CHEZ L`ENFANT
PLAN DU TRAVAIL
1. OBJECTIF
2. INTRODUCTION
3. BUT
4. RAPPEL SUR LE PALUDISME
- Définition du paludisme
- Bref historique et actualité
- Epidémiologie et répartition géographique
- Agent pathogène
- Différentes espèces plasmodiales
- Cycle du développement du Plasmodium
- Mode de transmission
5. PHYSIOPATHOLOGIE DU PALUDISME
6. CRITERES DE GRAVITE
7. PALUDISME CONGENITAL
8. PALUDISME CHEZ L`ENFANT
a. Accès simple :
Chez le nourrisson (<6mois)
Chez le nourrisson de 6mois à enfant de 6ans)
b. Paludisme grave
c. Le neuropaludisme:
Ses complications
Echelle de BLANTYRE
Diagnostic differentiel
9. EXAMENS PARACLINIQUES
10. TRAITEMENT DU PALUDISME
a. Prévention
b. Paludisme simple
c. Paludisme grave
d. Neuropaludisme
11. CONCLUSION
12. BIBLIOGRAPHIE
I. OBJECTIFS
A la naissance, bien que le parasite soit décelé dans 20% a30% des
sangs prélevés au cordon ombilical d`enfants nés des mères infectées, le
paludisme congénital maladie apparait entre 0 et 14e jour dès la naissance
parce que l`incubation du paludisme est de 14jours, soit deux semaines. Si
l`apparition se fait à l`âge >14jours nous disons que c`est un paludisme acquis.
Et, si l`apparition se fait à l`âge inferieur ou égal à 14jours nous parlons d`un
paludisme congénital
a. Définition:
b. Historique et actualité :
1. Le Plasmodium Falciparum
2. Le Plasmodium Vivax
3. Le Plasmodium Ovale
4. Le Plasmodium Malariae
5. Et on y ajoute le Plasmodium Knowlesi de découverte récente.
Ce sont des protozoaires intercellulaires dont la multiplication est asexuée (ou
schizogonique) chez l’homme et sexuée (ou sporogonique) chez le moustique
vecteur qui est l’anophèle femelle.
Au cours de leur cycle biologique, les plasmodies changent sans cesse d’aspect
et de taille, par suite de l’alternance de phases de croissance et de phase de
division (nucléaire et cytoplasmique).
d. Agent pathogène
C’est l’anophèle femelle qui est le vecteur. Les femelles de certaines espèces
d’anophèle chez qui s’effectue le cycle sexué des plasmodies assurent seules la
transmission du paludisme d’homme à homme par leur piqûre, c’est à dire
l’importance de leur connaissance et de leurs destructions. Ce sont des
moustiques culicidés de la sous famille des anophelinés. Les anophèles
femelles se reconnaissent à leur position de repos oblique par rapport au
support sur le quel ils sont posés et à leurs appendices céphaliques c`est à dire
palpes aussi long que la trompe et la trompe faite des différentes pièces
buccales permettant de perforer la peau et d`aspirer le sang des mammifères.
5. ANATOMO-PATHOLOGIQUE
D’une manière générale, la réaction de l’organisme est une hyperplasie des
cellules macrophagiques, visible surtout dans la rate, puis dans le foie et la
moelle hématopoiétique. Ces cellules contiennent des granulations noires
d’hémozoine (pigment malarique) qui proviennent de l’hémoglobine dégradée
par l’hématozoaire et qui sont spécifiques. On y trouve aussi de l’hémosidérine,
colorable par le perls.
La rate est molle, friable, foncée ou presque noire à la coupe. Les sinus sont
gorgés de sang d’érythrocytes parasités ; les cordons de Bilroth, hyperplasiés,
sont tatoués d’hémozoine. Les corpuscules de Malpighi dépourvus de pigments
présentent une déplétion en Lymphocytes B. les macrophages contiennent du
pigment mélanique et des débris d’hématies parasitées.
