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|| Pascal Garnier Les naufragés du métro CLE a international Mustrations| Jean-Paul GRUYER Conception graphique FAVRE et LAIK Couverture F. HUERTAS pour HUPPE Composition et réalisation ND International Edition Francoise LEPAGE, © CLE INTERNATIONAL, 1991. ISBN 2.19.031955.0 La station de métro «Porte d'talie» sent le chien mouillé, la cigarette froide et le viewx journal. La lumiére jaune dégouline* le long des murs de faience*. Sur le qu ne poignée de personnes attend Parrivée du train, les yeux fixés sur les affiches publicitaires : films, soldes de grands magasins, ete. Un employé de la RATP* balaie le sol jonché de chewing-gums, de papier froissé et de viewx mégots Débouchant du tunnel, le métro s'immobilise le long du quai dans un bruit de poubelle renversée. Les gens s"y engouffrent* dés Touverture des portes. ~ Bonjour messieurs dames. Excusez-moi de vous déranger mais je me trouve actuellement sans travail ni domicile. Si vous pouvi m’aider d'un franc ou deux, ou d'un ticket- restaurant Le reste de la phrase se perd dans le vacarme du train et Vindifférence générale. A part ce clochard qui fait la manche* (un type sans age, couvert de poils, que ses collegues appellent de ses nombreux voya a dans le wagon un couple de personnes Agées véi gris et de beige. Les vieux shabillent toujours triste comme pour Sexcuser d’étre encore la. Il y a aussi un employé de bureau d'une quarantaine d’années qui, ala vue du clochard, s’est caché derriére son journal ; un colonel & la retraite, les cheveux bien dégagés au-dessus des oreilles et qui n’a connu comme champ de bataille qu'un bureau poussiéreux homme 6 e front ; re de prov et que Paris effraie ; Gillou, un petit g éeole dans un mag modéles réduits (tous ees avions !...). Et puis, tout au fond, une somnolente*, les jambes alourdies par une longue journée de travail. les pieds hors de ses chaussures. Aprés son bref discours, Marco Polo traverse en titubant* Vallée centrale du wagon. La du couple agé fouille dans son = Désolé, je n’ai pas de mom = Facepte aussi les gros billets ! dit Marco Polo. Le jeune homme hausse tourne vers la vitre. Sans doute ne veut-il pas qu’on le voie rougir jusqu’a la pointe des oreilles, employé n’a rien vu, rien entendu. totalement absorbé par les cours de la Bourse* Le militaire regarde droit devant lui d'un air bourru*. La petite seerétaire tend une piéce toute chaude qu'elle serrait dans sa main we de Marea Polo. Elle a le cour sensible et se sent solidaire de tous ceux qui, comme elle, sont perdus d jungle des grandes villes a petite demoiselle, 2°étes bien depuis arrivée tonitru la Jes épaules et ses aussi, mais il a tout dépensé dans @avion magnifique. Alors il offre in demi-caramel* tout mou. = C'est gentil mon petit gars. mais ca fait mal a la seule dent qui me reste. Marco Polo part d'un énorme rire qui dévoile le trou noir de sa bouche, avec une seule dent jaune plantée dans sa gencive comme une béche* dans la terre. Linfirmitre. dort, la téte en arriére, la bouche entrouverte. A sa fagon de remuer les orteils, on pourrait penser qu'elle réve dun bain de pieds. = Merci m’sieurs dames, et bonne journée | Marco Polo s’approche de la porte en sifflotant, prét a descendre a la station suivante. Seulement il n'y a pas de station suivante, ou plutét si, mais le train la traverse sans méme ralentir. Marco Polo a tout juste le temps apercevoir quelques personnes sur le qua aussi éberluées* que lui. — Ben ¢a alors 2 vu 2... Y svest pas arrété ! Personne ne répond au clochard, mais tout le | monde. & part Pinfirmiére flottant dans son réve d'eau tiede, a constaté qu’effectivement, le train ne s'est pas arrété. Chacun, selon son humeur, sourit ou fait la grimace. Le t poursuit sa course folle, Le métro a cet endroit é -dire qu'il traverse un pont ine. Le soleil couchant fait ier des reflets dorés sur le fleuve. A peine le temps d’entrevoir le chapeau pointu de la tour Eiffel et le dome