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Antiquité Classique

Review
Author(s): Jeanne Croissant
Review by: Jeanne Croissant
Source: L'Antiquité Classique, T. 4, Fasc. 2 (NOVEMBRE 1935), pp. 513-514
Published by: Antiquité Classique
Stable URL: http://www.jstor.org/stable/41641826
Accessed: 23-10-2015 06:29 UTC

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COMPTES
RENDUS 513

vert(x^coQÓreQov) que l'herbeen la belle saison.. Or, l'herbeen été


( nôa dsQivrj) est plutôt desséchée,jaune. On l'a déjà dit : Constance
Chloren'étaitpointvert...A.-C. traduit: « il séchaitcommeles herbes
au tempschaud ». C'est plus juste. XXI, 2, ôi' eKnkr¡£iv. Il ne s'agit
pas ici de frayeur, commele croientles traducteurs (A.-G.et D.). C'est
la surprisequi l'empêchede se lever,et ce qu'il craint,c'est d'être
reconnu: le textedit clairementque la peau du loup le met provisoi-
rementà l'abri des morsures.XXI Y, 3, La note dit : « jeter une
pomme, c'était faire une délaration d'amour». Note sans objet,
puisqu'ilsignoraientprécisément l'amour.C'était pour eux un simple
jeu. XXV, 3. œ Xvkoïv ... ov%r¡Qnaoavest traduitcomme ¿5àvkoi ovx
r¡Q7táaare.4. exapvev« nageait du mieux qu'il pouvait. » Or, l'oppo-
sitionn'a pas été rendueentre... /lèv çqôicoçet ... ôè ëxafivev.
Livre II. I, 4. Le passage consacréaux vignesde Lesbos a fortem-
barrasséles critiques.Voir la discussiondu texte1. c. Nous proposons
la solutionsuivante: raneivr¡eu égard au comparatifràç xaneivo-
réçaç qui précède pourraitse rendre,par: «relativementbasse».
On verraque la difficulté disparfît.C'est peut-êtrece que A.-C. sentait
obscurémenten disant: les vignessont basses au moinsnon élevées
surarbresforthauts.»MaisA.-C. a vouluatténuerautrement la contra-
diction: les vignessontbasses pour la plupart. Mais il y a : nãaa r¡
ãfjLTieXoq.III 3. Nous trouvonsexcessif d'appeler les roses et les
lisies fruitsdes saisons,commele faitM. D. pourocra(pégovai. VIII, 3,
èQibfxev «nous étions amoureux». Pourquoi cet imparfait?C'est la
conjecturede Cobet,mais M. D. ne l'admetpas dans le texte(l'appa-
rat critiqueimprimer¡Q(cófiev) pour rjQ(œpiev). D'ailleurs, tout ce
passage est au présent.A la rigueuron pourraitrendreovx elôóreç
par « et nous ne le savionspas ». IX, 2, earai, futurrendupar un pré-
sent. XI, 3, nãaav n'est pas traduit. - Quelques inadvertances:
raavróçpour7iavTÒq(&}V, 1) (bfxoXoyei sans accenten B XIII, 2, pa-
tron-minet pourpotron-minet(C XV, 4), fuie-lapourfuis-la(BXXXIX, 4).
J. Meunier.

P. Henry, Une traduction grecque ďurt texte de M aerobe


dans le Jlegl¡ir'v(bvde Lydus , Revue des études latines , XI,
1933, pp. 165-172.
L'auteur nous fait connaîtrepar cet articlela sourced'un passage
de Jean Lydus. De Mensibus IV § 36-37, a pour parallèle exact
Macrobe, Comment in Somn. Scip. I, ch. XIX, § 20-27. Lydus
transcritfidèlementle texte latin et, une fois de plus,il cite,non sa
source directe, mais celle à laquelle se réfèrel'auteur qu'il dé-
marque : Ptolémée. Le texte de Macrobe permetd'améliorernota-
blementLydus. § 37 aiaOrjróv Lydus aioôrjrixóvMacr. ; (pvaixòv J
(pvTLxóv ; âAAoç]ãXXovç(alias) ; rivi rj èa%árrj(aliqua vel extrema)
doit êtrerétablimalgréla correctionde Kroll ; feory f¡¡¿évroi]£cor¡•
r' ixèvioí áva<JTQo<pr¡(vita qua fruimur.conversatio tamennostra);
elôóreç] /irjeíôóreç Çnescientes
). A cette série de corrections,j'en

