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FINANCE
Résumé Théorique
Chapitre II : La Monnaie
1- Emprunts indivis ;
2- Emprunts obligataires.
Partie III : Finances d’Entreprise
Chapitre I : Rentabilité des investissements
Introduction :
Les mutations profondes et rapides qui affectent le secteur financier
et par conséquence, l’environnement financier de l’entreprise
imposent que celle-ci doit réagir positivement avec ces changements
en y tirant profit, tant au niveau de financement des
investissements, qu’au niveau des placements dans différents
marchés financiers.
Chapitre II : La monnaie
I- Définition et rôles de la monnaie :
Fonctions de la monnaie :
La monnaie possède trois principales fonctions :
- Instrument de compte (unité de compte) : elle facilite les
échanges, c’est un instrument de mesure de la valeur des biens
(et de comparaison de valeur) ;
- Instrument d’échange (de transaction) : c’est un moyen de
paiement. C’est un bien intermédiaire accepté par tous (depuis la
fin du troc) ;
- Instrument de réserve de valeur : elle reporte du pouvoir d’achat
dans le temps. C’est un instrument d’épargne (une réserve pour
une consommation ultérieure avec 2 motifs : la précaution et la
spéculation).
La monnaie
Formes de la monnaie :
La monnaie revêt plusieurs formes :
- La monnaie eu sens étroit est constituée par la monnaie
fiduciaire et la monnaie scripturale (les moyens de paiement
immédiat) : billets de banque, monnaies divisionnaires, dépôts à
vue monétaire dans les institutions financières.
- La monnaie au sens large est constituée par des instruments de
paiement différés : Comptes sur livrets, bons de caisse, actions et
obligations.
III- Les agrégats monétaires :
V- La politique monétaire
- Définition et objectifs :
- Objectifs intermédiaires :
L’encadrement du crédit
Le réescompte
I- Intérêts simples
1. définition et calcul pratique :
Définition :
Dans le cas de l’intérêt simple, le capital reste invariable pendant toute la durée du prêt.
L’emprunteur doit verser, à la fin de chaque période, l’intérêt dû.
Remarque :
1) Les intérêts sont versés à la fin de chacune des périodes de prêt.
2) Le capital initial reste invariable. Les intérêts payés sont égaux de période en période.
3) Le montant des intérêts est proportionnel à la durée du prêt.
Calcul pratique : Si nous désignons par :
C : le capital placé ;
t : le taux d’intérêt annuel pour 100 DH ;
n : la période de placement en années ;
i : l’intérêt rapporté par le capital C
La valeur définitive du capital (C) après (n) périodes de placement est la somme du capital
et des intérêts gagnés.
Si nous désignons par (VD) la valeur définitive alors :
Soient les sommes d’argents placées à des taux variables et pendant des durées différentes :
Capital Taux Dur
C1 T1 J1
C2 T2 J2
C3 T3 J3
J3
L’intérêt global procuré par ces trois placements est :
Définition :
Le taux moyen de ces trois placements est un taux unique qui applique l’ensemble de ces 3
placements donne le même intérêt global.
(1) est (2) sont identiques alors : (C1T1J1 +C2T2J2 + C3T3J3)= (C1TmJ1 + C2TmJ2 + C3TmJ3)
Tm= (C1T1J1 +C2T2J2 + C3T3J3)/(C1J1+C2J2+C3J3)
jour du remboursement du prêt par exemple) on dit que l’intérêt est postcompté.
Par avance au moment du versement du capital (les bons de caisse par exemple), c'est-à-
dire paiement des intérêts le jour de la conclusion du contrat de prêt.
Ces deux modes de calcul ne sont pas équivalents du point de vue financier le taux effectif dans
le deuxième cas est un peu plus élevé.
Définition :
On calcul le taux effectif du placement à chaque fois que les intérêts sont précomptés et que
l’intérêt est calculé sur la base de la valeur nominale. Les intérêts sont versés par l’emprunteur le
jour de la conclusion du contrat de prêt , jour ou l’emprunteur reçoit le capital prêté. Il est alors
évident que les fonds engagés procurent au prêteur un taux de placement supérieur au taux
d’intérêt stipulé.
