Service d'études  
sur les transports,  
les routes et  
leurs aménagements
Environnement technicité
L
a sécurité routière repré-
sente encore un enjeu hu-
main essentiel : près de
13 personnes perdent la vie sur
la route chaque jour en France,
en moyenne. Pour améliorer
cette situation, il faut agir sur
l’ensemble du système et ses
trois composantes : le véhicule,
les usagers de la route dont le
conducteur, la route et son en-
vironnement.
Pour la route, améliorer la sécu-
rité passe par la mise en œuvre
de méthodes et de techniques
par l’ensemble de la commu-
nauté routière dont, en premier
lieu, les services routiers, maîtres
d’ouvrages ou gestionnaires. La
principale mission du Sétra est
justement d’élaborer ce genre de
méthodes.
Trois démarches globales sont
développées au niveau national
pour la prise en compte de la
sécurité routière par les services
routiers :
l  pour les projets, le Cspr
(Contrôle de sécurité des pro-
jets routiers) agit tout au long
du processus pour permettre
de mettre en service une route
sûre ;
l  pour les routes existantes,
qui restent l’enjeu majeur, la
démarche Sure (Sécurité des
usagers sur les routes existan-
tes) intervient en réaction là où
l’accidentalité la plus importan-
te a été observée. Alors que les
récentes Isri (Inspections de
sécurité routière des itinérai-
res) ajoutent l’aspect proactif.
Sans oublier les démarches plus
thématiques, comme le traite-
ment des virages, des carrefours
ou des obstacles latéraux, qui
peuvent être menées de façon
complémentaire.
sécurité échanges
Sécurité routière 
Démarches et évaluations
Pour s’assurer d’une bonne
utilisation des moyens, il est
primordial de savoir quelles ac-
tions sont les plus efficaces. Il
est donc nécessaire de montrer
les résultats concrets des démar-
ches mises en œuvre, d’en éva-
luer l’impact réel sur la sécurité
routière et de communiquer sur
ces résultats.
C’est d’autant plus important
du fait de l’arrivée d’une direc-
tive européenne sur la sécurité
Cspr, Sure, Isri :  par l’expérience, par la capita-
un ensemble   l’évaluation des démarches mi-
de démarches   ses en oeuvre. Aujourd’hui en
complémentaires pour   l’art, de méthodes dont on peut
optimiser la sécurité   prouver l’efficacité. C’est la mis-
des infrastructures
des infrastructures routières.
L’expérience acquise en France a
contribué à faire de cette direc-
tive une aide aux services plutôt
qu’une contrainte et leur donne
une nouvelle impulsion pour
agir efficacement.
La sécurité routière est aussi
l’affaire de tous. Chaque métier
normalisation déplacements
doit y contribuer : les aména-
geurs des territoires, ceux qui
planifient l’urbanisme, qui or-
ganisent les déplacements ; en-
core faut-il qu’ils en soient bien
conscients : c’est l’objectif de la
démarche Mpsr (Management
et pratiques en sécurité rou-
tière) dont la généralisation est
lancée au sein des services dé-
concentrés du ministère.
La sécurité routière n’est pas une
science exacte. C’est un domaine
où l’on progresse constamment
lisation des connaissances, par
France, on dispose d’un état de
sion du Réseau Scientifique et
Technique du Ministère de les
concevoir et de les adapter en
partenariat, puis de les mettre
à disposition de l’ensemble des
acteurs de la route afin qu’ils sa-
chent au quotidien prendre en
compte la sécurité routière dans
leur métier. ■
Pascal Chambon
Sétra
La Lettre du Sétra  |  Numéro 16  |  Juillet 2008
patrimoine
Chiffres clés
4 620 personnes
tuées en 2007
soit - 2 % par rapport à 2006,
la quatrième plus forte baisse
jamais enregistrée en France,
après celles de 1974, 2003 et
2006.
C’est la deuxième année
consécutive que le nombre
de victimes de la route passe
sous la barre des 5 000 alors
même que sont désormais
comptabilisés depuis 2005,
selon les définitions euro-
péennes, les décès survenus
dans les 30 jours suivant l'ac-
cident (en 2006 : 4 709 tués
à 30 jours).
11 000 vies sauvées
et 130 000 blessés épargnés
depuis 2002
Source : Onisr (chiffres provisoires)
550 km de routes
diagnostiqués fin 2007
dans le cadre du programme
Sure soit 17 itinéraires dont
les diagnostics sont terminés.
