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MEMOIRE
En vue de l'obtention
DU DIPLOME DE MASTER EN
GENIE CHIMIQUE
Promotion 2013/2014
Remerciements
conditions.
Pour l’intérêt qu’il a porté pour notre mémoire, pour son aide
Chapitre II
Chapitre III
Résultats et discussion
Signe Indication
𝑎𝑖 Activité du constituant i
𝑎𝑖 Constant d’équation d’état de Van der Waals
𝐵 Second coefficient d’équations d’état de Viriel
𝐶* Constante ternaire
𝑓 Fugacité
𝑓𝑖0 Fugacité à l’état standard
𝑓iv Fugacité à l’état vapeur
𝑓i l Fugacité à l’état liquide
𝑓i s Fugacité à l’état solide
𝐺 Energie libre de Gibbs de la solution
𝐺m Energie libre de Gibbs du mélange
𝐺 id Energie libre de Gibbs a l’état idéal
𝐺E Energie libre de Gibbs d’excès
𝑔ij Paramètres d’énergie libre pour les interactions j-i et i-j
Δh Changements de l'enthalpie
Δs Changements de l'entropie
Δg Changement d'énergie libre molaire de Gibbs
Δhf Enthalpie de la fusion
Tm Température de fonte (fusion) normale
𝜇𝑖 Potentiel chimique
S Potentiel chimique dans la phase solide
L Potentiel chimique dans la phase liquide
𝜇i0 Potentiel chimique à l’état standard
K Coefficient de distribution (coefficient de partage)
UCST Upper critical solution temperature
LCST Lower critical solution temperature
UCST Upper and Lower critical solution temperature
NCST None critical solution temperature
2 Coefficient d’activité de la phase liquide
𝛾𝑖 Coefficient d'activité constituant i
𝛾𝑖∞ Coefficient d'activité a dilution infinie
Ψi Facteur de correction
фis Coefficients de fugacité de constituant i à la saturation
yi Fraction molaire dans la phase vapeur
Xi Fraction molaire dans la phase liquide
TR Température réduite
TCij Température critique entre i et j
Pcij Pression critique entre i et j
Vcij Volume critique entre i et j
Pi S Pression de saturation du corps pur i
P Pression
T Température
R Constante des gaz parfait
iS Coefficient de fugacité de la vapeur saturée du corps i
k(i ) Coefficient d’activité résiduel de groupe k dans une solution de référence contenant
que des molécules de type i
m Fraction de surface de groupe m
INTRODUCTION GENERALE
1
Chapitre I
CHAPITRE I LES MODELES DE CALCULS DU COEFFICIENT D’ACTIVITE
Chapitre I
Le coefficient d’activité est un paramètre clé dans le calcul des différents types
d’équilibres de phases. Un grand nombre de modèles pour son calcul ont été développé et
proposé dans la littérature [1].
La majorité des modèles démarrent des expressions suivantes :
G M Gid G E (1.1)
Avec G M, G id et G E les énergies libres du mélange, idéale et d’excès, respectivement.
Le coefficient d’activité est donné par la relation suivante :
g E
RT ln i (1.2)
xi
G E A12A21X1 X 2
(1.3)
RT A12X1 A21X 2
avec A 12, A 21 les paramètres de VAN LAAR qui sont fonction de la température.
Les coefficients d’activité peuvent être dérivés à partir de l’équation (1.3) pour aboutir
aux expressions suivantes :
2
CHAPITRE I LES MODELES DE CALCULS DU COEFFICIENT D’ACTIVITE
A12
ln 1 2
(1.4a)
A12 X 1
1
A21 X 2
et
A21
ln 2 2
(1.4b)
A21 X 2
1
A12 X 1
Lim ln 1 ln 1 A12 et Lim ln 2 ln 2 A21 (1.5a) et (1.5b)
X1 0 X2 0
Avec 1 et 2 : les coefficients d’activité à dilution infinie.
Dans le cas d’un système ternaire, l’équation la plus simple qui a été proposée pour
exprimer la variation du coefficient d’activité est celle de VAN LAAR à deux suffixes,
exprimée comme suit :
2 2
A A A A A
X A12 21 X 32 A13 31 X 2 X 3 21 31 A12 A13 A32 13
2
A12 A13
2
A12 A13 A31
ln 1 2
(1.6a)
A A
X 1 X 2 21 X 3 31
A12 A13
2 2
A A A A A
X A21 12 X 32 A23 32 X 1 X 3 12 32 A21 A23 A13 21
2
A21 A23
1
A21 A23 A12
ln 2 2
(1.6b)
A A
X 2 X 1 12 X 3 32
A21 A23
2 2
A A A A A
X 12 A31 13 X 22 A32 23 X 1 X 2 13 23 A31 A32 A21 32
A31 A32 A31 A32 A23
ln 3 2
(1.6c)
A A
X 3 X 1 13 X 2 23
A31 A32
3
CHAPITRE I LES MODELES DE CALCULS DU COEFFICIENT D’ACTIVITE
Les constantes de VAN LAAR de ces équations sont déterminées à partir des systèmes
binaires.
Mathématiquement, l’équation de VAN LAAR est très facile à manipuler, et elle est
applicable pour tous les liquides, même ceux non-polaires.
GE
B x1 x2 (1.7)
RT
ln 12
ln B
21
Cette équation (à deux suffixes) est applicable seulement pour les mélanges simples où
les constituants sont similaires dans leurs natures chimiques et leurs tailles moléculaires. Elle
à l’avantage d’avoir un seul paramètre à déterminer tout en donnant de bons résultats pour les
systèmes binaires symétriques.
4
CHAPITRE I LES MODELES DE CALCULS DU COEFFICIENT D’ACTIVITE
L’énergie libre d’excès pour le modèle de MARGULES à trois suffixes (3éme ordre)
est donnée comme suit :
GE
x x A x A x
RT 1 2 21 1 12 2
(1.10)
De la même façon et par dérivation les coefficients d’activité pour un système binaire :
ln 1 x22 A12 2x1 A21 A12 (1.11)
ln 2 x A
2
1 21 2x2 A12 A21 (1.12)
Les paramètres A 12 et A 21 sont calculés à dilution infinie :
ln 1 A12 et ln 2 A21
Pour le modèle de MARGULES à quatre suffixes (4éme ordre) l’énergie libre d’excès est
donnée par la forme suivante :
A Bx1 x2 Cx1 x2
GE 2
(1.13)
RT x1 x2
Les coefficients d’activité pour cette équation par dérivation de l’expression de l’énergie libre
d’excès sont comme suit :
(A A A A A A )
ln 1 x22 A12 2 x1 (A21 A12) x32 A13 2 x1 (A31 A13) x2 x3 21 12 31 13 23 32
2
x1 (A21 A12 A31 A13)(x2 x3 )(A23 A32)(12x1 )C* (1.16)
(A A A A A A )
ln 2 x32 A23 2 x2 (A32 A23) x12 A21 2x2 (A12 A21) x3 x1 32 23 12 21 31 13
2
x2 (A32 A23 A12 A21)(x3 x1 )(A31 A31)(12x2 )C* (1.17)
5
CHAPITRE I LES MODELES DE CALCULS DU COEFFICIENT D’ACTIVITE
(A A A A A A )
ln 3 x12 A31 2 x3 (A13 A31) x22 A32 2x3 (A23 A32) x1 x2 13 31 23 32 12 21
2
x3 (A13 A31 A23 A32)(x1 x2 )(A12 A21)(12x3 )C* (1.18)
C* : la constante ternaire, elle est souvent nulle parce que les interactions ternaires sont
négligeables, donc un système ternaire peut être représenté par les interactions binaires
seulement.