Le cerveau et ses enveloppes, chez les sujets décédés d’accès pernicieux, sont
oedémateux et hyperhémiés. Dans la substance blanche surtout, les capillaires
sont dilatés, encombrés d’hématies parasitées et parfois thrombosés. On note
des infiltrats périvasculaires, parfois hémorragiques ou nécrotiques.
6. PHYSIOPATHOLOGIE DU PALUDISME
Il y a deux hypothèses :
1. Hypothèses mécanique
2. Hypothèse humorale ou immunologique
1. Hypothèse mécanique :
Est soutenue par les sécrétions des cytokines qui sont les médiateurs
cellulaires comme les TNF. Ces cytokines sont secrétées par les macrophages et
jouent un rôle très important dans la survenue de neuropaludisme.
Le taux sanguin des TNF chez l’homme est correlé à la mortalité et à la gravité
dues au paludisme. Le TNF et l’IL1 modifient la perméabilité vasculaire,
augmentent la cyto adhérence et déclenchent le phénomène d’immunité
humorale. Le TNF n’est pas le seul médiateur impliqué dans le déclenchement
du neuropaludisme, il fait partie d’un ensemble des médiateurs indirects.
La sécrétion d’autres médiateurs comme le PA, les PGN, les NO, qui jouent un
rôle dans le déclenchement du neuropaludisme. Notons que le NO est très
toxique dans le cerveau et peut conduire à un coma et entrainer la mort.
PALUDISME SIMPLE
Il est actuellement admis que la fièvre est provoquée par la rupture des
schizontes, libérant des toxines parasitaires qui stimulent les macrophages, les
lymphocytes et la production de cytokines, TNF-a principalement, mais aussi
l’interleukine (IL)1 et l’IL6. Ces toxines sont des molécules non protéiques
capables d’induire la production d’anticorps neutralisants. Il a été montré par
ailleurs que l’injection de TNF-a pouvait reproduire non seulement la fièvre,
mais aussi les autres symptômes observés au cours d’un accès palustre :
céphalées, vomissements, asthénie, nausées et éventuellement diarrhée [88]. Le
TNF-a joue donc un rôle déterminant dans la physiopathologie du paludisme.
PALUDISME GRAVE
NEUROPALUDISME
– Théorie de la cytoadhérence.
Les hématies parasitées par des formes matures de parasite (trophozoïtes âgés
ou schizontes) peuvent se lier à l’endothélium ou à d’autres hématies,
parasitées ou non, constituant des « rosettes » qui entravent la microcirculation
dans les capillaires profonds. En effet, les hématies infectées expriment à leur
surface un ligand, Plasmodium falciparum erythrocyte membrane protein 1
(PfEMP1), qui se fixe sur des récepteurs endothéliaux spécifiques :
thrombospondine (TSP), integrin cellular adhesion molecule (ICAM) 1, CD 36,
électine ou chondroïtine-sulfate A, cette dernière étant fortement associée au
parasitisme placentaire . L’existence de variants génétiquement déterminés de
ces molécules expliquerait en partie les variations de susceptibilité aux formes
graves de paludisme.
Parmi les cytokines impliquées dans la genèse des formes graves, le TNF-a
semble jouer un rôle prépondérant. À faible concentration, il contribuerait à la
lyse des plasmodies, mais à forte concentration, il aurait des effets délétères
tant chez l’adulte que chez l’enfant. Il pourrait agir directement sur les
capillaires cérébraux, notamment en activant les récepteurs endothéliaux tels
que l’ICAM 1, et indirectement en induisant la synthèse d’autres médiateurs
tels que le NO dont le rôle protecteur a été souligné.
