THESE
POUR LE DIPLOME NATIONAL
DE DOCTEUR EN MEDECINE DENTAIRE
PAR
Karim Hmissi
Né le 04/08/1988
Examinateurs de la Thèse
JURY:
Président : Pr. Zohra Nouira Directeur
Assesseurs: Pr. Moncef Omezzine Gnewa Pr.Ag. Anissa Ben Moussa
Pr. Soumaya Touzi Mrabet
Dr. Rihab Dakhli
Dédicaces
SOMMAIRE
Introduction ....................................................................................................................................... 6
1
Sommaire
3.2. Calage..................................................................................................... 18
3.2.1. Stabilité dentaire ................................................................................ 18
3.2.2. Stabilité mandibulaire ........................................................................ 19
3.3. Guidage .................................................................................................. 19
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Sommaire
3
Sommaire
4
Sommaire
Conclusion .......................................................................................................................................76
Références Bibliographiques ....................................................................................................78
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Introduction
Introduction
‟enregistrement des rapports inter arcades en prothèse conjointe est une
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Introduction
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Occlusion et prothèse fixée
1.1. Définitions
Le système dentaire est constitué de l‟ensemble des organes dentaires (dents et
parodonte) organisés en arcades dentaires maxillaire et mandibulaire. Associé à
des structures ostéo-articulaires et à des éléments du système neuromusculaire, le
système dentaire est inclus dans l‟unité fonctionnelle que constitue l‟appareil
manducateur.
L‟appareil manducteur se définit donc comme un véritable système masticatoire
complexe. Il se compose d‟un ensemble d‟éléments passifs articulaires (temporo-
mandibulaires et occlusaux) et actif musculaire dont la dynamique est
coordonnée par le système neurosensoriel.
Cet appareil participe à de nombreuses fonctions à savoir la succion, la
préhension, la mastication, la déglutition, la fonction de respiration, la fonction de
relation par la mimique et la phonation, la fonction d‟équilibre postural.
Les faces occlusales, par leur anatomie, constituent les parties actives des organes
dentaires. Chaque caractère morphologique, occlusal ou radiculaire, a une
incidence sur l‟ergonomie fonctionnelle. Le reste de l‟organe dentaire qui
comprend les faces axiales ainsi que les racines en constitue le support.
- L’anatomie occlusale
La morphologie occlusale des dents est constituée de formes convexes, les
cuspides pour les dents cuspidées (prémolaires et molaires), pointe canine pour
les canines et les bords libres pour les incisives.
La forme convexe des cuspides constitue la réponse ergonomique aux impératifs
physiologiques à savoir faciliter l‟éruption, favoriser la prophylaxie, réduire le
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Occlusion et prothèse fixée
travail musculaire, réduire les forces exercées sur les tissus de soutien et réduire
le risque de fracture.
Cette morphologie joue alors un rôle important, elle doit être donc respectée,
restaurée ou reconstruite.
- L’arcade dentaire
L‟assemblage des organes dentaires en arcades antagonistes est destiné à
constituer un ensemble cohésif, répartissant et dirigeant les pressions pour assurer
la conservation des pièces constitutives. C‟est en vue horizontale que la notion
d‟arcade dentaire trouve toute sa réalité en se montrant en un arc dentaire continu
(sans diastème) de forme parabolique. Ces deux facteurs anatomiques favorisent
la stabilité dentaire et la répartition des contraintes.
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Occlusion et prothèse fixée
- Le système musculaire
La mandibule effectue ses mouvements grâce au système musculaires qui se
compose des muscles manducateurs. Ces muscles sont disposés en paires
symétriques :
- Les muscles élévateurs qui sont de puissants muscles à insertion
crânienne : le temporal, le masséter et le ptérygoïdien médial.
- Les muscles abaisseurs qui sont faibles et à insertion hyoïdienne.
- Les muscles supra-hyoïdiens (génio-hyoïdien, mylo-hyoïdien, stylo-
hyoïdien, digastrique).
- Les muscles infra-hyoïdiens (sterno-thyroïdien, thyro-hyoïdien, sterno-
cleïdo-hyoïdien, Omo-hyoïdien).
- Un muscle propulseur : le ptérygoïdien latéral.
- Autres muscles : muscle cervicaux, muscles de la langue, de la joue et
de l‟oropharynx.
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Occlusion et prothèse fixée
- Contrôle neurologique
Le système de contrôle neurologique a pour objectif d‟assurer la conservation des
structures par limitation des sollicitations mécaniques (intensité et temps
d‟application des pressions).
L‟innervation dépend du nerf auriculo-temporal, qui innerve la partie postérieure
et la partie externe de l‟articulation et participe pour une part plus faible aux
régions antérieure et interne, la branche massétérine innerve majoritairement la
zone antérieure et participe pour une part plus faible à la région interne, Et la
branche du nerf temporal profond postérieur participe faiblement à l‟innervation
de la zone externe de l‟articulation.