Dans le cas où le système est symétrique on aura :
GE n n
Ln ij x j (1.22)
RT i 1 j 1
6
CHAPITRE I LES MODELES DE CALCULS DU COEFFICIENT D’ACTIVITE
Avec
Vj (ij ii )
ij exp ou i j
RT
(1.23)
Vj
dans le cas ou i = j ij = 1
N N x
Ln i 1ln x j ij N K Ki (1.24)
j 1 K 1 x j Kj
j 1
12 21
ln 1 lnx1 x2 12 x2 (1.26)
x1 x2 12 x2 x1 21
12 21
ln 2 lnx2 x1 21 x1 (1.27)
x1 x2 12 x2 x1 21
Les paramètres de WILSON ij peuvent être calculés à dilution infinie et on a :
Les ij avec ij doivent être positifs et si 12 211 alors la solution est idéale. Si
12 et 21 sont supérieurs à l’unité, on a une déviation positive par rapport à l’idéalité, et
dans le cas contraire c’est la déviation négative.
Les paramètres ij sont indépendants de la composition et à priori aussi
approximativement, indépendants de la température.
7
CHAPITRE I LES MODELES DE CALCULS DU COEFFICIENT D’ACTIVITE
Le modèle de WILSON est actuellement l’un des plus recommandés parce qu’il
permet une représentation relativement simple des équilibres liquide-vapeur isobares. Mais
l’adaptation de l’équation de Wilson aux mélanges partiellement miscibles requiert
l’introduction d’un paramètre supplémentaire.
i
j
k
k q
q
gji
gij
gjq gjk
giq gik
gjp gjl
gip gil j
p i l p l
i i
gim gjo gjm
gio
gin gjn m
m o
o
n n
a. Cellule i. b. Cellule j.
8
CHAPITRE I LES MODELES DE CALCULS DU COEFFICIENT D’ACTIVITE
g
x j exp ji ji
x ji RT
(1.28)
xii g
xi exp ji ii
RT
Les g ji et gii sont des paramètres d’énergie libre pour les interactions j-i et i-i.
ji caractérise la répartition non aléatoire des molécules j autour de la molécule centrale i. x j,
x i sont les fractions molaires globales des constituants j et i dans le mélange. On pose de plus
que ji = ij
x ji x j g g
Donc on peut écrire : exp ji ji ii (1.29)
xii xi RT
molaires locales :
C
x j exp ji ji
RT
x ji (1.30)
C
k xk exp ki RTki
Donc on a fait apparaître dans l’expression précédente les trois paramètres NRTL
valable à la température T pour un couple i-j de la cellule :
ji , Cij gij g jj et C ji gij gii
L’énergie libre molaire d’une cellule ayant i en son centre est la somme des énergies
libres de chacun des couples i-j de cette cellule, dans le mélange on a :
g (i) x ji g ji (1.31)
j
9
CHAPITRE I LES MODELES DE CALCULS DU COEFFICIENT D’ACTIVITE
L’énergie libre molaire d’excès d’un mélange de n constituant est la somme des n
variations d’énergie libre liées au transfert de x i molécules du constituant i d’une cellule de
liquide i pur à une cellule prise dans le mélange et ayant une molécule i en son centre :
Ce qui peut s’écrire en explicitant les fractions molaires locales en faisant apparaître les
paramètres NRTL :
x G i ji ji
gE RT x j
(1.33)
x G
i
k ki
k
C C ji
Où G ji exp ji ji , et ji
RT RT
N
ji G ji xi N
x j Gij
xk
kj Gkj
ln i j
N ij N (1.34)
N
G x ki k
j
k Gkj xk k Gkj xk
k
Les paramètres NRTL peuvent être calculés à dilution infinie au moyen des relations
suivantes :
ln 1 2112exp(1212)
10
CHAPITRE I LES MODELES DE CALCULS DU COEFFICIENT D’ACTIVITE
11
CHAPITRE I LES MODELES DE CALCULS DU COEFFICIENT D’ACTIVITE
N
xi ln i z qi xi ln i qi xi ln i ji
gE N N N
(1.35)
RT i xi 2 i i i j
Le coefficient d’activité est donné comme suit :
j ji
ln qi 1ln j ji
R (1.38)
j k kj
i
j
k
u ji uii
ji exp : paramètre exprime l’énergie intermoléculaire.
RT
Abrams et Prausnitz ont constaté que pour des systèmes liquide-vapeur, l'équation
UNIQUAC est aussi précise que l'équation de Wilson [2]. Cependant, un avantage important
de l'équation UNIQUAC est dans son application aux systèmes liquide-liquide. Abrams et
Prausnitz [4] ont aussi donné une méthode de calcul des paramètres de l'équation UNIQUAC
à partir des coefficients d'activité à dilution infinie ou de données azéotropiques.
12
CHAPITRE I LES MODELES DE CALCULS DU COEFFICIENT D’ACTIVITE
et les constantes critiques [4]. Ce concept de contribution de groupes a été très utile du fait
que des milliers de mélanges peuvent être constitués d’une centaine de groupes fonctionnels.
L’estimation des propriétés thermodynamiques des mélanges de liquide à partir de la
contribution de groupes, a été initialement suggérée par Langmuir (1925), puis avait été
utilisée par Derr Perotti et Papadapoulos [2] pour l’estimation de la chaleur de mélange, et
puis par Wilson et Deal [4] qui ont développés la méthode ASOG (Analytical solution of
groups) pour le calcul du coefficient d’activité.
L’idée de base est qu’il existe des milliers d’éléments chimiques qui sont constitués
seulement d’un nombre moins important de groupes fonctionnels. Donc si on assume qu’une
propriété physique est la somme des contributions apportées par les différents groupes
fonctionnels qui constituent la molécule, nous obtenons une technique qui va nous permettre
d’établir des corrélations qui régissent l’ensemble de ces propriétés pour un nombre important
de fluides en partant seulement de données expérimentales concernant un nombre limité de
groupes fonctionnels.
Toute méthode de contribution de groupes est nécessairement une approximation parce
que la contribution d’un groupe donné dans une molécule n’est pas généralement la même
dans une autre molécule. L’approche fondamentale de cette méthode est l’additivité où la
contribution apportée par un groupe est indépendante de celles exercées par les autres
groupes. Ceci est surtout valable si on considérait que chaque groupe dans la molécule n’est
pas affecté par la nature des autres groupes dans cette même molécule. A titre d’exemple,
l’expérience a montré que la contribution d’un groupe carbonyl dans l’acétone est proche de
la contribution du groupe carbonyl dans un autre cétone comme le 2-butanone, mais celle-ci
ne va pas être la même que dans l’acide acétique.