Exemple 1 :
Une personne place a intérêt précompté 10000 DH pour 1 an, taux = 10%. Quel taux effectif
de placement réalise-t-elle ?
Résolution :
L’intérêt procuré par l’opération s’élève a (1 0000 * 10 *1) / 100 = 1000 DH. Le préteur reçoit
immédiatement cet intérêt.
Les choses se passent donc comme s’il n’avait déboursé que 10000 - 1000 = 9000 DH. Le prêteur
recevra, dans un an, son capital de 10000 (il a déjà encaissé les intérêts).
Il aura donc gagné en un an 1000 DH en engageant seulement 9000 DH. Le taux effectif Te de
placement est (9000 * Te * 1) / 100 = 1000 soit Te = 11.11 %.
1- Escompte
L’escompte est l’opération qui consiste pour le propriétaire d’une créance à la céder à un
tiers (souvent une banque) avant l’échéance de paiement.
Le tiers déduit alors de la valeur nominale inscrite sur la créance, des agios composés de :
* La rémunération (intérêts simples) de l’argent entre la date d’acquisition et l’échéance de
la créance ;
* des frais bancaires.
La date de valeur est une date qui diffère, la plupart du temps, de la date d’opération, c’est la date
ou l’opération est prise en compte. Dans la plupart des cas, les sommes retirées d’un compte le sont
à une date de valeur antérieure à celle de l’opération postérieure à celle du dépôt, ceci joue à
l’avantage des banques.
Il existe plusieurs méthodes pour tenir de tels comptes. Les calcules sont assez fastidieux. L’utilisation
de l’outil informatique a rendu caduque la plupart de ces méthodes. Toutefois, la méthode
hambourgeoise est la seule encore utilisée par les banques.
Méthode hambourgeoise :
Elle permet de connaître l’état et le sens du compte a chaque date. Elle est la seule applicable avec
des taux différentiels (le taux débiteur en général supérieur au taux créditeur). On parle de taux
réciproques s’ils sont égaux.
D’un ou de plusieurs jours (jours de banque) suivant que l’opération est créditrice ou
débitrice.
Les opérations sont classées par date de valeur croissant.
2) Les intérêts sont calculés sur le solde du compte, à chaque fois que celui-ci change de valeur.
3) La durée de placement du solde est le nombre de jours séparant sa date de valeur de la date de
valeur suivante.
4) A la fin de la période de placement (le trimestre par exemple) on détermine le solde du
compte après avoir intégré dans le calcul le solde des intérêts débiteurs et créditeurs et les
différentes commissions prélevées pour la tenue de tel comptes.
5) Dans le cas de la réouverture du compte, on retient comme première date de valeur, la date
d’arrêté du solde précédent.
Soit la méthode des nombres et des diviseurs fixes appliquée à la méthode hambourgeoise.
Cas particuliers :
Dans certains cas (livret d’épargne et compte sur carnet) les dates de valeurs sont imposées : le
premier et le 16 du mois.
Les banques appliquent un taux d’intérêt simple pendant le nombre de quinzaines entières
civiles de placement ; ainsi pour un dépôt la date de valeur est le premier ou le 16 du mois qui suit
la date de l’opération pour un retrait, la date de valeur est la fin ou le 15 du mois qui précède la
date d’opération.
1- Définition et formules :
Un K est placé à intérêts composés lorsque l'intérêt s'incorpore au K à
la fin de chaque période et porte ainsi intérêt pendant la période suivante.
On dit que l'intérêt est capitalisé en fin de période.
A = C (1 + i)n
A = 5.000 (1,06)5
A = 5.000 x 1,338226
= 6.691,13 Dhs.
Exemple :
C = 6.000 Dhs tx = 4,5 % n = 3 ans 7 mois
Méthode commerciale : A
= C (1 + i)n
A = C (1 + i)k + p/a
A = C (1 + i)k (1+ i)p/a
T.F n° 1 T.F n° 6
A= 6.000 (1,045)3 – (1,045)7/12
= 6.000 x 1,141166 x 1,02601
= 7.025,08 Dhs
Méthode rationnelle :
A = C (1 + i)k (1+ i x p/a)
T.F n° 2
A = 6.000 (1,045) (1 + 0,045)7/12
3
Méthode d'interpolation :
C = 6.000 Dhs n = 3 7/12 T x 4,5 % A=?
