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CHAPITRE I:

Caractérisation Des Rejets Et Charge Polluantes


•I-Description Des Paramètre Avant-projet D’une Station
D’épuration
I-1 La Monographie De La Ville
I-2 La situation géographique
I-3 Les données climatologique
I-4 Situation Hydraulique
I-5 Infrastructures D’assainissement
I-6 Infrastructures Agricoles
I-7 Les Perspectives Démographique
•II-étude De La Caractéristique Des Eaux Usées
II-1 Prélèvement et échantillonnage

Les prélèvements seront effectués dans des bouteilles particulièrement


propres, rincées plusieurs fois avec de l’eau à analyser, ces bouteilles
seront conservées dans une glacière et acheminer vers le laboratoire
d’analyse.
La période des prélèvements sera choisie compte tenu des heurs de
pointes de pollution.
II-2 Paramètres analysés
- Température
-PH
- Conductivité
- Métaux lourds
- Matières en suspension (MES)
- Demande biochimique en oxygène (DBO5)
- Demande chimique en oxygène (DCO) .
II-3 Les méthodes d’analyses utilisées

II-4 Les normes de rejet

•III Evaluation De La Pollution

III-1 Paramètres physiques

III-1 - 1 Les matières en suspension (MES)


III-1 – 2 Les matières volatiles en suspension (MVS)

III-1 - 3 Les matières minérales en suspension (MMS)


III-1 -4 Les matières décantables et non décantables

III-2 Paramètres chimiques


a) Les Demandes En Oxygène
III 2-1 Demande Biochimique en Oxygène (DBO5)

III-2-2 Demande chimique en Oxygène (DCO)


relation entre la DBO et la DCO :

Le rapport est utilisé comme index de biodégradabilité des

eaux usées on distingue trois cas cités dans le tableau suivant :


˂

III-2-3 carbone organique total (C.O.T)


b) Les nutriments
III-2-4 Matières azotées:
• L’azote organique
• L’azote ammoniacal ()
• L’azote nitreux ()
• L’azote nitrique
Remarque : pour qu’une eau usée soit biodégradable ou traitable par la
voie biologique ,on doit avoir les rapports suivants :
III-2-5 Composés phosphorés
III-3 Paramètres biologiques
Les bactéries pathogènes,
- Les virus
- les parasites
- les champignons
• IV Estimation Des Rejets Et Charge Polluantes
• IV-1 Débit
On distingue trois types de débits :

a) le débit moyen horaire journalier

b) le débit moyen diurne

c) Le débit de pointe de temps sec


• débit de pointe de temps sec est donné par :
Avec:

:
V-Objectif De Traitement Et Qualité De L’eau Epurée :
A fin de fixer l’objectif et la finalité de traitement assignés à la future
station, il y’a lieu de considérer la vulnérabilité du milieu récepteur où
se déverseront les eaux épurées et déterminer ainsi, les exigences et
contraintes : environnementales.
L’eau épurée qui sera rejeté dans le milieu récepteur doit répondre à
certains critères normatifs ou réglementaires .
VI-Le Domaine D’application
Consiste à fixer les limites en concentrations des éléments chimiques de
l’eau brutes et les débits pour lesquels le fonctionnement de la station
est garanti ;ceci exige à ce que les effluents qui seront traitées dans la
nouvelle station doivent satisfaire à certaines conditions, tant
qualitatives que quantitatives
VII-Choix Du Procède D’épuration Biologique Le choix d’un
procédé d’épuration tiens compte de plusieurs facteurs. Les critères qui
permettent de comparer les coûts et les performances des différents
types de stations possibles sont principalement :
•Taille de la population raccordée à la station ;
•Qualité de l’effluent ;
•Rendement épuratoire ;
•Gestion des boues ;
•Coût d’exploitation
•Consommation d’énergie ;
•Coût d’investissement
• Qualification du personnel d’exploitation ;
• Place nécessaire.

