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Sommaire

Pages
Préface 1

Première partie : TECHNOLOGIE D’ELECTRICITE


Structure d’une installation électrique 4
Conducteurs et câbles 6
Conduits électriques 11
Sources lumineuses 16
Prise de courant 19
Interrupteurs 21
Télérupteur 24
Minuterie 26

Deuxième partie : SCHEMA D’ELECTRICITE


Différents types de schéma d’une installation électrique 29
Montage « prise de courant » 35
Montage « simple allumage » 37
Montage « double allumage » 39
Montage « Va-et-Vient » 41
Montage avec télérupteur 43
Montage avec minuterie 46

BIBLIOGRAPHIE 49

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-1-
Avant-propos

Ce document comprend deux grandes parties :


 la première partie concerne l’étude technologie de quelques appareils de canalisation
et de commande ;
 la deuxième partie quant à elle, porte sur le tracé de schémas des différents montages
d’éclairage.
Ce document s’adresse aux étudiants de la 1ème année du Brevet de Technicien Supérieur.
Il est aussi utile à toute personne faisant ses premiers pas en installation domestique.

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-2-
1ère PARTIE :

TECHNOLOGIE D’ELECTRICITE

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-3-
STRUCTURE D’UNE INSTALLATION ELECTRIQUE

1) DEFINITION
Une installation électrique est un ensemble technique destiné à transformer l’énergie
électrique en une autre forme d’énergie : énergie électrique, énergie lumineuse, énergie
mécanique, énergie calorifique, énergie chimique, etc.

Exemple d’une installation électrique

2) CONSTITUTION D’UNE INSTALLATION ELECTRIQUE


Quelle que soit leur simplicité, les installations électriques comportent au minimum :
- une source d’énergie : arrivée CIE, transformateur, … ;
- un appareil d’utilisation : lampe, moteur, … ;
- un organe de commande qui établit ou coupe le circuit : interrupteur, bouton poussoir, … ;
- un organe de protection électrique contre les surintensités : fusible, disjoncteur, … ;
- des canalisations qui assurent les liaisons électriques entre les appareils : conducteurs avec
leurs protections et leurs accessoires de fixation.
Souvent, les installations comportent en plus :
- des appareils de mesure et de contrôle : compteur, voltmètre, ampèremètre, … ;
- des appareils de réglage : rhéostat, potentiomètre, …

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Représentation schématique générale d’une installation électrique
Source Canalisation Appareillage Appareil
d’utilisation

de de de de
protection commande mesure réglage
F
K A L
Rh
G

3) CARACTERISTIQUES D’UNE INSTALLATION ELECTRIQUE


Une installation électrique est caractérisée par : la nature de sa fonction, son réseau électrique
d’alimentation et sa puissance installée.
3-1) Nature de sa fonction
Une installation électrique peut être (fixe ou mobile) et (permanente ou temporaire).
3-2) Réseau électrique d’alimentation
a) Nature du courant
Le courant d’une installation électrique peut être du courant continue ou du courant
alternative.
b) Système de distribution :
En régime alternatif, un réseau électrique est caractérisé par le nombre de conducteurs actifs.
Ainsi, on a le réseau monophasé avec deux (2) conducteurs actifs (phase + neutre), le réseau
biphasé avec deux (2) conducteurs actifs (2 phases) et le réseau triphasé avec ou sans neutre (4
ou 3 conducteurs actifs (3 phases + neutre ou 3 phases).
N.B : Un conducteur actif est celui qui est parcouru par un courant en service nominal. Par
conséquent, un conducteur neutre est autant actif qu’un conducteur de phase.
c) Tension d’alimentation
Pour l’utilisation de l’énergie électrique alternative, les tensions sont normalisées et classées en
deux (2) domaines : le domaine de la Très Basse Tension (TBT) et le domaine de la Basse
Tension (BT).

TENSIONS
Domaines Entre phase et neutre Entre phases
TBT U50V U50V
BT 50<U600V 50<U1000V

3-3) Puissance installée


C’est la somme des puissances nécessaires aux différents appareils à alimenter. Elle est fonction
du type d’installation (installation domestique ou industrielle) et des besoins de l’utilisation.
Exemple : le contrat de 5A de CIE correspond à une puissance installée de 1,1KA.

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-5-
CONDUCTEURS ET CABLES

1) DEFINITIONS
1-1) Conducteur
Un conducteur est un ensemble formé d’une âme et de son enveloppe isolante.
 Enveloppe isolante : partie périphérique en matière isolante.
Elle assure la protection électrique
 Ame : partie centrale en métal. elle sert à conduire le
Figure 1 : Conducteur isolé courant électrique.

1-2) Câbles
Un câble est un ensemble comportant un ou plusieurs conducteurs isolés et une ou plusieurs
gaines de protection.
Ainsi, il existe des câbles unipolaires et des câbles multipolaires.
a) Câbles unipolaires
Un câble unipolaire est un conducteur isolé comportant en plus une ou plusieurs gaines de
protection.
Gaine de protection : elle assure les protection mécanique,
l’étanchéité et la protection contre les agents chimiques.