Pour financer les mesures cor-
rectives d'aménagements de
sécurité sur ces itinéraires,
10 M€ de crédits ont été mis
en place. S'y rajoutent 3 M€ de
travaux réalisés par l'Etat en
2005 sur 8 tronçons d'itiné-
raires transférés aux départe-
ments au 01/01/2006.
650 audits
avant mise en service d'infras-
tructures réalisés sur le ré-
seau national dans le cadre
du Cspr.
 Techniques routières
Optimiser la sécurité  
des nouvelles infrastructures
Le contrôle de sécurité des projets
routiers (Cspr) est un processus
destiné à optimiser le niveau de
sécurité de nouvelles infrastruc-
tures. Il comprend trois volets :
l la mise en application d'une
démarche qualité pour s'assurer
que les enjeux de sécurité sont
pris en compte à chaque étape de
l'élaboration du projet ;
l un audit préalable à la mise
service de la voie (examen de la
bonne application des règles de
l'art) qui conditionne son ouver-
ture à la circulation ;
l des bilans de sécurité dans les
6 mois suivant la mise en service
puis trois ans après.
Depuis la mise en application
du Cspr par la circulaire du 18
mai 2001, près de 600 audits
avant mise en service ont été
réalisés. Une première analyse de
258 d'entre eux montre un bon
fonctionnement de la procédure
Inspecter systématiquement les itinéraires
Nouveau dispositif, en cours d'éla-
boration, les Isri (Inspections de
sécurité routière des itinéraires)
consistent à inspecter systéma-
La Lettre du Sétra  |  Numéro 16  |  Juillet 2008
et dégage quelques « anomalies »
récurrentes : problèmes d'obsta-
cles, de lisibilité des giratoires…
Une analyse plus approfondie en
cours permettra de tirer des en-
seignements à la fois sur le dis-
positif et sur la conception des
projets routiers.
La circulaire de 2001 s'applique
au réseau routier national non
concédé. Des audits sont éga-
lement réalisés sur autoroutes
concédées en adaptant la métho-
de. Quelques Conseils généraux
et agglomérations se sont aussi
orientés vers ce type d'audit. ■
Les guides d'application, concernant les
voies interurbaines, urbaines et VRU, sont en
téléchargement sur les sites web du Sétra
intranet :
http://intra.setra.i2/CSPR,3058.html
Internet :
http://www.setra.developpement-durable.
gouv.fr/CSPR,3060.html
Laurent Nicole
Sétra
tiquement les itinéraires, même
si leur accidentologie n'est pas
anormalement élevée, pour iden-
tifier des défauts pouvant influer
Traiter les zones accidentogènes
Pour améliorer la
sécurité des routes
existantes, le minis-
tère a lancé en 2004
une méthode nova-
trice, la démarche
Sure (Sécurité des
usagers sur les rou-
tes existantes).
Fondée sur une analyse fine des
accidents et des caractéristiques
de la route, elle consiste à iden-
tifier les zones à fort enjeu de
sécurité et à comprendre leur
dysfonctionnement. Sont en-
suite étudiés des aménagements
de l'infrastructure, en mettant
l'accent sur un traitement par
itinéraire cohérent avec l'enchaî-
nement des différentes séquences
et situations de conduite.
Testée à partir de 2004, avec des
premières actions sur l'infrastruc-
ture dès 2005, la démarche a été
ensuite généralisée à l'ensemble
du réseau routier national. Au
total, les diagnostics de 17 itiné-
raires (soit plus de 550 km) ont
déjà été réalisés, le financement
des mesures correctives se faisant
sur l'insécurité routière. Elles
complètent ainsi, concernant les
réseaux routiers existants, la dé-
marche Sure qui, pour sa part,
débouche sur des plans d'action
d'aménagement d'itinéraires sur
lesquels un fort enjeu en gain de
sécurité a été décelé.
Cette méthode, à caractère proac-
tif, ne vise donc pas à remettre en
cause la conception de la route
inspectée, mais à déceler tout
danger potentiel lié par exemple
à la présence d'obstacles latéraux
mal ou pas du tout isolés, à une
page 
au fur et à mesure de la validation
des plans d'action.
Les principales pistes d'amélio-
ration ont jusqu'à présent porté
sur la largeur de la plate-forme, la
géométrie (virages, intersections,
accès), les revêtements de chaus-
sée, la signalisation, les obstacles
latéraux (arbres, poteaux, talus..),
le balisage des virages.
Il est prévu une évaluation et une
mise à jour des études d’enjeux
tous les 3 ans pour observer dans
quelle mesure le niveau de sécu-
rité des infrastructures traitées
s'est amélioré. ■
Pour consulter les guides d'application de la
méthode, des exemples d'études et divers
documents : http://www.sure.equipement.
gouv.fr.