L'idée fondamentale du modèle de contribution de groupes est d'utiliser les données des
phases en équilibre existantes pour la prédiction de l’équilibre des phases pour des systèmes
dont lesquels aucune donnée expérimentale n'est disponible. Les dispositifs essentiels sont :
réduction appropriée de données expérimentalement obtenues du coefficient d'activité pour
rapporter des paramètres caractérisant des interactions entre les paires de groupes structuraux
dans des systèmes de non-électrolyte.
L'utilisation de ces paramètres de prédiction des coefficients d'activité est étendue à d'autres
systèmes qui n'ont pas été étudiés expérimentalement mais qui contiennent les mêmes groupes
fonctionnels.
13
CHAPITRE I LES MODELES DE CALCULS DU COEFFICIENT D’ACTIVITE
Abrams et J.M. Prausnitz ont remarqué que le modèle UNIQUAC donnait une bonne
représentation pour les équilibres liquide-vapeur et liquide-liquide pour les mélanges binaires
et complexes contenant plusieurs composés non-électrolytes comme les hydrocarbures, les
cétones, les esters, les nitriles, les amines, etc. Par conséquent ils ont gardé le terme
combinatoire du modèle UNIQUAC qui représente l’influence de la taille et la forme des
molécules présentes dans le mélange (pour l’UNIFAC il s’agit des groupes et non pas des
molécules), cependant le terme résiduel est remplacé par une expression qui prend en
considération le concept de contribution de groupes.
L’équation globale donnant le coefficient d’activité pour un constituant i est :
14
CHAPITRE I LES MODELES DE CALCULS DU COEFFICIENT D’ACTIVITE
V
Rk wk (1.43)
15.17
et
Awk
Qk (1.44)
2.5109
où Vwk et Awk sont le volume et l’aire de la surface extérieur de groupe CH2 dans la molécule
de polyéthylène.
Le terme résiduel est donné comme suit :
ln k Qk 1ln m mk m km (1.46)
m m n nm
n
Qm X m
m (1.46a)
qn xn
n
x (j)
m j
Xm j
(1.47)
x
j n
(j)
n j
15
Chapitre II
CHAPITRE II ASPECTS THEORIQUES DES EQUILIBRES DE PHASES
Chapitre II
Dans ce chapitre sont revus les différents aspects théoriques concernant les trois types
d’équilibres de phases : vapeur-liquide, liquide-liquide et liquide-solide.
y A = x A P A0 / P et y B = x B P B0 / P
En réalité, le mélange idéal n'est qu'un modèle très approximatif et la grande majorité
des mélanges s'écartent de celui ci d'autant plus que les structures chimiques sont différentes.
Pour prendre en compte cette déviation à l'idéalité, un coefficient d'activité a été introduit et
suivant l'importance de l'écart existant par rapport au modèle idéal, trois types de mélanges
peuvent exister:
a- Mélanges zéotropiques où les déviations sont faibles. Le mélange liquide est toujours
miscible en toutes proportions.
16
CHAPITRE II ASPECTS THEORIQUES DES EQUILIBRES DE PHASES
b- Mélanges homoazéotropiques où les déviations sont fortes mais le mélange liquide reste
toujours miscible en toutes proportions.
c- Mélanges hétéroazéotropiques où les déviations sont très fortes. Les deux composés n'ont
qu'une faible affinité (constituants liquides partiellement miscibles) ou aucune affinité
(constituants liquides totalement non miscibles).
17
CHAPITRE II ASPECTS THEORIQUES DES EQUILIBRES DE PHASES
18
CHAPITRE II ASPECTS THEORIQUES DES EQUILIBRES DE PHASES
fiV (T,P, yi )
i (T,P, yi ) (2.2)
P yi
où y i est la fraction molaire du constituant i en phase vapeur et P la pression.
Pour le calcul du coefficient de fugacité la thermodynamique classique fournit
l’expression suivante :
P
RT
ln vi
1
dP (2.3)
i RT P
0
19
CHAPITRE II ASPECTS THEORIQUES DES EQUILIBRES DE PHASES
P L
fi (T,P, xi ) fi (T, xi )exp vi dP
L L* (2.4)
0
RT
où :
fiL est la fugacité du constituant i dans le mélange liquide à la pression P ;
fiL* est la fugacité du constituant i dans le mélange liquide, ramenée à pression nulle ;
L
vi est le volume molaire partiel dans le mélange liquide du constituant i.
Pour calculer le terme correctif de pression, on utilise pour l’équation (2.4) [3] du
mélange liquide l’expression suivante :
où vi0L , le volume molaire du constituant i liquide à saturation est une donnée qu’on trouve
facilement dans la littérature. Le choix de cette équation d’état se justifie parce que le volume
d’un mélange liquide dépend très peu de la pression et que le changement de volume par
mélange est très faible.
En appliquant l’équation d’état (2.5), l’équation (2.4) devient :
fi L*(T, xi )
i (T, xi ) (2.7)
xi fi 0L*(T)
où fiL* est la fugacité de référence ramenée à pression nulle du constituant i.
L’état standard choisi pour cette fugacité de référence est le liquide pur i à la
température T, sous pression nulle. On dit que les coefficients d’activité sont définis selon la
20
CHAPITRE II ASPECTS THEORIQUES DES EQUILIBRES DE PHASES
convention symétrique, exprimée par la condition suivante pour chaque constituant i dans le
mélange: i 1 si xi 1
L’utilisation de la convention symétrique est justifiée ici par le fait que dans les
mélanges étudiés, les constituants sont souvent à une température inférieure à leur
température critique.
On obtient f i 0L* en appliquant les relations (2.1), (2.2), (2.6) à l’équilibre liquide-
vapeur du corps pur à la température T :
v 0L P S
fi 0L* Pi S (T)iS (T, Pi S )exp i i (2.8)
RT
où Pi S désigne la pression de saturation du corps pur i à la température T ;
et iS est le coefficient de fugacité de la vapeur saturée du corps i donné par l’expression
suivante :
Pi S Bii
lniS (2.9)
RT
Le coefficient B ii d’un corps pur i est donné par selon [3] :
RTCi
Bii f(TRi,i ) (2.10)
PCi
avec TRi T
TCi
f(TRi,i )0.1445 0.33 0.1385 0.0121 i 0.073 0.46 0.25 0.097 0.0073 (2.11)
TRi3
TRi2 T T 3 T 8
TRi TRi Ri Ri Ri
Dans le cas d’un mélange les paramètres critiques nécessaires pour le calcul du
coefficient B ii, sont donnés par la règle de mélange comme suit :
TCij TCiTCj
0.5
(2.12)
i j
ij (2.13)
2
P v P v 1/ 3 1/ 3 3
PCij 4TCij Ci Ci Cj Cj vCi vCj (2.14)
TCi TCj
21
CHAPITRE II ASPECTS THEORIQUES DES EQUILIBRES DE PHASES
fiV
yi
Pi
Chaque y i est calculé selon cette relation et où toutes les valeurs doivent satisfaire le critère
y i =1, au cours du processus itératif, les y i sont normalisés en divisant chaque y i par y i.