3 < 37/12 < 4
(1,045)3 < (1,045)37/12 < (1,045)4
(1,045)4 = 1,192519 (1,045)37/12 = ?
3
(1,045) = 1,141166 (1,045)3 = 1,141166
7 mois x
X = 0,051353 x 7 x = 0,029955
1
(1,045)37/12 = 1,141166 + 0,029955
= 1,171121
A = 6.000 (1,045)37/12
A = 6.000 x 1, 171121
A = 7.027,08 Dhs
Exemple : quelle est la V.A d'un K de 13.400,00 Dhs placé au tx de 4,34 % pendant 5 ans.
Exemple :
Un K de 5.000 Dhs est placé à intérêts composés pendant 5 ans, sa valeur acquise se
lève à 6.69113 Dhs, calculer le tx.
Exemple:
C = 5.000 Dhs A = 7.688,13 Dhs n = 6 ans
On sait que A = C (1 +i)n
7.688,13 = 5.000 (1 + i)6
(1 + i)6 = 1,537626
1,521891 < 1,537626 < 1,543302
(1,0725)6 < (1 + i)6 < (1,075)6
0,0725 < i < 0,075
(1,075)6 = 1,543302 (1 + i)c = 1,537626
(1,0725)6 = 1,543302 (1,0725)6 = 1,521891
0,021411
I = 0,0725 x 0,0018 = 0,0743 ______ Tx = 7,43 %
Exemple:
Un K de 5.000,00 Dhs est placé à intérêt composé au tx de 6 %, sa valeur acquise
s'élève à 6.691,13 Dhs.
Calculer n
On sait que A = C (1 + i)n
6.691,13 = 5.000 (1,06)n
n
(1,06) = 1,338226
D'après la T.F n° 1, la durée est de 5 ans.
Exemple :
La valeur d'un K de 4.200,00 Dhs placé à intérêt composé au taux de 5 % s'élève à
6.912,75 Dhs, calculer n ?
Calculer n
On sait que A = C (1 + i)n
6.912,75 = 4.200 (1,05)n
(1,05)n = 1,645892
1,628895 < 1,645892 < 1,710339
(1,05)10 < (1,05)n < (1,05)11
C =Ax 1/ ( 1 + i)n
C = A ( 1 + i) –n
Exemple :
Un capital est placé à intérêt composé au taux de 6,25 % pendant 5ans 7 mois, sa VA
s'élève à 9.820,25 Dhs. Calculer " C " .
x 1 èe méthode : - 5 - 7/12
- 5 - 1 + 1 – 7/12 = - 6 + 5/12
C = 9.820,25 x (1,0625) -6 (1,0625) 5/12
C = 9.820,25 x 0,0695067 x 1,02558
C = 7.000,00 Dhs
On sait que : C = A (1 + i )- n
C = 9.820,25 x (1,0625) -5 – 7/12
(1,0625)-6 < (1,0625) -5 - 7/12 < (1,0625)-5
0,695067 < (1,0625) -5 - 7/12 < 0,738508
(1,0625)-5 = 0,738508 (1,0625) -5 - 7/12 = ?
Exemple :
La V.A d'un K "C " placé à intérêt composé au taux de 5,18 % pendant 4 ans s'élève à
8.680,25, calculer " C "
On sait que C = A (1 + i) – n
C = 8.680,25 ( 1,0518) –4
C = 8.680,25 x 1
( 1,0518) 4
C = 7.092,5 Dhs
1- Définitions :
Actualiser une somme future, c’est déterminer sa valeur d’aujourd’hui, que l’on appelle valeur
actuelle, compte tenu de l’exigence de rentabilité de l’investisseur. L’actualisation, en calculant la
valeur actuelle de toute somme future, permet de rendre comparables des flux qui ne sont pas
perçus à la même date.
Actualisation et capitalisation sont les deux faces d’un même phénomène : le prix du temps.
La capitalisation repose sur la technique des intérêts composés : Vn = V0 × (1 + t)n où V0 est la
valeur initiale du placement, t le taux de placement, n la durée du placement en années. (1+t) n est
le coefficient de capitalisation.