du Sacré-Coeur qu’il ssitdt dans les méandres Marco Polo se laisse tomber sur la banquette a c6té de employe = Vous vous rendez compte ! Ga fiche le mnétier en Vair* des trues comme cat Crest que j'ai mes habitudes moi. Je comm par le wagon de téte et A chaq change, comme ga jusqu pas exister des choses par Lemployé se réfugie © toujours station, je 1 dernier. Ga devrait les, trouver pas ? Pautre bout de la banquette en tenant son journal devant lui comme un houclier. Le jeune homme se leve et vient se poster devant la porte, Il descend & la prochaine. Marco Polo le suit. Mais il en va de méme pour cette station que pour la précédente. Le train, sans ralentir le moins du semble ignorer les usagers, bouche ceil rond, plantés sur le quai. Le jeune essaie de soulever la poignée, mais en vain, C'est assez embétant parce qu’il avait v rendez-vous important ct il est déji en retard. Marco Polo prend tout le monde & témoin Fai tout festin avec ca ! \ part Vinfirmigre, parfaitement sereine, le sourire aux lévres et les yeux clos, on con s‘agiter sur les banquettes. La vieille dame dénoue Pécharpe de s : ~ Albert, retire-moi tout ca, tu commences & suer & grosses gouttes*, en sortant tu vas nous attraper un chaud et froid. — Mais non, mais non = Et moi je te dis que si Marco Polo retourne se vautrer* contre Vemployé. Celui-ci ne sintéresse plus & son journal, méme s'il fait semblant de lire afin Wéviter tout contaet avec son voisin & odeur puissante. Ga commence & Pinquiéter cette I doit descendre a la “Jamais deux sans d chez lui, il vit seul va lui faire rater son histoire de métro emballé, prochaine et comme on dit trois”. Personne ne Matte depuis toujours, mais feuilleton préféré : «Geux qui s‘aiments. Il n'a pas manqué un seul épisode depuis le début de la série et on en est au trois cent quarante- cinquiéme. Le jeune homme se tient devant la por bien décidé A forcer la poignée au proch: arrét. Tous ses projets risquent de tomber & Feau* avec cette histoire idiote. A dix-neuf heures précises, il devait étre chez sa tante Renée & qui il espérait, & force de sourires et damabilités, emprunter cing cents francs. peut-étre plus. Puis, argent en poche, il irait retrouver Margaret, une fille de la faculté qu'il aime en secret depuis des qui, hier, & accepté son invitation & diner. Sans les ¢ cents francs de la tante, il est fichu*, étant donné qu’il ne posséde en tout et pour tout que deux tickets de métro et un demi-paquet de cigarettes, A dix-neuf heures trente, tante Renée verrouille.sa porte, et Ii, personne au monde ne pourrait la lui faire ouvrir. Il est bientdt dix- neuf heures trente ! La petite secrétaire ne dit toujours rien. Paris ext vraiment une drole de ville, il s'y passe des choses comme nulle part ailleurs. A’ travers ses ils. elle regarde le jeune homme et pousse petit soupir, Elle ne connait encore perso dans la capitale. Chaque soir aprés son travail, elle rentre seule dans sa petite chambre et dévore des romans d'amour jusqu’a ce qu’ils lui tombent des mains. Alors elle réve qu'elle se proméne au bras d'un beau garcon (un pew comme celui devant la porte) et Paris lui appartient, Le colonel Legof, la moustache en bataille regarde sa montre, un antichoe, avec boussole et chronométre incorporés. Il descend dans deux stations «Lheure c'est Pheure, avant Pheure c'est pas Vheure, aprés Pheure e’est plus Pheure !> § raime pas Gire en retard, il déteste tout autant étre en avance et ce train d’enfer*, il aura un bon quart dhe: lui. Il sera obl e davance ivant chez 1 é d'attendre en bas de Fimmeuble afin d'etre & huit heures devant sa porte. Sapristi® que c'est agacant ! Le petit Gillou se ronge les ongles en cherchant désespérément son retard. Ses parents se ne excuse valable & ent bien eapables de lui confisquer sa maquette d’avion. Zut alors ! Un mois d’économies pour se la payer, est trop béte. Si jamais ce métro fou ne Sarréte pas A la prochaine, adieu 'avion !. Mais a la station suivante, le train, non