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Occlusion et prothèse fixée
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Occlusion et prothèse fixée
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Occlusion et prothèse fixée
Il s‟agit d‟une position occupée par la mandibule lorsque la tête du patient est
droite, que le tonus des muscles élévateurs/abaisseurs est en équilibre. Cette
position, caractérisée par l‟absence de contact dentaire, se retrouve chez tous les
patients. Il s‟agit d‟ailleurs de la référence la plus fiable pour la hauteur de l‟étage
inférieur de la face telle qu‟elle se présentait avant la perte de calage.
Dans cette posture, les muscles masticateurs sont positionnés de telle sorte qu‟ils
reçoivent un minimum de décharges nerveuses. A partir de là les muscles peuvent
facilement provoquer une élévation ou un abaissement de la mandibule. Les
condyles sont en position neutre, sans contrainte vis-à-vis des structures
articulaires.
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Occlusion et prothèse fixée
Il est déterminé par la ligne qui joint le porion (bord supérieur du tragus) et le
point sous orbitaire également appelé orion. Le plan de Francfort représente par
définition le plan de référence.
Il est déterminé par la ligne joignant les émergences de l‟axe charnière et le point
sous-orbitaire.
Il est déterminé par la ligne joignant les orifices auriculaires et un point arbitraire
situé 43 mm au-dessus du bord de l‟incisive latérale supérieur. Ce plan est défini
comme le plan esthétique.
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Occlusion et prothèse fixée
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Occlusion et prothèse fixée
C‟est une courbe, à concavité supérieure, dans le plan frontal. Elle passe par les
pointes cuspidiennes vestibulaires et linguales des pluri-cuspidées.
La convexité de la courbe passant par les pointes cuspidiennes va en diminuant
depuis les deuxièmes molaires jusqu‟aux premières prémolaires où elle peut
s‟inverser.
L‟association de la courbe dans le plan sagittal et des courbes dans le plan frontal
répond au concept hélicoïdal d‟Ackermann.
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Occlusion et prothèse fixée
3.1. Centrage
Le centrage concerne la situation de la position mandibulaire en OIM. Il impose
la position de la mandibule pour laquelle sont généralement appliquées les
contraintes les plus importantes. Pour diminuer les contraintes musculo-
articulaires, cette position spatiale doit être « centrée », c'est-à-dire répondre aux
critères suivants :
- Dans le sens vertical : l‟ensemble condylo-discal est dans une position
haute, le bourrelet postérieur discal venant se stabiliser sur la partie la plus
concave de la fosse mandibulaire.
- Dans le sens sagittal : il doit y avoir coaptation des structures condylo-
disco-temporales, la tête condylienne est en appui sur l‟isthme discal, le
disque étant en appui le long du versant postérieur du tubercule articulaire.
- Dans le sens frontal : il existe une congruence des surfaces anatomiques,
l‟ensemble condylo-discal est dans une position strictement centrée dans la
fosse mandibulaire. Il ne doit pas exister de jeu transversal.
3.2. Calage
Il correspond à la stabilité intra-arcade, c'est-à-dire de chaque dent à l'intérieur de
son arcade, mais garanti également la stabilité inter-arcade, c'est-à-dire celle de la
mandibule en occlusion avec le maxillaire.
La stabilité de la dent sur sa base osseuse, dans son arcade, signifie l‟absence de
migration dentaire. Pour chaque dent la répartition de contacts punctiformes sur
des versants cuspidiens opposés est un gage de stabilité. Le respect de ces
impératifs est obtenu par la répartition de contacts occlusaux multiples distribués
harmonieusement sur toute l‟arcade diminuant ainsi le stress subi par chaque
organe.
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Occlusion et prothèse fixée
La stabilisation de la mandibule n'a de sens que s'il existe une parfaite stabilité
des arcades dans le temps, permettant ainsi un faible recrutement musculaire par
la reproductibilité et la précision de la position et diminuant encore de cette façon
les contraintes appliquées.
3.3. Guidage
La fonction de guidage concerne les trajectoires d‟accès à la position
mandibulaire en OIM. Elle va jouer un rôle d‟entonnoir pour accéder à l‟OIM.
Ces surfaces dentaires vont constituer de véritables rampes tridimensionnelles de
guidage dont l'ensemble forme un cône à base ellipsoïdale dont le sommet
représente l'OIM : l'entonnoir d'accès à I'OIM. Les pentes de cet entonnoir
doivent être symétriques, ouvertes vers l'avant, ni trop marquées, afin de générer
un espace fonctionnel suffisant, ni trop faibles, afin d'assurer un guidage
mandibulaire efficace.
