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Description de la
partie filtration
Chapitre II
Introduction :
II.1.1.Principe du traitement :
Pour chaque filière, l’eau venant des décanteurs est répartie entre les 08 filtres, où elle
est filtrée gravitairement L'eau à filtrer passe à travers un lit filtrant constitué de sable, dont la
hauteur environ 1.2m. Les matières en suspension sont retenues dans les espaces inter-
granulaires, sur la plus grande partie de la hauteur de couche.
L’eau filtrée est collectée dans un canal et dirigée vers les cuves de contact.
La rétention des matières solides contenues dans l'eau provoque une obstruction
progressive des interstices existant entre les éléments constitutifs de la matière filtrante. Ce
phénomène est désigné sous le nom de "colmatage du filtre". La qualité et le débit d’eau
passant à travers un filtre excessivement colmaté se dégradent fortement.
Avant que le traitement ne se dégrade, les filtres subissent un cycle de lavage pour
éliminer les particules capturées. La fréquence de ce lavage dépend principalement de la
concentration en MES (matière en suspension) et le débit de transit.
Pendant la phase de lavage d’un filtre, la production d’eau filtrée est interrompue. Le
lavage se fait à l’eau et à l’air, en contre-courant. A la fin du lavage, le filtre est remis en
mode de filtration.
Pour les deux filières, l’eau et l’air pour le lavage ainsi que l’air comprimé nécessaires
au procédé sont produits dans le bâtiment d’exploitation des filtres.
Chapitre II
Les deux filières de traitement ont en commun les organes permettant d’effectuer les
lavages, un tableau général regroupant les protections et commandes de l’ensemble du process
de la filtration.
Les filtres sont régulés par des racks de régulation assurant la gestion de chacun des
filtres, ces régulateurs (racks de régulation), présentent des défaillances, ils doivent être
rénovés.
L’eau à filtrer est amenée à la batterie filtrante (ensemble de filtres) par un canal
général, dont la liaison avec chaque filtre est essentiellement fonction du mode de régulation
retenue. Avec une régulation du débit filtré, en fonction du niveau de l’eau sur le filtre, l’eau
est équirépartie entre l’ensemble des filtres en service par un ensemble orifice-déversoirs qui
assure une très bonne précision d’équirépartition.
b. Milieu filtrant
Caractéristique du sable :
Etant donné que le lavage du filtre s’effectue sans mise en expansion, la granulométrie
du sable n’est pas choisie en pensant à la limitation du débit de retour d’eau de lavage, pour
raisons d’économie-comme c’est souvent le cas pour les filtres lavables par mise en
expansion. Cette granulométrie est adaptée à la nature des matières à retenir, au traitement
pratiqué, à l’usage d’adjuvant ou de poly électrolytes spécifiques et à la qualité de l’eau filtrée
désirée.
Hauteur du sable :
La hauteur du sable est variable entre 0.95 mètre et 1.50 mètre pour des vitesses de
filtration comprises entre 7 et 20m/heure. Elle peut être encore augmentée pour les vitesses
supérieures. En période de filtration, la hauteur d’eau au-dessus du sable est d’ordinaire de
1.20 mètre, alors qu’en période de lavage elle est réduite à 0, 50 mètre. Cette valeur évite les
pertes de sable pendant le lavage et réduit le temps de lavage par diminution au minimum
possible du volume d’eau surmontant le sable.
Un filtre AQUAZUR est constitué soit d’une cellule simple rectangulaire quand de
faibles surfaces sont requises, soit de cellules doubles rectangulaires pour atteindre de grandes
surfaces de filtration. Les filtres à simples cellules comportent sur l’une de leur langueur la
goulotte en « V » d’alimentation et de balayage, et sur l’autre langueur la goulotte
d’évacuation des eaux de lavage, goulotte noyée en filtration.
Les filtres à doubles cellules comportent deux goulottes en V et une goulotte centrale
d’évacuation des eaux de lavage. Les deux cellules, en communication par leur surface et par
leurs faux fonds, sont assurées d’un encrassement identique.
Chapitre II
II.2.Fonctionnement en filtration :
Lorsque le filtre est à l’arrêt, toutes les vannes sont en position de fermeture.
