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11 Exercices
1.11.1 Forme algébrique - Forme trigonométrique
Exercice 1.1 ♥
Donner l’écriture algébrique des nombres complexes suivants :
!1 "!1 " 1
1. z1 = 3 − 2i 2 + 2i 3. z3 = 1+3i 5. z5 = (2 + i )3
2−i
2. z2 = (1 − 2i )2 4. z4 = 1+i 6. z6 = (1 + i )2 − (2 − i )2
Solution :
1 1 5. z5 = 2 + 11i
1. z1 = (7 − 5i ) 3. z3 = (1 − 3i )
6 10
1
2. z2 = −3 − 4i 4. z4 = (1 − 3i ) 6. z6 = −3 + 6i
2
Exercice 1.2 ♥
On donne les nombres complexes
# # $ #
# # 1 3 −1 + i 3
z1 = ( 6 + i 2) +i et z2 = # .
4 4 1 3
2 +i 2
Solution :
# ! # "%1 # &
3
# −1 + i 3 −1 + i 3 2 −i 2 #
1. Un calcul direct donne : z1 = i 2 . De plus : z2 = # = ' # ' = 1+i 3 .
1 3 ' 1 3'
2 + i 2 ' 2 + i 2 '
# iπ/2 ! # "
2. Il est alors clair que z1 = 2e et que z2 = 2 1/2 + 3/2i = 2e iπ/3 .
# # #
3. Comme Z = z1 /z2 = 2/2e i(π/2−π/3) = 2/2e iπ/6 , il vient |Z| = 2/2 et arg(Z) = π/6 [2π] d’où
# % &
2 # ! "6
Z= 3 + i . De même, Z$ = z26 = 2e iπ/3 = 64e i2π = 64 .
3
Exercice 1.3 ♥
# )20 (
1+i 3
Déterminer le module et et un argument de z = .
1−i
# π # π 35π π
Solution : On montre facilement que 1 + i 3 = 2e i 3 et que 1 − i = 2e −i 4 d’où z = 210 e i 3 = 210 e −i 3 car 35π/3 =
(36π − π)/3. Le module de z est donc 210 et un argument de z est − π3 .
Exercice 1.4 ♥♥
1. Soit θ ∈ [−π, π]. Déterminer le module et un argument de : e iθ + 1 et e iθ − 1.
2. En déduire le module et un argument, pour θ ∈ ]−π, π[, de :
cos θ + i sin θ + 1
.
cos θ + i sin θ − 1
Solution :
1. Par factorisation par les angles moitiés (voir proposition 1.25 page 30 ), on trouve :
# $
θ iθ −i θ θ θ
z =e iθ
+ 1 = ei 2 e +e
2 2 = 2cos e i 2 .
2
42
Il reste à étudier le signe de cos θ2 . Comme θ ∈ [−π, π], alors θ
2 ∈ [−π/2, π/2] et cos θ2 & 0. Il vient donc :
θ θ
|z| = 2cos et arg(z) = [2π] . On montre de même que si z $ = e iθ − 1 alors :
2 2
# $ % &
θ iθ −i θ θ iθ θ i θ+π
z $
= ei 2 e −e
2 2 = 2i sin e = 2sin e
2 2 2 .
2 2
On étudie alors le signe de sin θ2 . Comme θ ∈ [−π, π], sin θ/2 & 0 si θ ∈ [0, π] et sin θ/2 < 0 si θ ∈ [−π, 0[. Donc :
' ' θ + π [2π]
' $' ! $" si θ ∈ [0, π]
'z ' = 2 ''sin θ '' et arg z = θ + 2
2
3π
[2π] si θ ∈ [−π, 0[
2
θ θ
cos θ + i sin θ + 1 e iθ + 1 e i 2 2cos 2 θ π
Z= = iθ = θ θ
= cotan e −i 2
cos θ + i sin θ − 1 e − 1
e i 2 2i sin 2
2
.
' ' '' '
θ' ! " −π/2 si θ ∈ [0, π[
On obtient |Z| = |z| / ' z $ ' = 'cotan ' et arg(Z) = arg(z) − arg z $ = .
2 − 3π
2 [2π] si θ ∈ ]−π, 0[
Exercice 1.6 ♥
On considère, pour θ ∈ R et n ∈ N , le complexe z = [1 − sin θ + i cos θ]n . Déterminer les réels θ tels que Re (z) = 0.
Solution : En utilisant la factorisation par les angles moitiés (voir proposition 1.25 page 30 ), on trouve :
et donc :
Re (z) = 2n cos n (π/4 + θ/2) cos(nπ/4 + nθ/2)
Par suite : Re (z) = 0 si et seulement si θ = 2kπ + π/2 ou θ = (2k + 1)π/n − π/2 où k ∈ Z .
Solution :
1. Le nombre complexe 2i est une racine de P.
2. P admet alors une factorisation de la forme P(z) = (z−2i )Q(z) avec Q (z) = az 2 +bz+c un polynôme à coefficients
complexes à déterminer. Par identification, on montre que Q (z) = z 2 + (−1 + 2i )z + 1 + 5i .
3. En appliquant le théorème de résolution des équations du second degré à coefficients complexes, on trouve que
les racines de Q sont −1 + i et 2 − 3i . On a donc : P = (z − 2i )(z + 1 − i ) (z − 2 + 3i ) .
43
Exercice 1.8 ♥
Déterminer les racines carrées des nombres complexes suivants :
1. z1 = −3 + 4i 3. z3 = −24 − 10i
2. z2 = −5 − 12i 4. z4 = −i
Solution :
1. On utilise la méthode vue en cours. Soit Z = X + i Y une racine carrée de z1 . (X, Y) vérifie le système :
2 2
X + Y
=5
X2 − Y2 = −3 .