2-En général : un effet C payable dans n années est équivalent à plusieurs effets lorsque la valeur
actuelle de C est égale à la somme des valeurs actuelles des effets équivalents.
3-Annuités
L'étude des annuités est d'une importance capitale, celle-ci permet en effet de résoudre
plusieurs problèmes relatifs :
Aux emprunts (remboursement de crédit).
Aux placements (constitution d'un capital, retraite par exemple).
A la rentabilité d'un investissement.
Définition :
On appelle annuité des sommes payables à intervalles de temps réguliers.
Dans le cas des annuités proprement dites les sommes sont versées ou perçues chaque
année à la même date, la période retenue est alors l'année. On peut cependant effectuer des
paiements semestriels, trimestriels ou mensuels. Dans ces cas on parle de semestrialité,
trimestrialités ou de mensualités.
Le versement d'annuités a pour objet, soit de rembourser une dette, soit de constituer
un capital.
Annuités constantes de fin de période :
Ici, les sommes sont payables à la fin de chaque période, en outre ces sommes sont
constantes.
Valeur acquise :
A – Valeur acquise au moment du dernier versement :
Soient :
a : le montant de l'annuité constante
i : le taux d'intérêt correspondant à la période retenue.
a An
An = a (1 + i)n – 1
i
An apparaît comme étant la somme des valeurs acquises par chacun des versements.
Remarque :
An = a (1 + i)n – 1
i
Remarque :
1- La table n° 3 donne :
1,115 – 1 = 31,7724817 Dhs.
0,1
Ligne n° 15 et colonne 10 %
2- les intérêts produits par les différents versements peuvent être calculés.
I = 1.112.036,86 – 15 x 35.000 = 587.036,86 Dhs
Exemple 2 :
Combien faut-il verser à l afin de chaque semestre pendant 8 ans, pour constituer au
moment du dernier versement, un capital de 450.000,00 Dhs, taux semestriel 4,5 %.
Remarque :
En inversant la formule, on obtient le montant de l'annuité.
Valeur actuelle :
A- valeur actuelle à l'origine :
La situation peut être schématisée comme suit :
A0 0 a a a
1 2 n
A la date 0 on aura : A0 = An (1 + i) -n
A0 = a (1 + i)-n
Ce qui donne : i
Exemple 1 :
Calculer la valeur actuelle à l'origine d'une suite de 12 annuités de 32.500,00 Dhs
chacun. Taux d'escompte 8,5 % l'an.
A0 = 32.500,00 (1 + 0,085) -12 = 238.702,30 Dhs
0,085
2- Les intérêts versés à l'occasion de cette opération d'escompte peuvent être calculés :
I = 12 x 32.500,00 – 238.702,30
= 151.297,70 Dhs
Exemple 2 :
- Combien faut-il payer pour rembourser une dette de 35.000,00 Dhs par le versement
de 14 annuités constantes.
An = a 1- (1 + i)n a = A0 i
i 1 - (1 + i)n
Corrigé :
La situation se présente comme suit :
9%
5 mois
2 ans
3 ans
a- Ici on se situe au moment du dernier versement.
A12 = 32.500,00 1,0912 - 1 = 654.573,39 Dhs
0,09
c- Au 31/10/2009 on a :
A14 = A12 x 1,092 = 777.628,65 Dhs
d- Au 31/10/2010 on a :
A15 = A12 x 1,093 = 847
1 Définition :
L’emprunt indivis se caractérise par le fait que l’emprunteur (un particulier ou une entreprise)
s’adresse à un seul créancier (le nominal C de la dette n’est pas divisé). L’emprunt indivis
s’oppose donc à l’emprunt obligataire pour lequel l’emprunteur (une grande entreprise ou
l’état) recourt à une multitude de créanciers (le nominal C de la dette est divisé en titres).
Une personne emprunte une somme C pour une durée égale à une période n, au taux de i.
Pour l’amortissement de la dette on distingue deux types de systèmes :
Emprunts remboursables en une seule fois.
