :
III.5.1. Généralités :
Le fonctionnement de la mine est conçue et organisée auteur des engins choisis pour le
chargement des matériaux .de leur choix dépend pratiquement celui des autres matériels et
leur mise en œuvre.
Il faut noter la tendance actuelle des exploitations souterraines accroitre considérablement les
capacités du matériel les engins d’excavation et de chargement employés dans les
l’exploitation sont principalement les chargeuses transporteuses, les chargements, les
scrapers…etc.
Le choix de type de chargement des roches abattues dépend avec des facteurs suivants :
• la nature et les propriétés des matériaux.
• la production annuelle de la mine.
• La methode d’exploitation.
• la méthode d’ouverture du gisement.
• les mesures de sécurité pendant le travail.
21
CHAPITRE III L’organisation des travaux d’exploitation
Le chargement des roches abattues constitue l’un des principaux procédés technologiques.
Actuellement ; le type de chargement, existant au niveau de la mine de BOUKHADRA, est
une chargeuse transporteuse de type ATLAS COPCO ( ST1020 ) dont les caractéristiques
techniques sont présentées dans le tableau suivant :
22
CHAPITRE III L’organisation de travaux d’exploitation
III.6. Transport :
23
CHAPITRE III L’organisation de travaux d’exploitation
24
CHAPITRE III L’organisation de travaux d’exploitation
III.6.3.
III.6.5. Calcul de rendement des camions par poste de travail (rc /p) :
où :
Tp : durée d'un poste.
Tp = 7h = 420 min.
Tc : durée d'un cycle du camion.
Lors du stage pratique le temps d'un cycle moyen est de 25 min.
Ku : coefficient d'utilisation ; ku = 0.7 – 0.9 .
On prend : ku = 0.8
ncy = 420*0,8 / 25 = 13.44 ≈ 14 cycles / poste
G : capacité de la benne ; m3 ; G = 10 m3
Donc Rc/p = 140 (m3/p)
25
Chapitre IV
Creusement et
soutènement d’un
ouvrage minier
Chapitre IV Creusement et soutènement d’un ouvrage minier
IV.1. Généralités :
Lors du creusement d’un ouvrage souterrain par des travaux de forage et de tir , les différentes opérations de
travail dans le chantier prennent un caractère cyclique ( c.-à-d.) se répètent dans un certain ordre assurant
l’avancement du front a une certaine distance caractérisés par un longueur d’avancement , l’ensemble de ces
travaux de creusement exécuté dans un certain ordre et dans une intervalle de temps pour avancer
l’excavation à une certaine distance est appelé cycle
Le cycle est caractérisé par deux paramètres principaux
• La duré d’un cycle « Tc » qui est le temps nécessaire pour exécuter tous les travaux
• Avancement de chantier par cycle « longueur d’avancement»
a)- établissement de régime de travail
b)-détermination de la composition et le volume des travaux par le cycle
c)- calcule des paramètres principaux du cycle
d)-détermination du nombres d’ouvriers
e)- détermination des indices technico-économiques principaux
26
Chapitre IV Creusement et soutènement d’un ouvrage minier
,
Gf = = = 1,84 h-p
,
Gch= = = 2,88 h-p
,
,
Gs= = = 1,22 h-p
,
,
Gp = = = 0,15 h-p
,
,
Gr = = = 0,26 h-p
,
27
Chapitre IV Creusement et soutènement d’un ouvrage minier
α=
α= 0,93
2. B. Durée du forage :
. .α
tf =
.!"
∑G = 1,84+2,88+1,22+0,15+0,26 = 6,35
∑
Nouv
#
2. C. Durée de chargement:
. .α , ∗ ∗ ,
tch = .'"
= ∗ ,
= 3,53 h
. .α , ∗ ∗ ,
Ts = = = 1,49 h
. '" ∗ ,
28
Chapitre IV Creusement et soutènement d’un ouvrage minier
. .α , ∗ ∗ ,
Tr = = = 0,31 h
. '" ∗ ,
()& ,
Tc = = = 0,161 m/ h .p
∑ ,
4. Le rendement de travail :
()& ,
Rtr = $%& . #
= ∗
= 0,18 m /h.p.