Ces surfaces de guidage orientent les déplacements mandibulaires sous la
protection d'une indispensable composante neurophysiologique, mémorisant le
point d'atterrissage (l'OIM) et générant des réflexes d'évitement des contacts
occlusaux en dehors de I'OIM. Les trajets fonctionnels ainsi induits doivent
permettre de diminuer les surcharges dentaires les contraintes articulaires et le
travail musculaire par symétrisation des fonctions.
On décrit 3 zones de guidages :
- Le guidage incisif : Défini par la pente incisive, il oriente les mouvements
de propulsion et de rétrusion en OIM et le bout à bout incisif. Il doit y avoir
symétrie des surfaces de guidage par rapport au plan sagittal médian et
continuité de la prise en charge de la mandibule.
- Le guidage latéral : Transversal, il oriente le mouvement de diduction. Les
guidages latéraux droit et gauche doivent être symétriques pour favoriser
une mastication alternée. Il y a fonction canine lorsque seule la canine
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Occlusion et prothèse fixée
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Support, matériaux et techniques conventionnelles d’enregistrement
de l’occlusion en PIM
1.1. La stabilité
Le support de l‟enregistrement sera le moyen de confrontation des modèles
maxillaire et mandibulaire dans la position de référence choisie. Cette
confrontation doit être la plus stable possible.
Le support doit être bien stabilisé sur les surfaces dentaires pour assurer un
transfert fidèle de l‟occlusion sans modification. Il faut s‟assurer qu‟il n‟y a pas
de bascule entre les modèles.
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Support, matériaux et techniques conventionnelles d’enregistrement
de l’occlusion en PIM
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Support, matériaux et techniques conventionnelles d’enregistrement
de l’occlusion en PIM
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Support, matériaux et techniques conventionnelles d’enregistrement
de l’occlusion en PIM
2.2.1. Cires
Les cires sont constituées d‟un mélange de différentes formules qui sont
d‟origine minérales, naturelles (végétales, animales) ou synthétiques.
Pour l‟enregistrement de l‟occlusion, on utilise les cires d‟origine synthétiques :
Les cires de polyéthylènes, de polyéthylène glycol, les cires d‟hydrocarbures
hydrogénés ou halogénés sont représentatives de cette catégorie. Ces cires ne
peuvent pas se substituer aux cires naturelles, mais permettent d'en corriger les
défauts.
Le mélange des formules et les proportions entre chacune d‟entre elles
permettent de régler les propriétés essentielles : L‟intervalle de ramollissement,
le coefficient de dilatation thermique, les propriétés mécaniques, le fluage, les
contraintes internes, et la ductilité. Pour chaque composition, la température
joue un rôle essentiel sur ces propriétés.
La variation de température permet le changement d‟état, de liquide en solide.
L‟intervalle de ramollissement est aussi fonction du rapport des différentes
formules et de la température. Ainsi, les cires trouvent un vaste champ
d‟utilisation. Elles présentent une phase cristalline et une phase amorphe. Elles
sont utilisées, soit comme base d‟enregistrement réalisées sur un modèle ou une
arcade, ou comme matériau d‟enregistrement.
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Support, matériaux et techniques conventionnelles d’enregistrement
de l’occlusion en PIM
Ces silicones dérivent des élastomères utilisés pour la prise d‟empreinte. Ils ont
été modifiés par adjonction de charge à base de quartz dans le but de les rendre
plus rigides.
Ils sont constitués de polysiloxanes comportant des radicaux vinyles. Ce sont
ces radicaux qui par leur double liaison vont permettre la création de ponts
méthyle et ainsi réaliser la réaction d‟addition.
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Support, matériaux et techniques conventionnelles d’enregistrement
de l’occlusion en PIM
La précision dimensionnelle des cires n‟est pas très bonne. En effet, elles ont le
coefficient de dilatation thermique le plus élevé de tous les matériaux dentaires
utilisés. À ce propos, les changements de température entre la cavité buccale et
la température ambiante entraînent des variations dimensionnelles non
négligeables. Le coefficient de dilatation thermique varie de 530.10-6 à 250.10-
6 par °C. Les cires dures ont un coefficient de dilatation thermique qui se situe à
la limite basse de cette fourchette. L‟adjonction de particules, métalliques à
certaines compositions de cires, diminue le fluage et le coefficient de dilatation
thermiques. C‟est le cas de l‟Aluwax® par exemple. La manipulation des cires,
compte tenu de leurs propriétés, génère un certain nombre de contraintes. Par
exemple, la difficulté à ramollir une cire de manière homogène compte tenu de
leur faible conductivité thermique (0,04 W/mK) explique l‟apparition de
contraintes au sein du matériau. La libération de ces contraintes, si l‟on
réchauffe la cire, peut engendrer une déformation.