Lorsque le filtre est en filtration, toutes les vannes sont en position de fermeture sauf la
vanne de vessie et la vanne de sortie eau filtrée (ouverture à une position intermédiaire).
L’eau traverse le filtre est évacuée par la vanne de sortie d’eau filtrée (vanne de
régulation), l’ouverture de la vanne de régulation est régulée de façon à maintenir un niveau
constant « consigne niveau » au-dessus du filtre et cela à travers un potentiomètre de consigne
de niveau sur le rack de régulation.
II.3.Fonctionnement en lavage :
Pour optimiser l’utilisation du filtre, on le faire fonctionner de telle sorte que, lors que la
turbidité de l’effluent atteint sa valeur maximale permise, les pertes de charge atteignent,
Elle aussi, leurs limites maximales permises figure (II.3)
Chapitre II
Lorsque l’eau de lavage est injectée par le fond, le milieu filtrant prend de l’expansion et
libère les particules arrêtées par le filtre. Ces particules, beaucoup moins denses que les grains
de sables, sont aisément entrainées vers les goulottes de lavage. Le niveau maximal de lavage
du sable en expansion atteint 8 à 30 cm au-dessus de sin niveau au repos.
Le description des équipements est donnée pour un seul filtre et est identique pour les
autres filtres (les filtres sont repérés de 01 à 16) :
Chapitre II
II.4.1.Capteurs :
transmetteur PMP51 est conçu pour les applications haute pression jusqu'à 400 bar. Le menu
Quick Setup avec gamme de mesure réglable simplifie la mise en service, réduit les coûts et
permet un gain de temps. SIL2 selon IEC 61508 et IEC 61511. (Voir Annexe A1)
La céramique est l’un des matériaux les plus solides au monde. Le capteur capacitif en
céramique Ceraphire d’Endress+Hauser contient 99,9 % de céramique pure et est une cellule
de mesure sèche sans fluides de remplissage. Ce capteur offre une haute précision et est très
résistant à la corrosion et à l’abrasion. De plus, la cellule Ceraphire est particulièrement
adaptée aux applications sous vide, et les pics de pression pouvant aller jusqu’à 40 fois la
plage nominale du capteur n’ont aucun impact sur la mesure.
Avantage :
Le capteur céramique Ceraphire garantit une grande disponibilité des signaux de mesure et
une haute protection contre les surcharges.
Capteur - transmetteur de pression numérique avec cellule céramique sans huile pour la
mesure dans les gaz ou les liquides
Désignation : niveau haut trop plein canal eau décantée pour chaque filière
Utilisation : signalisation alarme niveau haut trop plein canal eau décantée
Trois poires de niveau, montré sur la figure II.4.1.3, seront utilisées, elles permettent de
détecter si le niveau de l’eau atteint ou non une certaine cote d’alerte, chaque poire est reliée
en série avec le relais de commande. Lorsque le niveau de l’eau augmente jusqu’à immerger
le dispositif, sa capacité à flotter et sa forme de poire l’obligent à se retourner .Dans cette
position, une bille métallique située à l’intérieur se déplace par gravité vers la pointe de la
poire, mettant ainsi les deux fils en contact électrique
La Figure II.4.1.4a montre la position de repos ; la poire n’est pas immergée dans l’eau, le
circuit et ouvert. La Figure II.4.1.4b quant à elle montre la position inclinée ; la poire est
immergée dans l’eau, le circuit et fermé.
Figure II.4.1.4a: Poire de niveau non immergée. Figure II.4.1.4b: Poire de niveau immergée
Chapitre II
Repère : -PIS0801
Un manostat sera utilisé pour détecter l’insuffisance de pression d’air au niveau des
surpresseurs. C’est un dispositif contenant un micro-rupteur, il commute une fois que la
pression de service prend une valeur en dessous de la valeur de pression préréglée
manuellement par l’utilisateur, Le signal de sortie de ce dispositif est de 24V DC.