XY >0
Par addition-soustraction des deux premières équations, il vient que 2X2 = 2 c’est-à-dire X = ±1 et 2Y2 = 8 c’est-à-
dire Y = ±2. On utilise alors que XY > 0 et on trouve que Z = 1 + 2i ou Z = −1 − 2i . Réciproquement, on vérifie
que ces deux solutions conviennent.
2. On procède de même et on trouve que les deux racines carrées de z2 sont 2 − 3i et −2 + 3i
3. On procède encore de la même façon et on trouve que les deux racines de z4 sont 1 − 5i et −1 + 5i .
4. On peut procéder comme avant. Mais on peut aussi utiliser la forme exponentielle de −i qui est −i = e i3π/2 donc
Z = ρe iθ est une racine carrée de −i si et seulement si
.
ρ =1
3π
2θ = 2 [2π]
#
2
et alors ρ = 1 et θ = 3π/4[π]. Donc Z = e i3π/4 ou Z = e i7π/4 ce qui donne, sous forme algébrique Z = (1 − i )
2
#
2
ou Z = (−1 + i ) . On vérifie réciproquement que ces deux solutions conviennent.
2
Exercice 1.9 ♥
Déterminer les racines des polynômes suivants :
1. z 2 + i z + 5 − 5i 3. z 2 − i z + 1 − 3i
2. z 2 + z − i z − 5i 4. z 2 − 3i z − 3 − i = 0
Solution :
1. Le discriminant de z 2 + i z + 5 − 5i est ∆ = −21 + 20i . Une racine carrée de ∆ est 2 + 5i . Les racines du polynôme
sont donc : 1 + 2i et −1 − 3i .
2. Le discriminant de z 2 + z − i z − 5i est ∆ = 18i . Une racine carrée de ∆ est 3 + 3i . Les racines du polynôme sont
donc : 1 + 2i et −2 − i .
3. Le discriminant de z 2 − i z + 1 − 3i est ∆ = −5 + 12i . Une racine carrée de ∆ est 2 + 3i . Les racines du polynôme
sont donc : 1 + 2i et −1 − i .
4. Le discriminant de z 2 − 3i z − 3 − i = 0 est ∆ = 3 + 4i . Une racine carrée de ∆ est 2 + i . Les racines du polynôme
sont donc : 1 + 2i et −1 + i .
Exercice 1.10 ♥
Déterminer :
−4#
1. Les racines troisièmes de −8. 2. Les racines cinquièmes de −i 3. Les racines sixièmes de 1+i 3
44
π
2. Comme −i = e −i 2 , on a : z 5 = −i si et seulement si ρ5 = 1 et 5θ ≡ − π2 [2π] c’est-à-dire si et seulement si ρ = 1 et
/ 2π 0 π
π
θ = − 10 5 . Les cinq racines cinquièmes de −i sont donc : e i(4k−1) 10 avec k ∈ )0, 4*.
2iπ
−4# −4# 2π
3. De même, on montre que 1+i 3
= 2e 3 . Par conséquent, z 6 = 1+i 3
si et seulement si ρ6 = 2 et 6θ ≡ 3 [2π],
# /π0 (3k+1)π
c’est-à-dire si et seulement si : ρ = 6 2 et θ ≡ π9 3 . Les six racines sixième de −4#
1+i 3
sont donc : e i 9 avec
k ∈ )0, 5*.
Exercice 1.11 ♥♥
Résoudre dans C l’équation
(z − 1)6 + (z − 1)3 + 1 = 0 (%)
# 2iπ
3
Solution : Posons Z = (z − 1)3 . L’équation devient alors Z2 + Z+ 1 = 0 qui admet deux solutions : Z1 = − 21 + i 2 =e
3
# 2iπ (6k+2)π
et Z2 = − 21 − i 2
3
= e− 3 . On a alors (z − 1)3 = Z1 ou (z − 1)3 = Z2 . La première équation amène : z = ei 9 +1
(6k−2)π
avec k ∈ )0, 2* et la seconde : z = e i 9 + 1 avec k ∈ )0, 2*. On vérifie réciproquement que ces six nombres sont
solutions de (%).
Exercice 1.12 ♥♥
1. Résoudre dans C , l’équation
(1 + i z)5 = (1 − i z)5 (%) (1.1)
π 2π
2. En déduire les valeurs de tan et tan , que l’on exprimera sous la forme :
5 5
1
#
p + q n, (n, p, q) ∈ N2 × Z
π
3. En déduire la valeur de tan .
10
Solution :
1+iz
1. Soit z une solution de (%). z ,= −i donc 1−i z ,= 0. Posons U = . Le nombre complexe U doit vérifier U5 = 1.
1−iz
2π
En posant ω = e i 5 , il existe k ∈ )0, 4* tel que :
U = ωk
Alors : # $
ωk − 1 kπ
z = −i k = tan
ω +1 5
kπ
On vérifie réciproquement, que z = tan est solution pour k ∈ ]0, 4[.
5
2. Résolvons de façon différente l’équation (%) en développant les deux membres à l’aide de la formule du binôme
de Newton :
Z2 − 10Z + 5 = 0
45
kπ π 2π
Comme tan est strictement positif pour k = 1, 2, et comme tan < tan , on trouve que
5 5 5
1 1
π # 2π #
tan = 5−2 5 et tan = 5+2 5
5 5
Exercice 1.13 ♥♥
Résoudre les équations suivantes d’inconnue z ∈ C :
# $ # $
z +i z +i 2 z +i 3 2. (z + i )n = (z − i )n
1. 1 + + + =0
z −i z −i z −i
Solution :
1. Soit z une solution de la première équation. On a nécessairement z ,= i car i n’est pas une solution de l’équation.
z +i
Posons Z = . Ce complexe vérifie 1 + Z + Z2 + Z3 = 0. Remarquons que Z ,= 1 car il n’existe pas de complexe
z −i
z +i 1 − Z4
z tel que = 1. Donc 1 + Z + Z2 + Z3 = et Z vérifie : 1 − Z4 = 0. Le complexe Z est donc une racine
z −i 1−Z
Z+1
quatrième de l’unité différente de 1, ce qui amène Z = i , −1, −i . On écrit ensuite que z = i et on trouve les
Z−1
trois solutions z = 1, 0, −1 . On vérifie réciproquement que ces trois nombres sont solutions de l’équation.