La stabilité dimensionnelle des pâtes Eugénol/Oxyde de Zinc, compte tenu de la
spécificité de la réaction de prise, est excellente et surtout indépendante de son
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Support, matériaux et techniques conventionnelles d’enregistrement
de l’occlusion en PIM
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Support, matériaux et techniques conventionnelles d’enregistrement
de l’occlusion en PIM
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Support, matériaux et techniques conventionnelles d’enregistrement
de l’occlusion en PIM
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Support, matériaux et techniques conventionnelles d’enregistrement
de l’occlusion en PIM
Figure 11: Préparation de la plaque de cire Moyco sur le modèle supérieur [4]
Figure 12: Essayage de la plaque en bouche, elle doit être stable [4]
Figure 13: Après réchauffement de la cire, le patient est invité à fermer en PIM (4)
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Support, matériaux et techniques conventionnelles d’enregistrement
de l’occlusion en PIM
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Support, matériaux et techniques conventionnelles d’enregistrement
de l’occlusion en PIM
Pour plus de précision, la table d‟enregistrement occlusal sera rebasée par une
pâte oxyde de zinc eugénol ou de l‟Aluwax®.
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Support, matériaux et techniques conventionnelles d’enregistrement
de l’occlusion en PIM
pas envisagée. Les indications proposées pour les empreintes sectorielles sont
strictes et reposent sur trois conditions cliniques qui doivent être remplies
simultanément :
- Une à deux préparations de dents cuspidées, en secteur encastré ;
- Une position d‟intercuspidie maximale (ICM) stable et réitérative ;
- Une désocclusion postérieure en latéralité, qui permet d‟éviter les
interférences sur les futures prothèses, lors des mouvements d‟excursion
mandibulaire.
Les avantages mis en avant pour promouvoir cette technique reposent sur :
- L‟utilisation d‟une moindre quantité de matériau d‟empreinte
- Un meilleur confort pour le patient
- Des résultats cliniques de qualité égale ou supérieure à celle obtenue avec
des enregistrements complets d‟arcades.
La technique de l‟empreinte sectorielle nécessite l‟emploi d‟un porte empreinte
spécifique : hemi porte empreinte.
- Métalliques (réutilisables) ou plastiques : Bite Tray ou Triple Tray ou
contra Tray
- Avec ou sans parois latérales ;
- Avec gaze interposée ou non.
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Support, matériaux et techniques conventionnelles d’enregistrement
de l’occlusion en PIM
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Support, matériaux et techniques conventionnelles d’enregistrement
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Support, matériaux et techniques conventionnelles d’enregistrement
de l’occlusion en PIM
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Support, matériaux et techniques conventionnelles d’enregistrement
de l’occlusion en PIM
Figure 23: Montage des modèles sur le Twin Stage Occluder de Hanau [40]
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Support, matériaux et techniques conventionnelles d’enregistrement
de l’occlusion en PIM
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CFAO et occlusion numérique sans articulateur virtuel
1.1. Définitions
L'acronyme CFAO signifie Conception et Fabrication Assistées par Ordinateur
(appelée en littérature Anglaise CAD-CAM : Computer Assisted Design,
Computer Assisted Manufacturing) et désigne un processus industriel destiné à
simplifier et à standardiser les techniques et les tâches répétitives. En
odontologie, elle désigne l‟ensemble des équipements permettant d'aller de la
modélisation à la fabrication des prothèses dentaires assistées par ordinateurs.
La CFAO regroupe deux concepts : la CAO (conception assistée par ordinateur)
et la FAO (fabrication assistée par ordinateur). Stricto sensu, il faut bien
identifier les deux notions.
- La CAO : consiste au recueil des données de l‟empreinte, à leur
numérisation par scannérisation, puis la réalisation d‟éventuelles
modifications à travers la construction d‟un projet prothétique virtuel.
- La FAO : consiste à la transmission des données de la CAO à un logiciel
qui commande une machine-outil qui exécute le travail par différentes
techniques (usinage ou stéréolithgraphie).
De manière courante, le terme CFAO est utilisé un peu abusivement pour
désigner l‟un ou l‟autre ou les deux concepts à la fois. Ils sont, de toute façon,
indissociables.
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CFAO et occlusion numérique sans articulateur virtuel
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CFAO et occlusion numérique sans articulateur virtuel
Dans ce système de CFAO, l‟unité d‟usinage n‟est pas dans le cabinet dentaire.
Le praticien réalise l‟empreinte numérique et enregistre les informations
nécessaires pour la réalisation de la prothèse (dents adjacentes, dents
antagonistes, occlusion). Ces données numériques sont envoyées au laboratoire
de prothèse (ou dans un centre d‟usinage) qui réalisera la modélisation 3D et
l‟usinage de la restauration.
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CFAO et occlusion numérique sans articulateur virtuel
La CFAO indirecte commence par une technique d‟empreinte classique par les
matériaux d‟empreinte conventionnels qui sera envoyée du laboratoire. Le
moulage est ensuite scanné pour fournir les données à la FAO.
