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Université de Tunis
جامعةتونس
Ecole Nationale Supérieur المدرسة الوطنيةالعليا للمهندسينبتونس
D’ingénieurs de Tunis
La spectroscopie voit le jour en 1666 quand Isaac Newton fait passer les rayons de
lumière du SOLEIL à travers un prisme en verre et observe les couleurs du spectre
visible. Toutes les substances émettent ou absorbent des radiations à leur propre
fréquence ou longueur d'onde caractéristique. Par conséquent, le spectre d'une substance
constitue une « empreinte digitale » qui permet de l'identifier.
En 1800, William Herschel a découvert les effets thermiques du rayonnement
infrarouge.
En 1803, Inglefield suggéra qu'il pouvait y avoir des rayons invisibles au-delà du
violet. L'existence de ces rayons ultraviolets fut démontrée par Ritter et Wollaston.
Un des premiers exemples d'un tel type d'étude est l'observation par Joseph von
Fraunhofer (1814) de raies d'absorption sombres dans le spectre visible du soleil. Ces
raies sont causées par la présence de sodium, de calcium et d'autres éléments dans
l'atmosphère solaire. L'hélium a été découvert dans le spectre solaire avant qu'il le
soit sur Terre.
La théorie des quanta, avancée par Max Planck en 1900, (Prix Nobel de physique 1918)
permet de comprendre en détail le spectre des atomes et des molécules. Cette théorie
affirme que l'énergie est émise ou absorbée en unités discrètes appelées quanta.
Le découvert des rayons X en 1895 par le physicien allemand Röntgen, Ouvré la voie
pourWilliam Lawrence Bragg et son père Sir William Henri Bragg (prix Nobel de
Physique 1915) pour « l'analyse de la structure cristalline au moyen des rayons X ».
Découvert en 1928, par le physicien Chandrasekhar Venkata Râman (prix Nobel de
physique 1930) découvré et expliqué le phénomène optique portant son nom.
L'introduction de la mécanique quantique par Werner Heisenberg (Prix Nobel de
physique 1932)et ErwinSchrödinger (Prix Nobel de physique 1933) en1925 et 1926
constitue un autre développement important. La même année S.A. Goudsmit et G.E.
Uhlenbeck postulent que l'électron possède un moment angulaire intrinsèque (ou spin)
auquel est associé un moment magnétique. L’interaction de ce moment magnétique
nucléaire avec un champ magnétique extérieur confère au noyau une énergie qui
dépend de l'orientation relative du moment magnétique et du champ magnétique.
L'étude de la spectroscopie par résonance magnétique nucléaire (RMN)naît en 1946
lorsque Felix Bloch et Edward Mills Purcell, (le prix Nobel de physique 1952) réalisent
(de manière indépendante) les premières mesures du magnétisme nucléaire par
induction magnétique. Ces études ont permis d'obtenir des renseignements précieux sur
la structure des molécules. De nombreuses autres formes de spectroscopie sont
apparues depuis l'avènement des LASERS en 1960. Les lasers accordables ont permis
de développer de nombreux types de spectroscopie à haute résolution.
Au début du XXe siècle, le développement des appareillages a permis une grande
utilisation de la spectroscopie pour diverses applications.
Elle permet d’analyser :
-la matière par différentes méthodes pour en déduire des informations sur la
structure des molécules qui composent cette matière
- La lumière émise par une source lumineuse
- La lumière transmise ou réfléchie par un corpsabsorbant.
L'interaction de la lumière avec la matière est à l’origine de la majeure partie des
phénomènes électriques, magnétiques, optiques et chimiques observés dans notre
environnement proche.
Pour des raisons historiques, les ondes électromagnétiques sont désignées par
différents termes, en fonction des gammes de fréquence (ou de longueurs d'onde).
Spectre électromagnétique
Les rayons X sont produits lors des transitions électroniques de haute énergie. Ils
correspondent à des modifications dans l’état des électrons internes. De ce fait, ils
ne dépendent pas des combinaisons chimiques dans lesquelles les atomes sont
engagés.
Principe :
L'échantillon à analyser est traversé par un rayonnement lumineux de longueur d'onde
allant de 100-800 nm. (Le domaine du visible, de 400 à 800 nm et le domaine ’ultraviolet
entre 100 et 400nm). Les photons issus du rayonnement transfèrent aux composés
analysés une énergie qui excite les molécules, atomes ou ions traversés(passer d’un
niveau de basse énergie à un niveau de plus haute énergie). Ainsi une partie du
rayonnement incident est absorbé. L'étude du rayonnement après passage à travers la
substance analysée permet d'obtenir des informations sur sa nature.
A= ϵ (λ)*l*C=ϵ(λ)∗l∗C
Où :
l est l’épaisseur de solution traversée
Cc’est la concentration de la solution traversée concentration
ϵ(λ) est le coefficient d’absorption molaire ou d'extinction molaire
Spectre UV-visible
VISITE
La spectroscopie Infrarouge
En latin, infra signifie « plusbas », en deçà du rouge de la lumière visible (énergie), le
rayonnement infrarouge (IR) est un rayonnement électromagnétique d'une longueur
d'onde supérieure à celle de la lumière visible mais plus courte que celle des micro-
ondes.
