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Différence entre vérité et vrai est que la vérité est ce qui englobe tous les vrais. Le vrai peut être vérifié
mais si quelqu’un proclame dire la vérité, on ne peux pas le vérifier.
La frontière entre la science et la morale, entre l’erreur et le mensonge, cependant, est fragile.
Dans le Novum Organum (Francis Bacon): « Ce que l’homme désire être vrai, il le croît de
préférence. ». L’interprétation immédiate est que nous prenons parfois nos désirs pour la réalité.
Blaise Pascal dit que l’imagination est « Maîtresse d’erreurs et de faussetés, d’autant plus fourbe
qu’elle ne l’est pas toujours. » En effet, l’imagination est aussi la genèse de toute théorie scientifique et
invention aux côtés de la raison. Grâce à la partie affective, nous faisons advenir ce que nous avons
simplement imaginé. Saint Thomas : « Je ne crois que ce que jeu vois », Jacques Lacan : « Je ne vois
que ce en quoi je crois »
Erreur : Nous sommes dans l’origine de la post-vérité ou l’ère post-factuelle. Il s’agit du fait que le
Oxford Dictionary a enregistré en 2016 la définition du mot « Circonstance dans lesquelles les faits
objectifs ont moins d’influence pour modeler l’opinion publique que l’appel aux émotions et aux
opinions personnelles. ». Premier problème : Si le mensonge est cette puissance, c’est non seulement
parce que tout le monde ment. Il y a une différence entre le sujet de l’énonciation (ce dont il est
question) et le sujet… ?
Kant dit que le mensonge objectif est dire le contraire de la réalité. Le mensonge subjectif est de faire
passer pour objectivement certain ce qui est subjectivement incertain. C’est-à-dire une connaissance
vague, et de faire comme si on en était un témoin de première main. Ce que Sartre appelle la mauvaise
foi, c’est de se mentir à soi-même ; et que la vérité est intranscendante (donc pas au-delà de
l’expérience physique. Autrement dit, on ne touche même-pas Dieu, la vérité reste dans le domaine du
vrai -c’est admis par définition). Karma ≠ immanence (ce qui est contenu dans la présence) de la
justice. La vérité est une forme de rectitude.
David Youn remet en question la question de la causalité en posant que la causalité est de l’habitude.
Deux phénomène apparaissent souvent en même temps mais comme cela arrive souvent, on fait un lien
de causalité alors qu’il ne s’agit que de simultanéité ou de voisinage. Donc le soleil pourrait ne pas se
lever demain. La réponse de Russel a Youn est que là il fait erreur est ce lien qu’il fait entre la non-
contradiction logique et la … est qu’il fait de la possibilité à 50/50. Pour l’exemple du soleil, il n’y a
rien qui nous incite a pense que ça pourrait changer donc la probabilité statistique est quasi nulle.
Pourquoi n’y a-t-il de vérité scientifique que scientifique ? Parce que ce que produit et démontre la
réflexion scientifique n’appartient qu’à elle.
Selon Karl Popper, n’est scientifique que ce qui peut être testé. Dans une période scientifique, il faut
pouvoir reproduire la théorie en laboratoire. La conséquence de ceci est que toute théorie qui ne peut
pas être testée et reproduite n’est pas scientifique. La réfutabilité d’une théorie est sa capacité à résister
aux tentatives de l’invalider, ce qui est fait en trouvant une exception. Autrement dit, on tient pour
scientifique tout ce qui résiste aux tentatives d’invalidation. Ce qui est visé par Popper dans ce cadre là
sont les sciences humaines (historiographie, sciences sociales, économie) qu’on ne peut pas reproduire
en laboratoire. Elle ne seraient donc pas selon lui des sciences à proprement parler. Là ou Popper est un
gros nigaud est qu’il fait des sciences expérimentales, l’archétype de toute science.
Croire que le soleil tourne autour de la Terre n’est pas faux mais une préférence.
On a cru selon Saint Thomasque la vérité est l’adéquation entre le jugement et la chose. Cet adéquation
du jugement et de la chose se heurte à une difficulté : pour pouvoir vérifier la conformité entre la chose
et le jugement, il faut déjà connaître la chose. Or comment connaître la chose autrement par le
jugement de la chose ? C’est ce qu’Emmanuel Kant appelle un diallèle.
Bergson dit « La réalité coule, nous coulons avec elle ». Il fait référence à Héraclite (« on ne se baigne
jamais dans le même fleuve, tout coule »).
La vérité n’est qu’un fil conducteur pour nous aider à nous diriger dans la réalité qui est mouvante (fil
d’Ariane). La vérité ne peut pas prétendre à l’universalité.
Dans le beau, le vrai, le bien [l’extérieur de la caverne], il y a une essence qui est une forme de la
nécessité et la nécessité est le fait qu’une chose ne peut pas être autrement qu’elle n’est. Le prisonnier
de la caverne, arrivé au sommet de ce qu’il peut monter, il considère le soleil non pas comme ce qu’il
pourrait être mais ce qu’il est en le lieu qui est sien.
Le scientifique est l’appropriation du jugement, le soleil est là.
Pour Platon, il n’y a que l’esprit qui peut voir l’essence. Aristote pose lui que toute science est
démonstrative et il n’y a pas de démonstration par les sens ni par l’exemple. On ne peut pas dire « c’est
vrai, ça se voit » car on ne peut le voir que par l’esprit. Il n’y a de sciences que de l’universel (« ce qui
est partout tout le temps » et « ce qui s’applique à tous les cas »). Il n’y a donc pas de sciences par la
sensation.