Le dimensionnement de la station d’épuration doit se faire sur la base des


besoins actuels majorés d’un certain pourcentage tout en prévoyant
l’agrandissement possible afin de satisfaire aux besoins futurs
CHAPITRE II le prétraitement (dégrillage-
dessablage-déshuilage)
Le Relevage
Une station de relèvement permet
d'acheminer les eaux usées dans la station
d'épuration lorsque ces dernières arrivent à
un niveau plus bas que les installations de
dépollution. Cette opération s'effectue grâce à
des pompes ou à des vis d'Archimède.
Étapes du traitement
•Prétraitement
•Le Traitement Primaire
•Traitement Secondaire (Traitement Biologique)
•Les Traitements Tertiaires (Éventuel)
Prétraitement
•Dégrillage
•Dessablage
•Déshuilage-dégraissage
Dégrillage
Principe et technique
–Déchets grossiers(taille)
•Dégrillage moyen(1 à10 cm)
•Dégrillage fin(1-15 mm)
–Distance entre barreaux: 0,1 à10 cm
–Nettoyage des grilles
•Manuel: petites stations (peignes)
•Automatique: peignes automatiques (courbes,
droits ou en chaîne continue)
Ouvrage de Dégrillage
Dessablage
Principe et technique
–Sédimentation des sables :d eau> 1
–Particules millimétriques: 0,2 à2 mm
–la vitesse d’écoulement de l’eau ne descend pas
au-dessous de 0,30 à 0,20 m/s ; on évite ainsi que
les matières organiques se déposent en même
temps que les sables.
les sables sont récupérés en fosse
Déshuilage-dégraissage
Principe et technique
–Flottation facilitée par insufflation d’air (fines
bulles) émulsion
–Cloison siphoïde arrêtant les «flottants»: huiles et
graisses
–Aspiration des «flottants»
_ Raclage des graisses
Le plus souvent, les fonctions de dessablage et de
déshuilage sont combinées dans un même ouvrage
dessablage-déshuilage
Ouvrage de dessablage-
déshuilage combinés
Flottation des graisses par injection de fines Racleur des graisses d’un dessableur-
bulles dégraisseur

Extraction du sable d’un dessableur-


dégraisseur
Le Traitement Primaire
• Principe et technique
• Décantation de particules micro-millimétriques :
20 à200 μm
• –Particules grenues
• –Particules de taille croissante: agrégation par
floculation de la matière organique
• –Ecoulement très lent: temps de séjour
hydraulique ≈1 heure
• –Boues récupérées en fosse
chute d’une particule grenus dans un
décanteur rectangulaire

vc
chute d’une particule diffuse dans un
décanteur rectangulaire
I-LA DÉCANTATION
I-1 Décantation classique
• La décantation primaire classique consiste
en une séparation des éléments liquides et
des éléments solides sous l'effet de la
pesanteur
• Les matières solides se déposent au fond
d'un ouvrage appelé décanteur pour former
les boues primaires
Ouvrage de décanteur
Ouvrage de décanteur
Décanteur rectangulaire avec
raclage de boues
Décanteur cylindro-conique
Décanteur circulaire avec raclage
de boues
I-2 Décantation lamellaire
L'utilisation d'un décanteur lamellaire permet d'accroître le
rendement de la décantation. Ce type d'ouvrage comporte
des lamelles parallèles inclinées, ce qui multiplie la surface
de décantation et accélère donc le processus de dépôt des
particules
I-3 Traitements physico-chimiques
La coagulation floculation permet d'éliminer jusqu'à 90 % des
matières en suspension et 75 % de la DBO.
II -Dimensionnement du décanteur
primaire
Le calcul du décanteur primaire se fera en fonction de la
vitesse de chute limitée des particules et du temps de séjours
de l’effluent et la charge de l’effluent en pollution. Le temps
de séjours est compris entre 1 et 2 heures
La vitesse limitée est donnée par la relation :
K= Qpte/Qmoy
II -1 Calcul de la surface horizontal Sh:

II -2 Calcul du volume V:
V = QPte*ts
D'où : ts est le temps de séjours 1h<ts< 2h

II -3 Calcul de la hauteur du bassin H:


II -4 Calcul du diamètre du décanteur D:

II -5 Calcul du temps de séjours ts :

ts = V/Qi
V : Volume du décanteur m3
Qi : Débit considérer m /h.