Ces derniers sont utilisés pour le calcul des coefficients de fugacité. La température est
corrigée lorsque y i change selon une tolérance , d’une itération à l’autre selon le test
suivant :
- Si y i > 1 décroître la température de T ;
- Si y i < 1 augmenter la température de T ;
le critère d’arrêt est si y i -1 .
22
CHAPITRE II ASPECTS THEORIQUES DES EQUILIBRES DE PHASES
Dans le cas de ce travail, les calculées sont plus simples parce que les cas traités sont à une
pression inférieure à une atmosphère, ce qui permet d’écrire:
yi P i xi Pvpii
Où i i Vi dP appelé facteur de correction, est égal à l’unité à des basses pressions, il
S P L
i Pcpi RT
est égale a l’unité pour notre cas et le calcul se fait directement suivant la méthode suivante :
i xi Pi S
yi N
i
i xi Pi S
23
CHAPITRE II ASPECTS THEORIQUES DES EQUILIBRES DE PHASES
N
d(nG)I (nV)I dP(nS)I dT iI dniI (2.15)
i 1
N
d(nG)II (nV)II dP(nS)II dT iII dniII (2.16)
i 1
Donc :
N N
d(nG)(nV)dP(nS)dT iI dniI iII dniII (2.18)
i 1 i 1
Le critère nécessaire et suffisant de l'équilibre est que l’énergie libre de Gibbs soit minimum,
donc :
d(nG)P,T 0 (2.19)
N N
24
CHAPITRE II ASPECTS THEORIQUES DES EQUILIBRES DE PHASES
(
i 1
i
I
i
II )dniI 0 (2.22)
alors :
n
g m RT xi ln ai i= 1, 2, …, n (2.25)
i
n n
g m RT xi ln xi RT xi ln i (2.26)
i i
g m g id g E (2.27)
25
CHAPITRE II ASPECTS THEORIQUES DES EQUILIBRES DE PHASES
avec
n n
g id RT xi ln xi et g E RT xi ln i (2.28)
i i
X1 X X2
0
gm
g m’’
gm
26
CHAPITRE II ASPECTS THEORIQUES DES EQUILIBRES DE PHASES
X1 X X2
0
gm
gm
g m’’
27
CHAPITRE II ASPECTS THEORIQUES DES EQUILIBRES DE PHASES
T T
P
W
R E
0 0
X1 X1
A B
(a) (b)
T T
0 0
X1 X1
(c) (d)
28
CHAPITRE II ASPECTS THEORIQUES DES EQUILIBRES DE PHASES
W R E (2.29)
W xW RxR ExE (2.30)
R xE xW (2.31)
E xW xR
L’équation (2.31) est connue sous le nom de la loi du bras de levier.
a- Représentation triangulaire
Le diagramme ternaire permet de mieux représenter l’équilibre liquide-liquide à une
température donnée. Il y’a différents types de systèmes ternaires, sur la figure 2.7 (insérée à la
fin du chapitre), on a essayé de regroupé les différents types existants.
b- Courbe de distribution
La courbe de distribution est la représentation qui consiste à porter les fractions
molaires ou massiques du soluté dans la phase de l’extrait en ordonnées et les fractions
molaires ou massiques du soluté dans la phase du raffinat en abscisses.
Il y a plusieurs façons de représenter des mélanges à 3 constituants : diagramme
triangulaire équilatéral, diagramme triangulaire rectangle, diagramme de distribution,
diagramme de sélectivité, diagramme de Janecke [5]. On utilisera le diagramme triangulaire
rectangle et le diagramme de distribution figure (2.8).
On cherchera à représenter à température et pression constantes, des mélanges de trois
constituants (A, B, C) pouvant se trouver dans une même phase ou deux phases en équilibre.
30
CHAPITRE II ASPECTS THEORIQUES DES EQUILIBRES DE PHASES
c- Coefficient de distribution
La distribution ou le partage d’un soluté entre les deux phases à l’équilibre est donnée
par le coefficient de partage (ou de distribution, ou de répartition). Cette grandeur est définie
comme le rapport des teneurs respectives en soluté dans l’extrait et le raffinat lorsque
l’équilibre est réalisé.
Ce coefficient varie avec la nature des constituants en présence, leurs concentrations et
la température. Il est peu influencé par la pression.
Il est constant dans le cas de mélanges idéaux, constitués de molécules non-associées
pour lesquels la loi de Raoult s’applique et lorsque les deux liquides (diluant et solvant) sont
parfaitement non miscibles.
X 23
K (2.32)
X 21
X
i 1
i
(I)
1 (2.33)
X
i 1
i
(II)
1 (2.34)
31
CHAPITRE II ASPECTS THEORIQUES DES EQUILIBRES DE PHASES
Il existe de plus, n relation d’équilibre obtenus selon le critère nécessaire mais non
suffisant, donc :
32
CHAPITRE II ASPECTS THEORIQUES DES EQUILIBRES DE PHASES
S = L (2.37)
L’état d’équilibre peut être exprime par l’égalité des fugacités :
33
CHAPITRE II ASPECTS THEORIQUES DES EQUILIBRES DE PHASES
grandes pour pouvoir substituer des pressions de vapeur aux fugacités sans erreur importante.
Cette condition simplificatrice est excellente dans la majorité des cas. En supposant que les
natures chimiques du solvant et du soluté sont semblables, le coefficient d’activité peut être
pris égal à un et l’équation (2.40) devient donc:
P2S(Solide..pur)
x2 (2.41)
P2S(Liquide..pur)
La solubilité x 2 donnée par l'équation (2.41) s'appelle la solubilité idéale. La signification de
l'équation (2.41) peut mieux être vue en se rapportant au diagramme atypique de la pression-
température pour une substance pure comme montré dans figure (2.9).
Point critique
Liquide
Liquide
Solide
Pression
P S liquide sur-refroidi
Point triple
P S solide
Vapeur
Température
f2(solide.pur)
x2 (2.42)
2 f2(liquide.surrefroidi.pur)
Ces deux fugacités dépendent seulement des propriétés du corps dissous (composant 2); ils
sont indépendants de la nature du solvant. Le rapport de ces fugacités peut aisément être
calculé par le cycle thermodynamique indiqué dans figure 2.10 [8]. Le changement d'énergie
libre molaire de Gibbs pour le composant 2 de a allant à d est lié aux fugacités du solide et le
liquide sur-refroidi par:
fL
g RT ln fs
(2.43)
ad
Le changement dans l’énergie de Gibbs est également relié aux changements correspondants
d'enthalpie et d'entropie par:
g hT s a d a d
(2.44)
a d
35
CHAPITRE II ASPECTS THEORIQUES DES EQUILIBRES DE PHASES
f L h f Tt C p Tt C p Tt
ln S 1 1 ln
f RTt T R T R
(2.45)
T
L’équation (2.45) donne le résultat désiré; elle exprime la fugacité du liquide sur-refroidi à la
température T en termes de propriétés thermodynamiques mesurables.