2. Considérons maintenant une solution z de la deuxième équation. Comme précédemment, il est clair que z ,= i .
z +i 2ikπ
Posons U = . Il vient alors Un = 1 et donc U est une racine n -ième de l’unité différente de 1 : U = e n avec
z −i
k ∈ )1, n − 1* . On écrit alors que
2ikπ
U+1 e n +1
z =i = i 2ikπ
U−1 e n −1
3 kπ
4
Après factorisation par l’angle moitié, on trouve que z ∈ cotan ; k ∈ )0, n − 1* . On vérifie réciproquement
n
que ces nombres sont solutions de l’équation.
Exercice 1.14 ♥♥
Résoudre
z3 = z
Solution : ♥♥ On 'remarque ' que z = 0 est une solution de cette équation. Supposons alors z ,= 0. En prenant les
modules, on a : |z|3 = ' z ' = |z| et donc :|z| = 1. Si z est solution, alors en multipliant par z on trouve que z 4 = |z|2 = 1
d’où z ∈ {1, i , −1, −i }. On vérifie réciproquement que ces solutions conviennent. L’ensemble solution de l’équation est
donc : {0, 1, i , −1, −i } .
Exercice 1.15 ♥
Soit ω une racine n -ième de l’unité différente de 1. On pose
5
n−1
S= (k + 1) ωk .
k=0
46
Déterminer une valeur de S .
Indication 1.9 : On pourra calculer (1 − ω) S .
Solution :
5
n−1
(1 − ω) S = (1 − ω) (k + 1) ωk
k=0
5
n−1 % &
= (k + 1) ωk − ωk+1
k=0
! " ! " ! "
= (1 − ω) + 2 ω − ω2 + 3 ω2 − ω3 + . . . + n ωn−1 − ωn
2
= + . . . + ωn−19 +nωn par télescopage
61 + ω + ω 78
=0
= n
n
et S = .
ω−1
Exercice 1.16 ♥♥
Soit n ∈ N, n & 2. Calculer le produit des éléments de Un .
Solution :
: :
n−1 2ikπ : % 2iπ &k
n−1 % 2iπ &1+2+...+n−1 % 2iπ & n(n−1)
2 2iπn(n−1)
ξ= e n = e n = e n = e n =e 2n = e i(n−1)π = (−1)n−1
ξ∈Un k=0 k=0
Exercice 1.17 ♥
Résoudre dans C l’équation
1 + 2z + 2z 2 + · · · + 2z n−1 + z n = 0
Solution : Soit z une solution de l’équation. Comme 1 n’est pas solution de l’équation, nécessairement z ,= 1. En
multipliant l’équation par (1 − z), on se ramène à l’équation équivalente :
(1 + z)(1 − z n ) = 0
Les solutions de cette équation sont les racines n -ièmes de l’unité différentes de 1 ainsi que −1.
Exercice 1.18 ♥♥
2iπ
Pour n & 2, on note ω = e n . Calculer les sommes suivantes :
n−1
5 5 %n &
n−1 5'
n−1
' k
'
'
S1 = ωk p (p ∈ Z ), S2 = ωk , S3 = 'ω − 1'.
k=0 k=0 k k=0
Solution :
• La première somme est géométrique de raison ωp . La raison est différente de 1 si et seulement si p n’est pas un
multiple de n . Alors
ωpn − 1
S1 = = 0
ωp − 1
Si p est un multiple de n , on trouve S 1 = n .
• La deuxième somme se calcule grâce à la formule du binôme :
( )
5n n π
S2 = ωk − ωn = (1 + ω)n − 1 = −2n cosn −1
k=0 k n
47
• La troisième somme se calcule en remarquant que
' ' ' '
' k ' ' kπ ' kπ
'ω − 1' = 2 'sin ' = 2sin
n n
La première égalité est une conséquence de la factorisation de l’angle moitié et la seconde provient du fait que sinus
est positif si k ∈ )0, n − 1* . On introduit alors la somme E des exponentielles imaginaires correspondante que l’on
calcule et finalement,
iπ
5
n−1 ikπ e iπ − 1 2i e − 2n
E=2 e n =2 π = π
k=0 ei n − 1 sin 2n
% π
&
S 3 = Im(E) = 2cotan
2n
2ikπ
Soit k ∈ )0, n − 1*. Montrer que ω = e n est une racine primitive n -ième de l’unité si et seulement si k est premier
avec n .
Solution :
⇒ Par contraposée, si k et n ne sont pas premiers entre eux, alors ils admettent un diviseur commun d ,= ±1 : n = dn $
# $n $
$ $ $ n$ 2iπk $ d
et k = dk avec n , k ∈ N. En particulier, w = e n = 1 et
; <
w r | r ∈ N ⊂ Un $ 0 Un
sin 2π 4π 8π
7 + sin 7 + sin 7 > 0.
1 − ω7
2. On applique le cours : 1 + ω + ω2 + ω3 + ω4 + ω5 + ω6 = = 0 car ω7 = 1. Il vient alors que X + Y = −1.Par
1−ω
ailleurs
XY = ω4 + ω5 + ω6 + 3ω7 + ω8 + ω9 + ω10 = ω4 + ω5 + ω6 + 3 + ω + ω2 + ω3 = 2.
En utilisant les relations entre les coefficients et les racines d’un trinôme du second
#
degré, on obtient que
#
X et Y
sont racines du trinôme X2 + X + 2. On en déduit que, comme ImX > 0, X = − 21 + i 27 et que Y = − 12 − i 27 .