II -6 Calcul de la quantité des boues éliminées:


On sait que la décantation primaire permet l’élimination
de :
35% de DBO5
60% de MES
Notes Importantes
• La forme correspondant à une meilleure donnée
hydraulique donne alors un rapport entre la largeur
et la longueur de l’ouvrage de décanteur de L/l = 6
• Pour une profondeur comprise entre 1,5 et 2m
(exceptionnellement 3) pour assurer un écoulement
laminaire stable en filets parallèles.
• Une durée de traversée supérieure à 3h engendrerait
des risques de fermentation, ce qui nuirait au
rendement de la décantation.
Traitement Secondaire
(Traitement Biologique)
L’épuration biologique a pour but d’éliminer la
matière polluante biodégradable contenue dans
l’eau domestique, elle s’effectue par voie aérobie
Le traitement consiste à dégrader les impuretés
grâce à l’action d’une biomasse épuratrice, à
laquelle doit être fourni l’oxygène nécessaire à
son développement .
Eau résiduaire + biomasse épuratrice + O2 →
eau purifiée + accroissement de biomasse + gaz
résiduaires (CO2...).
CHAPITRE IV:
PROCÉDÉS D’ÉPURATIONS
BIOLOGIQUES
Les principaux procédés d’épurations
biologiques sont :
Les Procédés Intensifs Ou Artificiels :
Le Traitement Par Boues Activées
Le Traitement par lits bactériens
Le Traitement par disques biologiques
Les procédures extensifs ou naturels ou l’on
distingue
• Le lagunage naturel ou aéré
• L’épandage des eaux
Introduction

Les procédés d’épurations biologiques sont utilisés


lorsque les éléments à éliminer sont sous forme
soluble ou lorsque leur taille ne leur permet pas
d’être piégés par les prétraitements et traitements
physique sauf au prix d’un conditionnement
physico-chimique complémentaire
Parmi les divers organismes responsables des
phénomènes biologiques, les bactéries sont les plus
importants et les plus nombreuses.
Les dégradations biologiques s’accomplissent en
deux phases presque simultanées :
• Une phase d’absorption, très rapide, au cours de
laquelle les substances organiques s’absorbent sur
la membrane extérieure des cellules,
• Une phase d’oxydation, plus lente, au cours de
laquelle a lieu l’oxydation des matières organiques
en produits de décomposition tels que CO2 et H2O.
La vitesse de dégradation dépend de plusieurs
paramètres tels que :
1. la quantité d’oxygène
2. la masse totale de micro-organismes
3. la température
4. la nature des substances à traiter
Les Boues Activées
Principe et technique
Bassins d’aération
• Bactéries floculées (spontanément)
• Aération: surface ou bulles (séquencé)
• Agitation, brassage des boues
–Décanteur secondaire
• Boues recyclées (en partie) en tête de bassin
d’aération
• Eau épurée : rejetée en rivière, lac ou littoral
Schéma général de l’installation
Evolution de la DBO
• Le Phénomène de Développement d’une culture
bactérienne permet de distinguer quatre phases
principales :
• Phase 1 (Phase de latence)
• Phase 2 (Phase de croissance exponentielle)
• Phase 3(Phase de croissance ralentie
• Phase 4 (Phase endogène)
Figure 1 Développement D’une
Culture Bactérienne
Interprétation analytique
Phase de la croissance exponentielle

△X = am (L0 –L1)

X : masse bactérienne présente dans le milieu à l’instant t


△X : croissance de boues
μ: est le taux de croissance des bactéries.
am : un rendement de croissance
Le : représente la pollution (DBO) éliminé pendant le temps △t
Interprétation analytique
Phase de croissance ralentie

K : est la constante de croissance ralentie


Xa :concentration moyenne en boues dans le bassin notée

Lf : l’état final (la pollution (DBO) )


L0 : l’état initial (la pollution (DBO) )
Consommation d’oxygène
Les matières organiques contenues dans l’effluent en
présent d’une suspension bactérienne dense en milieu
oxygéné peuvent :
• Soit êtres assimilé et transformé en matière cellulaire
(anabolisme)
• Soit dégrader par oxydation pour fournir de l’énergie
nécessaire à ces synthèses cellulaires (catabolisme)
• Soit en cas d’une alimentation surabondante être
absorbées et stockées par les cellules
Dans l’équation générale de la consommation
d’oxygène, qO2 est souvent exprimée en kg/j

a’ et b’ :sont des coefficients


Xt :est la masse de boue totale présente à l’ instant t
Le: représente la pollution éliminé
Bilan des boues
Le bilan globale des boues s’établit comme suit