Température du point
triple T t b c
a d
Température
opératoire T
Solide Liquide
36
CHAPITRE II ASPECTS THEORIQUES DES EQUILIBRES DE PHASES
h f Tt C p Tt C p Tt
ln x2 1 1 ln (2.46)
RTt T R T R T
L’équation (2.46) fournisse une méthode raisonnable pour estimer des solubilités des solides
dans les liquides où la nature chimique du soluté est semblable à celle du solvant l'équation
(2.46) mène immédiatement à deux conclusions utiles au sujet des solubilités des solides dans
les liquides. Strictement, ces conclusions s'appliquent seulement aux solutions idéales mais
elles sont les guides utiles pour d'autres solutions qui ne dévient pas excessivement du
comportement idéal:
1. pour un système donné de solide et solvant, la solubilité augmente avec l’augmentation de
la température. Le taux d'augmentation est approximativement proportionnel à l'enthalpie de
la fusion et, à une première approximation, la dose dépende de la température de fusion.
2. pour un solvant donné et une température fixe, si deux solides ont des enthalpies de fusion
semblables, le solide avec la température de fusion inférieure à la solubilité la plus élevée;
pareillement, si les deux solides ont presque la même température de fusion, celui avec
l'enthalpie de fusion inférieure aura la solubilité la plus élevée.
A une approximation juste, les limites qui incluent C p peuvent être négligées; aussi,
il est permis de substituer la température de fusion à l'équation (2.46) par la température du
point triple peut alors être recomposé comme suit :
h f Tm
ln x2 1 (2.47)
RTt T
Là où T m est la température de fonte normale.
Pour un mélange binaire l'équation (2.47) donne la solubilité idéale du solide 2 dans le
dissolvant 1. En échangeant les indices, nous pouvons employer la même équation pour
calculer la solubilité idéale du solide 1 dans le solvant 2; en répétant un tel calcul aux
différentes températures, nous pouvons alors obtenir le diagramme de congélation du système
binaire en fonction de la composition. Dans ces calculs nous assumons le comportement idéal
dans la phase liquide et accomplissons l'immiscibilité dans la phase solide.
37
CHAPITRE II ASPECTS THEORIQUES DES EQUILIBRES DE PHASES
dispersion sont importantes, le coefficient d'activité du soluté est généralement plus grand que
l'unité (et la solubilité est inférieure ainsi cela correspond au comportement idéal), mais dans
les cas où les forces chimiques polaires ou spécifiques sont importantes, le coefficient
d'activité peut jaillir soit moins que l'unité avec des solubilités également plus élevées.
De telles solubilités augmentées on a observé par exemple, pour les hydrocarbures
insaturés en anhydride sulfureux liquide [8]. Donc la solubilité d’une solution non-idéal est
donnée par :
h f Tm
ln(x2 2 ) 1 (2.48)
RTt T
38
CHAPITRE II ASPECTS THEORIQUES DES EQUILIBRES DE PHASES
variation de composition, à la température la plus basse de tout mélange. Les solutions dont la
composition se situe à droite de e déposent A en refroidissant et les solutions dont la
composition se situe à gauche déposent B: seul le mélange eutectique se solidifie à une
température définie constante sans perdre graduellement l’un ou l’autre des constituants.
La structure du diagramme de phases solide-liquide est établie par des courbes de
refroidissement obtenues par analyse thermique. Des courbes de refroidissement qui
correspondent au diagramme de phases donné sur la Figure 2.11 sont illustrées à la Figure
2.12. La frontière solide-liquide est déterminée par les points où la vitesse de refroidissement
change.
Le plateau eutectique le plus long situe la composition de l’eutectique et sa
température de fusion. Les alliages métalliques sont des mélanges eutectiques importants en
technologie. Ces solides eutectiques cristallisent en donnant des mélanges pratiquement
homogènes de microcristaux.
2.3.5 Procédure du calcul de l’équilibre liquide-solide
Pour le calcul de la solubilité dans les équilibres liquide-solide, on a besoin de
l’enthalpie de fusion et aussi la température de fusion du soluté pour le cas idéal. Pour des
mélanges ou le comportement est non-idéal on aura besoin en plus de l’enthalpie et la
température de fusion d’un modèle de la prédiction du coefficient d’activité.
Composition
du liquide
Liquide
Composition Liquide
du liquide
Liquide
Température
Solid
e
Composition X a
39
CHAPITRE II ASPECTS THEORIQUES DES EQUILIBRES DE PHASES
Liquide sur-
refroidi
Solide A
déposé
Température
a partir
du liquide
Eutectique
Solide
Temps
40
Chapitre III
CHAPITRE III RESULTATS ET DISCUSSION
Dans ce chapitre, les différents modèles décrits précédemment sont utilisés pour le calcul de
l’équilibre de phase liquide-vapeur, tous les résultats de calculs des fractions en équilibre
donnés par les cinq modèles choisis ainsi que ceux trouvés dans la littérature sont présentés
dans cette partie, en suite on a procédé à des représentations graphiques et des calculs des
déviations moyennes entre les valeurs calculées et expérimentales pour voir dans chaque cas
le meilleur modèle qui peut prédire mieux les données expérimentales, et pour cela on
introduites pour chaque constituant de système les propriétés physiques, critiques et les
paramètres de volume et de surface, les constantes de l’équation d’Antoine et les paramètres
d’interactions pour chaque modèle de système considéré.
Deux types de systèmes ont été considérés, le cas isobare (pression constante) et le cas
isotherme (température constante) [9].
3.1 Systèmes isobare
Les différentes propriétés physiques des composes de système Ethanol-Benzène tel que les
données critiques et les paramètres du volume et de surface sont résumées sur le tableau 3.1.
Tableau 3.1 Propriétés physiques de système Ethanol-Benzène [10]
A B C
Ethanol (1) 8.11220 1592.864 226.184
Benzène (2) 6.87987 1196.760 219.161
41
CHAPITRE III RESULTATS ET DISCUSSION
L’exécution des programmes de calcul des fractions vapeur en équilibre (liquide-vapeur) pour
le système Ethanol-Benzène par les cinq modèles sont montrés sur le tableau 3.4.
42
CHAPITRE III RESULTATS ET DISCUSSION
Sur la figure 3.1 on représente la variation des fractions de la phase vapeur (Y) calculée sen
utilisant les modèles en fonction des fractions de la phase liquide (X) obtenues
expérimentalement.
1,0
0,8
0,6
Y
0,4 Exp
Margules
NRTL
0,2 UNIQ
Van-Laar
Wilson
0,0
0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0
X
Figure3.1 Courbe d’équilibre calculée de système Ethanol-Benzène (P = 1.013 bar)
Les fractions d’équilibre expérimentales pour le système Ethanol-Benzène sont montrées sur
la courbe d’équilibre suivante :
43
CHAPITRE III RESULTATS ET DISCUSSION
- Calculs des déviations moyennes par rapport à la fraction en phase vapeur (Y)
Pour bien voir la différence de précision de chaque modèle dans le calcul des factions vapeur
en équilibre, on a calculé dans chaque cas la différence entre la fraction d’équilibre en phase
vapeur donnée par le modèle à celle de la littérature[10], les résultats de calcul des déviations
moyennes sont résumés sur le tableau 3.5.