Remarque :
Le dernier amortissement n’a pas été donné, son calcul ne pose aucun problème :
M6 = 200 000 – (35 000 + 20 000 + 50 000 + 40 000 + 10 000)
= 45 000
Dans cet exemple les amortissements n’obéissent à aucune loi et sont distribués de manière
tout à fait aléatoire.
Exemple : une personne emprunte 350 000 DHs auprès d’une banque et s’engage à verser 8
annuités constantes, la 1ère payable 1 an après la date du contrat. Sachant que le taux est de
12% l’an, construire le tableau d’amortissement de l’emprunt considéré.
Calculer l’annuité de remboursement.
a = 350 000 x (0,12/1-1,128)
= 70 455,99 DH
D’où le tableau d’amortissement :
Période CDP I Amortissement Annuités CFP
La TVA concerne les intérêts débiteurs, ainsi si celles-ci est de 17%, alors pour 100DH
d’intérêt versés au banquier, par exemple, il importe d’ajouter 7 Dh de taxe, on se retrouve
alors avec 107 DH d’intérêts toutes taxes comprises TTC.
Pour tenir compte de la TVA on intègre une colonne spéciale à cet effet, seulement l’annuité
de remboursement s’en trouve modifiée, celle-ci ne sera plus constante mais en légère
diminution (on ajoute à un terme constant une taxe qui diminue avec l’intérêt). Pour rendre
constante l’annuité effective (I + TVA + Amortissements) il importe d’utiliser le taux
d’intérêt i intégrant la TVA (taux TTC).
On calcule d’abord le taux TTC : pour une capital de 100 DH on verse 12 DH d’intérêt par an,
et pour 12 DH on verse 0,84 DH de TVA (12 x 0,07 = 0,84), on verse en définitive pour un
capital emprunté de 100 DH, UN intérêt de 12,84 par an TTC.
Le taux est alors de 12,84% l’an (i= 0,1284)
A partir de ce taux on calcule l’annuité : a= 500 000 (0,1284/1-1,1284) = 124 519,82
D’où le tableau d’amortissement :
Période CDP I TVA Amor. Annuité CFP
Remarque : il importe de souligner que dans le tableau l’intérêt I est calculé à 12%
4-1 Amortissements constants :
Exemple : un emprunt de 300 000 DH est remboursable en 6 annuités, la 1ère payable un an
après la date du contrat.
Sachant que l’amortissement est constant et que le taux est de 11,5% l’an.
Construire le tableau d’amortissement de cet emprunt, chaque année on paye 50 000DH.
(300 000 ÷ 6) en titre d’amortissement
D’où le tableau :
Période CDP I A a CFP
1 – Définition
Les obligations font partie des valeurs mobilières. Il s'agit de titres de créance émis
par une société, un établissement public, une collectivité locale ou l'Etat en
contrepartie d'un prêt.
le prix d'émission,
la date de jouissance (départ du calcul des intérêts),
la date de règlement, la durée de l'emprunt,
le coupon (intérêt annuel),
le taux de rendement actuariel brut (rendement effectivement perçu pendant la
durée de l'emprunt),
la date de remboursement, le remboursement éventuel par amortissement.
2 – La cotation
le nominal
Comme les actions, une obligation a un nominal. C'est sur ce montant que sera
calculé les coupons qui vous seront versés par la société. Le nominal des
obligations est souvent fonction du type d'obligations. Mais dans certains cas, l'AMF
(ex COB) peut imposer à l'émetteur d'augmenter la part de son nominal afin de
limiter la souscription à des investisseurs plus avertis.
le taux d'intérêt nominal
Il s'agit du taux d'intérêt permettant le calcul des coupons. Ainsi avec un nominal
de 500€ et un taux d'intérêt nominal de 6%, vous percevrez chaque année 500 ×
6% = 30€.
le prix d'émission
Afin d'attirer de nombreux investisseurs, il n'est pas rare que le prix d'émission de
l'obligation soit inférieur à la valeur nominale. Il en est de même pour le marché
actions lors de l'introduction en bourse. Il est possible également, dans des cas plus
rares, que le prix d'émission soit supérieur au montant du nominal. Dans la
pratique, l'entreprise remboursera à l'échéance de l'obligation un montant
supérieur à celui emprunté.
