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INTRODUCTION
1.1. Position du problème
Le souci d’assurer, de sécuriser et de sureté étant un besoin mondial auquel
tout être est appelé à trouver une réponse1. Il faut dire qu’en République Démocratique
du Congo en faisant une étude historique sur les assurances, cette dernière avant la
colonisation existait mais d’une manière clanique autrement dit le clan se soutenait en
cas de perte, maladie, décès, naissance.
Cependant, il a fallu attendre l’arrivée du pouvoir colonial pour la
règlementation de ce secteur2.
En effet, la gestion du secteur des assurances est confiée aux entreprises
publiques ayant la forme d’une SARL particulièrement cette charge de gestion est
confiée à une entreprise publique créée par l’ordonnance-loi N° 66/622 du 23
novembre 1966 qui est bel est bien la société national d’assurance (SONAS). Il faut
dire que cette société (SONAS) jouit d’un monopole qui lui est accordé par l’Etat à
trouver dans l’ordonnance-loi N° 67/240 du 21 juin 1967. Ce monopole dont jouit la
SONAS puise ses forces sur certaines raisons qui ont milité en sa faveur il s’agit
notamment de la protection industrielle nationale d’une part et de réorganisation du
secteur d’assurance dans le pays d’autre part3.
Dans l’idée de la mise en place d’une libération régie par la loi N° 15/002 du 17
novembre 2015 portant code des assurances dans le secteur des assurances en date du
18 mars 2016 l’autorité de régulation et de contrôle des assurances (ARCA) a
commencé les premiers dossiers de demande d’agrément des compagnies et
intermédiaires d’assurances qui se basculent au portillon. Contre toute attente 4
Par contre, une certaine confrontation vue jour et nous trouvons que la SONAS
a toujours u monopole sur ce secteur. Et elle jouit toujours d’un monopole de fait0 et
l’Etat congolais suie à ce monopole se trouve face à un manque socio-économique
important.
De ce qui précède la problématique repose sur les questions qui suivent :
2. Qu’est qui justifie que la non libéralisation dans le secteur des assurances constitue
un manque à gagner à l’Etat ?
3. Pourquoi la SONAS trouve toujours une position dominante sur l’ARCA ?
1
KUMBU K NGIMBI, législation en matière économique, Kinshasa, 2009 P. 124.
2
KUMBU Opcit, P. 125.
3
Idem, P. 128.
4
Www. Google : assurance-monopole de fait, le 25 novembre, 14h’.41
2|Page
Cependant, l’hypothèse est fondée sur la réflexion théorique comme étant une
connaissance préparatoire du phénomène étudié, elle se présente comme une
présomption non gratuité portant sur le comportement des objets réels étudiés5
L’hypothèse est une proposition, réponse aux questions que l’on se pose à
propos de l’objet de la recherche formulée en termes tels que l’observation et l’analyse
puissent fournir les réponses6
Il faut dire que la non libéralisation constitue au manque à gagner de l’Etat
congolais dans la mesure ou toutes entreprises publiques sur le secteur des assurances
ne seront confronter à aucune concurrence et désireront d’aller s’installer dans le pays
étranger ou ils peuvent trouver une concurrence. Il faut dire également qui ceci profite
au pays étranger non à la R.D.C autrement dit le monopole d’entreprise pour pouvoir
fonctionner face à celle qui a une dominance.
Partant de la mission technique qui caractérise la SONAS, il importe de dire que
sur base du domaine dans lesquels la SONAS touche entre autre la protection d’une
industrie nationale et la réorganisation du secteur d’assurance dans le pays. Elle trouve
toujours une dominance sur tout autre organisation en place dans le secteur des
assurances.
0.2. Cadre de référence
Il est question de démontrer le cadre théorique et pratique de la recherche.
Concernant le sujet d’étude, il est nécessaire de recourir aux différentes branches qui
constituent les socles de la matière en rapport avec le sujet de travail.
C’est ainsi que le travail se réfère d’une part au droit civil et d’autre part au droit
commercial.
PLAN SOMMAIRE
CONCLUSION.
5|Page
HISTORIQUE
Cependant, il importe de dire que sur base de principe de mobilité que l’ARCA
a été mise en place pour résoudre certaines questions d’actualités pour dire que son
existence a donné naissance à un nouveau système politique en matière d’assurance
quand bien même son application, fonctionnement et exécution aux obligation pose
encore quelque débat.9
§.1. NOTION
1.1. ARCA
Une définition donnée par le décret-loi n 16/001 du 26 janvier 2016 portant création
organisation fonctionnement de l’Autorité de régulation et de contrôle des Assurances
a son article 1er définit l’ARCA comme étant un établissement public a caractère
technique doté de la personnalité juridique dont le siège social est situé à Kinshasa.