NRTL 0.0111
UNIQUAC 0.1233
La plus petite déviation dans le système Ethanol-Benzène est observé dans le cas du modèle
de Wilson, par contre le modèle UNIQUAC diverge complètement pour ce système en
donnant la plus grande valeur en terme de déviation, cela peut être expliquée que le modèle
UNIQAUC ne convient pas pour les systèmes présentant un Azéotrope.
3.1.2Système Ethanol-Toluène
Les différentes propriétés physiques des composes de système Ethanol-Toluène tel que les
données critiques et les paramètres du volume et de surface sont regroupées sur le tableau 3.6.
Tableau 3.6 Propriétés physiques de système Ethanol-Toluène [11]
44
CHAPITRE III RESULTATS ET DISCUSSION
A b c
Ethanol (1) 8.11220 1592.864 226.184
Toluène (2) 6.95087 1342.310 219.187
Sur le tableau 3.8 on résume tous les paramètres d’interactions concernant le système
Ethanol-Toluène.
Les résultats de système Ethanol-Toluène obtenus au moyen des modèles sont comparés avec
les valeurs expérimentales rapportées dans la littérature [11] comme suit:
Tableau3.9 Equilibre liquide-vapeur système Ethanol-Toluène (p=1.008 bar)
X Exp Y Exp YMARGULES Y NRTL Y UNIQUAC Y VAN LAAR Y WILSON
45
CHAPITRE III RESULTATS ET DISCUSSION
Les résultats obtenus et expérimentaux sont aussi représentés dans la figure 3.3 où on peut
constater que pratiquement tous les modèles à l’exception de celui de UNIQAUC donnent des
résultats précis, comme aussi confirmé par le calcul des déviations sur le tableau 3.9.
1,0
0,8
0,6
EXP
Y
Margules
0,4 NRTL
UNIQ
Van-Laar
0,2 Wilson
0,0
0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0
X
46
CHAPITRE III RESULTATS ET DISCUSSION
Les différences des valeurs des fractions molaires en phase vapeur pour chaque modèle par
rapport aux résultats expérimentaux [11] sont montrées dans le tableau 3.10.
NRTL 0.0101
UNIQUAC 0.1350
D’après les valeurs du tableau 3.10 on peut dire que sauf dans le cas de modèle d’UNIQUAC,
les valeurs des fractions vapeur sont très proches aux valeurs expérimentales, par contre la
plus petite déviation a été enregistrée par le modèle de Wilson.
47
CHAPITRE III RESULTATS ET DISCUSSION
A partir de ce système tous les données nécessaires aux calculs tel que les propriétés
physiques et critiques, les paramètres de surface et de volume, les constantes de l’équation
d’Antoine, les paramètres d’interactions et la courbe d’équilibre expérimentale sont
regroupées en annexe. Donc on présente directement les résultats des calculs et des déviations
et la représentation graphique des courbes d’équilibres calculé et expérimentale.
Sur le tableau 3.11 nous représentons les différents résultats calculs au moyen des cinq
modèles utilisés pour le système Méthanol-Benzène [12].
Les fractions vapeur en équilibre de système Méthanol-Benzène sont illustrées sur la figure
3.5 suivante :
48
CHAPITRE III RESULTATS ET DISCUSSION
1,0
0,8
0,6
Y
0,4 EXP
Margules
NRTL
UNIQ
0,2
Van-Laar
Wilson
0,0
0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0
X
Les déviations moyennes entre valeurs calculées et expérimentales sont résumées comme suit
NRTL 0.0182
UNIQUAC 0.2063
La première constatation qu’on peut faire d’après ces valeurs, et de confirmé encore une autre
fois que le modèle d’UNIQAUC ne convient pas aux systèmes présentant un Azéotrope, et
aussi dans cette fois que les anciens modèle tel que MARGULES et VAN LAAR pré-dictent
mieux ce type de système que les modèles les plus récents comme ceux de Wilson et NRTL.
49
CHAPITRE III RESULTATS ET DISCUSSION
Le système Méthanol-Toluène et le dernier cas des systèmes isobare étudiés les résultats des
calculs des fractions vapeur en équilibre sont résumées sur le tableau suivant [13]:
La représentation graphique des fractions vapeur en équilibre calculés au moyen des cinq
modèles proposés et les données expérimentales de même système montre encore que le
modèle UNIQAUC donne une grande déviation comme le montre la figure 3.6.
50
CHAPITRE III RESULTATS ET DISCUSSION
1,0
0,8
0,6
EXP
Margules
Y
0,4 NRTL
UNIQ
Van-Laar
Wilson
0,2
0,0
0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0
X
Le calcul des déviations pour le système Méthanol-Toluène sont présentés sur le tableau 3.14.
NRTL 0.0060
UNIQUAC 0.1564
D’après les valeurs du tableau 3.14 on peut dire que dans ce cas la plus petite déviation a été
donnée par le modèle NRTL suivi par celui de Wilson, et même les modèle MARGULES et
VAN LAAR donnants des déviations acceptables, et finalement on peut confirmer que le
51
CHAPITRE III RESULTATS ET DISCUSSION
modèle UNIQAUC ne convient pas aux systèmes Azéotropiques, donc une réévaluations des
paramètres d’interactions pour les constituants de ces systèmes est demander.
Dans ce cas sept systèmes ont été considérait, les propriétés physiques, critiques, les
paramètres de surface et de volumes, les constantes de l’équation d’Antoine et les paramètres
d’interactions nécessaires pour les cinq modèles sont regroupés en annexe [9].
Les résultats du système Ethanol-1-Propanol obtenus au moyen des modèles sont comparés
avec les valeurs expérimentales rapportées dans la littérature [14] comme suit:
Tableau 3.15 Equilibre liquide-vapeur pour le système Ethanol-1-Propanol (T = 50 °C)
X Exp Y Exp YMARGULES Y NRTL Y UNIQUAC Y VAN LAAR Y WILSON
0.1000 0.2420 0.2584 0.2643 0.2585 0.2585 0.2589
0.2000 0.4090 0.4257 0.4347 0.4257 0.4256 0.4262
0.3000 0.5360 0.5465 0.5558 0.5464 0.5462 0.5468
0.4000 0.6360 0.6405 0.6482 0.6404 0.6403 0.6408
0.5000 0.7160 0.7181 0.7228 0.7180 0.7179 0.7182
0.6000 0.7850 0.7849 0.7863 0.7849 0.7849 0.7850
0.7000 0.8470 0.8447 0.8430 0.8446 0.8447 0.8446
0.8000 0.9010 0.8995 0.8958 0.8995 0.8995 0.8993
La représentation graphique des fractions vapeur en équilibre calculés au moyen des cinq
modèles proposés et les données expérimentales de même système sont montrée sur la figure
suivante :
52
CHAPITRE III RESULTATS ET DISCUSSION
1,0
0,8
0,6
Exp
Margules
Y
NRTL
0,4 UNIQ
Van-Laar
Wilson
0,2
0,0
0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0
X
Figure 3.7 Courbe d’équilibre calculée de système Ethanol-1-Propanol (T = 50 ˚C)
Les différences des valeurs des fractions molaires en phase vapeur pour chaque modèle par
rapport aux résultats expérimentaux sont montrées dans le tableau 3.16.