Xmin MES minérales


f Xdur MVS difficilement biodégradables ou matière dure
amLe Nouvelles cellules + stocks
b.Xa Respiration endogène
Xeffl Fuite des MES avec l’effluent
Apports en azote et en phosphore
Si l’effluent est carencé en N et P, on devra lui en fournir
soit par un apport d’effluent urbain soit à l’aide
d’engrais agricoles.
En l’absence de N:
• les bactéries ne peuvent synthétiser de nouveaux
matériaux cellulaires
• les boues carencées en N montrent souvent de
mauvaises caractéristiques de décantation.
• la concentration en matières organiques d’un
effluent s’exprime en DCO ou en DBO, on
définit alors des rapports minimums exigés
pour une Epuration biologique :
DCO/N/P=150/5/1 DBO/N/P=100/5/1
• Dans l’effluent urbain les rapports sont de
l’ordre de :DBO/N/P=100/25/10
Paramètres De Traitement
 Facteurs de charges :
La charge volumique.(CV)

La charge massique.(Cm)
 Âge Des Boue

• Xa : MVS dans l’aérateur (masse totale de boues


présentes dans l’aérateur)
• ∆X: la masse de boues extraites
quotidiennement
• V : le volume de l’aérateur
 indice de Mohlmaan Im

• V : volume de boue décantée en une demi-


heure
• M : poids des matières en suspension
Les Lits Bactériens :
• Principe et technique
• –Ruissellement séquencé de l’eau à traiter
• –sur matériau( quelques cm) naturel (roches
naturelles, volcanique, la pierre ponce ou artificiel
(anneaux, plaques…) entassé sur 3-6 m de hauteur
• –Aération naturelle: effet cheminée
• –Décantation secondaire(séparation biofilm) et
recyclage partiel de l’eau
• –Aucune consommation énergétique
La recirculation de l’effluent est souvent nécessaire voire
obligatoire dans certains cas car elle procure plusieurs
avantages.
 Elle procède à l’auto-curage du lit en maintenant un
débit suffisamment important pour éroder le film
bactérien qui s’est accumulé sur le matériau : l’auto-
curage n’est obtenu que si la charge hydraulique
superficielle (débit appliqué ramené au m2 de surface
du lit) atteint environ 0,8 m3/m2.h.
 Elle permet d’améliorer le rendement d’épuration dans
la mesure où la dilution de l’effluent d’entrée diminue
la concentration en DBO à traiter et permet de rejeter
une eau de qualité satisfaisant aux normes ;
 Elle favorise un ensemencement permanent du lit, en
apportant de l’oxygène et des nitrates permettant
d’activer le travail épuratoire
Classification des lits bactériens:

• les faibles charges jusqu’à 0,4 Kg de


DBO5/m3.j.
• -les moyennes charges jusqu’à 0,8 Kg de
DBO5/m3.j.
• -les fortes charges supérieures à 0,8 Kg de
DBO5/m3.j.
calcul des lits bactériens
Il existe plusieurs modèles pour le calcul de ces appareils:
1.Formule de NRC
Cas d’un lit bactérien à pierre:
Premier étage:

Deuxième étage:
Le rendement global:

2. Formules pour matériau plastique:


a) Formule d’ Eckenfelder:

b) Formule de Germain :
Les Disques Biologiques
• Principe et technique
• le support mobile par rapport au liquide à
traiter, ce qui évite un pompage
consommateur d’énergie.
• le support est constitué par des disques
parallèles tournant à faible vitesse. L’aération
de la culture qui se développe sur les disques
est assurée pendant la période d’immersion.
Calcul Des Disques Biologiques
le modèle suivant est utilisé pour le calcule des disques
biologiques:

• le tracé de Q(So-Se)/A en fonction de Se permet à partir des


mesures expérimentales de trouver la constante k’
• Cas pour un seul étage :

• Si on a n étages en série:

On peut trouver graphiquement le nombre d’étages d’un


disque biologique
Lagunage

• Le lagunage est une technique naturelle d’épuration


des eaux , elle s'inspire des systèmes naturels
d'épuration et filtration par des micro-organismes, des
algues et des plantes aquatiques c’est-à-dire
l’autoépuration naturelle.
Les différents types de lagunage
lagunage naturel : composé de plusieurs bassins en
série, généralement 3 bassins, dont le 1 er est conçu
pour être facultatif et les suivants sont des lagunes de
maturation. Le temps de séjour est de 60 à 90 jours .