Figure 2 : Câble unipolaire

b) Câbles multipolaires
Un câble multipolaire est un ensemble constitué de plusieurs conducteurs isolés,
mécaniquement solidaires et protégés par la ou (les) même (s) gaine (s) de protection.

Figure 3 : Câble multipolaire

2) DIFFERENTS TYPES D'AMES CONDUCTRICES


On distingue:
 les âmes massives formées d'un seul élément conducteur filiforme;
 les âmes câblées formées de plusieurs brins assemblés par câblage de façon à constituer un
ou plusieurs torons ou tordons.

Ame massive Ame câblée


Figure 4 : Ame massive et âme câblée
NB: La section d'une âme câblée est égale à la section d'un brin multiplié par le nombre de brins.

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-6-
3) CLASSIFICATION DES CONDUCTEURS ET CABLES EN FONCTION DE LA
SOUPLESSE
La souplesse d'un conducteur (ou câble) dépend du nombre de brins qui constituent son âme
conductrice. Pour une même section conductrice et une même nature d’âme conductrice, plus
l’âme est constituée par plusieurs brins, plus le conducteur (ou câble) est souple.
La souplesse des câbles est définie suivant 6 classes par ordre de souplesse croissante reparties
en deux groupes. On définit :
 les conducteurs et câbles rigides : il regroupe les conducteurs des classes 1, 2 et 3 ;
 les conducteurs et câbles souples : il regroupe les conducteurs des classes 4, 5 et 6.

4) COULEURS DES CONDUCTEURS


Dans une installation réalisée selon les normes en vigueur, la couleur d'un conducteur indique
son potentiel électrique.
La norme NF C 15-100 recommande :
 la couleur bleue Claire pour le conducteur de neutre;
 les couleurs rouge, noire, brune et verte pour les conducteurs de phase;
 le bicolore Jaune-vert pour le conducteur de protection.
ATTENTION : Il existe des situations où le conducteur bleu clair est un conducteur de
phase.
Circuits monophasés Circuits triphasés

Figure 5 : Couleur des conducteurs


5) DESIGNATION DES CONDUCTEURS ET CABLES
5-1) Définition
La désignation d’un conducteur (ou câble) est un code alphanumérique qui définit les
caractéristiques de ce conducteur.
Les caractéristiques définies par la désignation d’un conducteur (ou câble) sont :
 la tension nominale ;
 la nature des gaines de protection et de bourrage ;
 la nature de l’isolant ;
 la forme ; la nature et la souplesse de l’âme conductrice ;
 le nombre de conducteur pour les câbles ;
 la section des conducteurs.
 Etc.…
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5-2) Différents systèmes de désignation d’un conduit
Les systèmes de désignation que nous utilisons le plus sont : le système de désignation UTE
et le système harmonisé de désignation CENELEC.
UTE : Union Technique d’Electricité.
CENELEC : Comité Européenne de Normalisation pour l'Electricité.
a) Système de désignation UTE
La désignation UTE commence par la lettre U. (voir DOCUMENT 1/2)
b) Système harmonisé de désignation CENELEC
La désignation harmonisée CENELEC commence :
 soit par la lettre H : conducteur ou câble de type harmonisé ;
 soit par la lettre A : conducteur ou câble de type national reconnu ;
 soit par les lettres R-N ou FR-N : conducteur ou câble de type non reconnu.
(voir DOCUMENT 2/2)

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-8-
CONDUCTEURS ET CABLES DOCUMENT : 1/2

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-9-
CONDUCTEURS ET CABLES DOCUMENT : 2/2

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CONDUIT ELECTRIQUE

1) FONCTION
Les conduits électriques sont des tuyaux qui assurent le passage et la protection des conducteurs
et câbles.

2 1 : diamètre intérieur
1
2 : diamètre extérieur

Figure 1 : un conduit électrique


2) CARACTERISTIQUES DES CONDUITS
Les conduits sont caractérisés par :
 la résistance mécanique (chocs, écrasement…) ;
 l’étanchéité (à l’eau, aux poussières)
 la non propagation de flamme ;
 le procédé de mise en œuvre (facilité ou difficulté de les tordre ou courber
 l’isolement électrique
 la résistance à la corrosion.
NB : Ces caractéristiques ci-dessus sont aussi les critères de classification.

3) DESIGNATION DES CONDUITS


5-3) Définition
La désignation d’un conduit est un code alphanumérique qui définit les caractéristiques de ce
conduit.
5-4) Différents codes de désignation d’un conduit
A ce jour, nous utilisons deux codes internationaux de désignation des conduits :
 l’ancien code de désignation régit par les normes NF C 68-101, 146 et CEI 423 ;
 le nouveau code désignation qui est établi par la norme européenne NF EN 50086.
a) Ancien code de désignation (norme NF C 68-101, 146 et CEI 423)
Ce code est structuré comme suite : 2 chiffres, suivis de 3 lettres, suivies de 3 chiffres, suivies
de 6 chiffres (éventuellement).
2 chiffres 3 lettres 3 chiffres 6 chiffres (éventuellement)

Exemple : 32 ICT 390 328600


Figure 2 : Structure de l’ancien code de désignation
2 chiffres : ils désignent le diamètre extérieur 6 chiffres (éventuellement) : ils indiquent les
(mm); caractéristiques particulières (aptitude à la
3 lettres : elles définissent la nature du flexion, propriétés électriques, résistance à la
conduit (matériau, procédé de mise en œuvre et pénétration de l’eau et des corps solides,
résistance à l’écrasement) ; résistance à la corrosion et résistance au
3 chiffres : ils indiquent les caractéristiques rayonnement solaire).
principales (résistance aux contraintes
mécaniques et tenue aux températures);

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b) Nouveau code de désignation (norme européenne NF EN 50086)
Ce code est structuré comme suite : 2 chiffres, suivis de 3 (ou 4) lettres, suivies de 4 chiffres.