seulement ne ralentit pas, mais au contraire semble accélérer. Un cri indignation monte de la poitrine de chacun des passagers. Le colonel rouge de colére bondit de son siege et sé vers la cabine du condueteur. A grands coups de poings il tambourine sur la vitre = Saeré bon sang de bonsoir* | Vous allez stopper cette foutue* machine ? Aucune réaction ne venant de Vintérieur, il appuie son front sur la vitre, met ses mains de chaque cité de ses yeux pour voir cet imbécile qui semble ne rien entendre. Il se retourne vers les autres, bléme* = In’y a personne Le jeune homme se précipite et constate A son tour absence de condueteur. Les visages se figent, Plus un mot, La vieille dame se serre contre son mari, le petit garcon sent des larmes Tui monter aux coins des yeux. Les phalanges* de la petite secrétaire blanchissent sur la poignée de son sac & main, Marco Polo se gratte vigoureusement sous les bras en roulant des "ux. Lemployé laisse tomber son journal Seule Vinfirmiere, les doigts de pieds en res, Gillo en larmes, s'est niché* entre le vieux mor ‘ur et la vieille dame, Lemployé et Marco Polo ne font plus qu'un. Le jeune homme serre dans ses bras la petite secrétaire. Le colonel cherche Apeuré, on se serre les uns les forcer la porte de la cabine & Paide dun eanif Imperturbable, l'infirmiére frotte ses pieds Pun contre l'autre. Dans un dernier effort, la lame du couteau du colonel se brise dans la serrure, Pas de panique ! Mettez-vous tous en fond du wagon | qui suivent semblent des heures. ittend l’inévitable choc, les yeux et les dents. tte entre les genoux. Mais cusement, le choc ne vient pas. On a passé le terminus depuis un bon quart dheure quand Marco Polo ouyre un ceil — Ben oit c’est qu’on va comme ga ? 1 passé ou alors on est mort ? Chacun se tite deux bras, deux jambes, une téte, tout a lair parfaitement normal. Le train a pris une allure plus réguliére, sans chaos. A la montre du jeune homme il est plus de huit heures. Bien sir, ses projets sont & I situation est tellement extraordinai pense qu'une fraction de seconde. Sa posée sur Pépaule de Ia jeune fille et c'est 10 de lui elle seni le chévrefeuille*. Elle non plus ne bouge pas méme si, & présent, tout ger semble éearté. Gillou, la téte posée sur Y s'est laire les genoux de la vieille dame, la main dans celle du vieux monsieur, renifle* a petits coups. | Lemployé et Marco Polo se regardent fixement, des points d'interrogation plein les yeux = Vous qui avez Vhabitude du métro, monsicur... monsieur comment au fait ? = Marco Polo, = Moi c'est Ducreux, Gérard Due moi monsicur Marco Polo, est-ce que vor une situation semblable ? He mei Dites- jamais vu je vais raconter ga aux eopains t = Vous avez beaucoup d'amis ? — Beno = Non, j'ai des collegues. = Ga doit pas étre marrant tout les jours vot = Je ne sais pas, je ne me suis jamais posé la question, Le colonel, qui faisait les 3 Fallée doigts, nt pas da centrale du wagon, claque soudain d la mine épanouie. = Cay est ! J'ai compris 1... Pendant la derniére guerre, il y avait tout un réseau de galeries souterraines, le train a dé emprunter ie par hasard. Bi ca n’explique pas Tabsence de conducteur, mais peut-étre est-ce un véhicule pilote dirigé par ordinateur. De toute fagon il s‘arrétera de lui-méme, faute délectricité, en grande banlieue sans doute. Fayoue que c'est assez insolite*, mais il n'y a aucune raison de s‘inquiéter. Chacun peut reprendre sa place. pour donner Fexemple, il regagne son sidge, trés fier de lui, | torse bo bras eroisés sur son contrecacur*, la petite étaire se dégag bras du jeune hom rassé, lve et sétire, histoire de faire -quelque chose. Gillou reste blotti au miliew du vieux couple, oubliant dans cette douce chaleur les excuses quil devra fournir A ses parents. La, ce n’est vraiment pas sa faute, c'est un cas de force majeure’, peut-d quon parlera de lui dans le journal. Par-dessus sa téte, Ie viewx monsieur et la vieille dame se regardent en souriant. Depuis tant d’années