lagunage aéré: composé de plusieurs bassins, dont


le 1 er est équipé d'un dispositif d'aération artificiel
fournissant la majorité des besoins en oxygène ,
lagunage tertiaire ou de finition: traitement complé-
mentaire situé en aval d'un système conventionnel de
traitement.
On distingue plusieurs filières de traitement :

lagunage naturel
lagunage aéré
lagunage anaérobie
 lagune de finition
CHAPITRE V : Le Traitement
Complémentaires

• V.1 Elimination De L’azote Et Du Phosphore


• V.2 Le Traitement Des Boues
• V.3 La Désinfection Des Eaux
Élimination de l’azote et du phosphore
A. Elimination De L'azote
Le principe
L’élimination des composés azotés dans une station
d’épuration par boues activées en aération prolongée
implique que les phases de nitrification et
dénitrification soient conduites dans de bonnes
conditions comme suite:
 soit réunies simultanément dans le bassin d’aération
proprement dit (moyennant des réglages appropriés),
 soit séparées. Dans ce cas, la phase de nitrification est
réalisée dans le bassin d’aération. Quant à la phase
de dénitrification, elle peut être accélérée et intensifiée
dans une zone anoxique
Nitrification Dénitrification
ammonification

assimilation
matière azotée (miné ou orga) Transformation matières vivantes
(biomasse épuratrice)
Nitrification Dénitrification
l’oxydation de l’azote ammoniacal en azote nitrique (nitrates)
 La nitritation:l’oxydation des ions ammonium en nitrites
secondaire
La nitratation: oxydation des nitrites en nitrates