2 chiffres 3 ou 4 lettres 4 chiffres

Exemple : 20 ICA 3321


Figure 3 : Structure du nouveau code de désignation

 2 chiffres : ils désignent le diamètre extérieur (mm);


 3 ou 4 lettres : elles définissent la nature du conduit (matériau, type et aspect);
 4 chiffres : ils indiquent les caractéristiques (résistance à l’écrasement, résistance aux chocs mécaniques
et tenue taux températures).

REMARQUE :
Sur chaque conduit normalisé, il est écrit sa désignation précédée de sa marque de
conformité.
Exemples : NF-USE 16 IRO 305, NF-USE 20 ICA 3321

4) CONDUITS PARTICULIERES : LES MOULURES ET PLINTHES RAINUREES


4-1) But
De forme prismatique, les moulures et plinthes sont des conduits que l’on utilise dans un but
esthétique, pour ajouter des points d’utilisation (prise de courant, de téléphone, ou de TV,
foyer lumineux, …) à une installation électrique (ou téléphonique) encastrée existante.
4-2) Constitution des moulures et plinthes
Une moulure (ou une plinthe) est constituée de deux parties :
 le socle : partie servant de support, fixée au mur et dans laquelle sont logés les
conducteurs ou câbles.
 le couvercle : partie servant de fermeture de la canalisation.
4-3) Caractéristiques des molures et plinthes
Elles sont caractérisées par :
 le nombre de rainures (1 à 14 rainures) ;
 la dimension (la largeur) des rainures (6mm, 8mm, 10mm ou 12mm).
4-4) Limites d’emploi des moulures et plinthes
 Les canalisations sous moulure sont interdites dans les locaux mouillés, à
l’extérieur des pièces et dans les locaux présentant des dangers d’incendie ( les
granges, étables et chaufferies)
 En aucun cas, les moulures ne doivent être noyés dans la maçonnerie, ni recouvert
de papiers ou de teinture. Leur couvercle doit toujours rester en apparent pour
éventuelles interventions.

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CONDUITS ELECTRIQUES DOCUMENT : 1/3

Désignation internationale des conduits (ancienne norme)


Exemple : 32 (ICT) 390 / 328600

2 chiffres Référence=diamètre extérieur en mm= 16, 20, 25, 32, 40, 50 ou 63 32


I = isolant
1ère lettre : Isolement
M = métallique
C = cintrable
2e lettre : mise en œuvre R = rigide
3 lettres S = souple (ICT)
B = blindé
D = déformable
3e lettre : résistance à l’écrasement
O = ordinaire
T = transversalement élastique
3 = moyenne
1er chiffre : contrainte mécanique
5 = très forte
00 = pas d’exigences particulières
ICO ou non applicable MRB
05 = utilisation de -5°C à +60°C
3 chiffres 390
2e et 3e chiffres : Tenue aux IRO, ICD
températures 90 = utilisation de -5°C à +60°C ;
Température jusqu’à 90°C
pour utilisation de ICD et ICT
en préfabrication

Eventuellement en complément

1 = rigide
2 = cintrable
1er chiffre : aptitude à la flexion
3 = déformable
ou transversalement élastique
1 = continuité électrique
2e chiffre : propriété électrique
2 = isolation supplémentaire
3e chiffre : résistance à la
6 chiffres 8 = protection contre l’immersion 328600
pénétration de l’eau
4e chiffre : résistance à la 6 = protection totale contre la
pénétration des corps solides poussière
0 = non applicable
5e chiffre : résistance à la corrosion
3 = moyenne
6e chiffre : résistance au
0 = (à l’étude)
rayonnement solaire

Source : DOCUMENTS PROTELEC

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CONDUITS ELECTRIQUES DOCUMENT : 2/3

Désignation internationale des conduits (nouvelle norme)

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CONDUITS ELECTRIQUES DOCUMENT : 3/3

Figure 4 : CONDUITS USUELS POUR CANALISATIONS ELECTRIQUES

Figure 5 : MOULURES ET PLINTHES

Moulure en bois Moulure plastique Plinthe plastique Plinthe avec prise de


courant, prise téléphone,
prise télévision

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SOURCES LUMINEUSES

1) FONCTIONS
Les sources lumineuses sont des appareils qui transforment l’énergie électrique reçu en énergie
lumineuse.

2) CLASSIFICATION DES SOURCES LUMINEUSES


Il existe diverses sources lumineuses classées en fonction des principes de production de lumière
sur lesquels leurs fabrications sont basées. Nous avons : les lampes à incandescences et les
lampes à décharge (tubes luminescents, tubes fluorescents, ).

