INTRODUCTION 2
I. OBJECTIF ET PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT 3
II. ETUDE DE L’EXISTANT5
III. ANALYSE FONCTIONNELLE 6
III.1 ANALYSE FONCTIONNELLE EXTERNE………..6
L’essai de résilience a été élaboré pour prendre en compte ces phénomènes de rupture.
Le moyen le plus classique pour caractériser la fragilisation du matériau sous l'action d'un
choc est cet essai de résilience qui est un essai de flexion par choc sur une éprouvette
entaillée qui mesure la résistance d’un matériau à la rupture brutale. Il est fréquemment
dénommé essai de résilience CHARPY ou même essai CHARPY. En effet, Georges
CHARPY, ingénieur dans une usine sidérurgique, met au point en 1901 la machine (mouton
CHARPY) qui permet de réaliser cet essai de résilience. Cet essai a permis d’améliorer la
qualité des aciers et d’éviter les accidents liés à leur possible fragilité. C'est un essai de
résistance au choc, qui constitue à mesurer l'énergie nécessaire pour casser une éprouvette
préalablement entaillée.
D’ailleurs, la norme prescrit leur usinage minimisant toutes les alterations concernant la
structure métallique provenant, par exemple, de l’effet d’écrouissage ou d’échauffement.
L'analyse fonctionnelle (AF) est une démarche qui consiste à rechercher, ordonner,
caractériser, hiérarchiser et/ou valoriser les fonctions du produit attendu par l'utilisateur. Elle
vise à améliorer la qualité du produit du système ou du service en s’intéressant d’abord à ses
fonctions, c’est-à-dire ce pourquoi il est conçu. La méthode propose un raisonnement orienté
fonctions et service à l'utilisateur ou au client. D’où son utilisation dans notre étude. Elle se
divise en deux parties : analyse fonctionnelle externe et analyse fonctionnelle interne.
Éprouvette
Utilisateur
Mouton Charpy
c) Validation du besoin
- Utilisateur / Opérateur ;
- Eprouvette ;
- Norme et réglementations ;
- Aspect sécurité ;
- Maintenance ;
- L’énergie
- Milieu environnant ;
b. Diagramme pieuvre
Fonctions Enoncé
FP Frapper et rompre l’éprouvette
FC1 Donner les résultats du test à l’utilisateur
FC2 Etre compatible avec le support
FC3 Garantir la sécurité de l’utilisateur
FC4 Respecter les normes et la réglementation
FC5 S’adapter au milieu environnant
FC6 Faciliter la maintenance
FC7 Etre compatible avec l’énergie utilisée.
Classe d’équivalence :
N° de la classe Eléments de la classe
1 Bras, marteau, couteau, arbre, aiguille
2 Socle, montants, cadran
Graphe de liaison :
1 2
L1/2
W 150
La hauteur initiale est définie par : h = = =1.45m = 145cm
m∗g 10.5∗9.8
Soit L : distance entre l’axe de l’arbre et l’axe de l’éprouvette (longueur totale du bras + rayon
du marteau)
Nous prendrons comme angle initial d’inclinaison du pendule avec la verticale. α =117°
On a : L = h + L*cosα
h 1.45
Ainsi L = = = 1m = 100cm
1−cosα 1−cos (117)
Nous prendrons également entre les appuis de notre machine une distance de 60cm
La force de choc développée par le pendule en fonction de l’énergie initiale est :
2∗W
F= = 300N F= 300N
r
M 10.5
V =S reel e= = =1,337 × 10−3 m3
ρ 7850
R2 e=4,25 ×10−4 m3
Lors du choc, le marteau va générer une force axiale F = 300N sur l’éprouvette
En considérant le principe des actions réciproques.
On a la contrainte normale N = F/S = 300/(l*e) = 300/(10*20) = 1.5 Mpa < [σe] donc le
marteau va résister au choc.