Dénitrification: élimination totale de l’azote par la réduction des


nitrites et des nitrates en azote gazeux
B. Elimination Du Phosphore
• L'élimination du phosphore, peut être réalisée par
des voies physico-chimiques ou biologiques.
Voie physico-chimique
En ce qui concerne les traitements physico-chimiques,
l'adjonction de réactifs, comme des sels de fer ou
d'aluminium, permet d'obtenir une précipitation de
phosphates insolubles et leur élimination par
décantation
Voie biologiques
• Dans le bassin d’anaérobiose
• Les bactéries déphosphatantes, synthétisent un
produit de réserve, les poly-β-alcanoates (PβA), à
partir du substrat facilement biodégradable des
eaux usées et de l’énergie libérée par l’hydrolyse
intracellulaire de polyphosphates. Il en résulte un
relargage de phosphate dans le milieu externe.
• Dans le bassin d’aération
• Les (PβA) et la matière organique contenus dans les
eaux usées sont oxydés par les bactéries. La
respiration (de l’oxygène) produit l’énergie
nécessaire aux bactéries qui régénèrent leurs stocks
de polyphosphates et croissent.
• L’élimination biologique du phosphore est liée à une
réabsorption de P plus importante que le relargage.
. Le Traitement Des Boues
Quels problèmes posés par ces boues?
• –Liquides
• –Fermentescibles
• –Génération d’odeurs
• –Porteurs de germes pathogènes
Objectifs du traitement
• –Stabilisation: réduction de leur fermentation
• –Réduction de leur volume: filtration, séchage
• –Valorisation agricole ou environnementale
Origine Et Nature Des Boues
Boues primaires
Nous les assimilerons à la partie des MES décantables dans
le décanteur primaire.
Traitements physico-chimiques (décantation ou
flottation)
Ils font appel généralement à des sels de fer ou à des sels
d'aluminium, et parfois également de la chaux.
Dans les boues, nous retrouvons donc les produits de
transformation de ces réactifs,
l'ajout de réactifs va avoir pour effet d'augmenter la quantité
de boues. Les réactifs sont plus ou moins efficace
Boues biologiques
Les boues biologiques se présentent généralement sous la
forme de flocs de tailles et de densités très diverses : ces
flocs contiennent la biomasse excédentaire et des déchets
organiques non biodégradables ou en fin de dégradation.
Les Différentes Méthodes De Traitement Des
Boues
A. Stabilisation et conditionnement des boues
STABILISATION
La stabilisation vise donc à réduire le taux de matières organiques de
manière à empêcher ou tout du moins limiter les fermentations.
Cette stabilisation est inutile pour les systèmes à boues activées en
aération prolongée , et de lagunage naturel
CONDITIONNEMENT DES BOUES
Pour rendre exploitables les différents équipements de traitement des
boues, il est donc nécessaire de procéder à la floculation de celles-ci
pour en casser la stabilité colloïdale et pour augmenter
artificiellement la taille des particules. C'est le conditionnement qui
a recours à des procédés de nature physique (thermique), mais plus
souvent de nature chimique (ajout de réactifs minéraux ou de
polymères de synthèse). Un conditionnement adéquat de la boue est
la base du bon fonctionnement de l'atelier de traitement des boues.
.
Conditionnement Par Ajout De Réactifs Minéraux
déshydratation sur filtres presses
Conditionnement Aux Polyelectrolytes
la déshydratation sur filtres à bandes presseuses,
centrifugeuses, parfois en flottation, épaississement par
égouttage et, sous certaines réserves, sur filtres presses
Conditionnement Thermique
les filtres presses
Il consiste à chauffer les boues entre 150 et 200 °C pendant
30 à 60 minutes , Au cours de cette "cuisson", les gels
colloïdaux sont détruits et l'hydrophile particulaire diminue.
B. Le Traitement Des Boues
La destination finale des boues détermine le type de
traitement qu’elle devra subir :
Soit les boues seront évacuées sous forme liquide en
vue d’épandage sur terres agricoles. Un
épaississement des boues pourra être suffisant.
Soit leur utilisation sous forme pâteuse ou solide
imposera un épaississement et une déshydratation
préalables.
La destination des boues est déterminée après une
étude spécifique concernant notamment la
valorisation agricole des boues.
• Epaississement
• Il s’agit d’une étape intermédiaire dans la diminution du
volume de boues produites par la station. Cette étape est
réalisée dans des épaississeurs
1.Epaississeurs gravitaires
• Le temps de séjour des boues dans les épaississeurs
statiques, ne doit pas excéder 24H00.
2 .Epaississement par égouttage
Cette technique permet d’obtenir des boues plus
concentrées (60 à 70 g/l sur des boues
biologiques) que les épaississeurs gravitaires. Elle
présente l’avantage de fonctionner avec des boues
(très fraîches) prélevées directement dans la
bâche de recirculation des boues. Le filtrat reste
d'excellente qualité.
Épaississement des boues par flottation

94
• La Déshydratation
permet de diminuer la teneur en eau des boues, et
d'atteindre en sortie une siccité allant de 15 à 40%,
variable selon la filière de traitement des eaux, la nature
des boues et la technique de déshydratation utilisée. Elle
s'opère sur un mélange de boues primaire, secondaire
• Le séchage
Le séchage thermique
Il repose sur deux méthodes : directe et indirecte.
Le séchage direct
Le séchage indirect
• Les lits de séchage
Ce procédé consiste à répartir les boues à
déshydrater sur une surface drainante (composée
de plusieurs couches de gravier et de sable de
granulométries variables).Ces lits de séchages
sous mis sous serre pour non seulement tirer
partie du phénomène d’évaporation naturelle,
mais l'accélérer par les rayons du soleil. On parle
alors de séchage solaire. Une autre variante de ce
procédé consiste à mettre les lits de séchage sous
couvert végétal (roseaux), ce qui permet de
s'affranchir des conditions climatiques. Ce
procédé est appelé lits à macrophytes. En sortie
des lits de séchage, les boues sont solides, d'une
siccité d'environ 35 à 40 %.
Lits de séchage plantés de roseaux

C’est un procédé de traitement des boues qui


permet l’épaississement, la minéralisation et le
stockage.Les boues produites par la station
d’épuration sont directement extraites du bassin
d’aération et alimentent le lit planté de roseaux,
les roseaux les plus utilisés sont : Phragmites
communisa.L’eau contenue dans les boues
s’infiltre à travers le massif filtrant constitué de
plusieurs couches de matériaux (sable, gravier,
galets ...) et est récupérée ensuite par des
drains.La boue est retenue à la surface du massif.
Types des boues