3) LAMPE A INCANDESCENCE
3-1) Constitution générale

Une lampe à incandescence est constituée : d’un filament, d’une ampoule, d’un atmosphère
gazeux, d’un culot et des liaisons électriques.
a) Filament
Il est réalisé en fil de tungstène spiralé ou double spiralé dont la pointe de fusion est
T°=3385°C).
b) Ampoule
C’est une enveloppe en verre. Elle a pour rôle de contenir l’atmosphère gazeuse qui met le
filament à l’abri de l’oxygène de l’air.
Elle peut être en verre clair, coloré, dépolie ou opalisé. Sa forme dépend des applications ou de
l’esthétique
c) Atmosphère gazeuse
Il est fait d’un gaz neutre (azote, argon, krypton) et a pour rôle d’éviter l’oxydation et la
destruction rapide du filament.
d) Culot
Le culot assure la fixation et la connexion électrique de la lampe. Deux formes existent : le culot
à baïonnette et le culot à vis.
e) Liaisons électriques
Les liaisons électriques sont assurées par deux tiges.
Chacune de ces deux tiges est divisible en trois parties :
 une partie dans l’atmosphère en nickel,
 une partie noyée dans le verre en alliage Ferro nickel cuivré appelé dumet possédant le
même coefficient de dilatation que le verre.
 une partie reliée au plot en cuivre.
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- 16 -
3-2) Principales caractéristiques
Les lampes à incandescence sont caractérisées par :
 la puissance (20, 40, 60, 75, 100, 150, voire 200 ou 300w) ;
 la tension (en général 230v ou en très basse tension 12, 24, 48v) ;
 le type de culot (à baïonnette ou à vis)
 la forme de l’ampoule (normale, sphérique ou flamme)
 la présentation du verre (clair, opalisé, coloré, miroir) ;
 la durée de vie (dans l’ordre de 1000h) ;
 le flux lumineux.
3-3) Désignation
La désignation d’une lampe à incandescence doit comprendre :
 la puissance ;
 la tension ;
 le type de culot ;
 la forme de l’ampoule et éventuellement le revêtement ;
 l’atmosphère particulière s’il y a lieu.
Exemple : lampe 75W - 230V - à baïonnette – flamme torsadée – opalisée au krypton.

4) TUBE FLUORESCENT
4-1) Constitution générale

Un tube fluorescent est constitué : d’un tube de verre, de deux cathodes disposées aux
extrémités du tube, de deux culots et d’une faible quantité de mercure dans un gaz rare, le
tout contenu dans le verre.
4-2) Principales caractéristiques
Les principales caractéristiques d’un tube fluorescent sont :
 la puissance (18, 20, 30, 36, 40, 58, 65w ;…) ;
 la longueur (590, 894, 1200, 1500mm, )
 le diamètre (15, 26, 36, 38mm ;…)
 le flux lumineux (280, 450, 1000, 1250, 3200lm, )
 l’efficacité lumineuse (46,6, 56,2, 77lm/w, )
4-3) Désignation
La désignation d’un tube fluorescent doit comprendre :
 la puissance ou la longueur ;
 le type de lumière ;
 les douilles d’extrémités : 1 ou 2 broches.
Exemple : Tube fluorescent 40W (1200mm) – lumière du jour – culot à double pointe.

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SOURCES LUMINEUSES DOCUMENT : 1/1

Figure 1: Lampes à incandescence : différents formes d’ampoule

Figure 2: Différents types de lampes à décharge couramment utilisés

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PRISE DE COURANT

1) FONCTION
Les prises de courant sont des appareils assurant la liaison entre une canalisation fixe (socle)
et une canalisation mobile (fiche).

2) CLASSIFICATION DES PRISES DE COURANT


Les prises de courant sont classées selon les domaines d’utilisation de l’énergie électrique.
Ainsi nous avons les prises domestiques et les prises industrielles.
2-1) Prises domestiques
Les prises de courant pour installations domestiques peuvent être apparentes ou encastrées.
En générale, elles comportent une protection isolante en matière plastique.

Figure 1 : Présentations des prises de courant domestiques

2-2) Prises industrielles


Les prises industrielles étanches (IP44) sont soit en matière plastique, soit dans une
enveloppe métallique.

Figure 2 : Prises fixes et mobiles et socles industriels

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3) PRINCIPALES CARACTERISTIQUES
Les principales caractéristiques d’une prise de courant sont :
 le courant nominal : 6 – 10 – 16 – 20 – 32 et 63A ;
 la tension nominale : 250 – 400 – 500V ;
 le nombre de broches : bipolaire, tripolaire, tétrapolaire avec ou sans broche de
terre (2P, 2P+T, 3P, 3P+T, 4P, 4P+T) ;
 le mode de pose : apparent ou encastré ;
 l’indice de protection : IPxx et IKxx (Exemple : IP44 et IK03).