3) DIMENSIONNEMENT DU COUTEAU
4) DIMENSIONNEMENT DE L’ARBRE
Il a pour rôle d’assurer la liaison pivot entre le bras du pendule et les supports
Modélisation de l’arbre :
Nous utiliserons un arbre est en matériau S235/ σ e =235 MPa et Rm=360Mpa
Y a +Y c −P=0(oy )
{ X a− X c =0( ox)
⇒ Y a +Y c =P
AC
Etant donné que P est une charge symétrique sur l’axe dans AB=BC=
2
Par la suite nous avons
P
Y a =Y c = =66.15 N
2
{ T 1 ( x )=Y a=66.15 N
M 1 ( x )=Y a x=66.15 x
L L
M 1 ( B )=M 1 x= ( 2 )
=66.15 =19.845 Nm
2
L
Tronçon 2 : AB= ≤ x ≤ AC =L
2
N 2 ( x ) =X a
{ (
P
T 2 ( x ) =Y a x −P= −P=
2
L
)
−P
2
=−66.15 N
M 2 ( B )=M 2 ( L2 )=19.845 Nm
M 2 ( C )=M 2 ( L ) =0 Nm
32∗103∗M z ( max)∗s
D≥
√
3
π σe
Lorsque les matériaux et les conditions d’exploitation sont bien connus, il est conseillé de
prendre un coefficient de sécurité s ∈ [1.5 ; 2]
Dans notre cas, nous prendrons : s =1.5
Application numérique :
π × 235
D ≥11 mm
Conclusion 1 : d’après un dimensionnement en flexion, nous obtenons pour notre arbre un
diamètre minimal de D=11mm. Autrement dit pour notre arbre puisse résister en flexion, il
faudrait qu’il puisse avoir un diamètre supérieur à 11mm.
Le moment d’inertie polaire de notre arbre a section circulaire est définie par :
4
I r= π D avec D = 2R où D représente le diamètre minimal de l’arbre.
32
[τ t ] : répresente la contrainte admissible en torsion de l’arbre ; pour les matériaux en aciers,
cette contrainte est définie par : [ τ t ] ∈ [10Mpa ; 25Mpa]
Pour notre étude nous prendrons une valeur presque moyenne de [τ t ] = 18Mpa
M t ( max ) R
⟺ ≤[τ t ]
Ir
16 ×103 × M t ( max )
D≥
√
3
π∗18
D ≥ 44mm
Conclusion 2 : d’après un dimensionnement en torsion, nous obtenons pour notre arbre un
diamètre minimal de D=44mm. Autrement dit pour notre arbre puisse résister en flexion, il
faudrait qu’il puisse avoir un diamètre supérieur à 44mm.
Conclusion générale
Pour que notre arbre résiste en même temps en flexion et en torsion, nous prendrons, pour
notre arbre un diametre nominal et normalisé D = 45 mm =4.5cm
σ = σe = √ (2.219)2 +3 ¿ ¿ = 29.139MPa
Sur l’arbre au niveau des paliers de roulement, nous avons les efforts suivants :
Palier primaire /effort radial: F r 1=P/2=66.15 N
Palier secondaire/ effort radial: F r 2=P/2=66.15 N
Nous choisirons comme roulements: les roulements à une rangée de billes et à contact
radiale.
D’après le livre du Guide des sciences et technologies industrielles, connaissant le diamètre
de l’arbre au niveau des paliers dp = 45 mm ou diamètre de l’alésage de la bague intérieure
du roulement, on déduit les valeurs de :
- D = 75mm : diamètre de la bague extérieure du roulement.
- B = 16 mm : largeur du roulement.
- r = 1 mm : rayon de raccord.
- C0 = 15 200 N : capacité de charge statique.
- C = 21 000 N : capacité de charge dynamique.
Désignation : Roulement45SKF10.
Nous utiliserons deux circlips extérieurs pour bloquer axialement nos deux paliers de
roulements.