qu'ils vivent ensemble, ils n’ont jamais pu avoir d'enfants alors ce petit étre qui ronronne entre eux deux leur ferait presque souhaiter que ce train ne S'arréte jamais. Vlinfirmidre poursuit sagement son gros dodo. Elle réve de cocotiers, Aorchidées éclatantes, de sable doré ct d'une mer aussi verte diabolo menthe*. erre de quwun verre A Fextérieur du wagon, c'est toujours la nuit et le temps passe. passe. Gillow qui s°était assoupi se réveille en ant : = Sai faim ! D’une méme voix, les passagers approuvent = Nous aussi ! Le jeune homme s’approche du colonel = Dites done mon colonel, il est dix heures dix. ~ Dix heures ctemer ~ Si vous voulez. Vous ne croyez pas qu'on a largement dépassé la banliene ? = Euh a pas de rai er, je rep hoses en main*, j'en ai vu d'autres ! Tse leve et se racle la gorge Bien, votre attention = red pais il n'y ds les vous plait ! La n’en reste pas éoceu de suivre précisément mes instructions. Tout @abord, y a-t-il quelqu’un parmi vous qui persstde de a nourritut ? roo Polo, avachi* sur sa banquette lave la a ~ Affirmatif ! D’un vieux sac de toile I sort un saucisson une boite de si crofiton di odeur mourriture. La petite secrétaire sort de son sac smn paquet de pomme. mais je n’avais es vides couvrent le bruit du m Oh ! Me = Crest tout ce que j'ai, mais c'est de bon a pour tout our. Gillou offre son demi-caramel collant au papier. Marco Polo s'exclame = Y'a mem ct! anve SEGRE H/F — Pas de précipitation ! Nous allons tout diviser en parts rigoureusement égales. I va loir économiser car pas un de nous ni le but, hi la durée de notre voy s'il vous plait, les fe Personne ne se serait bousculé, m de chef que le militaire s'est attribué & I lui faire tellement semblant de suivre que tout le monde « ordres chacun dévore ou grignote sa ratio la pauvreté du repas, retrouy humeur, surtout Maro Polo et I’ arrosent & grandes rasades* de vin rouge une amitié aussi fraiche qu’inattendue, = Crest comme je te dis, mon vieux, la liberté y'a rien de tel ! J’suis mon propre patron moi ! = Vous avez de Ia chance mon cher Marco Polo parce que, entre nous soit dit, le mien est une vieille vache ! Parfaitement, une vieille vache et je le crie bien haut ! Le jeune homme et la je affamés l'un que Pautr fille, aussi se retiennent en picorant du bout des Revre: = Vous comprenez, il me études tout en travaillant la nuit afin daider ma vieille tante qui n’a que moi au monde pour subyenir A ses besoins. - Crest tres bien de Personnellement, en plus de mon travail, je suis, des cours du soir. Je ne suis pas du genre & passer mon temps lire de mauvais romans damour. = Comme je vous comprends ! : Le petit gargon a sorti sa maquette d’avion, pour la montrer au vieux monsieur qui dit avoir €é pilote pendant la guerre de 1914. ; — Un jour, mon petit gars, je me suis retrouvé nez a nez avee le Baron Rouge, le plus faim pilote de laviation ennemie ! Malgré uni abimée, je poi ailleuse sur lui quand soudain Sa femme sait pris Pavion «| votre part bien qu’Albert n’a jamais il y a deux ans, pour se rendre de Paris Mais elle est tellement heureuse de le voir s'animer, faire des bruits de moteur avec sa bouche, qu’en aucun cas elle ne youd le contredire. Le colonel, Ini, s’accorde un petit somme* bien mérité. C'est que e’est une saci responsabilité de s’oceuper de tout monde. Une ! Deux ! Une ! Deux ! ... Voil réve qui croise celui de Pinfiru Ils sont sur une sorte Wile déserte, un petit paradis. Le colonel court a petites foulées*, en soufflant ent, Ble arrive de Pautre bout de la plage, ses chaussures & la nt au nleil. En la eroisant, le colonel la salue dignement = Colonel Legof, pour v ~ Mademoiselle Leguerec, infirmiere-chef ~ Bretonne*? ~ Oui de Plouarnec — Moi, de Saint-Brieuc | Quelle heureuse surprise ! Ainsi va le métro, des heures et des h durant jusqu’d ce que, un aprés Pautre, les 1 plus de bruit que des roues sur les rails, Et puis, au-dehors laircit pew A peu, tandis que le train ralentit et s‘arréte enfin, tout Iuisant de nuit, sous un elair et beau soleil d’été, au pied d'une dune de sable fin, 26 La pr Devant est Vi re. ar le sommeil publ ire pour une agence de voyage... & moins que ce ne soit ce réve qui me poursuive...