4
5
le prix de remboursement
A l'échéance de l'obligation, le montant de cette dernière vous aura été totalement
remboursé. Ce remboursement peut être supérieur au montant du nominal, et ce
afin d'accroître l'intérêt pour les investisseurs. La différence entre le prix de
remboursement et le nominal est appelé prime de remboursement.
la cotation des obligations
Comme tout instrument financier, une obligation peut être négociée, échangée en
toute simplicité. De fait, le cours d'une obligation évolue en fonction des taux d'intérêts
et d'autres éléments spécifiques à une obligation. Mais il est important de savoir qu'une
obligation est cotée en pourcentage de son nominal et non en unités monétaires.
Le coupon couru
C’est la fraction du coupon correspondant à la durée écoulée depuis le paiement du dernier
coupon d’intérêts. Il inclut (depuis 1995) le délai s’écoulant entre la date de négociation et
la date de règlement – livraison, soit 3 jours ouvrés. C'est-à-dire un intervalle de temps
incluant 3 jours ouvré. Par exemple si c’est un mardi, on compte 3 jours, si c’est un jeudi,
on compte 5 jours.
Attention : Le coupon couru (en %) est exprimé avec 3 décimales.
► Exemple 1
Soit une obligation de nominal 2 000 euros, au taux de 6,40%, émise le 25.10.N,
remboursable le 25.10.N+5. Quel était le coupon couru à la date du mardi 12.12.N+3 (date de
négociation) ?
Solution :
Le 15.12.N+3 étant un mardi, la durée sur laquelle on doit calculer le coupon couru est : 48 +
3 = 51 jours
► Exemple 2
4
5
25 +
Soit une obligation de nominal 2 000 euros, cote du jour 122,60, coupon couru (en %) : 6,396
Solution :
Il s'agit du taux d'intérêt réellement perçu par l'investisseur. Ce taux se calcule à partir de la
valeur d'acquisition de l'obligation et en fonction des différents coupons.
Définition :
A une date donnée, le taux actuariel brut d’un emprunt est le taux pour lequel il y a
équivalence entre la valeur des obligations à cette date et l’ensemble des annuités qui restent
à recevoir.
Le taux actuariel d’une obligation est le taux de rendement réel de cette obligation si elle est
conservée jusqu’à son remboursement.
Exemple résolu :
Supposons que vous investissiez à l'émission dans une obligation de nominal 500€ à un prix
d'émission de 495€ avec un taux nominal de 5% pendant 3 ans. Vous percevrez donc des
coupons de 25€ pendant 3 ans. Le taux actuariel se calcule ainsi :
25
On peut aussi écrire que t est la solution de l’équation : 495 = 25 (1+t) – 1 + 500(1+t)
La VAN :
Un projet d’investissement peut être envisagé favorablement à condition que la
trésorerie qu’il génère dans le futur soit supérieure au montant qu’il a initialement
fallu décaisser pour le mettre en œuvre.
Les flux perçus dans le futur doivent être actualisés en utilisant le coût moyen
pondéré des ressources de l’entreprise.
I0 = investissement initial.
4
5
de déduire l’impôt sur la plus-value…
Finalement :
Le TRI
Le TRI est un outil de décision à l'investissement. Un projet d'investissement ne
sera généralement retenu que si son TRI prévisible est suffisamment supérieur au
taux bancaire, pour tenir compte notamment de la prime de risque propre au type
de projet.
Les avantages de cette méthode sont qu’elle a rapport aux flux monétaires et
qu’elle tient compte de la valeur temporelle de l’argent; toutefois, son application
est plutôt complexe et fastidieuse.
Avec
Le délai de récupération
La méthode du DRC sert à la fois de critère de rejet et de critère de sélection.
Comme critère de rejet, puisque tout projet dont le délai de récupération est
supérieur à la norme fixée par l’entreprise est rejeté. Comme critère de sélection,
puisque entre deux projets concurrents, on retiendra celui dont le délai de réception
est le plus court.
4
5
bien que dans la pratique des entreprises on travaille sur des flux non actualisés, il
est possible de calculer le DRC d’un projet en ayant actualisé les flux.