II.4.2.Actionneurs :
Chaque filtre possède 6 vannes identiques, elles sont une puissance de 0.4 kW et fonctionnent
avec tension de 230V AC. (Voir annexe A.3)
La vanne papillon, illustré sur la figure II.4.2.1a, est un dispositif que l’on utilise pour
contrôler, stopper ou pour modifier le débit d’un fluide grâce à un disque vertical se trouvant à
l’intérieur du tuyau. Il tourne autour de l’axe qui le traverse et permet à la vanne d’avoir
différentes positions. Cet axe est actionné par un servomoteur à l’extérieur de la tuyauterie qui
est illustré sur la figure II.4.2.1b.
Type : - vanne papillon commandée par vérin pneumatique à piston double effet,
pilotépar 02 électrovannes.
Type : - vanne papillon commandée par un vérin pneumatique à piston double effet
Type : - vanne papillon commandée par un vérin pneumatique à piston double effet
Type : - vanne papillon commandée par un vérin pneumatique à piston double effet
Le liquide est aspiré, il traverse la roue à aube appelée impulseur par l’effet de rotation de
l’impulseur le liquide est accéléré et évacué par l’axe de refoulement.
Fonctionnement :
II.4.3.1. Contacteurs :
Les contacteurs, illustrés sur la figure II.4.3.1; sont des dispositifs destinés à
commander des actionneurs électriques. Ils sont composés de plusieurs contacts de puissance
qui peuvent établir ou interrompre des courants de forte intensité. Ils comportent souvent un
contact auxiliaire pouvant être alimenté avec une tension plus faible que celles des pôles. De
ce fait, ils peuvent être commandés a distance ou d’une manière automatique .Le choix du
contacteur est lié aux variables d’entrées (tension du réseau, courant et fréquence) et aux
variables de sortie (nature du récepteur, tension d’alimentation, puissance, rendement,
fréquence).
La figure II.4.3.1a montre le contacteur utilisé pour les surpresseurs, la figure II.4.3.1b
celui utilisé pour les pompes et la figure II.4.3.1c celui utilisé pour les vannes. Ils sont
commandés avec une tension de 230V DC. (Voir annexe A.6)
Chapitre II
II.4.3.3.Démarreur progressif :
Deux démarreurs progressifs seront utilisés avec les
surpresseurs en raison de leur grande puissance (132 kW). Le
démarreur progressif, montré sur la figure II.4.3.3 est utilisé
comme régulateur de tension entre l’alimentation et le stator
du moteur afin de réaliser un démarrage en douceur ,limiter
l’appel du courant de démarrage et réduire l’usure des
systèmes mécaniques de transmission.(Voir annexe A8)
II.4.3.4. Disjoncteurs :
Le disjoncteur, illustré sur la figure II.4.3.3 est un dispositif de protection dont la fonction
est d’inter- rompre le courant électrique en cas de court-circuit ou en cas de surcharge .De
plus, il possède plusieurs pôles et peut donc couper plusieurs lignes en cas de problème sur
l’une d’entre elles. (Voir annexe A.9)
II.4.3.5.Embase de raccordement :
II.6.Les défauts :
Toute l’installation sera gérée de manière à ce que lors d’une coupure électrique le
redémarrage soit automatique et en cascade entre les différents API.
- Les défauts électriques moteurs (arrêt de sécurité, sonde protection thermique moteur,
relais thermique,…) sont relayés et câblés dans la ligne de commande du contacteur et de ce
fait interviennent quel que soit le mode AUTO (par API) ou MANU (hors API) et nécessitent
un acquittement.
- Les sécurités non bloquantes (niveau très bas…) sont relayées et câblés dans la ligne de
commande du contacteur de moteur et de ce fait interviennent quel que soit le mode AUTO
ou MANU mais ne nécessitent pas d’acquittement.
- Les mesures analogiques seront filtrées. Les valeurs ainsi que les seuils seront exprimés en
valeur process (m3, mg/l, m…). Toutes les valeurs de réglages (tempos, seuils, mise à
l’échelle) seront modifiables. La cohérence de saisie de seuil sera effectuée dans l’automate
Conclusion :
Dans ce chapitre nous avons fait une analyse fonctionnelle et une identification des
déférents capteurs et actionneurs qui constituent le système de filtration d’eau. Ce travail nous
a permet d’avoir toutes les informations nécessaires pour l’automatisation du système.