NRTL 0.0084
UNIQUAC 0.0082
D’après les valeurs du tableau 3.16 on peut dire que on a une très bonne concordance entre les
valeurs de la fraction vapeur calculée au moyen des différent modèle et celle obtenue
expérimentalement, et la meilleure déviation (la plus petite) est celle donnée par le modèle de
VAN LAAR.
53
CHAPITRE III RESULTATS ET DISCUSSION
Sur le tableau 3.17 nous représentons les différents résultats calculs au moyen des cinq
modèles utilisés pour le système Ethanol-Toluène [15].
Tableau 3.17 Equilibre liquide-vapeur pour le système Ethanol-Toluène (T = 50 °C)
X Exp Y Exp YMARGULES Y NRTL Y UNIQUAC Y VAN LAAR Y WILSON
0.1380 0.5910 0.5911 0.5963 0.5916 0.5915 0.5888
0.3340 0.6590 0.6759 0.6749 0.6707 0.6751 0.6585
0.4370 0.6810 0.6873 0.6864 0.6839 0.6866 0.6768
0.5330 0.7050 0.6962 0.6959 0.6953 0.6959 0.6938
0.6340 0.7130 0.7109 0.7109 0.7124 0.7109 0.7154
0.7360 0.7390 0.7389 0.7383 0.7415 0.7392 0.7463
0.8060 0.7660 0.7718 0.7700 0.7738 0.7721 0.7776
0.8850 0.8390 0.8312 0.8278 0.8314 0.8313 0.8319
0.9460 0.9020 0.9036 0.9000 0.9024 0.9034 0.9001
Les résultats calculés des fractions vapeur pour ce système par chaque modèle nous donnent
l’allure de la courbe suivante :
1,0
0,8
0,6
Y
0,4 Exp
Margules
NRTL
0,2 UNIQ
Van-Laar
Wilson
0,0
0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0
X
Figure3.8 Courbe d’équilibre calculée système Ethanol-Toluène (T = 50˚C)
54
CHAPITRE III RESULTATS ET DISCUSSION
Les déviations moyennes des fractions molaires en phase vapeur pour chaque modèle par
rapport aux résultats expérimentaux sont montrées dans le tableau 3.18.
NRTL 0.0062
UNIQUAC 0.0049
Dans ce système on remarque que pratiquement tous les modèles sont très proches aux
valeurs expérimentales, néanmoins le modèle de MARGULES donne la meilleure déviation
(c’est-à-dire la plus petite).
Les résultats du système Ethyle formate-Ethanol obtenus au moyen des modèles sont
comparés avec les valeurs expérimentales rapportées dans la littérature [16] comme suit:
Tableau 3.19 Equilibre liquide-vapeur pour le système Ethyle formate-Ethanol (T=45 °C)
X Exp Y Exp YMARGULES Y NRTL Y UNIQUAC Y VAN LAAR Y WILSON
0.0510 0.3130 0.3222 0.3264 0.3234 0.3225 0.3261
0.1550 0.5540 0.5652 0.5673 0.5649 0.5652 0.5635
0.2010 0.6120 0.6173 0.6185 0.6166 0.6173 0.6143
0.2480 0.6470 0.6559 0.6565 0.6551 0.6559 0.6523
0.3690 0.7150 0.7203 0.7200 0.7195 0.7202 0.7173
0.4100 0.7330 0.7358 0.7354 0.7352 0.7357 0.7335
0.4290 0.7400 0.7423 0.7419 0.7418 0.7423 0.7404
0.5820 0.7870 0.7880 0.7876 0.7883 0.7881 0.7890
0.6350 0.8050 0.8033 0.8029 0.8038 0.8034 0.8051
55
CHAPITRE III RESULTATS ET DISCUSSION
0,8
0,6
Exp
Y
0,4 Margules
NRTL
UNIQ
Van-Laar
0,2 Wilson
0,0
0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0
X
Figure3.9 Courbe d’équilibre calculée de système Ethyle Formate-Ethanol (T= 45 ˚C)
La différence des valeurs des fractions molaires en phase vapeur pour chaque modèle par
rapport aux résultats expérimentaux sont montrés dans le tableau 3.20.
NRTL 0.0051
UNIQUAC 0.0044
56
CHAPITRE III RESULTATS ET DISCUSSION
D’après les valeurs du tableau 3.20 on peut dire que il y a une très bonne concordance entre
les valeurs de la fraction vapeur calculé par les modèle et celle trouvée dans la littérature et la
plus petite déviation et observé dans le cas de modèle WILSON et la plus grande par le
modèle de NRTL, mais la différence n’est pas très importante.
Pour le système Méthanol-1-Propanol les résultats obtenus au moyen des modèles sont
comparés avec les valeurs expérimentales rapportées dans la littérature [17], tous les résultats
sont résumés sur le tableau suivant :
Tableau 3.21 Equilibre liquide-vapeur pour le système Méthanol-1-propanol (T=50 °C)
X Exp Y Exp YMARGULES Y NRTL Y UNIQUAC Y VAN LAAR Y WILSON
0.0000 0.0000 0.0000 0.0000 0.0000 0.0000 0.0000
0.1000 0.3900 0.3835 0.3860 0.3850 0.3848 0.3825
0.2000 0.5750 0.5795 0.5803 0.5792 0.5790 0.5772
0.3000 0.7000 0.6976 0.6975 0.6966 06965 0.6955
0.4000 0.7750 0.7766 0.7762 0.7758 0.7757 0.7753
0.5000 0.8350 0.8336 0.8334 0.8334 0.8333 0.8334
0.6000 0.8800 0.8775 0.8774 0.8777 0.8777 0.8780
0.7000 0.9250 0.9134 0.9133 0.9137 0.9137 0.9141
0.8000 0.9600 0.9443 0.9442 0.9445 0.9446 0.9450
0.9000 0.9850 0.9726 0.9724 0.9725 0.9726 0.9728
1.0000 1.0000 1.0000 1.0000 1.0000 1.0000 1.0000
Cette courbe représenté les résultats calculés de la fraction vapeur de chaque modèle :
57
CHAPITRE III RESULTATS ET DISCUSSION
1,0
0,8
0,6
Exp
Margules
Y
NRTL
0,4 UNIQ
Van-Laar
Wilson
0,2
0,0
0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0
X
Figure 3.10 Courbe d’équilibre calculée système Méthanol-1-Propanol (T = 50˚C)
Les déviations moyennes des fractions molaires en phase vapeur pour chaque modèle par
rapport aux résultats expérimentaux sont montrées dans le tableau 3.22.
NRTL 0.0059
UNIQUAC 0.0396
D’après les valeurs du tableau 3.22 on peut dire que de grande différence enregistrée dans ce
système surtout pour le cas de modèle UNIQUAC et moins important pour celui de VAN
LAAR, la plus petite déviation est donnée par le modèle de NRTL.