TNF
Récepteur protéique de
Rosettes l’endothélium capillaire
CYTOADHERENCE Moelle osseuse Centre Tube digestif Circulation Muscle strié
Thermorégulateur sanguine
Déreglement
Dysérythropoïèse Vomissements
Bouchon NTA IR Diarrhée Rhabdomyolyse
HEMOLYSE
Myoglobine
ANEMIE HYPERTHERMIE Troubles
En aval Ischémie En amont Stase vasculaire hydroélectrolytiques
Myo oligurie
Hémoglobinurie globinurie
Lésion de ACIDOSE
Hypoxie circulatoire Augmentation
l’endothélium
de la pression IR
hydrostatique
CIVD
COMA
7. CRITERES DE GRAVITE DU PALUDISME GRAVE selon
l’OMS 2000
1. ANEMIE
On considère l’anémie grave au taux d’hémoglobine inférieur à 5g/dl et
l’hématocrite inférieur à 15%.
2. HEMOGLOBINURIE MACROSCOPIQUE
Elle est le témoin d’une hémolyse intravasculaire intense d’origine parasitaire,
contrairement à la FBH, dans laquelle la parasitémie circulante est faible ou
nulle. Seul son caractère macroscopique, suspecté devant des urines rouge
porto ou noires, signe la gravité. La bandelette urinaire confirme la présence
d’une hémoglobinurie, non liée à une hématurie à l’examen du culot urinaire.
Devant ce tableau, il faut également évoquer une fièvre bilieuse
hémoglobinurique, exceptionnelle chez l’enfant.
3. ICTERE
Sa définition actuelle est clinique. Sa constatation suffit à caractériser la
gravité. Chez le nouveau-né en zone d’endémie, il peut prendre le masque d’un
ictère néonatal de diagnostic délicat. L’hyperbilirubinémie est surtout non
conjuguée, liée à l’intensité de l’hémolyse. Néanmoins, elle est volontiers mixte,
témoin d’une altération des fonctions hépatiques de nature ischémique,
consécutive à la cytoadhérence et peut être par microangiopathie dans le cadre
d’une CIVD, rare chez l’enfant. Plusieurs études histologiques ont montré des
aspects variés de cette « hépatite » palustre. L’insuffisance hépatocellulaire,
composante d’une défaillance polyviscérale, est très rare chez l’enfant.
4. INSUFFISANCE RENALE
Elle résulte essentiellement d’une nécrose tubulaire aiguë dont le mécanisme,
encore imparfaitement connu, est probablement multiple. Elle résulte surtout
d’une ischémie rénale par cytoadhérence des hématies parasitées dans les
capillaires glomérulaires, ou par déshydratation hypovolémique. À un moindre
degré interviennent d’autres facteurs : hémolyse massive, rhabdomyolyse,
coagulopathie de consommation. Une néphropathie glomérulaire
immunologique a été parfois rapportée, mais son rôle paraît secondaire.
Hyponatrémie ; Selon les auteurs, elle est attribuée surtout à une sécrétion
inappropriée d’hormone antidiurétique ou à une déshydratation
hypovolémique. D’autres facteurs, tels qu’une réhydratation inadaptée ou une
insuffisance rénale, sont parfois associés. Bien que fréquemment observée
dans le paludisme grave, l’hyponatrémie ne constitue pas un critère de gravité.
Néanmoins, elle pourrait contribuer à l’oedème cérébral de certains enfants
décédés de neuropaludisme. La connaissance de son mécanisme est essentielle
pour la réanimation hydroélectrolytique.
5. NEUROPALUDISME
Score de Glasgow > 9 ou score de Blantyre ≤ 2 et >2
L’examen du fond d’oeil est le plus souvent normal. Il existe dans 15 % des cas
des hémorragies rétiniennes, et parfois des exsudats. L’atteinte des réflexes
pupillaires et cornéens est tardive et de mauvais pronostic. Des troubles de la
convergence ou un syndrome pyramidal sont parfois notés.
Devant un coma fébrile, il faut éliminer une méningite bactérienne, ce d’autant
que des associations avec le neuropaludisme sont décrites. Cependant,
certains préfèrent différer la ponction lombaire dans les cas les plus graves ,
sous couvert d’une antibiothérapie présomptive.
6. TROUBLES DE CONSCIENCE
Glasgow <15 et > 9 ou score de Blantyre <5 et >2.