5) DIMENSIONNEMENT DU BRAS
M bras 3
En remplaçant, on obtient h = b =
√ ρL
=
√
7850∗0.8
= 0.022m
Conclusion : nous prendrons une section carrée du bras définie par : h = b = 2.2cm =22mm
M z =Fx ⇒ M z ( A )=0
{
M z ( B )=FL
Puisque σ max =0.212Mpa ≤ [ σ ] alors notre bras résiste très bien en traction
6) CHOIX DE L’EPROUVETTE
Pour notre machine, nous utiliserons les éprouvettes issu de la norme ISO 148-1 de
dimensions 10mm×5mm×55mm car celle le type d’éprouvette qui présente la section la
grande.
Pour rompre l’éprouvette, il faut absolument que la contrainte maximale appliquée sur
l’éprouvette soit supérieur à la limite de traction ou limite de rupture du matériau de
l’éprouvette σ max ≥ R m
7) BILAN DU DIMENSIONNEMENT
L’aiguille
Il sert à indiquer l’angle du pendule
1) PREMIERE SIMULATION
Description
Simulation numérique du choc entre le pendule et
l'eprouvette en matière aluminium de nuance (EN-AW-1200) avec Re =25Mpa et Rm =75Mpa
2) DEUXIEME SIMULATION
Description
Simulation numérique du choc entre le pendule et
l'eprouvette en matière fer de nuance (EN-GJL-100) avec Re =100.59Mpa et Rm =150.83Mpa
3) TROISIEME SIMULATION
Description
Simulation numérique du choc entre le pendule et
l'éprouvette en matière Acier non allié de nuance (C22) avec Re =210Mpa et Rm =410Mpa
Conclusion : Puisque la contrainte appliquée sur l’éprouvette est plus plus petite que
la limite de traction de l’eprouvette alors l’éprouvette ne s’est pas rompue.
L’éprouvette en Acier non allié de nuance (C22) n’est pas brisée.
Notre machine n’a pas pu rompre cette éprouvette.
Une structure est conçue dans le but d’accomplir une ou plusieurs fonctions, on
distingue deux types : les unes qui sont soumises à des chargements mécaniques statiques et
les autres qui sont soumises à des chargements dynamiques. Pratiquement les structures de la
première catégorie durent plus longtemps ce qui justifie le dimensionnement en fonction de
Equation résultante :
Logσ = Loga logN + Logb = log(ba logN)
σ 'D 1 /3
0.9 Rm
D’où on trouve : a = ( ¿ et b = 0.9Rm*
0.9 Rm σ 'D
En remplaçant a et b, après calcul on obtient :
3
( '
)
σD
N = 1000( σ
¿
log
0.9 Rm
0.9 Rm
Pour des aciers, elle a une valeur de σ 'D ≈ Rm/2 = 360/2 = 180MPa
Conclusion : Nous obtenons pour notre machine une durée de vie définie par :
N = 7*109 cycles
Il s’agit pour nous de déterminer un cadre de devis quantitatif et estimatif de tout le projet afin
d’avoir une idée sur le coût du projet. Nous allons tout d’abord déterminer le prix de chaque
pièces utilisée de notre devis et nous finirons par faire une addition pour obtenir le coût total
du matériel utilisé pour notre machine.
CONCLUSION
Ce travail a été effectué dans le cadre de notre projet de TPE concernant l’enseignement
intitulé « Calcul à la Rupture et à la Fatigue » où il était question de concevoir et
dimensionner une machine à essai de résilience : cas de du mouton de Charpy. Il en ressort
que ce projet nous a été bénéfique dans la mesure où il nous a permis de mettre en pratique les
unités d’enseignement des classes antérieurs telle que la RDM, l’Analyse fonctionnelle,
Machine et Conception…etc. d’effectuer des recherches et de mettre en exergue nos
potentiels en dessins. Malgré tout cela, nous avons rencontré des difficultés au niveau du
dimensionnement, de l’analyse des résultats de simulation et l’on se pose la question de savoir
si cette difficulté ne doit pas influencer dans la réalisation de notre machine.