58
CHAPITRE III RESULTATS ET DISCUSSION
Les résultats de système Méthanol-Benzène obtenus au moyen des modèles sont comparés
avec les valeurs expérimentales rapportées dans la littérature [18] comme suit:
Tableau 3.23 Equilibre liquide-vapeur pour le système Méthanol-Benzène (T=55 ˚C)
X Exp Y Exp YMARGULES Y NRTL Y UNIQUAC Y VAN LAAR Y WILSON
0.0304 0.3019 0.2961 0.3676 0.3103 0.3018 0.3168
0.0493 0.4015 0.3838 0.4577 0.3909 0.3878 0.3903
0.1031 0.4841 0.5040 0.5680 0.4938 0.5026 0.4819
0.3297 0.5540 0.5766 0.6122 0.5657 0.5709 0.5626
0.4874 0.5845 0.5706 0.5902 0.5781 0.5704 0.5860
0.4984 0.8585 0.5706 0.5888 0.5792 0.5708 0.5877
0.6076 0.6078 0.5791 0.5793 0.5961 0.5831 0.6080
0.7896 0.6716 0.6528 0.6053 0.6644 0.6577 0.6708
0.9014 0.7697 0.7750 0.6986 0.7703 0.7756 0.7655
1,0
0,8
0,6
Y
0,4 Exp
Margules
NRTL
0,2 UNIQ
Van-Laar
Wilson
0,0
0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0
x
Figure 3.11 Courbe d’équilibre calculée de système Méthanol-Benzène (T = 55 ˚C)
59
CHAPITRE III RESULTATS ET DISCUSSION
La différence des valeurs des fractions molaires en phase vapeur pour chaque modèle par
rapport aux résultats expérimentaux sont montrés dans le tableau 3.24.
NRTL 0.0726
UNIQUAC 0.0084
Dans ce cas le modèle de WILSON donne la plus petite déviation par rapport aux résultats
expérimentaux, pour MARGULES et VAN LAAR la valeur de la déviation est du même
ordre, par contre on constate une divergence totale par le modèle NRTL.
Les résultats du système Méthanol-Ethanol obtenus au moyen des modèles sont comparés
avec les valeurs expérimentales rapportées dans la littérature [17] sur le tableau 3.25.
Tableau 3.25 Equilibre liquide-vapeur pour le système Méthanol-Ethanol (T=50 °C)
X Exp Y Exp YMARGULES Y NRTL Y UNIQUAC Y VAN LAAR Y WILSON
0.0000 0.0000 0.0000 0.0000 0.0000 0.0000 0.0000
0.1000 0.1850 0.1731 0.2361 0.1791 0.1737 0.1786
0.2000 0.3200 0.3082 0.3946 0.3233 0.3188 0.3217
0.3000 0.4400 0.4247 0.5093 0.4454 0.4446 0.4443
0.4000 0.5500 0.5315 0.5971 0.5523 0.5544 0.5524
0.5000 0.6500 0.6322 0.6683 0.6477 0.6510 0.6488
0.6000 0.7250 0.7269 0.7295 0.7337 0.7367 0.7351
0.7000 0.8250 0.8138 0.7861 0.8115 0.8131 0.8125
0.8000 0.8850 0.8898 0.8437 0.8816 0.8818 0.8819
60
CHAPITRE III RESULTATS ET DISCUSSION
1,0
0,8
0,6
Exp
Y
0,4 Margules
NRTL
UNIQ
Van-Laar
0,2
Wilson
0,0
0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0
X
Sur le tableau 3.26 on montre la différence des valeurs des fractions molaires en phase vapeur
pour chaque modèle par rapport aux résultats expérimentaux [17].
NRTL 0.0433
UNIQUAC 0.0061
61
CHAPITRE III RESULTATS ET DISCUSSION
On peut dire que pour ce système les déviations moyennes des modèles sont très proches à
l’exception de modèle NRTL qui diverge complètement, la plus petite déviation a été
observée pour le modèle de WILSON.
Le système Méthyle formate-Méthanol [19], et le dernier cas des systèmes isothermes étudiés
les résultats des calculs des fractions vapeur en équilibre sont résumés sur le tableau suivant :
Tableau 3.27 Equilibre liquide-vapeur pour le système Méthyle formate-Méthanol (T =25 °C)
Les résultats calculés de y de chaque modèle nous donne l’allure ce cette courbe :
62
CHAPITRE III RESULTATS ET DISCUSSION
1,0
0,8
0,6
Exp
Y
Margules
0,4 NRTL
UNIQ
Van-Laar
0,2 Wilson
0,0
0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0
X
Figure3.13Courbe d’équilibre calculée de système Méthyle Formate-Méthanol (T = 25 °C)
Pour le système Méthyle formate-Méthanol, la différence des valeurs des fractions molaires
en phase vapeur pour chaque modèle par rapport aux résultats expérimentaux [19] sont
montrés sur le tableau 3.28.
NRTL 0.0603
UNIQUAC 0.0135
D’après les valeurs du tableau 3.28 on peut dire que la plus grande déviation est celle donnée
par le modèle NRTL suivie par celle de MARGULES, les modèles VAN LAAR, WILSON et
UNIQAUC ont donnés pratiquement les mêmes valeurs en terme de déviation, finalement la
plus petite déviation est constaté pour le cas de modèle de WILSON.
63
CONCLUSION GENERALE
CONCLUSION GENERALE
Les résultats obtenus ont permis de confirmer L’échec du modèle UNIQAUC dans la
prédiction des équilibres des mélanges liquide-vapeur binaires (cas isobare), contrairement
aux enceins modèles MARGULES et VAN LAAR qui ont montrés une bonne précision de
calcul. En revanche pour le cas isotherme, les résultats obtenus en appliquant les cinq modèles
considérés ont donnés des valeurs très proches à l’exception de deux systèmes, où on a
constaté une divergence totale de modèle NRTL.
Donc le but essentiel de ce travail a été atteint, cette étude nous a permis d'approfondir
les notions de la thermodynamique acquises durant notre cursus universitaire, et d’appliquer
les modèles thermodynamiques classiques dans l’étude des équilibres de phases des systèmes
liquide-vapeur binaires, qui font l’objet de plusieurs recherches actuelles.
Enfin cette étude nous a permis de confirmer l’intérêt de la simulation numérique dans
le génie des procédés, vu sa commodité et son coût, car on peut prévoir la potentialité du
système sans faire recours aux expériences.
64
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
65
ANNEXE 1
a B c
66
ANNEXE 1
a B c
67
ANNEXE 1
V liq (ml/mol) R Q
68
ANNEXE 1
a B c
69
ANNEXE 1
V liq (ml/mol) R Q
a B c
70
ANNEXE 1
V liq (ml/mol) R Q
a B c
71
ANNEXE 1
V liq (ml/mol) R Q
72
ANNEXE 1
A B c
73
ANNEXE 1
V liq (ml/mol) R Q
a B c
74
ANNEXE 1
V liq (ml/mol) R Q
A B c
75
ANNEXE 1
V liq (ml/mol) R Q
76
ANNEXE 1
A B c
77
ANNEXE 2
Début
Sat
Calculs des B ij, P et la fugacité en suite
calculs des fractions molaires en phase vapeur
Si Vraie
yi=1 Impression des
résultats
Faux
Fin
Ajustement des températures
78
ANNEXE 2
Début
Calcul de la pression P
Impression des
résultats
Fin
79
Résumé
Mots clés :
Equilibre de phases, modèles thermodynamique de calcul des coefficients
d’activité.