48
! " ! "
3. Remarquons que Re ω4 = Re ω3 . Donc :
! "
Re X = Re ω + ω2 + ω4
! "
= Re ω + ω2 + ω3
2π 2π 2π
= cos + cos 2 + cos 3
7 7 7
2π 2 2π 2π 2π
= cos + 2cos − 1 + 4cos3 − 3cos
7 7 7 7
3 2π 2 2π 2π
= 4cos + 2cos − 2cos −1
7 7 7
Soit :
2π 2π 2π
8cos3 + 4cos2 − 4cos −1 = 0
7 7 7
Solution :
1. Par la trigonométrie : sin2 x = (1 − cos(2x)) /2
2. On utilise les formules d’Euler et la formule du binôme :
# $4
e i x + e −i x
cos4 x =
2
1 % i4x &
= e + 4e i2x + 6 + 4e −2i x + e −4i x
16
1
= (cos(4x) + 4cos(2x) + 3) .
8
1
3. On procède comme avant. On trouve sin4 x = (cos(4x) − 4cos(2x) + 3) .
8
1
4. De même, on obtient sin5 x = (sin(5x) − 5sin(3x) + 10sin(x)) .
16
5. On calcule
1 % ix &% &2
cos x sin2 x = − e + e −i x
e ix
− e −i x
23
1 % &
= − 3 e i3x + e −i3x − e i x − e −i x
2
1
= − (cos(3x) − cos(x)) .
4
1
6. De même : cos2 x sin2 x = (− cos(4x) + 1)
8
1
7. Par la trigonométrie ou en utilisant les formules d’Euler : cos a cos b = (cos (a − b) + cos (a + b)) .
2
8. On utilise les formules d’Euler :
1
cos a cos b cos c = (cos (a − b − c) + cos (a − b + c) + cos (a + b − c) + cos (a + b + c)) .
4
49
Exercice 1.22 ♥
Pour tout x ∈ R, transformer :
1. cos(3x) en un polynôme en cos x .
2. sin(3x) en un polynôme en sin x .
3. cos(4x) en un polynôme en cos x .
Solution :
1. D’après la formule de Moivre et la formule du binôme :
et il vient en identifiant les parties réelles et imaginaires : cos(3x) = cos3 x − 3cos x sin2 x mais sin2 x = 1 − cos2 x
donc cos 3x = 4cos3 x − 3cos x .
2. Il vient aussi sin(3x) = 3sin x cos2 x − sin3 x . Comme cos2 x = 1 − sin2 x , on obtient : sin(3x) = 3sin x − 4sin3 x
3. On procède de même que dans la première question et on trouve cos(4x) = 8cos4 x − 8cos2 x + 1 .
Solution :
1. cos(2x) + cos(x) = 0 ⇐⇒ cos (2x)/ = 0− cos (x) ⇐⇒ cos (2x) = cos (x + π) ⇐⇒ 2x = x + π [2π] ou 2x = −x −
π [2π] ⇐⇒ x = π [2π] ou x = − π3 2π
3 .
2. D’après les formules de trigonométrie, cos x sin x = sin (2x) /2 donc cos x sin x = 1/4 ⇐⇒ sin (2x) = 1/2 ⇐⇒ 2x =
π/6 [2π] ou 2x = π − π/6 [2π] ⇐⇒ x = π/12 [π] ou x = 5π/12 [π].
! " ! " /π0
3. tan 3x − π5 = tan x + 4π π 4π
5 ⇔ 3x − 5 = x + 5 [π] ⇐⇒ 2x = π [π] ⇐⇒ x = 0 2 .
# # !π "
3
4. cos x − 3 sin x = 1 ⇐⇒ 12 cos x − sin x = 21 ⇐⇒ cos π3 cos x − sin π3 sin x = cos π3 ⇐⇒ cos
2 3 + x = cos π3 ⇐⇒
π π
3 + x = 3 [2π] ou π3 + x = − π3 [2π] ⇐⇒ x = 0 [2π] ou x = − 2π 3 [2π]
! " ! " ! " ! ! "" ! " ! "
5. cos 2x − π3 = sin x + 3π π
4 ⇐⇒ cos 2x − 3 = cos
π
− x + 3π ⇐⇒ cos 2x − π3 = cos −x − π4 ⇐⇒ 2x − π3 =
π π π π
/ 2π 02 4
7π
−x − 4 [2π] ou 2x − 3 = x + 4 [2π] ⇐⇒ x = 36 3 ou x = 12 [2π]
6. On suppose que x ,= 0 [π] On a : sin x − 1/ sin x = 3/2 ⇐⇒ sin2 x − 1 = 3/2sin x ⇐⇒ sin2 x − 3/2sin x − 1 = 0. On
effectue le changement de variable X = sin x et on cherche les racines du trinôme X2 − 3/2X − 1 = 0. On trouve 2
et −1/2. Seule la deuxième racine amène des solutions pour notre équation. On résout alors sin x = −1/2 et on
trouve x = −π/6 [2π] et x = π/6 + π [2π] = 7π/6 [2π].
/π0
7. Cette équation se traite comme la première. On trouve x = 0 2
1
8. On multiplie les deux membres de l’équation par #
2 3
et on effectue alors des calculs similaires à ceux de la
π
troisième. On trouve x = 12 [2π] ou x = − 5π
12 [2π].
Solution :
2
1. On utilise les formules de duplication : cos(2x) + cos(x) " ⇔ 2cos
! =π −1 x − 1 + cos x = −1 ⇐⇒ cos x (2cos x + 1) =
0 ⇐⇒ cos x = 0 ou cos x = − 2 ⇐⇒ x = 2 [π] ou x = π + 3 [2π] = 3 [2π] ou x = − 4π
1 π 4π
3 [2π].