Daniel Lemoine
Rodolphe Chassande-Mottin
Sétra
continuité hétérogène du jalon-
nement, à des incohérences de
la signalisation de limitation des
vitesses, à une mauvaise visibilité
de nuit… Elle servira à program-
mer des interventions courantes
de sécurité dans le cadre de la
dotation d'entretien et d'exploi-
tation attribuée aux gestionnaires
locaux du réseau routier national
non concédé. Un Conseil général
participe aux travaux. ■
Gérard Dessiaume
Rodolphe Chassande-Mottin
Sétra
Techniques routières
La démarche "Management et
pratiques de sécurité routière"
(Mpsr) a pour objectif d'amé-
liorer la performance de l'action
des services en sécurité routière
en introduisant cette dimension
dans l'ensemble des métiers et
des filières.
Après une phase expérimentale,
la Dscr a généralisé la démarche
depuis septembre 2007 à l'en-
semble des services déconcentrés
en prenant appui sur une anima-
tion régionale.
Parallèlement, une importante
action de capitalisation et de
Exemple d’évaluation   Pour vérifier l’efficacité d’une
d’un aménagement   démarche ou d’un aménagement
de sécurité
Des tests réalisés par le Cete
Normandie-Centre démontrent
l'efficacité des chicanes pour
réduire les vitesses, notamment
en entrée d'agglomération. Cette
efficacité est d'autant meilleure
que la chicane contraint les tra-
jectoires, et que son lieu d'im-
plantation est associé à l'espace
bâti marquant l'entrée en milieu
urbain.
Les sites étudiés présentaient
des problèmes de vitesse en ap-
proche d'agglomération et dans
les 200 premiers mètres de l'ag-
glomération (70 % des usagers y
dépassaient les 50 km/h).
L'étude montre aussi que les
chicanes ont une influence
plus forte sur les usagers rapi-
des et qu'à défaut de respecter
les conditions citées plus haut
(contrainte sur les trajectoires,
rupture entre milieux hors agglo-
mération et urbain), le pourcen-
tage d'usagers dépassant la vi-
tesse prescrite en agglomération
reste encore élevé.
A consulter « Les chicanes urbaines
implantées en entrée d'agglomération »
(http://www.certu.fr) - mai 2007 -
Recommandations techniques
d'aménagement
Olivier Baille – Certu
Améliorer l’action des services
partage des connaissances a été
engagée sous l'animation du
Sétra et du Certu. Elle se traduit
par l'élaboration de fiches qui
constituent une première base de
connaissances en sécurité routiè-
re et qui renvoient à des sources
bibliographiques plus complètes
pour chaque sujet traité. 21 fiches
ont ainsi été éditées à ce jour. ■
Pour consulter les fiches "Savoirs de base en
sécurité routière" :
http://dtrf.setra.equipement.gouv.fr
http://dtrf.setra.i2
 Anne-Marie Barc
Sétra
Systématiser les évaluations
routier, une évaluation s’impo-
se. En effet, celle-ci permet de
comparer les résultats obtenus
par rapport aux objectifs fixés
et fournit des informations pré-
cieuses pour aider aux décisions
ultérieures.
En sécurité routière, on distingue
les évaluations portant sur :
l une démarche (politique na-
tionale),
l ou des actions et des réalisa-
tions, tels que des aménagements
routiers.
L’évaluation d’actions ou de réa-
lisations est principalement le
Chicane en entrée d’agglomération
Le cas de la région Lorraine
La Dre Lorraine a engagé la dé-
marche Mpsr en septembre 2006.
Un comité de pilotage régional a
permis les échanges d'expérien-
ces entre services et garanti un
avancement homogène de la dé-
marche dans la région. Le Cete a
apporté son expertise sur le fond
et sur la méthode.
Fin 2006, chaque service avait
élaboré une méthode locale, fon-
dée sur un état des lieux, et défini
des orientations structurées par
thématiques (ex : urbanisme et
sécurité routière ; prise en comp-
te de la sécurité routière dans
l'aménagement ; organisation du
service, management et commu-
fruit de la comparaison avant/
après de l’accidentologie et du
comportement des usagers (vi-
tesse et trajectoire).
Par contre, pour l’évaluation
d’une démarche, outre les résul-
tats d’accidentologie, il convient
d’examiner l’appropriation de
cette démarche par les services
qui l’appliquent : il s’agit de sa-
voir si la méthodologie proposée
a été ou non assimilée et mise en
oeuvre correctement, et d’exami-
ner de ce point de vue les causes
de difficultés éventuelles (métho-
de trop complexe, mal accompa-
gnée…).