7. CONVULSIONS A REPETITION
> 1 convulsions//24H Au cours d’un accès palustre, une crise convulsive
isolée peut être due seulement à la fièvre, même si sa constatation doit faire
craindre un paludisme cérébral débutant. À partir de deux convulsions dans
les 24 heures, quel que soit leur caractère généralisé ou focal, il s’agit d’un
paludisme grave. Des convulsions répétées, voire un état de mal convulsif,
peuvent émailler l’évolution.
8. PROSTRATION
Définie comme l’incapacité pour l’enfant à se tenir assis sans aide (pour un
enfant en âge de le faire) ou à se nourrir (pour les nourrissons), elle suffit
désormais à considérer le paludisme comme grave.
9. OEDEME PULMONAIRE
Son mécanisme est controversé : œdème lésionnel, favorisé par la
séquestration d’hématies parasitées et induit par les cytokines ; œdème de
surcharge, résultant d’une hyperperméabilité capillaire pulmonaire et favorisé
par une réhydratation excessive. Il se manifeste sous la forme d’un syndrome
de détresse respiratoire aiguë (SDRA), souvent décalé de plusieurs jours par
rapport au début du traitement.
13. HYPERPARASITEMIE
≥ 4% chez le sujet non immun ou ≥ 2O% chez les sujets immuns.
La CIVD est rare chez l’enfant. Son rôle a d’ailleurs été surévalué chez l’adulte.
Les hémorragies, observées surtout chez les patients insuffisants rénaux,
étaient en fait favorisées par des traitements actuellement contre-indiqués
(héparine, macromolécules, corticoïdes). La survenue d’une CIVD doit plutôt
faire évoquer une septicémie à Gram négatif. La thrombopénie est constatée
dans environ deux tiers des paludismes d’importation de l’enfant. Ses
mécanismes sont multiples et ont été précisés surtout chez l’adulte :
coagulopathie de consommation, autoanticorps antiplaquettes IgG, activation
plaquettaire, blocage de la thrombopoïèse médullaire. Une thrombopénie plus
marquée a été observée chez les adultes présentant une forme sévère, sans
valeur pronostique démontrée sur une petite série. Chez l’enfant, seule une
étude a concerné la signification de la thrombopénie : dans ce travail effectué à
Dakar chez 287 enfants, un taux de plaquettes inférieur à 100 000/mm3 était
corrélé significativement aux critères de gravité, particulièrement le
neuropaludisme, ainsi qu’au risque de décès. Ce résultat corrobore des
données issues de l’expérimentation animale et de nécropsies humaines, où
ont été observés dans le cerveau des aspects de séquestration plaquettaire
ainsi que des phénomènes de cytoadhérence d’hématies parasitées sur les
plaquettes, suggérant un rôle important des plaquettes dans la
physiopathologie du neuropaludisme.
8. PALUDISME CONGENITAL
Résulte de la transmission transplacentaire du parasite de la mère au fœtus.
Le paludisme congénital est rare en zone endémique car les anticorps materno-
transmis confèrent une certaine immunité au nouveau-né.
Types d’immunité
- IMMUNITE HUMORALE
- IMMUNITE CELLULAIRE
1. De 0 à 6 mois
- Elle produit beaucoup plus de C02 qui attire le moustique, la sueur chez
la femme enceinte a une autre odeur qui attire aussi le moustique
- Le placenta est, en effet, pour des raisons encore mal connues (rôle de
l’expression de la chondroïtine-sulfate), un site favorable pour la
schizogonie.
2. De 6 mois à 6 ans
1. ACCES SIMPLE
2. De 6 mois – 6 ans
- Fièvre élevée avec une température qui varie de 39 à 40°C, asthénie,
myalgie, courbatures, céphalées, signes d’hémolyse avec pâleur cutanéo
muqueux et ictère (10% des cas)
- Troubles digestifs : anorexie, douleur abdominale, nausée et
vomissements, diarrhée, hépato splénomégalie
2. PALUDISME GRAVE
Définition
Est l’une de formes graves du paludisme associant une altération profonde et
durable de la conscience à une infection à Plasmodium falciparum. Il n’ y a pas
de signes pathognomoniques le différenciant d’autres formes de paludisme
grave car la conscience peut être altérée par des multiples phénomènes
pathogéniques comme les convulsions, les troubles métaboliques et de
conséquences systémiques d’un sepsis.