50
2. On utilise les linéarisations effectuées dans l’exercice 1.21 et on obtient : cos4 x + sin4 x = 1 ⇐⇒ cos(4x) = 1 ⇐⇒
4x = 0 [2π] ⇐⇒ x = 0[π/2].
3. On utilise les calculs de l’exercice 1.22. On sait que cos(2x) = cos2 x −!1 et que cos(3x) = "4cos3 x − 3cos x , donc
cos x + cos 2x + cos 3x = −1 ⇐⇒ 2cos3 x + cos2 x − cos x = 0 ⇐⇒ cos x 2cos2 x + cos x − 1 = 0. Afin de résoudre
2cos2 x + cos x − 1 = 0, on pose X = cos x et on cherche les racines de 2X 2 + X − 1 = 0 qui sont 1/2 et −1. Donc
2cos2 x + cos x − 1 = 0 si et seulement si cos x = 1/2 ⇐⇒ x = ±π/3 [2π] ou cos x = −1 ⇐⇒ x = π [2π]. Finalement
les solutions de l’équation initiale sont : x = π/2 [π], x = ±π/3 [2π] et x = π [2π].
Exercice 1.25 ♥
Soient n ∈ N et θ ∈ R \ 2πZ.
1. Montrer que :
n
5 θ sin (n+1)θ
2
e ikθ = e in 2
k=0 sin θ2
2. En déduire :
n
5 n
5
cos (kθ) et sin (kθ).
k=0 k=0
3. En déduire :
n
5
k sin kθ.
k=0
Solution :
1. Comme θ ∈ R \ 2πZ, e iθ ,= 1 et en reconnaissant la somme des n + 1 premiers termes d’une suite géométrique de
raison e iθ , on a :
(n+1)θ (n+1)θ (n+1)θ
5
n n %
5 &k 1 − e (n+1)θ ei 2 e −i 2 − ei 2 θ sin (n+1)θ
2
e ikθ
= e iθ
= = θ θ θ
= e in 2
k=0 k=0 1 − e iθ ei 2 e −i 2 − e i 2 sin θ2
2. Par ailleurs :
( )
5
n 5
n % θ & sin (n+1)θ
ikθ 2
cos (kθ) = Re e = cos n
k=0 k=0 2 sin θ2
( )
5
n 5
n % θ & sin (n+1)θ
2
sin (kθ) = Im e ikθ = sin n θ
k=0 k=0 2 sin 2
Exercice 1.26 ♥
On pose
%π& %π& %π&
A = sin B = cos C = tan
12 12 12
1. En utilisant la trigonométrie, montrer que A vérifie une équation du second degré.
2. Exprimer A , B , C en utilisant des racines carrées.
Solution :
1. Pour tout x ∈ R, on a la formule cos (2x) = 1 − 2sin2 x!. Appliquée
# " à x = π/12, il vient que sin2 (π/12) =
2
(1 − cos (π/6)) /2. Donc sin (π/12) est une solution de X − 2 − 3 /4 = 0.
51
# #
2− 3
2. On résout cette équation. Ses deux solutions sont X = ± 2 . Comme sin (π/12) > 0, il est clair que
# #
2− 3
sin (π/12) = . Pour calculer cos (π/12), on utilise alors la formule fondamentale de la trigonométrie et
2
le fait que ce cosinus est positif. On trouve
> # 2 #
1
2− 3 2+ 3
cos (π/12) = 1 − sin2 (π/12) = 1− = .
4 2
Exercice 1.27 ♥♥
Calculer la somme
5
4 kπ
S= cos2
k=1 9
1 + cos 2x
Solution : Pour tout x ∈ R, cos2 x = et donc, d’après les formules d’Euler :
2
5
4 kπ 1 54 % 2kπ
& 15 4 # 2ikπ 2ikπ
$
15 8 2ikπ
S= cos2 = 1 + cos = 2+ e 9 + e− 9 = 2 + e 9
k=1 9 2 k=1 9 4 k=1 4 k=1
(Placer les racines neuvièmes de l’unité sur un dessin !). On trouve alors par application du cours :
7 15 8 2ikπ 7
S= + e 9 = .
4 4 k=0 4
Exercice 1.28 ♥♥
Pour tout x ∈ R, calculer les sommes suivantes :
( )
=n n =n cos kx
1. S 1 = k=0 cos kx 3. S 3 = k=0
(avec x ,= π/2 [π]).
k cosk x
( )
=n n =n sin kx
2. S 2 = k=0 sin kx 4. S 4 = (avec x ,= π/2 [π]).
k k=0
cosk x
Solution : Soit x ∈ R.
1. Remarquons que d’après la formule du binôme de Newton et en factorisant par les angles moitiés :
( ) # $
5n n % &n −i x n
i nx ix x nx
S= e ik x
= 1+e ix
=e 2 e +e
2 2 = 2n cosn e i 2 .
k=0 k 2
x nx
Mais S 1 = Re (S) = 2n cosn cos .
2 2
x nx
2. Et S 2 = Im (S) = 2n cosn sin .
2 2
3. Calculons # i x $n+1
e
1−
# $
k cos x
5n e ik x 5n eix si x ,= 0 [π]
S$ = = = eix
k=0 cos x
k
k=0 cos x
1−
cos x
n + 1 si x = 0 [π]
52
eix
car on a reconnu une somme géométrique de raison . Or cette quantité est égale à 1 si et seulement si
cos x
x = 0 [π]. Si x ,= 0 [π] alors
# $n+1
eix ! "! "
1−
cos x 1 cosn+1 x − e i(n+1)x 1 cosn+1 x − e i(n+1)x cos x − e −i x
= = ! " =
eix cosn x cos x − e i x cosn x cos2 x − cos x e i x + e −i x + 1
1−
cos x
! "! " %% & &
1 cosn+1 x − e i(n+1)x cos x − e −i x 1
= cosn+1 x − e i(n+1)x i sin x =
cosn x sin2 x sin2 x cosn x
1 ! ! ""
n
sin (n + 1) x + i cosn+1 x − cos (n + 1) x
sin x cos x
! " sin (n + 1) x
Comme S 3 = Re S $ , il vient que S 3 = n + 1 si x = 0[π] et que S 3 = sinon.