4) DESIGNATION D’UNE PRISE DE COURANT


Pour commander une prise de courant, il faut préciser :
 le domaine d’utilisation ;
 sa fonction : socle, fiche ou prise mobile (prolongateur) ;
 le mode de pose ;
 l’intensité et la tension de fonctionnement ;
 le nombre de broche ;
 le degré de protection ;
 la nature de la construction.
Exemple : Prise domestique - socle à encastrer 20A – 400V – 2P+T

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INTERRUPTEURS

1) FONCTION
Les interrupteurs sont des appareils de commande manuelle ayant pour fonction d’établir et
d’interrompre les circuits électriques.

2) CLASSIFICATION
La classification des interrupteurs peut se faire en fonction :
 des domaines d’utilisation de l’énergie électrique ;
 de leurs fonctions particulières (classification fonctionnelle) ;
 etc.…
2-1) Classification en fonction des domaines d’utilisation de l’énergie électrique
En fonction des domaines d’utilisation de l’énergie électrique, nous avons les interrupteurs
domestiques et les interrupteurs industriels.
a) Interrupteurs domestiques
Ils sont utilisables dans les habitations et bureaux pour la commande des circuits lumières.
(Présentations : voir Figure 1-DOC 1/1).
Constitution générale d’un interrupteur lumière (domestique)

b) Interrupteurs industriels
Les interrupteurs industriels sont destinés aux installations industrielles (ateliers et usines)
pour la commande des lignes et des appareils de puissance tels que les moteurs et les fours
électriques.
(Présentations : voir Figure 2-DOC 1/1).
2-2) Classification fonctionnelle
Il existe des interrupteurs qui permettent de substituer une portion de circuit à une autre ou
encore de modifier successivement les connexions de plusieurs circuits. On les appelle
commutateurs.
La classification fonctionnelle est une classification qui précise la fonction particulière
(interrupteur ou commutateur) et le nombre de pôles (uni, bi, tri ou tétrapolaire) de
l’interrupteur. Selon leur fonction particulière et leurs nombres de pôles, les différentes
classes sont repérées par : C1, C2, C3, C03, C4, C5, C6, C6/2 et C7.

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- 21 -
Tableau de classification fonctionnelle des interrupteurs
REPERE DESIGNATION SYMBOLE

C1 Interrupteur unipolaire

C2 Interrupteur bipolaire

C3 Interrupteur tripolaire

Interrupteur tétrapolaire (Interrupteur tripolaire


C03
avec neutre coupé)

Commutateur unipolaire à 2 directions avec


C4
arrêt

C5 Commutateur unipolaire à 2 allumages

C6 Commutateur unipolaire à 2 directions

C6/2 Commutateur bipolaire à 2 directions

C7 Commutateur bipolaire inverseur

3) DESIGNATION D’UN INTERRUPTEUR


La désignation d’un interrupteur doit comprendre :
 sa fonction particulière (ou sa nature) : interrupteur ou commutateur ;
 son nombre de pôles ;
 son mode de pose ;
 sa tension nominale ;
 son courant nominal ;
 le degré de protection ;

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- 22 -
INTERRUPTEURS DOCUMENT : 1/1

Figure 1: Interrupteurs domestiques

Figure 2: Interrupteurs industriels

Interrupteurs industriels Schneider Electric

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- 23 -
TELERUPTEUR
1) FONCTION
Les télérupteurs ont pour fonction la commande à distance par boutons poussoirs, des
circuits d’éclairage.

2) CONSTITUTION GENERALE
Un télérupteur est généralement composé de trois éléments principaux :
 un élément moteur généralement en électro-aimant ;
 des contacts ;
 un système de commande des contacts.
Symbole annoté :
Bobine de l’électro-aimant

Système de commande des contacts

Contact
3) PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
3-1) Schéma de principe

3-2) Fonctionnement
Lorsque la bobine est traversée par un courant « i », elle attire l’armature mobile qui entraîne
le cliquet (ou la biellette) dans son mouvement. Le cliquet vient alors pousser la came dans
l’un de ses deux épanouissements ; provoquant ainsi sa rotation de cette dernière dans l’un
des sens. A chaque poussée du cliquet, la rotation de la came s’inverse provoquant un
changement de position du contact mobile.

4) PRESENTATIONS DES TELERUPTEURS

Model standard Models pour tableau d’abonné ou coffret


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- 24 -
5) CARACTERISTIQUES GENERALES D’UN TELERUPTEUR
Un télérupteur est généralement caractérisé par :
 le courant d’emploi ou calibre : il est lié au contact et s’exprime en ampères (A) ;
 la tension d’emploi : en volts (V) ;
 circuit de commande (bobine) : UC.
 circuit de puissance (contacts) : Ue.
 la puissance d’appel : en volts.ampères (VA)
 l’endurance électrique : elle est liée au contact et s’exprime en manœuvres (man) ;
 la fréquence de commutation maximale : liée au contact, elle s’exprime en en
manœuvres par minute (man/min) ;
 la durée d’impulsion : en millisecondes (ms) ;
 la température d’utilisation.

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- 25 -
MINUTERIE

1) FONCTION
La minuterie a pour fonction d’assurer la mise en marche d’un circuit d’éclairage
pendant un temps déterminé.

