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STABILITE HYDRAULIQUE
Le cavalier de clôture des terre-pleins est protégé par une carapace en enrochements 0.5 à
1.5T, dont la stabilité hydraulique est vérifiée par la formule de Hudson :
M 50
s H 3
1/ 3
s
K D( 1) cot3
w
Avec :
- M50 : Masse moyenne des enrochements (T)
- H1/3 : hauteur significative de la houle, moyenne des hauteurs du tiers supérieur des
vagues (m).
- KD : coefficient de stabilité,
- ρs : Masse volumique des enrochements (T/m3),
- ρw : Masse volumique de l’eau de mer (T/m3), ρw = 1.03t/m3
- α : angle du talus avec l’horizontale (°)
A défaut de précisions sur la hauteur significative de la houle au droit des ouvrages, nous menons
un calcul inverse en cherchant la hauteur maximale de la houle pour laquelle les enrochements
préconisés pour la carapace 0.5 à 1.5T restent stables.
M50 [T] 1
KD 3
ρs [T/m3] 2.6
Cot(α) 1.33
H1/3 [m] 1.8 m
Le bassin intérieur du port de Mohammedia est assez abrité, les hauteurs de houle ne dépassent
pas les 1.8m dans la zone du projet.
STABILITE GEOTECHNIQUE
La stabilité vis-à-vis du grand glissement du cavalier de protection est vérifiée par le logiciel
TALREN, en utilisant la méthode de Bishop avec des surfaces de rupture circulaires.
Le calcul donne les coefficients de sécurité suivants :
- Coefficient de sécurité à l’ELU fondamental : 2.81 > 1.5
- Coefficient de sécurité à l’ELU sismique : 1.86 > 1.0
Couches de sols
Nom γ φ c Δc qs clous pl KsB
1 Dallage 2.50 45.00 100.00 0.00 - - -
2 Remblai compacté 2.20 35.00 0.00 0.00 - - -
3 Remblai d'emprunt 1.60 30.00 0.00 0.00 - - -
4 Filtre granulaire 1.80 35.00 0.00 0.00 - - -
5 Tout-venant 1-500kg 1.80 40.00 0.00 0.00 - - -
6 Enrochement 0.5-1.5T 1.80 42.00 0.00 0.00 - - -
7 Enrochement 1-50kg 1.80 42.00 0.00 0.00 - - -
8 Butée 2.40 45.00 100.00 0.00 - - -
9 Sol en fondation 1.80 30.00 0.00 0.00 - - -
Points
X Y X Y X Y X Y X Y X Y X Y
1 44.18 5.30 2 44.68 5.30 3 45.89 5.30 4 55.52 -1.92 5 52.95 -1.80 6 46.01 3.40 7 44.68 4.40
8 43.89 4.40 9 43.41 4.40 10 42.07 3.40 11 41.84 3.40 12 43.51 3.40 13 50.37 -1.75 14 48.52 -1.61
15 39.84 -0.72 16 29.80 0.46 17 18.52 0.89 18 18.52 3.40 19 18.52 4.40 20 18.52 5.00 21 100.00 -2.03
22 18.52 -5.00 23 100.00 -5.00
Segments
Point 1 Point 2 Point 1 Point 2 Point 1 Point 2 Point 1 Point 2 Point 1 Point 2 Point 1 Point 2 Point 1 Point 2
1 3 4 2 4 5 3 5 13 4 13 14 5 14 15 6 15 16 7 3 2
8 2 7 9 7 8 10 2 1 11 1 8 12 8 9 13 7 6 14 6 5
15 6 12 16 12 13 17 14 11 18 9 10 19 10 12 20 10 11 21 17 16
22 18 11 23 19 9 24 20 1 25 4 21 26 22 23
Surcharges réparties
Nom X gauche Y gauche q gauche X droit Y droit q droit Ang/horizontale Largeur base de diffusion Angle de diffusion
1 Surcharge 18.52 5.00 1.00 44.18 5.30 1.00 90.00 0.00 0.00