sin x cosn x
Exercice 1.29 ♥♥
5
n−1 % pπ &
Calculer ∀ n ∈ N∗ , (−1)p cosn .
p=0 n
Solution : On a
% pπ & # $n
5
n−1
p n
5
n−1
p e i pπ/n + e −i pπ/n 5
n−1 e i pπ % &n
(−1) cos = (−1) = (−1)p 1 + e −2i pπ/n
p=0 n p=0 2 p=0 2n
5
n−1 (−1) % p&n 1 % &n
= (−1)p n 1 + e −2i pπ/n = n 1 + e −2i pπ/n
p=0 2 2
( ) ( )
5 5
1 n−1 n n 1 5 5 −2i pkπ/n
n n n−1
= n e −2i pkπ/n = n e
2 p=0 k=0 k 2 k=0 k p=0
n−1
5 n−1
5 −2i pkπ/n
Or e −2i pkπ/n = 0 pour k = 1, 2, . . . , n − 1. Restent k = 0 et k = n pour lesquels e = n.
p=0 p=0
( ( ) ( ))
5
n−1 % pπ & 1 n n n
Donc (−1)p cosn = n n +n = n−1 .
p=0 n 2 0 n 2
Exercice 1.30 ♥
Sot z un nombre complexe non nul. Placer sur un dessin les points d’affixes respectives
1. z , −z , z et −z .
#
2. z , 2z , i z , i z et z + 1 + i et 2(1 + i ) z .
3. z , z −1 , z et z 3 si |z| = 1.
53
1. On utilise que z̄ est déduit de z par la symétrie d’axe 3. Si z ∈ U alors d’après le cours, z −1 = z̄ . Par ailleurs,
les abscisses et que −z est déduit de z par la symétrie z = e iθ où θ est un argument de z . Donc z 3 = e 3iθ et
de centre O. on peut alors placer le point d’affixe z 3 .
−z̄ i z
1 i
z 3 = ei3θ
O U
z = eiθ
−z z̄
z+1+i
z
i
iz iz̄
1
O
z̄
Exercice 1.31 ♥
Déterminer et représenter les ensembles de nombres complexes :
; <
1. E1 = {z ∈ C | z̄ = z}. 4. E4 = {z ∈ C | |z − 1 + 2i | = 1}. 7. E7 = z ∈ C | arg(z) = π/3 [2π] .
; <
2. E2 = {z ∈ C | |z| 3 4}. 5. E5 = {z ∈ C | Im z = −1} 8. E8 = z ∈ C | arg(z − 1) = π/6 [π]
; < ; <
3. E3 = {z ∈ C | |z − 1| = |z + 1|}. 6. E6 = z ∈ C | arg(z) = π/4 [π] 9. E9 = z ∈ C | arg(z − 1 + 2i ) = π/2 [2π]
54
Exercice 1.32 ♥
Soient A (1 + i ) et B (4 + 3i ).
1. Trouver l’affixe du point C pour que le triangle ABC soit équilatéral direct.
2. Trouver l’affixe des points D et E pour que le quadrilatère ABDE soit un carré direct.
Solution :
1. Le triangle ABC est équilatéral direct si et seulement si C est déduit de B par une rotation de centre A
et d’angle Pi /3 donc on doit avoir ZC = e iπ/3 (zB − z A ) + z A . Après calcul, on trouve que l’affixe de C est
# % # &
zC = 5/2 − 3 + 2 + 3/2 3 i . Réciproquement, on vérifie que ce point convient.
Exercice 1.33 ♥
Calculer la longueur d’un côté d’un polygone régulier à n sommets inscrit dans le cercle unité.
Exercice 1.34 ♥
Soit ABC un triangle direct. On construit à l’extérieur de ce triangle les triangles ARC et BSC isocèles et rectangles
respectivement en R et S . Si T est le milieu de [AB], montrer que RST est rectangle et isocèle en T.
R C
A T B
Solution : Quitte à effectuer une translation, une rotation et une homothétie, on peut supposer que l’affixe de T est 0,
celle de A est −1 et celle de B, 1. On note c, r, s les affixes respectives de C, R et S . Comme ARC est isocèle et rectangle
en R, C est déduit de A par une rotation de centre C et d’angle π/2. Donc c − r = i (−1 − r ). De même, B est déduit de S
par une rotation de centre S et d’angle π/2, donc 1 − s = i (c − s). On déduit de ces deux relations que
c +i −1 + i c
r= et s= .
1−i i −1
Il est alors clair que i s = r donc R est l’image de S par une rotation de centre T et d’angle π/2. Autrement dit, RST est
rectangle et isocèle en T.
Exercice 1.35 ♥♥
Trouver tous les nombres complexes tel que les points M, N, P d’affixes respectives z , z 2 et z 4 sont alignés.
Solution : Il est clair que z = 0 et z = 1 sont solutions du problème. On suppose dans la suite que z ,= 0 et z ,= 1.
On utilise la !condition" d’alignement
! " de trois points dans le plan complexes et on trouve que M, N, P sont alignés si et
seulement si z 4 − z 2 / z − z 2 ∈ R (Remarquons que z − z 2 ,= 0 car z est différent de 0 et 1), c’est-à-dire si et seulement
2
si il existe α ∈ R tel que −z (z + 1) = α. Résolvons# l’équation z + z + α = 0 pour α ∈ R. Son discriminant est # ∆ = 1 − 4α.
Si ∆ & 0, c’est à dire si α 3 1/4, alors z = −1/2± 1/4 − α. Si ∆ < 0, c’est à dire si α > 1/4, alors z = −1/2± i −1/4 + α.