Une bonne évaluation suppose
La Lettre du Sétra  |  Numéro 16  |  Juillet 2008
page 
nication en sécurité routière…).
La phase de diagnostic a mis en
relation les missions attendues
et les actions engagées (fichiers
accidents, analyse statistique,
tableau de bord, études spécifi-
ques...) avec les compétences,
les effectifs et les organisations.
Les premiers diagnostics ont en-
suite permis d'élaborer les plans
d'action.
La poursuite de la démarche
passe par une hiérarchisation des
actions à mener et, au niveau ré-
gional, par une coordination des
actions de chaque service.
Eric Gonand – Dre Lorraine
par ailleurs un certain nombre
de préalables, parfois insuffisam-
ment anticipés.
Il faut d’abord en définir la mé-
thodologie. Ainsi, en particulier,
les ouvrages d’accompagnement
de la mise en œuvre des démar-
ches Cspr et Sure accordent une
place importante à cet aspect
(processus d’élaboration des bi-
lans, définition d’indicateurs,
méthode de recueils et d’analyse
des données…).
Il faut ensuite s’assurer, en fonc-
tion de cette méthodologie, que
les données avant et après seront
disponibles d’une part, et fiables
d’autre part. A défaut, les recueils
de données nécessaires doivent
être organisés avant le lancement
de l’action ou de l’aménagement
ou la méthodologie révisée.
Enfin, l’évaluation ne doit pas
être confondue avec le bilan
qui, lui, ne fait que constater
quantitativement la réalisation
d’aménagements de sécurité par
rapport à un programme établi.
C’était le cas des Asil (aména-
gement de sécurité d’initiative
locale), aujourd’hui remplacés
par les « opérations courantes de
sécurité ». ■
Jacques Alexis
Sétra
 Techniques routières
Le Sétra et la sécurité routière
Interview de François Ganneau
Quelle est l’ac-
tion du Sétra
dans le domai-
ne de la sécu-
rité routière ?
Nous interve-
nons à divers
niveaux pour contribuer à une
meilleure connaissance de l’ac-
cidentologie, pour définir et
soutenir le déploiement de dé-
marches d’amélioration de la
sécurité routière (Cspr, Sure,
Isri, Mpsr…). Notre rôle est
aussi d’analyser les expériences,
de capitaliser les connaissances
pour élaborer les règles de l’art
et fournir aux gestionnaires de
réseaux les méthodes et les outils
leur permettant d’agir contre
l’insécurité routière.
Ces actions sont conduites avec
l’ensemble du Rst, le Sétra ayant
vocation à animer et à fédérer les
compétences de ce réseau.
Quels sont vos principaux
thèmes de travail actuels ?
Tout d’abord l’évaluation des po-
litiques et des démarches mises
en œuvre.
Le contrôle automatisé des infrac-
tions demeure aussi une priorité,
avec notamment l’homologation
des dispositifs de franchissement
des feux rouges et des passages à
niveau, l’évaluation des systèmes
de contrôle des inter-distances
• Démarche Sure – Guides
techniques et méthodologiques
– Sétra ⁽*⁾ :
- Présentation et management
- Etude d’enjeux pour la hiérar-
chisation des itinéraires
- Diagnostic de l’itinéraire et
pistes d’actions
- Plan d’actions et réalisation
des actions.
Pour en savoir
+
Consultez les sites du Sétra (internet) :
http://www.setra.developpement-durable.gouv.fr
i2 (réseau intranet) :
http://intra.setra.i2
La Lettre du Sétra  |  Numéro 16  |  Juillet 2008
en tunnel et des études d’avant-
projet pour de nouveaux équi-
pements de contrôle des vitesses
(chantiers, poids-lourds, vitesse
moyenne).
Nous allons poursuivre le déploie-
ment des démarches pour améliorer
la sécurité des infrastructures avec
la généralisation des inspections
de sécurité routière sur le réseau
national. Les expérimentations ont
eu lieu fin 2007- début 2008. Elles
vont être suivies par la diffusion
d’un guide et par des actions d’in-
formation et de formation.
Enfin, nous entretenons diverses
coopérations bilatérales au niveau
européen (Allemagne, Pays-Bas).
Nous participons à plusieurs groupes
de travail internationaux (Cedr⁽*⁾,
Aipcr…). Ce sont des occasions
d’enrichissement sur les pratiques et
les expériences réciproques.
Concrètement, quelle aide pou-
vez-vous apporter à un gestion-
naire de réseaux ?
Nous essayons d’avoir une vision
pragmatique et développons une
« boîte à outils » à destination de
tous les gestionnaires de réseaux.