Enveloppe du talus
Segment Segment Segment
1 24 2 10 3 7
4 1 5 25
Segments de la phase
Point 1 Point 2 Sol sous-jacent Point 1 Point 2 Sol sous-jacent Point 1 Point 2 Sol sous-jacent
1 3 4 6 2 4 5 9 3 5 13 9
4 13 14 9 5 14 15 9 6 15 16 9
7 3 2 6 8 2 7 8 9 7 8 7
10 2 1 8 11 1 8 8 12 8 9 7
13 7 6 7 14 6 5 5 15 6 12 5
16 12 13 4 17 14 11 3 18 9 10 7
19 10 12 4 20 10 11 4 21 17 16 9
22 18 11 3 23 19 9 2 24 20 1 1
25 4 21 9 26 22 23 0
Résultats
Coefficient de sécurité minimal : Fmin= 2.81
Coordonnées du centre critique et rayon du cercle critique : X= 49.94 Y= 6.34 R= 10.00 m
9 8 7
Enrochement 1-50kg
1110 12 6
Tout-venant 1-500kg
Filtre granulaire
15
14
13 5 4
1 Dallage
2 Remblai compacté
3 Remblai d'emprunt
4 Filtre granulaire
5 Tout-venant 1-500kg
6 Enrochement 0.5-1....
7 Enrochement 1-50kg
8 Butée
9 Sol en fondation
Enveloppe du talus
Segment Segment Segment
1 24 2 10 3 7
4 1 5 25
Segments de la phase
Point 1 Point 2 Sol sous-jacent Point 1 Point 2 Sol sous-jacent Point 1 Point 2 Sol sous-jacent
1 3 4 6 2 4 5 9 3 5 13 9
4 13 14 9 5 14 15 9 6 15 16 9
7 3 2 6 8 2 7 8 9 7 8 7
10 2 1 8 11 1 8 8 12 8 9 7
13 7 6 7 14 6 5 5 15 6 12 5
16 12 13 4 17 14 11 3 18 9 10 7
19 10 12 4 20 10 11 4 21 17 16 9
22 18 11 3 23 19 9 2 24 20 1 1
25 4 21 9 26 22 23 0
Prise en compte du séisme : Coefficient ah/g (accélération horizontale)= 0.10 Coefficient av/g (accélération verticale)= 0.05
Type de surfaces de rupture : Surfaces circulaires
Type de recherche : Automatique
Nombre de découpages : 10
Incrément sur le rayon : 5.00 m
Abscisse émergence limite : 55.52
Type de recherche : Point de passage imposé
Point de passage imposé : en X= 55.55 en Y= -1.95
Nombre de tranches : 100
<HTML>Conditions de passage <BR>dans certains sols</HTML> : Oui
Passage imposé dans Remblai d'emprunt
et
Passage refusé dans Butée
Résultats
Coefficient de sécurité minimal : Fmin= 1.86
Coordonnées du centre critique et rayon du cercle critique : X= 49.94 Y= 6.34 R= 10.00 m
1110 12 6
Tout-venant 1-500kg
Filtre granulaire
15
14
13 5 4
1 Dallage
2 Remblai compacté
3 Remblai d'emprunt
4 Filtre granulaire
5 Tout-venant 1-500kg
6 Enrochement 0.5-1....
7 Enrochement 1-50kg
8 Butée
9 Sol en fondation
Les règles de calcul peuvent varier d’un pays à l’autre. Il convient donc de se référer à l’Eurocode
7 et à ses annexes nationales ou aux règles nationales qui spécifient les méthodes de calcul de la 4
capacité portante et les coefficients de sécurité associés à utiliser.
Lorsque l'action exercée sur le sol par l’ouvrage n’est pas perpendiculaire à la surface de contact
entre le sol et l’ouvrage (caissons soumis aux actions de la houle, ouvrage en enrochement bâti sur
une pente, etc.), il faut évaluer la stabilité vis-à-vis du glissement au niveau de la base de l’ouvrage.