55
1/4 1/4
? ?
]−∞,1/4] −→ R # [1/4,+∞[ −→ R #
– En bleu f 1 : – En bleu g 1 :
α 6−→ −1/2 + 1/4 − α α 6−→ −1/4 + α
? ?
]−∞,1/4] −→ R # [1/4,+∞] −→ R #
– En rouge f 2 : – En rouge g 2 :
α 6−→ −1/2 − 1/4 − α α 6−→ −1/4 + α
Donc, en faisant varier α, si α 3 1/4, on voit que tous les réels sont solutions de l’équation. Si α > 1/4, alors tous les
complexes de la forme −1/2 + ai avec a ∈ R∗ sont solutions de l’équation. On en déduit le lieu recherché : M, N, P
sont alignés si et seulement si M est sur la droite réelle ou alors sur la droite passant par (−1/2, 0) et parallèle à l’axe
imaginaire.
Solution :
2ikπ
1. (a) i. Les solutions dans C de l’équation z 5 = 1 sont les 5 racines cinquièmes de l’unité : e 5 , k ∈ )0, 4*.
! 2π " ! 2π " 2iπ 2ikπ
ii. Il est clair que ω = cos 5 + i sin 5 =e 5 . Il est aussi clair que, pour tout k ∈ )0, 4*, e 5 = ωk .
iii. Voir 1.10 page 34.
! "
iv. On reconnaît une somme géométrique de raison ω donc : 1 + ω + ω2 + ω3 + ω4 = 1 − w 5 / (1 − ω) mais
comme ω5 = 1, il vient : 1 + ω + ω2 + ω3 + ω4 = 0.
(b) Posons α = ω + ω4 et β = ω2 + ω3 .
2iπ 8iπ 2iπ 4iπ 6iπ
i. On a : ω = e 5 et ω4 = e 5 = e− 5 . Il est alors clair que w = ω4 . De même, ω2 = e 5 et ω3 = e 5 =
−4iπ
e 5 = ω2 .
! "2 ! "
ii. On a α2 + α − 1 = ω + ω4 + ω + ω4 − 1 = ω2 + 2ω5 + ω8 + ω + ω4 − 1 = ω2 + 2 + ω3 + ω + ω4 − 1 =
1 + ω + ω2 + ω3 + ω4 = 0. Donc α est solution de Z2 + Z − 1 = 0. On fait de même pour β.
56
! 4π "
iii. On a α = ω + ω4 = ω + ω = 2cos 2π 2 3 2 2
5 et β = ω + ω = ω + ω = 2cos 5
! # " ! # " 2π 4π
(c) Les racines de Z2 +Z−1 sont −1 − 5 /2 et −1 + 5 /2. Comme 5 ∈ ]0, π/2[ et que 5 ∈ ]π/2, π[, il vient :
! # " ! # "
cos 2π 4π
5 = −1 + 5 /4 et cos 5 = −1 − 5 /4.
2. (a) i. On passe de A0 à A1 , puis de A1 à A2 , puis de Ai à Ai+1 par une rotation de centre O et d’angle 2π/5.
! # "
ii. L’abscisse du point H intersection de la droite (A1 A4) est l’abscisse de A1 qui vaut cos 2π
5 = −1 + 5 /4.
(b) i. #
Par application du théorème de Pythagore
# dans le triangle ΩOJ, on obtient
# que le rayon du cercle est
5/2. Donc l’affixe de M est −1/2 + 5/2 = α et l’affixe de N est −1/2 − 5/2 = β
#
ii. L’affixe du milieu de [OM] est (0 + α) /2 = (−1 + 5)/4 ce qui correspond à l’affixe de H..
iii. Pour construire un pentagone régulier à la règle et au compas, on commence par tracer le cercle unité
C0 de centre O et passant par A 0 . On place ensuite le point B d’affixe i et le point Ω d’affixe −1/2. On
trace le C et le milieu Ω passant par B ce qui nous permet de construire les points M et N. On lève les
perpendiculaires à l’axe des abscisses passant par M et N. Ces perpendiculaires intersectent le cercle
unité en les points A1 , A2 , A3 et A4 .
Solution : Quitte à effectuer une translation, on peut supposer que Ω = O. En effectuant une homothétie de centre O et
de rapport 1/R, on peut supposer que R = 1 et grâce à une rotation, on peut se ramener au cas où M est le point d’affixe
1. Ces transformations n’affecteront par le résultat car elles conservent les angles orientés. On note a, b, m les affixes
respectives des points A, B, M. On sait que |a| = |b| = 1 et que m = 1. Soit α, β ∈ R des arguments pour a et b . On sait que
# $
−→ −→
A b
OA, OB = arg = arge β−α = β − α [2π]
a
et que % &
# $ β
−−→ −−→
@ b − 1 e iβ
− 1 sin 2 β−α β−α
MA, MB = arg = arg iα = arg ! α " ei 2 = [π]
a −1 e −1 sin 2 2
par factorisation par les angles moitiés.
# L’argument
$ n’est# connu $qu’à π près car on ne connaît pas le signe de
% & !α" −
−→ −−→ −→ −→
β @ A
sin 2 /sin 2 . On en déduit que 2 MA, MB = β − α [2π] = OA, OB et la propriété de l’angle au centre est prouvée.