Remarque :
29
Chapitre IV Creusement et soutènement d’un ouvrage minier
5 1,00 0.95
5 ÷ 10. 0.90 0.80
>10 0.80 0.70
30
Chapitre IV Creusement et soutènement d’un ouvrage minier
31
Chapitre IV Creusement et soutènement d’un ouvrage minier
32
Chapitre IV Creusement et soutènement d’un ouvrage minier
*+ σ ., , ∗ ∗ ,
H Lt = ∗ = = 20,29 m
γ 0 , ∗ ,
Elle représente la profondeur dépassant laquelle, les roches des parois commencent à a se casse ; cette
profondeur est calculée d’après :
σ .* 1 .,
H1p = ; (m)
γ. . ,
σ .* 1 ., , ∗ ∗ ,
H1p = = = 184,45 m
γ. . , , ∗ , ∗ ,
Elle représente la largeur en dépassant le sol de l’excavation, commençant a se gonfler ; cette largeur est
calculée d’âpres la formule :
*2∗σ3∗4 . ∗ ∗ .
BL= = = 25,88 m
γ∗5 . ∗
• Soutènement pour les roches stables conformément aux données de la mine de BOUKHADRA.
33
Chapitre IV Creusement et soutènement d’un ouvrage minier
Remarque :
Pour les tronçons de 10 à 20 m environ dans la mine, ce type de soutènement n’est pas souhaitable.
γ∗5
Alors, on divise la formule du critère σ3∗4
par le coefficient de diminution de la valeur du coefficient de
cohésion tenant compte de la fissureté du massif rocheux Kf =0,01 →0,03 on prend Kf = 0,01
γ ∗5 , ∗
Alors on aura = = 4,71 > 0,45
σ3∗4∗* ∗ , ∗ ,
Poutre N° 17 :
34
Chapitre IV Creusement et soutènement d’un ouvrage minier
La forme de l’excavation doit rependre aux exigences cites aux dessous ainsi que la section qui est
conditionnée par des facteurs tel que :
• encombrement du berline, machines et locotracteurs
• espaces libres entres les lignes
en outre les parois sont déterminés par des règles technique d’exploitation et constitués afin d’obier a des
conditions de sécurité et la circulation des personnels et des engins d’extraction.
35
Chapitre IV Creusement et soutènement d’un ouvrage minier
Caractéristique de berline :
Tableau IV.4 : capacité de la berline [4]
La locomotive existante sur chantier est celle hydrostatique type Dh1-15 dont les caractéristique sont :
Tableau IV.5 : Caractéristique de berline [4]
Poids Long Large Haut Vit Max Puis Moteur
5T 1200 mm 1000 457 à 762 12 km/h 40 CV Diesel
B. Hauteur de la voute :
hr=hv+hp
hp= hauteur du pied droit a partir de tete des rails jusqu'à la naissance de la voute
hp = 1,5 m
hv = hauteur de la voute = 1,51 m
h’p = hp+h0
h0 = hauteur à partir de ballast jusqu'à la tète de rails.
h0 = 0,6 m.
h’’p = h’p + hb
hb : hauteur du ballast = 19 c m = 0,19 m
h’’p = 1,66 + 0,19 = 1,85 m
36
Chapitre IV Creusement et soutènement d’un ouvrage minier
H. Périmètre de l’excavation :
37
1 er poste 2em poste
Procédés et opération
1 2 3 4 5 6 7 1 2 3 4 5 6 7
Forage des trous
Chargement des trous
Tir et ventilation
Inspection de la taille
Chargement des roches
Aménagement des rigoles
Conclusion générale
L’objectif de notre travail est de faire une étude sur les types de creusements et les types
de soutènements des excavations souterraines.
Pour cette raison on a fait une étude approfondie qui basé sur le calcul de la méthode la plus
adéquate de creusement , de soutènement , de roulage , et de ventilation pour éviter le
maximum des risques d’effondrement , d’affaissement et pour avoir assurant la sécurité de
travail et de la stabilité du massif ainsi que la limitation des déformation de ce dernier.
38
Références
Bibliographie
[5] BEN JEMIA ; CHAIB R. Mémoire de fin d’étude « choix du mode d’abattage lors de
On fait des études sur l’abattage et les facteurs qui influent sur le choix de mode
d’abattage.
Et bien sûr pour faire stabiliser la galerie il faut qu’on choisit le mode le plus adéquat
de soutènement pour assurer la sécurité des travailleurs surtout.
Mots clés :
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