Le principe de CFAO indirecte ne sera pas traité dans ce travail car elle est à
usage exclusif du laboratoire.
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CFAO et occlusion numérique sans articulateur virtuel
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CFAO et occlusion numérique sans articulateur virtuel
Le principe suppose de récréer un triangle dont les trois sommets sont constitués
par :
- Un émetteur : qui émet un rayonnement lumineux connu et orienté
- L‟objet à mesurer sur lequel le rayonnement se réfléchit
- Un capteur qui enregistre la déformation de la lumière engendrée par sa
réflexion sur l‟objet.
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CFAO et occlusion numérique sans articulateur virtuel
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CFAO et occlusion numérique sans articulateur virtuel
Dans le cas d‟une caméra optique, l‟enjeu est de capturer un nombre suffisant
d‟images en un temps acceptable. Pour cela on ajoute une grille de
microlentilles possédant toutes le même plan focal. La grille est inclinée afin de
couvrir plusieurs plans. Cela permet de multiplier le nombre d‟images et le
nombre de plans focaux en une seule prise.
Figure 30: Dans le cas d'une empreinte optique on remplace le miroir issu du bras
échantillon par un objet biologique à savoir les tissus bucco-dentaires [43]
Dans le cas d‟une empreinte optique, afin d‟obtenir les coordonnées dans les 3
dimensions de l‟espace on multiplie les miroirs de référence. De plus, la prise
d‟empreinte intra-buccale nécessitant une acquisition des informations rapide,
on utilise des micro-miroirs vibrants. Cela va permettre l‟acquisition rapide de
nombreuses images qui, assemblées par le software, vont engendrer la
reconstitution 3D des volumes bucco-dentaires.
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CFAO et occlusion numérique sans articulateur virtuel
Elle ne fonctionne en « point and click », par saisie d‟un petit nombre de clichés
et l‟acquisition se fait image par image pour la création d‟un modèle 3D. La
caméra projette une lumière bleue et se déclenche automatiquement. Elle
nécessite un poudrage préalable des surfaces à enregistrer.
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CFAO et occlusion numérique sans articulateur virtuel
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CFAO et occlusion numérique sans articulateur virtuel
La caméra LAVA est la plus petite sur le marché. Elle est composée de 192
diodes électroluminescentes et de 22 lentilles. L‟acquisition des données, après
poudrage préalable, se fait en film 3D. L‟enregistrement est visualisé en temps
réel sur l‟écran.
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CFAO et occlusion numérique sans articulateur virtuel
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CFAO et occlusion numérique sans articulateur virtuel
Il existe une nouvelle version, dite « POD », qui permet aux praticiens de
connecter la caméra directement à leur PC ou leur iPad. Elle peut être intégrée
au fauteuil ou contrôlée à distance. Cette fonctionnalité permet de substituer le
chariot TRIOS.
3.1. Indications
La prise d‟empreinte par CAO convient dans de nombreux cas cliniques.
Certains cas peuvent être réalisés entièrement au cabinet et d‟autres nécessitent
la collaboration du prothésiste.
La CAO répond aux cas de prothèse fixée et implantaire. Les empreintes
réalisées peuvent être sectorielles ou complètes.
Actuellement elle offre la possibilité de traiter les cas suivants :
- Inlay ;
- Onlay ;
- Facette ;
- Couronne et endocouronne ;
- Chape et armature ;
- Pilier implantaire ;
- Prothèse fixe plurale de 4 éléments.
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CFAO et occlusion numérique sans articulateur virtuel
Nous devons veiller que les préparations et les dents adjacentes et antagonistes à
enregistrer soient à l‟abri de la salive, bien asséchées. La présence de salive ou
de sang provoquerait un défaut d‟enregistrement.
La lumière du scialytique doit être éloignée au moment de l‟enregistrement car
elle peut être source de lumière parasite diminuant la qualité de l‟image.
3.2.3. Poudrage
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CFAO et occlusion numérique sans articulateur virtuel
Figure 39: Poudrage des surfaces avec OptiSpray™ sous dispositif Isolite® et empreinte
optique au CEREC (Bluecam) [77].
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CFAO et occlusion numérique sans articulateur virtuel
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CFAO et occlusion numérique sans articulateur virtuel
4.1.1. Principe
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CFAO et occlusion numérique sans articulateur virtuel
Cette technique est facile à réaliser, offre une bonne stabilité du support et une
bonne fiabilité d‟enregistrement.
Il s‟agit d‟un mordu réalisé avec la cire Moyco®, il est confectionné en double
épaisseur et adapté à l‟espace prothétique disponible. La cire est préchaufée et
placée sur les préparations et le patient est amené à fermer en PIM sur le mordu
jusqu‟à prise du matériau.
