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I/ L’INHIBINE
a) Historique
Chez le mâle: L'existence de l'inhibine a été démontrée dans le plasma
séminal (bovin-ovin-humain), ainsi que dans les extraits testiculaires. Cette
substance est capable d'inhiber sélectivement l'élaboration du FSH par
l'hypophyse mais aussi d'en réduire la libération.
Ces faits ont été démontrés à la faveur de diverses expériences
menées in vivo et in vitro". En effet, si l'on additionne le produit de culture
de cellules de Sertoli à des cultures de cellules hypophysaires, l'on constate
que la quantité de FSH libérée par ces dernières est fortement réduite.
Il restait à vérifier si cette diminution résultait d'une réduction de la
synthèse de l'hormone ou uniquement d'un blocage de sa libération. En fait,
les deux phénomènes interviennent : l'addition au milieu de culture de
leucine tritiée montre que son incorporation dans la FSH est réduite et qu'il
n'en va pas de même pour la LH.
Cette activité biologique n'est cependant pas complètement
spécifique car, pour des doses élevées, la LH se trouve également inhibée.
b) Nature et fonction :
L'inhibine est de nature protéique et elle est détruite par la chaleur et
la trypsine. Elle diffère de l'ABP également sécrétée par les cellules de
Sertoli; elle ne se lie aucunement avec la testostérone, la
dihydrotestostérone et l'œstradiol marqués.
ACTIVINE
LA FOLLISTATINE
LA RELAXINE
En 1926, Hisaw signale que le sérum de lapine gravide renferme
une substance capable de provoquer le relâchement de la symphyse
pubienne chez le cobaye.
La nature hormonale de cette relaxine est aujourd'hui reconnue; il
s'agit d'une substance polypeptidique isolée de l'ovaire mais dont
l'existence placentaire est aussi établie. Elle est présente au niveau de
l'ovaire, pendant toute la gestation, chez les espèces où le corps jaune
est nécessaire au maintien de celle-ci. Dans les autres espèces, son
origine est surtout placentaire.
Bien qu'elle ait été retrouvée chez la femelle non gestante, la
relaxine doit surtout être considérée comme une hormone de l'état de
gestation. Chez la truie, la relaxine atteint son pic le plus élevé à la fin
de la gestation ; le taux plasmatique qui s'était maintenu aux environs de
2 ng/ml pendant les 100 premiers jours de gestation, atteint 145 ng/ml 14
heures avant la mise-bas et n'est plus que de 42,4 ng/ml 2 heures après;
le lendemain, le taux revient à 1 ng/ml.