Il faut en outre s’assurer qu'aucune rupture d'élément de l'ouvrage ne se produit sous l'effet du
5
mouvement de ses fondations.
NOTE : bien que le dimensionnement des fondations en ELS repose sur une analyse du tassement
et de la déformation, il est possible d’appliquer à la capacité portante un coefficient de mobilisa-
tion lorsque l’on ne peut procéder à une analyse fiable du tassement (voir la Section 5.4.3.7).
6
5.4.3.4 Réponse dynamique induite par l’impact de la houle
La réponse dynamique due à l’impact de la houle ne concerne que les ouvrages dotés de grands
murs plats tels que des digues en caissons. Ce type d’ouvrages est généralement conçu de façon à
éviter toute action significative liée à l’impact de la houle. Oumeraci et al. (2001) traitent ce type
de dimensionnement. 7
5.4.3.5 Dimensionnement parasismique
• tassements excessifs ;
Ces courbes peuvent être utilisées pour d’autres magnitudes en multipliant la valeur en abscisse 1
N1(60) par le coefficient de correction de la magnitude CM (-) donné au Tableau 5.63.
M CM
5.5 2.86 2
6 2.2
6.5 1.69
7 1.3
8 0.67
3
Lorsque les sols sont susceptibles de se liquéfier, il est nécessaire d'effectuer des calculs pour pré-
dire les surpressions interstitielles. L’analyse de la rupture mécanique du sol et/ou de l’ouvrage
doit prendre en compte les résultats obtenus (voir ci-dessous).
4
La méthode utilisée pour déterminer le potentiel de liquéfaction prend essentiellement comme
hypothèse des conditions de sol non-drainées. L’éventuelle influence favorable de la dissipation
de la pression interstitielle est donc totalement négligée. Cette hypothèse est correcte dans le cas
de couches de limon ou de sable fin en raison des capacités de drainages limitées. Dans le cas de
sable propre grossier ou de graviers, en revanche, la réduction de la surpression interstitielle sera
sensible si un drainage libre peut être effectué vers la surface. 5
Des méthodes de calcul numérique unidimensionnel tenant compte de l’effet de la dissipation de
la pression interstitielle montrent qu'il est très peu probable d'observer une liquéfaction au
niveau d'une couche supérieure d'une épaisseur maximale (tc = 10 m) constituée de petits gra-
viers d’une densité moyenne. Cette conclusion peut également être valable pour les couches fines
de sable grossier avec un drainage libre. Cela signifie que l’on peut exclure l’éventualité d’une
surpression interstitielle dans le cas d’un barrage constitué de matériaux rocheux grossiers.
6
Néanmoins, il faut toujours évaluer la stabilité le long d'éventuels plans de glissement profonds
traversant des couches de sable fin naturel.
Enfin, une remarque s’impose concernant l’effet de la stratification. Les sols naturels présentant
souvent un fort degré de stratification, la résistance à la liquéfaction peut varier considérable-
ment en fonction de la profondeur. Cela signifie que la vitesse de formation de la pression inter-
7
stitielle évolue au fil des couches. De toute évidence, l’analyse de la stabilité du talus en présence
de sols stratifiés ou hétérogènes de ce type est donc bien plus compliquée que ne le suggère la
méthode simple présentée ci-dessus. Il sera alors nécessaire d’avoir recours, pour la plupart des
problèmes pratiques, à une analyse numérique des cercles de glissement tenant compte des sur-
pressions interstitielles internes.