> A nouve bouge, d de Vinfi elle ouvre les yeux, La mer antes mouettes* blanches tracent ‘ands V dans le ciel limpide. Autour de iére. les autres voyageurs dorment = On dirait une carte postale en vrai ! = Albert, enléve ta veste, il fait une de ces chaleurs | = Sion allait se b = Allons, allons ! P. ~ Mais personne ne panique mon colonel ! Le jeune homme s’approche de la porte et @un doigt fait jouer la poignée. Un air chaud sentant le sable et le sel s’engouffre dans le wagon. Le jeune homme saute sur la plage = Venez ! Venez tous, e"est pas un réve | Et pour bien prouver ce qu'il affirme, il saute 4 pieds joints sur place en faisant couler des sable entre ses doigts. Vun ap: Fautre ils descendent, tatant le sol du bout des pieds comme s'il s‘agissait de celui de la Inne. Au loin, les vagues vont et viennent comme pour inviter tout le monde a venir se rouler en elles. = Ony va? Ony va? Gillou est le premier A se précipiter vers les flots, suivi de pris par le jeune homme et la petite secrétaire. - Gillow ! Ne va pas trop loin ! Albert, co Polo, qui n'a jamais eu une grande passion pour I isse malgré tout entra ner par Ducreux. Le colonel et Vinfirmiére échangent des politesses = Apris vous ! © vous en prie | Je me présente : colonel Legof = Mademoiselle ec, infirmidre-chef, Breton Tous deux éclatent de rire. Les vétements et les chaussures volent en tous sens et bientt on ne voit plus que neuf tétes rondes rebondir comme des ballons sur la surface calme de la mer. Tandis qwils s'amusent en s°éclabe lentement le métro fait marche ar disparait par oi il était ve Dégouliner:couler en filets, comme un liquide. La falence :céramique qui recouvre les murs des sales de bains et ceux... du métro parisien. RATP: (Régie ‘autonome des transports parisiens) société publique qui gére le métro et les autobus parisien. Stengouffrer: se précipiter brutalement. Fare la manche : mendier. PAGES Somnolent : ui commence a s'endormir. En titubant fen ne marchant pas droit, en vacillant. PAGE 6 Les cours de la Bourse: les valeurs journaligres des actions et des obligations sur le marché officiel Bourru: raide, peu aimable. PAGE? Un caramel: un bonbon. Une béche: out de jardinage pour retourner la tere. Eberué: stupéfat PAGES Ga fiche le métier en ai: ca mane le meter & pete (familie. PAGE 10 Suer 8 grosses gouttes:transpirer abondamment. Se vautre ic, s'asseoiren se couchant presque. PAGE Tomber& eau: rater. est fichu:il est dans une situation sans issue PAGE 12 Aun train dienfer: 8 trés grande vitesse. Saprsti: exclamation exprimant la surprise PAGE 13 Foutue : ici, maucite(familier). Bléme :trés pale. Les phalanges : les différentes parties des doigts de la main. PAGE 16 Se nicher: se blottir. Le chevrefeuille: plante tres parfurée. Renifler ci, brut que fait, avec son nez, uelqu‘un qui vient de pleurer quand il commence & se calmer. PAGE 18 Insoite:étrange, bizarre. Le torse bombé ;figrement. ‘A contrecceur : sans en avoir envie. Un cas de force ‘majeure : quand une situation imprévue empéche de, ‘ou au contrare, oblige & faire quelque chose PAGE 19 Un diabolo menthe : boisson a base de limonade et de sirop de menthe. Reprendre les choses en main redresser a situation, Avachi affalé jc, & moitié couché. PAGE 20 Cabossé : qui a des bosses. Loucher : ic, regarder avec envie. PAGE 22 ‘A grandes rasades: a grands traits, Picorer du bout des evres :grignoter. PAGE 24 Un somme ; une sieste. A petites foulées : petits pas. Bretonne : originaire de Bretagne, région de 'ouest de la France (au masculin : breton), PAGE 26 LLécume : mousse blanche & la surface de l'eau. Les ‘mouettes : oiseaux de mer. Lucuce, pores Depot epee 196 igri en Fe a) Achevt dimprimer en septembre 1994

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