2) CONSTITUTION GENERALE
Une minuterie est généralement composée de trois éléments principaux :
 un élément moteur généralement en électro-aimant ;
 des contacts temporisés au repos ;
 un système de commande des contacts.
Symbole annoté
Bobine de l’électro-aimant

Système de commande des contacts

Contact temporisé au repos

3) PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
Lorsque la bobine est traversée par un courant « i », l’électro-aimant s’aimante et actionne le
système de commande des contacts par attraction d’un élément de celui-ci. Le système de
commande des contacts entraîne alors avec lui la partie mobile du contact ; provoquant ainsi
la fermeture de celui-ci.
A l’ouverture du circuit de la bobine, l’électro-aimant se désaimante et relâche le système de
commande des contacts qui entraîne la partie mobile du contact dans le sens opposé et le
contact s’ouvre à retardement après un temps déterminé.

4) PRESENTATION D’UNE MINUTERIE


(Voir DOCUMENT 1/1)

5) CARACTERISTIQUES GENERALES D’UNE MINUTERIE


Une minuterie est généralement caractérisée par :
 la fréquence de la (ou des) tension(s) d’emploi : 50Hz à 60Hz ;
 la (ou les) tension(s) d’emploi : en volts (V) ;
 circuit de commande (bobine) : UC.
 circuit de puissance (contacts) : Ue.
 le courant d’emploi ou calibre à cosφ=1 : il est lié au contact et s’exprime en ampères
(A) ;
 la puissance maximale à cosφ=1 : elle est liée au contact et s’exprime en Watt (W) ;
 le type de raccordement : raccordement à 3 ou 4 fils ;

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- 26 -
MINUTERIE DOCUMENT : 1/1

Figure 1 : Vue éclatée d’une minuterie à mouvement d’horloge (d’après doc. Legrand)

Figure 2 : Présentations des minuteries

D’après doc. Legrand


D’après doc. Schneider Electric

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- 27 -
2ème PARTIE :

SCHEMA D’ELECTRICITE

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- 28 -
DIFFERENTS TYPES DE SCHEMA ELECTRIQUE
1) DEFINITION
Le schéma est une représentation graphique et simplifiée d’un appareil ou d’un système
technique.

2) REALISATION D’UN SCHEMA


Il est réalisé par l’association des symboles graphiques des différents composants de
l’appareil ou du système technique.
Le schéma est un langage conventionnel universel. Par conséquent, tout schéma doit être
réalisé selon les normes en vigueur.

3) QUELQUES SYMBOLES GRAPHIQUES (Voir DOCUMENTS 1/4, 2/4 et 3/4)

4) DIFFERENTS TYPES DE SCHEMA (Voir exemple du DOCUMENT 4/4)


Il existe divers modes de représentation d’une installation électrique :
 représentation architecturale (ou schéma architectural) ;
 représentation développée (ou schéma développé) ;
 représentation d’implantation (ou schéma d’implantation) ;
 représentation multifilaire (ou schéma multifilaire) ;
 représentation unifilaire (ou schéma unifilaire) ;
 représentation générale de distribution (ou schéma général de distribution).

4-1) Schéma architectural


a) Définition
Le schéma architectural est la représentation topographique dans le plan architectural des
différents matériels d’utilisation, de commande et de leurs liaisons fonctionnelles de
dépendance.
b) Utilité
Ce schéma permet de connaître facilement la situation topographique des différents appareils
(de commande, de protection, d’utilisation,…) et aussi de savoir que tel appareil d’utilisation
est commandé par tel appareil de commande.
4-2) Schéma développé
a) Définition
C’est la représentation graphique des différents circuits de l’installation sur des lignes
droites.
b) Utilité
Il sert à comprendre facilement et à expliquer le fonctionnement de l’installation (ou de
l’appareil).
4-3) Schéma d’implantation (ou schéma de canalisation)
a) Définition
Le schéma d’implantation est la représentation topographique des différentes canalisations et
des différents organes (de commande et d’utilisation).
Dans ce mode de représentation graphique, chaque canalisation est représentée par un trait.
b) Utilité
Ce schéma permet d’indiquer (ou de localiser) les passages des canalisations reliant les
différents organes.
INSTALLATION DOMESTIQUE CME
- 29 -
4-4) Schéma multifilaire
a) Définition
Le schéma multifilaire (ou schéma de détail) est la représentation graphique sur laquelle l’on
fait ressortir la totalité des appareils et accessoires de raccordement des circuits, la
totalité des appareils de commande, d’utilisation, de protection,…et les obligations de
parcours imposées avec les regroupements des circuits et conducteurs qu’elles
entraînent.
b) Utilité
Le schéma multifilaire sert à la réalisation pratique.
4-5) Schéma unifilaire
a) Définition
Le schéma unifilaire est une image directe du plan de canalisation sur laquelle chaque
conducteur du schéma développé est représenté par un trait oblique. Ainsi pour une
canalisation donnée, chaque conducteur sera représenté comme suite :
 conducteur de phase:
 conducteur de neutre :
 conducteur de protection (ou de terre) :
C’est un schéma de synthèse des schémas d’implantation et multifilaire.
b) Utilité
Ce schéma permet de déterminer facilement le nombre et la nature des conducteurs des
différentes canalisations de l’installation.
4-6) Schéma général de distribution (ou de réparation)
a) Définition
Le schéma général de distribution est la représentation graphique à structure arborescente de
l’installation. Elle peut être unifilaire ou multifilaire.
b) Utilité
C’est le schéma qui permet d’identifier facilement les différents types de circuit d’une
installation et de déterminer facilement le nombre de chaque type.