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514 COMPTÉSRENDUS

ajouteraiune qui a échappé à l'auteur,quoiqu'elle amélioresensible-


mentle texte de Lydus : § 37 anovôeïoç doit être corrigéen ènóy-
ôooç (Macrobe: epogdous ). L'erreurne remontepas à Lydus, mais
à un copistequi aura lu 2U10NAEI0H pour EnOTAOOZ. Le mot
anovôeïoç faisantpartie du vocabulairede la rythmique,un scribe
demi-savantaura cru de bonne foi transcrireexactementle texte.
11s'agit en réalitéde l'intervallemusical,le ton, que l'on désignait
le plus souventpar son rapportnumérique(9:8 = ènóyôooç[s.-e.
Adyoç])et qui formeavec les autres rapports numériquescités par
Macrobe[epitritus(ênírgiroç),hemiolius(JfojiiôÀioç), duplaris(ôinká-
aioç), triplaris(tQínXáaioç),quadruplus(rergan^aaiog)] la sériedes
six accords consonantsseuls admis par les théoriciensse rattachant
à la traditionpythagoricienne : ton, quarte, quinte,octave, quinte
redoubléeou accord de douzième,double octave. (Cf. Plutarque,
De E apud Delphos, 10 ; Euclide, Sectio Canonis, Mus. Ser. gr.,
ed. Jahn,p. 148 ss., Ptolémée, Harmoniques , I, 5. - Th. H. Mar-
tin, Etudes sur le Timée
, I, p. 397 et 399). Je signale en passant
qu'ici le texte de Macrobe présenteune difficulté.Macrobe se re-
tranchederrièrel'autoritéde Ptoléméedontla doctrinesurles inter-
valles consonantss'opposait pourtantà celle des Pythagoriciens.
Ptolémée a consacréun chapitredes Harmoniques(I, 5) à l'exposé
de la théoriepythagoricienne. Il lui oppose sa doctrine(I, 6 et 7) qui
lui permettaitd'admettrel'intervalle de onzième, ce qui portaità
septle nombredes accordsconsonants.Au livreIII, ch. 8 et 9, il ap-
plique sa théorieà l'harmoniecéleste. Ce que nous savons des idées
de Ptolémée est donc en désaccordavec la théorieque lui attribue
Macrobe. Il y a là un petitproblèmequi sort du cadre de ce comp-
te renduet que j'espère éluciderailleurs.
JeanneCroissant.

M. ScHäFER. Ein Friìhmittelstoisches System der Ethik


bei Cicero. Münich, Salezianische Offizin, 1934. In-8°, xvi-
334 pp.
Les nombreuxproblèmesque pose l'éthique stoïciennene cessent
de solliciterl'attentiondes chercheurs.Voilà que tout de suite après
les études de Rieth, un autre éruditconsacreà certainsd'entreeux
un travailde grandevaleur.
L'intentionde M. Schäferest d'éluciderle IIIe livre du De finibus
de Cicéron.On avait déjà vu que Cicéron,dans cette partie de son
traité,suivait un systèmemédio-stoïcien.Mais le savant allemand
trouvecontestablesles précisionsque certainsavaient cru bon d'ap-
porter.Selon lui, Cicérona reproduitun enseignement « proto-médio-
stoïcien» (friihmittelstoisch),c'est-à-direportant la marque d'un
des prédécesseursimmédiatsde Posidonius: Diogène,Archédèmeou
Antipatros. Pour établir cette thèse, M. Schäfer commencepar
classer et passer en revue tous les textes grecsoù sont rapportées
des conceptionsstoïciennesou médio-stoïciennes relativesau rèKog,

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