Boues pâteuses Boues solides non chaulées


issues de filtre-presse

Boues solides chaulées


101
La Désinfection Des Eaux
• Introduction:
• L’impact de nos rejets sur l’environnement est un
problème très sérieux dont il faut être conscient, parce que
tôt ou tard il finira par se répercuter sur notre qualité de
vie, mais l’épuration seul n’est pas toujours suffisante,
c’est pour cela qu’une désinfection est parfois nécessaire.
• Il faut avouer que les traitements épuratoires ne
permettent nullement une bonne élimination des micro-
organismes (bactéries, virus,…) présents dans les eaux
résiduaires
Les Techniques Spécifiques De
Désinfection
• Les Traitements Extensifs
• L'infiltration-Percolation
• Le lagunage de finition
• Différentes Techniques De Désinfections
• Le chlore :
• La chloration-déchloration
• L’ozone
• Le rayonnement UV
• Filtration par membrane
Les Traitements Extensifs
• L'infiltration-Percolation:
L'infiltration-percolation est un procédé d'épuration
aérobie, qui consiste à infiltrer, des eaux usées
urbaines préalablement décantées ou des effluents
secondaires, à raison de quelques centaines de litres
par mètre carré et par jour, à travers plusieurs mètres
de sol
L’élimination des bactéries se fait par sédimentation,
filtration, adsorption et dégradation microbienne
(prédation, parasitisme, compétition nutritive, ...
Les bactéries et les virus retenus dans le sol sont
sujets à une mort naturelle qui peut intervenir
plusieurs semaines voire plusieurs mois après leur
rétention. Il est certain qu'un choc brutal, qui
déséquilibre un écosystème contribue à leur
disparition.
Le lagunage de finition
Ce procédé rustique consiste à faire séjourner
l’effluent pendant un temps plus ou moins long
dans un ou plusieurs bassins. Les mécanismes de
désinfection mis en jeu sont essentiellement
l’irradiation des organismes pathogènes par les
rayons UV solaires, et l’action de micro-
organismes.
Ce procédé est particulièrement adapté au traitement
de faibles volumes. L’eau produite peut être
utilisée pour des besoins agricoles. la qualité de
l’effluent atteint les normes requises pour les eaux
de baignade avec des temps de séjour de 20 à 30
jours. Cependant, si elle possède l’avantage d’être
exempte d’effets toxiques,
Différentes Techniques De
Désinfections
• Le chlore :
Pour agir efficacement, le chlore impose une bonne
qualité d’eau quant à la teneur en matières organiques
et en ammoniaque, ainsi qu’un temps de contact de 30
minutes environ. L’efficacité du chlore ne doit pas pour
autant masquer les fortes contraintes d’exploitation
qu’il génère : il faut éviter les rejets trop chargés en
chloramines et en chlore résiduel pour préserver
l’environnement récepteur. De plus, bien qu’efficace
contre les bactéries, la chloration des eaux épurées est
abandonnée car elle se montre inefficace vis-à-vis des
virus. Elle est cependant utilisée dans le cas où le risque
de re-développement de micro-organismes doit être
supprimé, ou dans le cas d’une réutilisation de l’eau
La chloration-déchloration
Depuis quelques années, pour contrer les effets nocifs du
chlore sur la vie aquatique, la déchloration s'est de plus en
plus répandue partout dans le monde. La déchloration se fait
généralement par addition de bioxyde de soufre (SO2). Il
réagit très rapidement au contact du chlore résiduel dans
l'eau et permet d'éliminer la toxicité qui y est associée. Par
contre, la concentration en oxygène dissous de l'eau traitée
s'en trouve réduite.
Tout comme pour la chloration, il s'agit d'une technique bien
maîtrisée et relativement simple. Elle entraîne toutefois une
augmentation des coûts et une augmentation des risques
pour le personnel de la station d'épuration et pour la sécurité
publique lors du transport.
Au plan environnemental, ce moyen de désinfection est moins
dommageable que la simple chloration. Il ne permet
toutefois pas d'empêcher la formation de sous-produits
organochlorés et les problèmes associés.
• L’ozone
L’ozone est plus efficace que le chlore (les temps
de contact nécessaires sont de l’ordre de 10
minutes) et son spectre germicide est très large