EXERCICE D’APPLICATION
Soit à représenter l’installation électrique d’une chambre indépendante devant comporter :
 un foyer lumineux centré au plafond et commandé à partir d’un point A à l’entrée ;
 un foyer lumineux fixé au point B sur le mur avant et commandé à partir du même point
A;
 une prise de courant bipolaire avec conducteur de protection au point C ;
 une prise de courant bipolaire simple placée au point D.

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- 30 -
DIFFERENTS TYPES DE SCHEMA ELECTRIQUE DOCUMENT : 1/4

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DIFFERENTS TYPES DE SCHEMA ELECTRIQUE DOCUMENT : 2/4
5 Appareils de commande (suite)
Appareils de commande (suite)

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- 32 -
DIFFERENTS TYPES DE SCHEMA ELECTRIQUE DOCUMENT : 3/4

INSTALLATION DOMESTIQUE CME


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DIFFERENTS TYPES DE SCHEMA ELECTRIQUE DOCUMENT : 4/4
SCHEMAS DE L’INSTALLATION ELECTRIQUE D’UNE CHAMBRE INDEPENDANTE
1) Schéma architectural
2) Schéma développé
2
D

2 C A
B

3-a) Schéma d’implantation 3-b) Schéma d’implantation

4) Schéma multifilaire 5) Schéma unifilaire

6) Schéma de distribution 2

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- 34 -
MONTAGE « PRISE DE COURANT »

1) FONCTIONS
Le montage « prise de courant » permet de disposer en différents points de l’installation
d’une source d’alimentation en énergie électrique pour des appareils mobiles (lampadaire, fer
à repasser, téléviseur, etc,…).

2) DIFFERENTS TYPES DE PRISES DE COURANT


Selon : le type d’appareil à alimenter, le type de local où elle se trouve, la prise de courant
peut être :
 bipolaire (phase +neutre) ;
 bipolaire avec conducteur de protection (phase+neutre+terre) ;
 tripolaire (3 phases) ;
 tripolaire avec conducteur de protection (3 phases+terre) ;
 tétrapolaire (3 phases+neutre) ;
 tétrapolaire avec conducteur de protection (3 phases+neutre+terre).

3) REPRESENTATIONS GRAPHIQUES
Soit à réaliser l’installation électrique de trois prises de courant (2P et 2x2P+PE) d’une
cuisine.

3-1) Schéma architectural 3-2) Schéma développé

2 2

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- 35 -
3-3) Schéma de canalisation 3-4) Schéma multifilaire

2
2

3-5) Schéma unifilaire 3-6) Schéma général de distribution

2
2

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- 36 -
MONTAGE « SIMPLE ALLUMAGE »

1) FONCTION
C’est un montage qui permet de commander d’un seul endroit :
 l’allumage ou l’extinction d’un ou de plusieurs foyers lumineux fixe ;
 la mise sous tension ou hors tension d’une prise de courant.

2) ORGANE DE COMMANDE
L’organe de commande utilisé dans le montage « simple allumage » est l’interrupteur
unipolaire (interrupteur simple allumage).

Symboles :

3) APPLICATIONS
Ce montage est utilisé pour l’éclairage des petites pièces à une entrée (chambre, cuisine,
débarras, douche-WC, …)

4) REPRESENTATIONS GRAPHIQUES
Exemple : Tracer les différents schémas de l’installation électrique d’une douche-WC.

4-1) Schéma architectural

4-2) Schéma développé 4-3) Schéma de canalisation

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- 37 -
4-4) Schéma multifilaire 4-5) Schéma unifilaire

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- 38 -
MONTAGE « DOUBLE ALLUMAGE »
1) FONCTION
Le montage double allumage a pour fonction de commander simultanément ou
séparément d’un seul endroit deux circuits différents.

2) ORGANE DE COMMANDE
L’appareil de commande utilisé dans ce montage est l’interrupteur bipolaire.

Symboles :

Symbole architectural Symbole développé

3) APPLICATIONS
Ce montage est utilisé pour l’éclairage des grandes pièces où l’éclairage de toute la
surface n’est pas obligatoire à tout moment (grand magasin, vaste salon, etc…).

4) REPRESENTATIONS GRAPHIQUES
Exemple : Dans un magasin de stockage de produits agricoles, l’usager souhaite séparer
l’éclairage du fond de celui de l’entrée de sorte que l’on puisse soit allumer simultanément les
deux circuits pour un éclairage total du magasin, soit allumer séparément un des circuits pour un
éclairage localisé et tout ceci à partir d’un seul point à l’entrée. Représentez graphiquement
l’installation électrique de ce magasin.