Au préalable, il est important de procéder à un entraînement du patient pour
éviter qu'il ne réalise une position mandibulaire différente lors de
l'enregistrement. Cet entraînement garanti en quelque sorte la réussite de cette
technique. Un guidage manuel léger permet d'éviter les positions excentrées, car
les patients ont tendances à suivre un chemin de fermeture latérale en présence
du mordu.
Le praticien devra contrôler et s‟assurer que le patient est en O.I.M en observant
les rapports d‟occlusion du côté controlatéral. Les indentations obtenues au
niveau des tables occlusales doivent être de faible profondeur.
Par la suite le mordu est rebasé à l'aide de la pâte oxyde de zinc eugénol (type
Temp-bond®) pour un enregistrement plus précis, le patient est prié de se mettre
en O.I.M.
Le mordu peut être réalisé avec une silicone par addition qui est applicable à
l‟enregistrement conventionnel de l‟occlusion numérique.
Le mordu de silicone présente un nombre considérable d‟avantages : avec ses
propriétés importantes de fluage et sa viscosité suffisamment importante, le
silicone ne coule pas et enregistre avec précision les détails de l‟empreinte. Une
dureté finale élevée et une bonne rigidité après la prise permettent une découpe
aisée et un positionnement précis des modèles.
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CFAO et occlusion numérique sans articulateur virtuel
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CFAO et occlusion numérique sans articulateur virtuel
Figure 45: Visualisation du modèle virtuel après scannage du mordu d’occlusion [11]
RAYNAL en 2005, démontre qu‟il est tout à fait possible, à l‟aide du CEREC®,
de ne réaliser que l‟empreinte des préparations puis du mordu sans même avoir
scanné les antagonistes.
Le logiciel est alors capable de recréer l‟anatomie de la dent à reconstituer. On
veillera tout de même à ce que le mordu n‟empiète pas sur les dents adjacentes
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CFAO et occlusion numérique sans articulateur virtuel
Lorsque le logiciel retrouve l‟occlusion, le praticien peut observer sur l‟écran les
points d‟occlusion virtuels. Pour s‟assurer de la qualité de l‟enregistrement ; le
praticien peut contrôler ces points en bouche à l‟aide d‟un papier articulé. La
cohérence entre les points d‟occlusion réels et virtuels garantit que la relation
inter maxillaires enregistrée est correcte.
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CFAO et occlusion numérique sans articulateur virtuel
4.3.1. Indications
4.3.2. Principe
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CFAO et occlusion numérique sans articulateur virtuel
Selon ces données, le logiciel propose une restauration en tous points adaptée à
la préparation et le résultat est alors très proche de la face occlusale initiale
propre à chaque patient.
4.3.3. Avantages
4.3.4. Limites
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CFAO et occlusion numérique sans articulateur virtuel
L‟analyse géométrique n‟est pas utilisable dans le cas où l‟anatomie des dents
restantes est particulière ou avec des guidages amoindris. Sinon, des
interférences occlusales risquent d‟apparaître dans le déclenchement des
mouvements.
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CFAO et occlusion numérique sans articulateur virtuel
Figure 53: Traitement de l’empreinte optique avec le système Lava Lab® [4]
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CFAO et occlusion numérique sans articulateur virtuel
Cette étape représente un gain de temps important pour le prothésiste, qui n‟est
plus obligé de se déplacer, et n‟a nullement besoin de couler les modèles ou de
les mettre en articulateur.
Praticien et prothésiste peuvent communiquer aisément sur chaque cas clinique,
dès que cela est nécessaire.
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CFAO et occlusion numérique sans articulateur virtuel
6.1. Avantages
La CFAO est une révolution dans la manière de concevoir et de fabriquer des
prothèses dentaires. Elle réduit considérablement le nombre d'étapes de travail,
ainsi que le nombre de matériaux utilisés, en amont de la réalisation prothétique.
La CFAO tout au long de son cheminement (empreinte optique, CAO, FAO)
tend à diminuer le risque d'imprécisions et offre de nombreux avantages.
Il convient de noter que la majorité des avantages offerts par la technique CFAO
sont dus à l‟apport de l‟empreinte optique.
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CFAO et occlusion numérique sans articulateur virtuel
Les empreintes optiques aboutiraient donc à une technique plus rapide. De plus,
lorsque l‟empreinte n‟est pas satisfaisante, avec la technique conventionnelle,
l‟empreinte doit être reprise alors qu‟avec la technique optique seule la partie
incorrecte peut être rescannée. Ce qui représente un gain de temps non
négligeable.
Un autre facteur important de gain de temps, après avoir envoyé le fichier au
laboratoire il est possible de discuter et de vérifier la qualité de l‟empreinte
immédiatement avec le prothésiste
6.1.2. Précision
La précision de l‟empreinte est l‟un des facteurs les plus importants pour
atteindre un ajustement parfait de la prothèse.