4
5
Chapitre V : Le diagnostic financier de l’entreprise
1- Notions de base de l’analyse financière :
Dans le cadre de son activité, l'entreprise combine des facteurs de production pour élaborer des biens
ou des services.
Les facteurs de production sont achetés sur des marchés "amont" contre des liquidités. Les biens et services
produits sont vendus sur les marchés "Aval" également contre des liquidités.
Ainsi, un entrepreneur disposant de liquidités et désireux de créer une entreprise, devra se procurer par
exemple un local, du matériel et acheter des matières premières pour réaliser ses objectifs. Il va donc
échanger ses liquidités ou "stock de Monnaie" contre des actifs, certains étant destinés à être utilisés
rapidement dans l’entreprise (matières premières), d'autres étant appelés à rester dans l'entreprise une durée
plus longue (local, matériel) ; le but de l'entrepreneur n'étant pas de maintenir ses actifs figés, mais de
produire des biens et les vendre à d'autres agents économiques.
Il verra ainsi une partie de ses actifs se transformer en monnaie. Le cycle financier désigne ce
processus qui intègre toutes les opérations intervenant entre le moment où une entreprise transforme un stock
de monnaie initial en un certain bien ou actif, et le moment où le même bien se transforme en monnaie.
Le cycle d'exploitation
On entend par cycle d'exploitation l'ensemble des opérations réalisées par l'entreprise pour atteindre son
L'acquisition des biens et des services entrant dans le processus de production : c'est la phase
d'approvisionnement ;
La transformation des biens et des services pour aboutir à un produit fini : c'est la phase de
production ;
La vente des produits finis : c'est la phase de commercialisation.
Ce processus doit fonctionner de manière continue pour assurer un emploi optimal des moyens mis
en œuvre : travail et capital. Or, les flux physiques d'entrée (les achats) et le flux physique de sortie (les
ventes) interviennent de manière discontinue.
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Le cycle d'investissement :
Le cycle d'investissement désigne toutes les opérations relatives à l'acquisition où la création des moyens
titres de participation …).Il englobe également la partie immobilisée de l'actif de roulement (stocks,
créances,…).
Le cycle d'investissement est par définition un cycle long, dont la durée dépendra de l'activité de
l'entreprise, du rythme de l'évolution technologique et de la stratégie poursuivie.
MonnaieMoyens de
Production
Encaissements
Il recouvre l'ensemble des opérations qui interviennent entre l'entreprise et les apporteurs de
capitaux, il concerne particulièrement les opérations de prêts et d'emprunts.
1ère étape :
Définition des objectifs de l'analyse :
Etude des moyens de l'entreprise
Structure financière
Trésorerie
Etude du fonctionnement de l'entreprise :
Activité
Rentabilité
2ème étape :
Préparation des différentes sources d'informations :
Informations extra-comptables :
Internes à l'entreprise :
- Raison sociale
- Localisation géographique des établissements
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- Statut juridique
- Age de la société
- Dirigeants (âge, ancienneté, compétences)
- Activité
- Taille
Externes à l'entreprise :
- Fournisseurs
- Clients
- Concurrents
- Secteur d'activité
- Environnement macro-économique
- Marché de l'entreprise.
Informations comptables :
Bilan comptable retraité ou bilan fonctionnel, soit au bilan financier.
Compte de produits et charges d'où on va dégager l'état des soldes de gestion ;
Sur la base de ces documents on établira les ratios relatifs à chacun d'eux.
3ème étape :
Sélection des outils d'analyse financière les mieux adaptés aux objectifs poursuivis :
Equilibre financier
Solvabilité
Risque économique et financier
Rentabilité
Croissance
Autonomie financière
Flexibilité financière.
4ème étape :
Diagnostic financier (atouts et handicaps)
Atouts :
Flexibilité
Rentabilité élevée
Bonne liquidité
Forte croissance
Handicaps :
Baisse des résultats
Baisse de chiffre d'affaires
Insuffisance de ressources stables
Insuffisance d'investissement
Dégradation de la trésorerie
Surendettement, etc..
5ème étape :
Pronostic et recommandations :
Perspectives d'évolution
Recommandations.
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Il s'agit d'analyser la capacité d'une entreprise à faire face à ces engagements. Ce diagnostic peut
être mené soit à partir d'un bilan comptable fonctionnel ou à partir d'un bilan financier.