4-1) Schéma architectural

4-2) Schéma développé

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- 39 -
4-3) Schéma d’implantation

4-4) Schéma multifilaire

4-5) Schéma unifilaire

4-6) Schéma général de distribution

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- 40 -
MONTAGE « VA-ET-VIENT »

1) FONCTION
Le montage va-et-vient a pour fonction de commander un circuit de deux endroits
différents.
2) APPAREIL DE COMMANDE
Le commutateur unipolaire à 2 directions ou commutateur va-et-vient est l’organe de
commande de ce montage.
Symboles :

Symbole architectural Symbole architectural

3) APPLICATIONS
Le va-et-vient est utilisé en général pour l’éclairage des pièces à deux entrées et en
particulier pour l’éclairage des chambres, des couloirs, etc…

4) REPRESENTATIONS GRAPHIQUES
Exemple : Soit une salle de classe à deux entrées. L’on souhaite commander l’allumage et
l’extinction du circuit d’éclairage de cette salle à partir des deux entrées.
Tracez les différentes représentations graphiques de l’installation de cette salle.

4-1) Schéma architectural

4-2) Schéma développé

INSTALLATION DOMESTIQUE CME


- 41 -
INSTALLATION DOMESTIQUE CME
- 42 -
4-3) Schéma de canalisation

4-4) Schéma multifilaire

4-5) Schéma unifilaire

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- 43 -
MONTAGE TELERUPTEUR

1) FONCTION
Le montage télérupteur a pour fonction de commander un circuit d’éclairage de plus de
deux endroits.

2) ORGANE DE COMMANDE
Les organes de commande utilisés dans un montage télérupteur sont : des boutons
poussoirs et un télérupteur.

Symboles :

Bouton poussoir Télérupteur

3) APPLICATIONS
Ce montage est utilisé pour l’éclairage des couloirs, des grandes pièces à plus de deux
entrées, des pavillons, etc.

4) REPRESENTATIONS GRAPHIQUES
Exemple : Dans le couloir des salles de classe d’un établissement, l’on souhaite
commander le circuit d’éclairage à partir de quatre points dont deux à l’intérieur et les
deux autres aux deux entrées.

4-1) Schéma architectural

4-2) Schéma développé


Le schéma architectural fait apparaître deux types de relation d’interdépendance :
 relation boutons poussoirs-télérupteur ;
 relation télérupteur foyers-lumineux.
A chaque relation correspond un schéma de circuits particuliers :
 schéma du circuit de commande pour la relation boutons poussoirs-
télérupteur ;
 schéma du circuit de puissance pour la relation télérupteur-foyers
lumineux.

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- 44 -
4-3) Schéma d’implantation

4-4) Schéma multifilaire

INSTALLATION DOMESTIQUE CME


- 45 -
4-5) Schéma unifilaire

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- 46 -
MONTAGE MINUTERIE
1) FONTION
La minuterie a pour fonction d’assurer la mise en marche d’un circuit d’éclairage
pendant un temps reglé.

2) ORGANES DE COMMANDE
Dans un montage minuterie, on utilise un ou des bouton (s) poussoir(s) et une
minuterie :

Symboles: t

Ancien Nouveau
Symbole architectural Symbole développé

3) DOMAINES D’APPLICATION
Ce montage est utilisé dans un souci d’économie d’énergie électrique, pour l’éclairage
des pièces et espaces communes des habitations et services (escaliers, garages,
couloirs de cave,…) dont les visites par les usagers sont de courtes durées.
4) DIFFERENTES REPRESENTATIONS
Exemple : Garage à vélos d’un immeuble.
4-1-Schéma architectural

4-2-Schémas développés
On distingue deux types de montage : le montage avec effet et le montage sans effet.
a) Montage avec effet b) Montage sans effet
Toute action sur un bouton pendant un temps de Toute action sur un bouton de commande
fonctionnement est prise en compte par le pendant un temps de fonctionnement n’est pas
dispositif. prise en compte par le dispositif

INSTALLATION DOMESTIQUE CME


- 47 -
En fonction des besoins, l’on peut modifier ce montage en un montage appelé « montage
jour et nuit » dont le fonctionnement pourra être adapté pour :
 un allumage permanent des lampes durant les heures nocturnes à visite intense ;
 une mise en service de la minuterie durant les autres heures (heures tardives)
 une mise hors service de l’ensemble de l’installation pendant le jour.
Pour cela, on insert un commutateur unipolaire à deux direction avec arrêt dans le circuit.
Schéma développé du montage jour et nuit

Diagramme de fonctionnement

4-3- Schéma d’implantation

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- 48 -
4-4-Schéma multifilaire

4-5-Schéma unifilaire

INSTALLATION DOMESTIQUE CME


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BIBLIOGRAPHIE

TITRE AUTEURS COLLECTION EDITION Année


CASTEILLA
MEMOTECH - René BOURGEOIS 6 e Edition :
A.CAPLIEZ 2002
ELECTROTECHNIQUE - Denis COGNEL CASTEILLA – 25,rue
Mongue - 75005 Paris.
Nathan/VUEF, 2001 - 9,
ELECTROTECHNIQUE ET
- HENRY Ney NATHAN rue Méchain – 75014
NORMALISATION : Installations Paris. 2001
- Noël MORCEL TECHNIQUE
Electriques
TECHNOLOGIE ET SCHEMA NATHAN
HENRY Ney Fernand Nathan 1979
D’ELECTRICITE (NIVEAU 1) TECHNIQUE
CATALOGUE 2002-2003 Schneider Electric

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