Il s’observe surtout chez les enfants de 6 mois à 6 ans vivants dans les zones
endémiques ou les enfants plus âgés venus des zones non impaludées.
Ainsi une définition stricte a été proposée en 1990 (Warrel et al, 1990) et
comporte trois éléments essentiels à savoir :
- L’incapacité de localiser un stimulus douloureux,
- La présence d’une parasitémie périphérique asexuée à plasmodium
falciparum et
- L’absence d’une autre cause susceptible d’entrainer une
encéphalite/encéphalopathie.
Pour exclure un neuropaludisme d’un autre fait lié au médicament comme des
sédatifs (Diazépam) et des anticonvulsivants (phénobarbital), la notion de la
durée de l’altération de la conscience a été renforcée dans le sens d’un délai
d’au moins 6 heures pour les enfants.
MANIFESTATIONS CLINIQUES
- Fièvre élevée
- Troubles de conscience qui vont de l’obnubilitation simple jusqu’au coma
- Convulsions qui sont souvent inaugurales pouvant être généralisées,
localisées, tonico cloniques, isolées ou répétées et quand elles sont
répétées, cela entraine un tableau d’état de mal convulsif
- Troubles de tonus : comme une hypotonie le plus souvent, parfois une
hypertonie permanente ou paroxystique
- Reflexes osteo-tendineux souvent abolis
- Parfois un meningisme
- Il y a d`autres signes rares comme: une paralysie, atteinte psychique
(bouffée délirante pléomorphe), atteinte cérébelleuse.
- Autres signes comme l`anémie, l`hepatosplenomegalie, insuffisance
rénale fonctionnelle avec oligurie, hyperazotémie et protéinurie
- Insuffisance rénale organique 1 à 2% de cas nécessitants une épuration
extra rénale
- Hémolyse importante avec ictère et hémoglobinurie
LES COMPLICATIONS
Réponse verbale
- Cris appropriés 2
- Gémissements ou cris inappropriés 1
- Aucune réponse O
Parasitologie
o Tests conventionnels
Examen macroscopique d’une goutte de sang après
coloration au GIEMSA
La goutte épaisse : permet la quantification des parasites
Quantification :
- 1ère méthode :
Elle reste l’examen de référence préconisé par l’OMS (gold standard des Anglo-
Saxons) et en France. Cette technique de concentration a une bonne
sensibilité, 10 à 20 parasites/μL, soit 10 à 20 fois plus que le frottis. Elle
présente néanmoins, dans le paludisme d’importation, presque 5 % de faux
négatifs (4,5 % en 1997) . Cela s’explique en partie par la nécessité d’un bon
entraînement pour sa fiabilité. De plus, elle ne permet pas le diagnostic de
certitude des différentes espèces plasmodiales, surtout dans les parasitémies
faibles, principalement en raison de l’absence de fixation du prélèvement. La
technique est aussi plus longue, et ne peut remplacer le frottis dans les cas
d’urgence.
o SERO IMMUNOLOGIE :
DIAGNOSTIC
TRAITEMENT
1. TRAITEMENT PREVENTIF
- La lutte antivestorielle :
o Mesures antivectorielles individuelles : application des répulsifs
sur la peau, des appareils électroniques émettant des sons
prétendant éloigner les moustiques, protection vestimentaire ou
port des vêtements couvrants et pulvérisés des produits répulsifs
o Mesures domiciliaires
Durant le sommeil : usage des moustiquaires imprégnés à
l’insecticide
o Efficacité des mesures de protection dans la lutte antipalustre :
Désherbage, ramassage des boites de conserves déjà ouvertes,
drainage des égouts, des eaux stagnantes, refaire les caniveaux ,
etc.