L‟enregistrement par CFAO présente une précision bien plus supérieure que les
techniques conventionnelles, ceci en raison de plusieurs facteurs.
Conventionnellement, l‟opérateur utilise des matériaux à empreinte de haute
précision tels que : les hydrocolloïdes, les polyéthers, les polyvinyles ou les
polysulfures ; qu‟il insère par la suite dans la bouche du patient pur enregistrer
l‟arcade du patient. La situation clinique une fois enregistrée sera transmise au
laboratoire pour la réalisation de la future prothèse. Cependant certains
problèmes sont à prévoir dans le cheminement de transmission d‟informations
apportés par l‟empreinte. En effet, on peut avoir une déformation de l‟empreinte
due :
- Au stockage de l‟empreinte car des réactions chimiques vont avoir lieu
avec le matériau et le milieu ambiant ;
- À l‟utilisation d‟une solution antiseptique ;
- Au transport de l‟empreinte au laboratoire ;
- Différentes variations de températures.
L'avantage principal de l'empreinte optique réside dans le fait qu'il n'existe
aucune déformation liée au traitement de l'empreinte contrairement aux
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CFAO et occlusion numérique sans articulateur virtuel
Cette technique est plus confortable pour le patient. Il n‟y a pas de matériau en
bouche, pas de goût ni d‟odeur désagréables.
De plus, on élimine le risque de réflexes nauséeux à cause des matériaux et
l‟acquisition peut être interrompue et reprise à tout moment.
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CFAO et occlusion numérique sans articulateur virtuel
6.1.5. Communication
6.2. Inconvénients
Malgré les nombreux avantages qu‟offre l‟enregistrement par CFAO, cette
technologie présente un certain nombre de limites :
- Cette technique d‟empreinte impose au praticien de respecter
scrupuleusement les impératifs de préparation liés à l‟enregistrement
numérique. Les limites doivent être supra-gingivales et avoir des formes
simples bien visibles par la caméra. Les surfaces ne doivent pas présenter
d‟irrégularités.
- Un contrôle des fluides oraux tel que la salive ou le sang est indispensable
pour obtenir une capture d‟image de qualité.
- La plupart des scanners intra-oraux sont des systèmes fermés, c'est-à-dire
que les fichiers STL (stéréolithographiques) sont envoyés par une
interface internet depuis le logiciel de scannage à un portail spécifique
appartenant à une firme productrice. Les données ne sont donc pas
librement accessibles par le médecin dentiste, qui ne peut donc pas en
disposer pour les envoyer à un autre laboratoire par exemple.
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CFAO et occlusion numérique sans articulateur virtuel
75
Conclusion
Conclusion
a réussite de la prothèse fixée dépend en grande partie d‟un
Pour ceci, une étude clinique préopératoire de la situation clinique est très
importante pour pouvoir choisir la position adaptée au patient, enregistrer les
paramètres occlusaux spécifiques au patient. Puis les paramètres enregistrés
doivent être transmis au laboratoire de façon fidèle pour la réalisation prothétique
respectant l‟occlusion du patient.
76
Conclusion
Finalement, la CFAO présente des limites, notamment le cout très élevé, mais
surtout trouve ces limites dans les édentements de grande étendue nécessitant un
enregistrement de la dynamique mandibulaire.
Ainsi les techniques conventionnelles d‟enregistrement de l‟occlusion restent
d‟actualité car elles complètent les limites des techniques assistées par ordinateur.
77
Références bibliographiques
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L'occlusion en pratique clinique.
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https://www.slideshare.net/aravindmohankumar/vertical-jaw-relation-
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Cire Moyco Extra Hard Plaque.
[Consulté le 09/03/2017], Disponible à partir de l‟URL :
https://www.imdlux.eu/cire-miltex-moyco-extra-hard-plaque-29u.html
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Impression paste – pâte à l‟oxyde de zinc [En Ligne].
[Consulté le 09/03/2017], Disponible à partir de l‟URL :
http://dentapoche.unice.fr/impression-paste-pate-a-loxyde-de-zinc/
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Silicone Expert d'occlusion 2 x 50 ml [En Ligne].
[Consulté le 09/03/2017], Disponible à partir de l‟URL :
http://www.b2b-dental.com/action-silicone-expert-d-occlusion-2-x-50-ml.html
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Pour ou Contre les Empreintes Sectorielles ? [En Ligne].