Le domaine du proche infrarouge est favorable pour l’identification des bandes typiques
de certains groupes chimiques ou ions tels que Fe 2+, H2O, OH-.On peut donc utiliser ces
bandes d’absorption pour l’analyse qualitative ou semi quantitative de ces entités et
aussi pour déterminer quelques éléments [3].
La longueur d'onde du rayonnement infrarouge lointain est celle qui préside à toute
croissance et à tout développement de vie dans la nature. Elle correspond à celle émise
majoritairement par le corps humain. Ils ont l'habileté de pénétrer profondément dans
des tissus du corps humain. Une fois pénétrés dans les tissus de l'organisme, ceux-ci
activent les molécules qui causent la résonance des particules, augmentant ainsi la
chaleur.
Où µ=mA.mB/(mA+mB)estlamasseré- duitedel’oscillateuretk,laconstantede
raideurduressortquicaractériselaforce delaliaisonchimique
Chaque mode de vibration correspond à une fréquence de vibration particulière (et une
seule), et donc à une énergie particulière.
La valeur de cette fréquence (et donc de l’énergie) dépend de la nature des atomes liés
et de la liaison en question. Elle est donc caractéristique d’une liaison.
Visite
La spectroscopie derayons
XDéfinitions :
La cristallographie aux rayons X, radiocristallographie ou diffractométrie de
rayons X (DRX, on utilise aussi souvent l'abréviation anglaise XRD pour X-ray
diffraction) est une technique d'analyse fondée sur la diffraction des rayons X par la
matière, particulièrement quand celle-ci est cristalline. Pour les matériaux non
cristallins, on parle plutô t de diffusion. Cette méthode utilise un faisceau de rayons X qui,
rencontrant un cristal, est renvoyé dans des directions spécifiques déterminées par
la longueur d'onde des rayons X et par les dimensions et l'orientation du réseau
cristallin. Par la mesure des angles et de l'intensité des rayons diffractés, il est possible
d'obtenir les dimensions de la maille cristalline, les symétries de la structure cristalline
(groupe d'espace) et une image tridimensionnelle de la densité électronique dans la
maille. À partir de cette densité, la position moyenne des atomes du cristal formant
le motif cristallin peut être déterminée ainsi que la nature de ces atomes (dans une
certaine mesure), leurs liaisons chimiques, leur agitation thermique et d'autres
informations structurales.
Quelque soit le type de tube de génération des rayons X, la production de ces rayons se
fait selon le même principe.
Dans une enceinte de verre où règne un vide poussé, une haute tension électrique (de
l'ordre de 20 à 400 kV) est établie entre deux électrodes. Il se produit alors
un courant d'électrons de la cathode vers l'anode (parfois appelée « anticathode » ou
« cible »).
Les électrons sont freinés par les atomes de la cible, ce qui provoque un rayonnement
continu de freinage ou Bremsstrahlung, dont une partie du spectre est dans le domaine
des rayons X.
L’interaction des électrons émis par le filament avec la matière (anode) engendre deux
types différents d’interaction ; interaction avec le champ électrique péri-nucléaire ou
avec les électrons de l’atome.
Principe :
Le principe est le suivant : les faisceaux de Rayons X produits par le tube sont envoyés
sur l’échantillon dans lequel ils sont déviés par les atomes.
Ces faisceaux diffractés interfèrent entre eux, conduisant à la production d’un signal
intense dans certaines zones précises de l’espace.
C’est ce signal qui est collecté par le détecteur, et tracé sous forme d’une courbe
(diffractogramme) qui présente des pics à des angles bien spécifiques de diffraction.
La position de ces pics est une véritable signature de l’arrangement des atomes à
l’intérieur d’un cristal (distance entre atomes, entre plans intra-cristallins) ...
La relation empirique qui relie les angles auxquels sont observés les pics et les distances
entre les plans atomiques est la loi de Bragg.
2 d sinθ=n λ
Avec :
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La spectroscopie Raman
Définition :
La spectroscopie Raman permet de connaitre les états transitoires de vibrations et de
rotations d’une molécule excitée par une puissante source lumineuse monochromatique
du type laser. C’est donc une technique complémentaire à la Spectroscopie Infrarouge.
Principe :
Lorsqu'on soumet un milieu (gaz, liquide, solide) à une onde électromagnétique
monochromatique, la majeure partie du faisceau incident est transmise, mais une petite
partie de la lumière est DIFFUSEE (changement de direction de propagation qui
n’obéissent pas aux lois de l'optique géométrique) et donc interagit avec le matériau.
C’est cette quantité qu’on va mesurer et l’étudier
∂ ά
P= ά 0 . ⃗
⃗ E+ ( )
∂ Q Q=0
Q .⃗ E =⃗
E en remplaçons, ⃗ E0 cos ( 2 π ϑ0 t ) et Q=Q 0 cos ( 2 πϑt )(chaque
VISITE :