: bactéries, virus et kystes de protozoaires sont
sensibles à son action. La mise en oeuvre est
identique au chlore pour les oxydants liquides
et est réalisée pour l'ozone dans des ouvrages à
compartiments où le réactif est injecté à contre
courant du liquide à traiter. La gamme de
dosage pour l'ozone est de 4 à 8 mg/l pour des
temps de contact de 10 à 15 minutes.
• Le rayonnement UV
Le principe de désinfection repose sur le rayonnement ultraviolet
fourni par des lampes à mercure autour desquelles l’eau à traiter
circule. Le rayonnement est émis à une longueur d’onde
spécifique (λ » 254 nm) correspondant au pic d’absorption
d’énergie par les micro-organismes et à un pic du spectre
d’émission des lampes à mercure .
Il existe deux types de lampes : basse et moyenne pression, et
chacun possède un champ spécifique d’application ; les lampes
basse pression sont utilisées pour de petites installations, alors
que les lampes moyenne pression sont adaptées aux débits
importants, du fait du nombre réduit de lampes à mettre en
oeuvre.
L’efficacité de la désinfection dépend :
 o des paramètres physico-chimiques de l’eau à traiter : présence
ou pas de molécules pouvant absorber l’énergie UV (acides
humiques par exemple) à la place des micro-organismes cibles ,
de matières en suspension constituant desécrans entre le
rayonnement et les matières à oxyder, de couleur, … ;
des paramètres de fonctionnement liés au vieillissement
des lampes, ainsi qu’à l’encrassement des gaines de
quartz les protégeant, et qu’il faut régulièrement
nettoyer ;
de la dose à appliquer, exprimée en mJ/cm2, qui varie
selon les micro-organismes cibles.
L’utilisation des UV présente de nombreux avantages :
ne nécessitant pas de produits chimiques.
ne produit aucun rejet toxique pour l’environnement.
 efficace contre tous les microorganismes pathogènes
(en adaptant les doses aux organismes cibles).
Cependant, certaines études mettent en avant des
problèmes de reviviscence bactérienne (absence d’effet
rémanent),qui ne permettent pas de garantir les résultats
de façon absolue.
• Filtration par membrane
Les membranes de micro et d'ultra filtration n'ont aucun
pouvoir destructeur mais assurent la rétention des
micro-organismes sur le filtre en créant une barrière
physique.
Leur efficacité, liée au pouvoir de coupure de la
membrane, est reconnue et peut atteindre 100% de
rétention en ultrafiltration sur des eaux superficielles
destinées à la consommation
L'influence de la concentration en colloïdes et en
matières organiques sur la fréquence des rétro lavages
nécessite un effluent de bonne qualité.
Si, en l'état actuel de cette technique le coût limite son
utilisation à des cas très particuliers, l'évolution future
des membranes permet d'envisager leur application à un
domaine plus vaste dans un futur proche.
• Test N° 1
• 1 La vitesse de dégradation des impuretés
dépend de plusieurs paramètres lesquels ?
2 Les procédés d’épurations biologiques sont
utilisés Pour éliminer quels sortes d’éléments ?
• 3 Citez les quatre conditions ou paramètres qui
favorise une bonne épuration biologique
EXERCICE N° 3
Les boues activées d’un aérateur biologique sont caractérisés par un taux
d’accroissement μ est de 0,05h−1 , le débit (Q)de l’effluent des eaux usées
est de 1200 m3/j , l’analyse de la DBO au cour du temps a donné les résultats
suivants :
T(h) 0 0,5 2 4 8 16
DBO 10800 10100 8980 8400 5870 1300

1) Dans le cas ou le substrat est abondant trouver le rendement cellulaire.


2) Dimensionner aération biologique pour un rendement d’épuration de
ℛ= 90% la concentration des boues recyclés est de 8000mg/l

sachant que le taux de recyclage ℝ = (Xr : concentration des boues


recyclés)
La profondeur de l’aérateur biologique est fixé à 3m la concentration
moyenne des boues dans l’aérateur biologique est de 2000mg/l.
EXERCICE N° 5
• Soit un bassin d’aération avec Xa =3g/l ;k =0,5 ;
Q=250m3/h ; L0=400mg/l
• Calculer le temps de séjours pour une norme de
rejet de 95%
• A quelle charge massique fonctionne l’aérateur si
Cv=0,9Kg DBO/m3.j

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