8
Mesures correctives
Lorsque les sols sont susceptibles de se liquéfier et que cela risque d’affecter la capacité portante
ou la stabilité des fondations d’un ouvrage, il est possible d’assurer un niveau de sécurité suffisant
à l’aide de méthodes d’amélioration du sol adaptées et/ou en optant pour des fondations sur
pieux, qui permettent de transférer les actions sur des couches de sol inférieures ne présentant 9
pas de risque de liquéfaction. Les principales techniques d'amélioration des sols liquéfiables
consistent à les compacter pour augmenter leur densité et accroître leur résistance à la pénétra-
tion au-delà de l'intervalle de risque, ou à avoir recours au drainage pour réduire la surpression
interstitielle générée par les vibrations sismiques du sol. La faisabilité du compactage dépend
principalement de la teneur en particules fines du sol et de la profondeur.
10
CETMEF 733
6.1 Digues à talus
dans la fabrication du béton. Les granulats sont généralement peu chers comparés aux blocs d’en- 1
rochement naturel sélectionnés et il s’agit souvent d’un surplus de matériau de la production de
la carrière, en particulier dans le cas où seuls les grands blocs sont nécessaires. Si les couches-fil-
tres sont conséquentes il est possible que ce matériau plus petit ne convienne que dans le noyau
(voir les Sections 5.2.2.10 et 5.4.3.6).
L'enrochement naturel peut également provenir de carrières permanentes (voir la Section 3.9). Il
est à noter que la majorité de ces carrières fournissent des granulats et que l’abattage a pour objec-
2
tif de fragmenter la roche au maximum. L’enrochement naturel est donc essentiellement un sous-
produit dans ce cas. Certaines carrières permanentes peuvent ajuster leurs procédés d’abattage à
l’aide des techniques de fragmentation décrites à la Section 3.9, afin de maximiser la production
d’enrochement et de minimiser les dommages occasionnés aux blocs de plus grande taille.
Lorsque la production de la carrière est telle que le recours à des blocs artificiels est l’option la 3
plus économique, le maître d'œuvre doit vérifier la disponibilité, le coût d’approvisionnement et
la qualité du béton pour la durée des travaux. Il est recommandé que cette alternative soit éva-
luée dès que possible et au moins avant qu’un dimensionnement complet ou qu’un essai sur
modèle des coupes transversales de l'ouvrage ne soit réalisé.
Outre la taille des enrochements naturels disponibles, il est important d’évaluer la qualité des 4
sources d'enrochement. Si les blocs disponibles localement sont de qualité insuffisante, il peut
être nécessaire de sur-dimensionner les blocs afin de tenir compte de leur dégradation sur la
durée de vie de l'ouvrage, ou encore, il peut être nécessaire d’importer de l'enrochement naturel
d'une autre source, ce qui influence le coût du projet. L’utilisation de blocs d’enrochement de
qualité inférieure peut également avoir des implications sur les exigences en matière de mainte-
nance pendant la durée de vie de l'ouvrage. La Section 3.6 analyse plus en détail les questions de 5
durabilité de l'enrochement et la Section 10.5 les questions de maintenance.
L’ELU renvoie à la performance de l’ouvrage dans des conditions extrêmes et définit générale-
ment la capacité de l’ouvrage à survivre à des conditions d'actions extrêmes. Le dépassement de
l’ELU entraîne un dommage et éventuellement la rupture de l’ouvrage. Par exemple, le dépasse- 8
ment de la houle de dimensionnement peut causer un dommage sur la carapace et sur les sous-
couches de la digue, entraînant un risque de rupture progressive.
Digues à talus
Dans le cas des digues à talus, les ruptures sont généralement dues soit à l’action de la houle soit 9
à des facteurs géotechniques (comme un grand glissement, une rupture des fondations ou une
érosion interne) qui sont influencés par le poids propre, les actions hydrauliques et les actions sis-
miques. L’érosion de la butée de pied, les grands glissements, l’érosion interne, les dommages
hydrauliques et un franchissement important pouvant entraîner l’érosion de la crête et du talus
arrière sont les principales causes de dommage majeur. Il faut procéder à des vérifications pour
chacun de ces modes de rupture potentiels. Les essais sur modèles physiques sont de la plus haute 10
importance pour évaluer le comportement de l’ouvrage face à l’action de la houle. L’érosion des
CETMEF 813