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Références bibliographiques
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LISTE DES FIGURES
Figure 1: Coupe sagittale de l‟ATM .......................................................................................... 10
Figure 2: Les muscles manducateurs .......................................................................................... 11
Figure 3: Dimension verticale d‟occlusion et dimension verticale de repos ............................. 14
Figure 4: Les plans de références ............................................................................................... 16
Figure 5: La courbe sagittale d‟occlusion : Courbe de Spee ...................................................... 16
Figure 6: La courbe frontale d‟occlusion : Courbe de Wilson ................................................... 17
Figure 7: Cire Moyco® extra-hard ............................................................................................. 24
Figure 8: Pate d‟oxyde de zinc eugénol ...................................................................................... 25
Figure 9: Silicone expert d'occlusion ......................................................................................... 26
Figure 10: Feuille de cire Moyco percée .................................................................................... 29
Figure 11: Préparation de la plaque de cire Moyco sur le modèle supérieur ............................ 30
Figure 12: Essayage de la plaque en bouche, elle doit être stable .............................................. 30
Figure 13: Après réchauffement de la cire, le patient est invité à fermer en PIM ...................... 30
Figure 14: Les contacts dento-dentaires correspondent.............................................................. 31
Figure 15 : Enregistrement de l‟occlusion avec une table sectorielle d‟occlusion ..................... 32
Figure 16: Rebasage de l‟enregistrement avec une pâte............................................................. 32
Figure 17: Repositionnement des modèles après enregistrement de l‟occlusion ....................... 32
Figure 18: Porte empreinte sectoriels métalliques ...................................................................... 33
Figure 19: Bite Tray en carton .................................................................................................... 34
Figure 20 : Modèles issues des empreintes sectoriels ............................................................... 35
Figure 21: Technique de clé vestibulaire .................................................................................... 36
Figure 22: Cire de latéralité en bouche et sur l‟articulateur ...................................................... 37
Figure 23: Montage des modèles sur le Twin Stage Occluder de Hanau .................................. 38
Figure 24: Le principe schématique de la CFAO ....................................................................... 41
Figure 25: Les trois types de CFAO dentaires ........................................................................... 42
Figure 26: Principe de l‟empreinte optique ................................................................................ 44
Figure 27: Présentation schématique de la triangulation ............................................................ 45
Figure 28: Principe de fonctionnement de l'échantillonnage actif de front d'onde .................... 46
Figure 29: Principe de la technique parallele confocale ............................................................. 46
Figure 30: Dans le cas d'une empreinte optique on remplace le miroir issu du bras échantillon
par un objet biologique à savoir les tissus bucco-dentaires ....................................................... 47
Figure 31: Le système CEREC BlueCam .................................................................................. 48
Figure 32: Caméra CEREC Omnicam ....................................................................................... 49
Figure 33: Le système E4D ........................................................................................................ 49
Figure 34: Le système LAVA C.O.S .......................................................................................... 50
Figure 35: La caméra LAVA C.O.S ........................................................................................... 50
Figure 36: Le système APPOLO DI .......................................................................................... 51
Figure 37 : Le système TRIOS de 3shape .................................................................................. 51
Figure 38: Le TRIOS Pod ........................................................................................................... 52
Figure 39: Poudrage des surfaces avec OptiSpray™ sous dispositif Isolite® et empreinte
optique au CEREC (Bluecam) ................................................................................................... 54
Figure 40: Schématisation de la caméra intra-buccale de CEREC............................................. 55
Figure 41: Le système LAVA COS® Chairside Oral Scaner de 3M ......................................... 56
Figure 42: Silicone Imprint 4 Bite® ........................................................................................... 59
Figure 43: Protocole d‟utilisation du silicone de l‟enregistrement de l‟occlusion .................... 59
Figure 44: Mordu en silicone pour l‟enregistrement de l‟occlusion .......................................... 61
Figure 45: Visualisation du modèle virtuel après scannage du mordu d‟occlusion ................... 61
Figure 46 : Positionnement en vestibulaire de la caméra et visualisation .................................. 62
Figure 47 : Visualisation des trois prises .................................................................................... 63
Figure 48 : Superposition des clichés en OIM et des arcades ................................................... 63
Figure 49 : Superposition des prises de vue ............................................................................... 64
Figure 50 : Observation des points d‟occlusion virtuels ............................................................ 64
Figure 51: La morphologie spécifique d‟une dent est dérivée de celle ...................................... 66
Figure 52: Enregistrement des mouvements excentriques ......................................................... 68
Figure 53: Traitement de l‟empreinte optique avec le système Lava Lab® ............................... 69
Figure 54 : Traitement de l‟empreinte optique avec le système Cerec Connect® ................. 7069
Hmissi Karim N°
Abstract:
Bite registration in fixed prosthodontics is a fundamental step in both the diagnostic procedure and
the prosthesis elaboration. The prosthetic chain begins with the study of the patient’s occlusal
anatomy, the characteristics of teeth and the edentulism for the choice of an occlusal pattern
adapted to the patient’s physiology. The conventional techniques for bite registration are still
topical and remain largely indicated especially in the case of extended edentulism. However, they
have certain limitations. Hence, the benefit of CAD/CAM technology which has presented itself as
a very promising alternative for bite registration, while Mitigating to the limits of conventional
techniques, especially for small edentulous arches in MIP.