Elle est placée sous la tutelle du Ministre ayant des attributions. En plus, étant qu’un
établissement public œuvrant dans le secteur des assurances, mais aussi par la loi n
08/009 du 7 juillet 2008, portant dispositions générales applicables aux établissements
publics11, (la loi sur les établissements publics) et par le code des assurances.
Tous les instruments juridiques suscités font que l’ARCA organe de régulation
et de contrôle du secteur des assurances, l’ARCA assure sur toute l’étendue du
territoire national de la R.D.C.
1.2. CONTEXTE
Le secteur des assurances consiste l’un des secteurs dont le pays a besoin pour
espère accéder à l’émergence économique. La prise en compte du risque lié à tout
investissement, le risque pays lui-même sont des indicateurs qui participent de manière
essentielle à la description du climat des affaires donc à la garantie au pas des flux
financiers vers un marché donné.12
ARCA est mise en place dans les soucis de rendre plus efficace le secteur des
assurances qui connaissait plus déjà plusieurs dysfonctionnement négligence dans le
chef de l’entreprise qui avait le monopole des gestions. Pour avoir un secteur bien bâti
le gouvernement congolais a proposé la mise en place de cet établissement.
Il faut dire que l’assurance est une protection dont doit jouir un sujet du droit au
quotidien d’où les perfections sur ce secteur ne doivent pas être tolérées. 13
1.3. OBJET
11
J.O. 49 eme année, N Spécial du 12 juillet 2008
12
W.W.W opcit.
13
KANGULUMBA, Vincent, indemnisation des accidents de la circulation et assurance des responsabilités civiles
automobile, étude comparée belge et Congo, thèse de doctorat en droit ULB, faculté de droit, Bruxelles
7|Page
Il faut noter que le fonctionnement est l’importance dans de l’ARCA est bien
prouvé dans ce qu’elle a comme mission, en recourant aux lois décret et code plusieurs
missions lui sont assignées.
1.4. OBJECTIFS
Partant des textes, décret et code qui le constituent il importe de dire que
l’objectif primaire de l’ARCA est bel est bien la protection et garantie des droits des
assurés et des bénéficiaires des contrats d’assurances, à veiller sur la solidité de
l’assuré financière des entreprises d’assurances et de réassurance ainsi qu’à leur
capacité d’honorer leur engagement.14
Cependant, il faut dire que l’ARCA a des missions principales qui lui sont
données par le code des assurances d’une part et décret-loi n 16/001 du 26 janvier
2016 portant création organisation et fonctionnement de l’autorité de régulation et de
contrôle des assurances.
14
W.W.W. op.cit.
8|Page
Tout cité ci haut était d’une part les missions données par le code des assurances et
celle données décret qui se liront dans les lignes qui suivent.
redressement et appliquer les sanctions prévues par la loi si ce plan n’est pas
approuvé. Elle peut exiger le transfert total au portail du portefeuille. Elle peut
enfin procéder au retrait d’agrément total au portier.
10. Contrôler et autoriser a la profession d’intermédiaire en assurance et
réassurance et émettre des enjoncions ou prononcer des sanctions disciplinaire a
leur égard.
§.2. FONDEMENT
Il est indispensable de dire que l’ARCA a un fondement qui repose sur le droit
interne qu’international. Il sera donc question ici de traiter d’une part le fondement
juridique interne de l’ARCA et d’autre part celui international.
A. FONDEMENT INTERNE
En Droit congolais l’ARCA étant un établissement public elle est régie par les
lois et codes qui sont purement congolais, il faut dire qu’elle est composée par un code
et matérialisé que de son fonctionnement.
15
W.W.W. creation, organisation de l’autorité de régulation et de contrôle des assurances.
10 | P a g e
portant codez des assurances et la loi n 08/009 du 7 juillet 2008 portant dispositions
générales applicables aux établissements publics ainsi que le pressent décret. 16
De tout ce qui précède il nous faut aussi signaler que quand bien il y a eu la
libéralisation de secteur des assurances l’ARCA est aussi soumise au respect du code
assurances pour dire que le code des assurances qui était usé au moment du monopole
de ce secteur continue à régis même après la mise en place de la concurrence sur le
secteur.17
B. FONDEMENT PHILOSOPHIQUE
Les assurances malhonnêtes peuvent alors s’en servir pour se faire des montants
faramineux et se sauver.
En effet au regard du code des assurances l’ARCA occupe une place de croix en
raison du rôle qu’elle est appelée à jouer dans le secteur des assurances. Dans cette
perspective, en application des dispositions du code des assurances, le premier
ministre de la république démocratique du Congo a pris le décret n16/001 du 26
Janvier 2016 portant création, organisation et fonctionnement de l’autorité de
régulation et de contrôle des assurances.23
L’article 1er du décret précis que l’ARCA est en établissement public à caractère
technique doté de la personnalité juridique dont le siège social est situé à Kinshasa.