Bachelard : « L’opinion pense mal, elle ne pense pas, elle traduit des besoins en connaissances »
Thomas Daquin : « Le vrai, selon sa raison formelle première, est dans l’intelligence. » C’est une façon
de dire qu’indépendamment du contenu, il est nécessairement dans l’intelligence. Cela veut dire que la
vrai ne réside pas dans les choses mais dans le jugement. Dans l’allégorie de la caverne, les prisonniers
confondent la réalité perçue avec la réalité pensée. On accord en effet trop de confiance à la perception.
Quand Thomas (Bible) dit « je ne crois que ce que je vois », il est entièrement prisonnier de la
perception sensible. Il y a des illusions perceptibles (le soleil à 200 pieds, la tour cylindrique, le bâton
brisé dans l’eau (Snell-Descartes)). On a donc « je ne crois que ce que je vois » = « Je ne vois que ce
que je crois » → ILLUSION !!!!!!!!!!! /!\
Connaître cette conformité, c’est connaître la vérité. Cette critique de la définition de la vérité, il le dit
de façon très ironique : « c’est un diallèle.
Il y a une forme involutive du vrai que l’on pourrait obtenir avec Bachelard : « La science [son activité,
ses découvertes, ses inventions] n’est pas le pléonasme de l’expérience ». Heigel dit aussi « Le faux est
un moment du vrai. »
Conséquence de {le vrai est construit} : Le vrai ne se construit pas de lui-même, le vrai est évidemment
vrai.
Pour Descartes, la clarté et la distinction sur laquelle repose l’évidence est le fait de pouvoir distinguer
un phénomène, et de pouvoir distinguer les éléments.
Cette évidence cartésienne ne peut pas servir de réalité car cette évidence est une évidence subjective.
Le doute n’est pas l’opposé strict de la certitude, il peut en réalité produire la certitude ?
Descartes se rend comptes que l’enseignement qu’il a reçu est composé de vérités et de faussetés. Et
c’est là qu’il entreprend de fonder un savoir entièrement nouveau. Il s’agit de tout recommencer à 0
Les prisonniers dans l’allégorie de la caverne de Platon sont captifs de leurs sens, ce monde sensible est
le monde de l’illusion, de l’erreur tel que tous les opinions se valent, il n’y a que des vérités sauf que :
comment le sait-on ? Pourquoi ne suffit-il pas de dire la vérité sinon parce qu’il faut dire la vérité en
vérité. Platon propose comme solution qu’il faut connaître toutes les vérités pour pouvoir les comparer.
On pense souvent que chacun voit midi à sa porte (=à chacun sa vérité) si bien que est-ce qu’il faut
parler de la vérité ou des vérités ? Première partie : peut-on dire que la vérité dépend des individus ? Il
y a des gens qui pensent que ceci cela et je ne partage pas ces vues-là, les daltoniens etc. Dans un
deuxième temps, relatif ne signifie pas l’opposition entre subjectif et objectif. Par un renversement,
montrer que c’est la qualité même de la vérité qu’être relatif et c’est ce qui fait son efficacité. La vérité
absolue est celle qui est à la fois éternelle et universelle, c’est ce que la science nous apprend et
incorpore au sens commun. La vérité est toujours relative car elle appartient à une époque donnée. Il
n’est pas de vérité absolue et on ne connaît pas de théorie universelle et pertinente à jamais.
L’originalité de Nietzsche est de ne considérer la vérité non plus comme un contenu mais une valeur.
Texte de Proust :
La vérité n’a de sens que dans la vraie vie, elle est le résultat d’un processus géré comme une
possibilité. Proust défend l’idée que la vérité relève de l’impression, qui n’est pas quantifiable, donc
pas objective (ce qui est ironique). La vérité est le résultat d’un éclaircissement : on se défait de ce qui
nous encombre, des clichés que nous avons. Alors comment peut on prétendre que MA vérité soit
recevable ? Elle est déchiffrement (l.10), éclaircissement (l.10). La vérité est un dévoilement. Ce qui
fait l’originalité de Nietzsche, c’est sa brutalité revendiquée : Il dit pratiquer la « philosophie au
marteau ». Il entend briser les idoles. Nietzsche dit que Dieu est la vérité et que la vérité est divine pour
s’en moquer (alors que Descartes fait de Dieu l’idée de Dieu, le garant de la vérité parce que Dieu
existe et qu’il a des idées en lui des idées qui ne peuvent pas venir de Dieu, donc Dieu est le garant de
la vérité. Une fois qu’il a posé cela, Dieu n’intervient plus jamais dans la philosophie de Descartes. Et
Pascal fait le reproche à Descartes d’être raté). Donc critique ironique de Nietzsche. Comme le monde
de la religion est un monde imaginaire et que Dieu est un mensonge. Au bout du compte, la super
originalité de Nietzsche est que la vérité n’est ni un contenu ni une méthode ou un protocole, c’est tout
simplement une valeur. Dès qu’est niée la croyance dans le dieu de l’idéal acétique,
zqabakbdazndoazidjamramzorijamifjZGJ§LGJMODIHJQDOHQ¨GJNLERHGS%PGOKZùFIJAEF.
C’est trivial.
Conclusion : la vérité comme valeur qui n’est pas absolument indispensable à l’existence.