Exercice 1.38 ♥♥
Soit z ∈ U \ {1}. Montrer que :
z +1
∈ i R.
z −1
On pourra prouver cette propriété par trois méthodes différentes :
1. Une méthode algébrique utilisant les propriétés du groupe U.
2. Une méthode utilisant la factorisation par l’angle moitié.
3. Une méthode géométrique.
Solution :
Méthode algébrique : Comme z ∈ U \ {1}, on a : z −1 = z̄ et
z + 1 (z + 1) (z − 1) z̄ − z Im(z)
= = = −2i ∈ i R.
z −1 |z − 1|2 |z − 1|2 |z − 1|2
Avec les angles moitiés : Comme z ∈ U \ {1}, il existe θ ∈ ]0, 2π[ tel que : z = e iθ . Par factorisation par l’angle moitié :
# $
iθ θ θ
2 e i 2 + e −i 2
e
z+1 e iθ + 1 cos θ2 θ
= iθ = # $ =i = i cotan ∈ i R.
e −1 θ θ θ θ 2
z−1
e i 2 e i 2 − e −i 2 sin 2
57
Méthode géométrique : si A est le point du plan complexe d’affixe z , B celui d’affixe 1 et C celui d’affixe −1, ABC est
un triangle inscrit dans le cercle unité $ est un diamètre de ce cercle. Par application du théorème de la médiane,
# et BC
z +1 π z +1
ABC est donc rectangle en A et arg ≡ 2 [π]. On en déduit que est un imaginaire pur.
z −1 z −1
Exercice 1.39 ♥♥
Déterminer les points M du plan d’affixe z tels que :
' '
z +1 ' z +1' '
1. ∈ R. 3. '' ' = 1.
z −1 z −1
z +1
2. ∈ i R.
z −1
Solution : Soit z ∈ C \ {1}. Supposons que M est le #point du $plan complexe d’affixe z , A est celui d’affixe 1 et B est
−
−→ −−→
@ ! "
celui d’affixe −1. On a : MA = |z − 1|, MB = |z + 1| et MB, MA = arg z+1
z−1 .
# $
z +1 −−→ −−→
@
1. Supposons que : ∈ R. Alors soit ce quotient est nul, dans quel cas M = B, soit MB, MA ≡ 0 [π] et donc les
z −1 ; <
z+1
points A, B, M sont alignés. La réciproque est évidente. Par conséquent : z ∈ C | z−1 ∈ R = R \ {1} .
# $
−−→ −−→
@
2. Supposons que : z+1z−1 ∈ i R . Alors : MB, MA ≡ π2 [π]. Le triangle MBC est donc rectangle en A et d’après le
théorème de la médiane, M est un point de cercle
; de diamètre < [A, B], c’est-à-dire un point du cercle unité différent
de A. La réciproque est immédiate. Donc : z ∈ C | z+1
z−1 ∈ i R = U \ {1} .
' '
3. Supposons enfin que :' z−1 z+1 '
= 1. Alors : |z − 1| = |z + 1| , ce qui s’écrit aussi : AM = BM. Donc M est un point
de la médiatrice
' z+1 '
du segment [A, B] qui est l’axe imaginaire. Par conséquent : z ∈ i R. La réciproque est triviale et
; <
z ∈ C | ' z−1 ' = 1 = iR .
Solution : Rappelons que comme j est une racine troisième de l’unité, on a : j 3 = 1 et 1 + j + j 2 = 0. De plus,
e iπ/3 = e −iπ e 4iπ/3 = − j 2 et e −iπ/3 = e −iπ e 2iπ/3 = − j . On a la série d’équivalences :
Exercice 1.41 ♥♥
Dans le plan muni d’un repère orthonormé direct (O, → −ı , →
− ), on considère un cercle de centre O sur lequel on place,
dans le sens trigonométrique direct, 6 points distincts A, B, C, D, E et F de façon à ce que les triangles OAB, OCD et
OEF soient équilatéraux. On note M, N et P les milieux respectifs de [BC], [DE] et [FA]. On veut montrer que MNP est
équilatéral.
1. Effectuer un dessin à la règle et au compas.
2. On note z , z $ et z $$ les affixes respectives de A,C et E. Donner les affixes zB , zD et zF des points B, D et F en
fonction de z , z $ et z $$ .
3. Donner les affixes zM , zN et zP des points M,N et P en fonction de z , z $ et z $$ .
4. Conclure (on pourra utiliser l’exercice 1.40).
58
Solution :
1.
π π
2. Le triangle OAB est équilatéral. Par conséquent, zB = e i 3 z . De même, on montre que zD = e i 3 z $ et
π
zF = e i 3 z $$ .
iπ iπ
z B +z C e 3 z+z $ e 3 z $ +z $$
3. Comme M est le milieu de [BC], zM = 2 = . De même, on montre que : zN = et que
2 2
iπ
e 3 z $$ +z
zP = .
2
4. On utilise le critère prouvé dans l’exercice 1.40. Pour montrer que MNP est équilatéral, il suffit de montrer que
zM + j zN + j 2 zP = 0. On a :
( ( ))
% π & iπ
1 π e 3 z $$ +z
2
aM + j zN + j zP = ei 3 z + z$ + j e i 3 z $ + z $$ + j 2
2 2
% π & % & % &
1 i iπ iπ
= e 3 + j 2 z + 1 + j e 3 z‘$ + j + j 2 e 3 z $$
2 6 78 9 6 78 9 6 78 9
α β γ
mais ! " π
• j 2 = − 1 + j = −e i 3 donc α = 0.
π ! "
• j e i 3 = j 1 + j = j + j 2 = −1 donc β = 0.
π ! "
• j 2 e i 3 = j 2 1 + j = j 2 + 1 = − j donc γ = 0.
ce qui prouve le résultat.
z z
w
K J
r γ γI r
α β y
α β
v
r B
y
x
H
u
x
Soit I le centre du cercle inscrit au triangle ABC. Les longueurs des côtés sont a = y + z , b = z + x et c = x + y . On
appelle s le demi-périmètre x + y + z . Les angles en I vérifient α + β + γ = π.
1. Démontrer que r + i x = ue iα .
2. Calculer (r + i x)(r + i y)(r + i z).
3. En prenant les parties imaginaires, démontrer que x y z = r 2 (x + y + z).
H
(s − a)(s − b)(s − c)
4. En déduire que r = .
s
59