Nos actions se structurent en
5 axes⁽**⁾ qui forment une logi-
que d’articulation d’ensemble :
• connaître l’accidentalité (fi-
chier national des accidents, logi-
ciel de traitement Concerto…),
• analyser celle-ci (cartes d’ac-
cidentalité, études d’enjeux,
Quelques références bibliographiques de base
• Contrôle de sécurité des pro-
jets routiers – Guides tech-
niques et méthodologiques
– Sétra ⁽*⁾ :
- Audit avant mise en service
- Eléments de démarche qualité
pour une meilleure prise en
compte de la sécurité
- Réalisation des bilans de sécu-
rité après mise en service.
• Isri – guide technique – Sétra
– à paraître en septembre 2008
T e c h n i q u e s    r o u t i è r e s               D i r e c t e u r  d e  l a  p u b l i c a t i o n  :  P h i l i p p e  R e d o u l e z .
R é d a c t r i c e  e n  c h e f  :  S y l v i e  R a m b e a u .                C o o r d i n a t i o n  :  C l a u d e  S a l e s .
Mise en page : Philippe Masingarbe.       ISSN : 1770-3956.       Crédit photos : Meeddat (sauf mentions).
Sétra : 46, Avenue Aristide Briand, 92225 Bagneux Cedex - Tél. : 01 46 11 31 31 - Fax : 01 46 11 31 69
Sure…),
• étudier toutes les mesures pour
la faire baisser (contrôle automa-
tique, Sure, Cspr…),
• partager les expériences (Sure,
Cspr, fiches « Petits aménagements
de sécurité », club Faces⁽***⁾ …),
• évaluer l’efficacité des politi-
ques et des mesures (évaluation
des aménagements, développe-
ment d’outils statistiques).
Comment travaillez-vous
aujourd’hui avec les collectivi-
tés territoriales ?
L’organisation de notre parte-
nariat avec les collectivités ter-
ritoriales prend forme. Il s’agit
d’intégrer la spécificité de leurs
réseaux, de mieux appréhen-
der leurs besoins, d’examiner
comment certaines démarches
nationales peuvent être adap-
tées, et surtout de les associer à
l’élaboration de l’état de l’art.
Dès à présent, la nomination
à l’Adstd de coordonnateurs
de thèmes auprès du Sétra, la
mise en place d’une plate-forme
d’échanges extranet pour des tra-
vaux collaboratifs sur des guides
d’intérêt commun, vont dans ce
sens. ■
⁽*⁾ Conférence Européenne des Directeurs
des Routes
(**) http://www.setra.developpement-dura-
ble.gouv.fr/-Les-5-axes-de-travail-de-la-.html
(***) Filières d’animation et de coordination
en exploitation et sécurité
• Traitement des obstacles laté-
raux sur routes principales hors
agglomération – Guide techni-
que – Sétra ⁽**⁾  - internet : http://dtrf.setra.equipe-
• Fiches «  Savoir de base en
sécurité routière  » – Sétra ⁽*⁾ 
• Fiches «  Petits aménagements
de sécurité  » ⁽*⁾  :
- milieu urbain – Certu
- milieu interurbain – Sétra
page 
Nsm :  
une démarche internationale
Identifier les sections d’un ré-
seau routier sur lesquelles une
amélioration de l’infrastructure
optimise gain potentiel en sécu-
rité et investissement, telle est
la méthode Nsm(*) qui résulte de
travaux de la coopération franco-
allemande.
Synthèse d’expériences réci-
proques(**), cette méthode est
basée sur l'observation des ac-
cidents passés et se démarque
en ce sens des démarches visant
à comparer systématiquement
les infrastructures à des normes
sans tenir compte de l'accidento-
logie avérée. Elle a été reprise par
la Commission européenne dans
son projet de directive sur la sé-
curité des infrastructures.
Pour en savoir plus sur Nsm :
www.sure.equipement.gouv.fr (rubrique
Communication/SURE et l'international)
(*) Network Safety Management
(**)
Cette démarche est basée sur des recomman-
dations allemandes pour l’analyse de la sécurité
des réseaux routiers et sur la démarche française
Sure (sécurité des usagers sur les routes exis-
tantes)
François Ganneau – Sétra
⁽*⁾ En téléchargement sur le site
DTRF (Documentation des techni-
ques routières françaises) :
ment.gouv.fr
- i2 (réseau du Ministère) : http://
dtrf.setra.i2
⁽**⁾ Sur commande auprès du bu-
reau de vente du Sétra ou accessible
en téléchargement sur le site DTRF
pour les abonnés.