2. TRAITEMENT PROPHYLACTIQUE:
- Chimioprophylaxie
3. TRAITEMENT CURATIF :
A. PALUDISME SIMPLE
Présentation et posologie
ARTEMAX OU MALAXIN
J1 : 2 mg/KG
J2- J7 : 1 mg/KG
HALFAN
AMODIAQUINE OU CAMOQUIN
J1 : 10 mg/Kg
J2 : 10 mg /Kg
J3 : 5 mg/kg
LES ANTIPYRETIQUES
- PARACETAMOL : 10 à 20 mg/kgs/prise
- Spécialités : MEFTAL-P cè ; PERDOLAN ; EFFERALGAN ;DOLIPRAN-E ;
- AAS (acide acétyl salicylique) : 20 à 25 mg/kg/prise
La quinine peut se donner aussi par voie intra rectale à la même dose de 30
mg/kg/jr en 2 à 3 prises stop !!! mais ici on prend la quinine injectable diluée
dans l’eau distillée, eau physiologique ou même eau de robinet propre, on
enlève l’aiguille et on applique l’embout de la seringue au niveau de l’anus et
on instille la quinine ensuite pincer l’anus et retirer l’embout de la séringue
tout en retenant l’enfant en position trendelenbourg pour éviter le reflux du
produit. La dilution se fait de moitié, la quantité de la quinine = celle de l’eau
distillée.
Exemple : un eft de 10 kgs qui doit recevoir une perfusion de sérum glucosé
5%. Glucosé 10CC/kg/séance + quinine 10 mg/kg/séance //4heures puis
repos de 4 heures ensuite 2e perfusion pendant 4 heures.
X quantité à perfuser
Nbre de gouttes =
3 N (nbre d’heure)
10 X 10 100
Nbre de goutte = = = 8 GOUTTES
3X4 12
Dose d’entretien
SCHEMA THERAPEUTIQUE
SCHEMA A DESSINER
SCHEMA A DESSINER
3. Si le patient est capable de boire sans vomir, alors passer à la voie orale
avec la combinaison ARTHEMETER + AMODIAQUINE ou avec la Quinine
per os 3 X 10 mg/kg /jour pour compléter les 7 jours de traitement
4. La Quinine orale doit être associée à la Clindamycine (excepté chez les
enfants de moins de 1mois) per os à la dose de 10 mg/kg en deux prises
journalières pendant 7 jours.
EN CAS D’ANEMIE
On corrige cette anémie par une transfusion d’un culot globulaire de sang iso
groupe, iso rhésus, compatible préalablement testé HIV (-) et ag Hbs (-) à raison
de 10 à 15 CC/kg. Ne pas donner de sang total car l’enfant est en
décompensation.
(25-10)X10 15 X 10
Solution = = = 50 mmol de HCO3
3 3
Le glucosé hypertonique à 50% implique qu’on est soit dans la veine et diluer à
l’eau distillée avec une quantité correspondante en nombre de cc. Il peut
arriver que l’hypoglycémie soit très sévère, on peut aller jusqu’à 1cc/kg en IV.
EN CAS DE DESHYDRATATION
INSUFFISANCE RENALE
Elle est rare chez l’enfant, néanmoins ; les enfants déhydratés arrivent souvent
en oligurie.
Dose d’entretien
SCHEMA THERAPEUTIQUE
SCHEMA A DESSINER
SCHEMA A DESSINER
3. Si le patient est capable de boire sans vomir, alors passer à la voie orale
avec la combinaison ARTHEMETER + AMODIAQUINE ou avec la Quinine
per os 3 X 10 mg/kg /jour pour compléter les 7 jours de traitement
4. La Quinine orale doit être associée à la Clindamycine (excepté chez les
enfants de moins de 1mois) per os à la dose de 10 mg/kg en deux prises
journalières pendant 7 jours.
c. Il faut gaver le malade pour éviter l’hypoglycémie
BIBLIOGRAPHIE