Elle est placée sous la tutelle du ministre ayant les assurances dans ses attributions. En
21
La loi n 15/005 du 17 mars 2015 sur les assurances de la R.D.C abrogé dès son entrée en vigueur.
22
L’art 395 et 395.
23
J.O n 3 du 01 févier 2016, p.65
24
Cours de grand service public.
12 | P a g e
plus, étant qu’un établissement public œuvrant dans le décret le créant, mais aussi par
la loi n08/009 du 7 Juillet 2008, portant disposition générales applicables à
l’établissement public.25
Cependant, il faut dire que tous les instruments juridiques font que l’ARCA,
organe de régulation et de contrôle du secteur des assurances assure sur toute l’étendue
du territoire national les actions et missions qui lui sont dévolues comme ci-dessous
explicité
Le Conseil comprend cinq membres qui sont nommés par une ordonnance du
Président de la République et dont le mandat est de cinq ans renouvelables une fois.
25
J.O 49eme année, N spécial du 12 juillet 2008.
26
Le code prévoit différentes sanctions relativement à la violation d’entreprise, à la banqueroute, à la
constitutions et souscription aux règles de fonctionnement, à liquidation, aux clauses types à la contribution et
à non la production des documents aux autorités de contrôle, aux règles relatives à la forme des entreprises, à
la publicité l’agrément et aux procédures de sauvetage ainsi qu’au délit d’entrave sanctions.
13 | P a g e
et ses compétences dans le domaine des assurances par le Ministre ayant les finances
dans ses attributions.
Par ailleurs pour se prémunir de tout conflit d’intérêt et permettre aux membres
constituant la Commission de Discipline de travailler de manière impartiale vis-à-vis
des entreprises d’assurance, le décret interdit aux membres de cette Commission de
percevoir une quelconque rétribution, durant la durée de leur mandant et dans les deux
ans suivant l’expiration de celui-ci.
27
Article 18 du décret n 16 janvier 2016 portant création, organisation et fonctionnement de l’autorité de
régulation et de contrôle des assurances.
28
L’article 3 du décret limite à 4 le nombre des membres du conseil d’administration de l’ARCA, d’un haut
magistrat et d’une personne choisie sur base de sa compétence.
29
Conforment à l’article 54 du décret, le personne de l’ARCA seront regi par le code du travail de la RDC et ses
mesures d’application.
14 | P a g e
30
L’article 23 du décret énumere les charges confiées au directeur général de l’ARCA
15 | P a g e
Tous les biens et opérations de l’ARCA sont soumis au régime douanier, fiscal
et parafiscal du droit commun.
§.1. MONOPOL
Avant 1967, sur le marché congolais des assurances coexisté encore plusieurs
assureurs. A partir de la monopolisation de ce secteur par la SONAS, toutes les
sociétés étrangères qui étaient établies dans le pays entant qu’assureurs devenaient
sans exceptions des simples courtiers de la seul SONAS.
Bien plus, un monopole octroyé n’a des entreprises publiques dans un secteur
comme celui des assurances dans un pays comme le nôtre n’est pas souhaitable.
Du reste nous disons que le monopole avait été octroyé en son temps pour
mettre fin à l’hémorragie financière crée à l’époque dans le domaine des assurances ;
mais étant donné que c’est une notion évolutive et sociétale, et comme l’avantage
escompte n’a pas été retrouvé, nous pensons qu’il serait préférable de prendre d’autre
mesure.
Congolais peut alors renforcer le contrôle car les privés sont plus faciles à gérer que les
publics.
Les assurances malhonnêtes peuvent alors s’en servir pour se faire de montant
faramineux et se sauvé. Vincent KANGULUMBA GANGI est d’avis que le secteur
doit être libéralisé progressivement en commençant par une libéralisation partielle qui
consiste à ouvrir le marché aux privés et donner le temps à l’entreprise publique de se
mettre à niveau pour affronter le monde de la concurrence31
Portant de l’observation sur terrain nous nous permettons de dire que la SONAS
n’a pas été liquidée.
Cependant, après la réforme des établissements publics qui est survenu vers
2008 et parmi la liste des entreprises à l’établissement dissout (la SONAS ne fait
partie) ce qui convient d’annoncer par rapport à ce point est que après reforme la
SONAS avait connu une certaine modification. Autrement dit après 2008 la SONAS a
quitté de l’établissement public pour devenir une société anonyme.
La liquidation est à comprendre dans le sens ou une société qui a charge fiscale
et elle n’arrive pas à s’exécuter et la liquidation est à comprendre dans le sens ou la
société met en vente tout ce bien pour pouvoir s’exécuter de ses dettes.
31
KANGULUMBA, vincent, indemnisation des victimes des accidents de la circulation et assurance de
responsabilité civile automobile, étude de droit comparé belge et Congo, thèse de doctorat en droit ULB,
faculté de droit, Bruxelles, 1999, vol 2, p.229
18 | P a g e