1- Approche fonctionnelle
Le bilan fonctionnel représente à un moment donnée les emplois et les ressources, quelle qu'en
soit la qualification juridique, liés aux principaux cycles de fonctionnement de l'entreprise.
Le découpage fonctionnel du bilan peut être représenté dans le bilan suivant .
Découpage fonctionnel du bilan du PCM
Cycles fonctionnels de
Emplois liés Ressources liées
l'entreprise
Cycle d’exploitation Actif circulant hors trésorerie Passif circulant hors trésorerie
Les besoins en financement sont essentiellement constitués par les stocks et les créances clients, les
ressources provenant de l'exploitation par les dettes fournisseurs. L'importance de ces postes dépendent à la
fois des contraintes propres au secteur de l'entreprise (durée du cycle de production, image de la profession
en matière de crédit…), et de politique industrielle et commercial.
2-3 La Trésorerie Nette
C'est l'excédent des liquidités (placées ou non) sur les financements bancaires courants
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TN = FRF – BFG
= Trésorerie Actif – Trésorerie Passif
Le BGF est financé pour partie par des ressources stables (FRF) et pour solde par des ressources plus
volatiles (T.P)
Plusieurs situations :
1. Insuffisance du FRF et BFG positif :
Ces deux besoins en financement sont couverts par des ressources volatiles (T.P)
2. Situations confortables :
3. FRF positif et BGF négatif
Ces deux types de ressources alimentent la trésorerie
2- Approche Financière
Le bilan financier a pour but de mettre à la disposition de la l'analyste des informations significatives pour se
rapprocher d'une vision plus économique et financière de l'entreprise. En effet les éléments du bilan sont
classés, selon leur degré de liquidité ou d'exigibilité croissante d'une part ; d'autre part ; les actifs sont pris
pour leur valeur vénale. Ainsi le bilan comptable fait l'objet de plusieurs retraitements.
Le bilan financier se présente comme suit :
Masse de l'actif Masse du passif
Ressources propres Capitaux
Permanents
Valeurs immobilisées Actifs longs Dette à moyen et long
terme
Valeurs d'exploitation
( stocks ) Actifs courts
Dettes à court terme Passif à moins 1 an
Valeur réalisables (moins 1 an)
Valeurs disponibles
L'analyse financière à pour but de diagnostiquer l'entreprise plus en détail sur la situation financière de son
ensemble afin de prendre les bonnes décisions de financements, de crédits, des risques clients, etc., faute de
quoi elle risque de disparaître à plus ou moins brève échéance.
Nous pouvons bâtir 4 types de ratios
ratios de structure financière ;
ratios de liquidité;
ratios d’activité ou de gestion;
ratios de rendement et de rentabilité.
1-Les ratios de structure permettront de savoir si l'entreprise est ou non indépendante vis-à-vis des banques. Si elle
est trop endettée, elle risque de se trouver dans l'incapacité de rembourser et de payer des intérêts trop
importants par rapport à la marge dégagée par l'entreprise.
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ratio interprétation norme
Capitaux permanents ratio de fonds de roulement. >1
Actif La capacité d’entreprise de
immobilisé financer ses investissements à
travers ses ressources stables.
Dettes globales Ratio d'endettement <0,5
part des capitaux étrangers
capitaux permanents engagés dans l'entreprise
DCT
1- Les ratios d’activité ou de gestion : ces ratios indique le niveau d’activité de l’entreprise à partir des
rotations des stocks, des règlement clients et des remboursements des fournisseurs.
------------------------------------
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Stocks moy de Prod. finis x Indique combien de temps Dépend du secteur et du
360 les produits finis restent en métier
stock.
---------------------------------
CA(HT)
4-Les ratios de rendement et de rentabilité :permettent de mesurer le niveau de rentabilité et de
rendement. On distingue 3 types de rentabilité : Commerciale, économique et financière.
ratio interprétation norme
Marge commerciale Taux de marge commerciale dépend du secteur et du
---------------------- métier
CA(HT)
Valeur ajoutée Taux de marge après achats dépend du secteur et du
----------------- de matières premières métier
CA(HT)
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