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Kinshasa-Limete
RD Congo
Analyse de l’Environnement de
l’Entreprise
Notes de cours (M1 FBA-EFGE)
gregoire.ngalamulume@gmail.com;
Une entreprise est un acteur important de la vie économique et sociale. Elle est une
entité poursuivant des objectifs propres, par les voies et les moyens qu’elle se
donne.
L’entreprise existe dans un environnement dont elle fait partie intégrante. Elle n’est
donc pas indépendante et ne se suffit pas à elle même. Par ailleurs, les activités de
l’entreprise se développent en interdépendance étroite avec l’environnement qui lui
impose des contraintes. Les structures internes de l’entreprise, en vue de faire face
aux incertitudes, s’adaptent aux types et aux conditions de l’environnement, qui n’est
ni statique, ni homogène.
En effet, en tant que système ouvert, une entreprise devrait vivre en accord avec son
environnement. L’analyse stratégique s’est enrichie de concepts et de grilles
d’analyse au fil du temps. L’étude de la concurrence ne se résume plus à celle de la
répartition des parts de marché entre les concurrents. La règle d’or n’est plus
seulement la taille, et le devenir d’une entreprise n’est plus d’être seulement
dominante. Sa marque, son respect des valeurs, l’impact de ses actions de court
terme sur les prochaines générations, sa capacité d’innovation pèsent dorénavant
beaucoup sur l’échiquier concurrentiel.
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Inscrit au programme de formation des spécialistes en économie et en
développement, ce cours vise à fournir aux étudiants, des outils spécifiques leur
permettant d’analyser l’environnement tant interne qu’externe d’une entreprise.
À l’issue de cet enseignement, les étudiants qui l’ont suivi seront capables de :
Contenu du cours
Chapitre I : L’entreprise
- Notion de l’environnement
- Types d’Environnement de l’Entreprise
- Les états de l’environnement
- L’évolution de l’environnement de l’entreprise
- Généralités
- L’analyse des ressources de l’entreprise
- L’analyse des forces, faiblesses, opportunités et menaces (FFOM/SWOT)
- L’analyse des relations concurrentielles/Analyse de l'environnement par
domaine (Mickaël Porter)
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Chapitre IV : Le Diagnostic Externe de l’Entreprise
Lectures de base
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Chapitre 1er : L’Entreprise
- Définition
L’entreprise est une unité économique et juridique qui a pour principale fonction la
production de biens et services destinés à être vendus sur un marché. L’activité
d’une entreprise peut être décomposée en deux phases distinctes :
Une fois que les richesses sont créées, l’entreprise distribue les rémunérations aux
agents qui ont participé à la réalisation de la production. Ainsi :
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- les employés perçoivent des salaires ;
- l’Etat, les organismes sociaux (INSS…) reçoivent les impôts et les cotisations
sociales.
- les prêteurs reçoivent des intérêts ;
- les apporteurs de capitaux reçoivent les dividendes ;
- l’entreprise garde pour elle les revenus non distribués.
La notion de finalité
Les finalités, ou missions, de l’entreprise désignent les raisons pour lesquelles elle
est acceptée par son environnement. Ce sont des buts plus durables que les
objectifs, avec des échéances imprécises. Elles répondent à des questions du type «
que voulons-nous devenir ? », « quelles sont nos motivations ? ». Les finalités
contribuent à la cohésion de l’entreprise et orientent les décisions stratégiques.
Pour les entreprises publiques, même si elles sont tenues à l’équilibre de leurs
comptes, elles n’ont pas pour finalité première le profit mais la production de services
publics, même chose pour les sociétés coopératives qui ont pour finalité de servir au
mieux leurs membres.
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- Les finalités humaines
Elles concernent aussi bien les ambitions des dirigeants (prestige par exemple) que
l’épanouissement du personnel : bonnes conditions de travail, bien-être des salariés,
participation au pouvoir de gestion, etc. Certaines entreprises ajoutent à leurs
finalités économiques le souci de ne pas produire de biens inutiles, nocifs ou
dangereux pour l’homme et l’environnement en allant au-delà des obligations légales
en matière de sécurité. Certaines entreprises ont même pour but de créer des
emplois, assurer des formations, des sociétés qui se soucient de l’épanouissement
personnel de leur employés.
Elles peuvent coexister avec les autres finalités dans la plupart des entreprises, mais
pour certaines, elles constituent des finalités primordiales: le service public ou
l’indépendance nationale sont des finalités principales des entreprises publiques.
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- Le secteur tertiaire qui rassemble toutes les entreprises prestataires de
services. Sa composition est très hétérogène car il regroupe tout ce qui
n’appartient pas aux deux autres secteurs, à savoir : les activités de
distribution, de transport, de loisir, de crédit, d’assurance, hôtellerie,…
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B. La classification selon la taille
Le chiffre d’affaire permet d’avoir une idée sur le volume des transactions de
l’entreprise avec ses clients. L’importance d’une entreprise peut se définir par le
volume de ses transactions. Ce critère est important pour les raisons suivantes :
- Il est utilisé pour apprécier l’évolution des entreprises et pour les classer par ordre
d’importance selon leur chiffre d’affaires.
C. La classification juridique
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l’emploi, etc. mais où des personnes privées participent au financement et/ou
à la gestion.
On distingue :
5. La performance de l’entreprise
Pour mesurer la performance, il faut tout d’abord déterminer les critères d’évaluation
de celle-ci, c'est-à-dire les grandeurs de références permettant de quantifier ou
qualifier. Un critère de performance se définit comme un instrument quantitatif (un
ratio, un chiffre, un indice, un %) donnant une indication sur la performance d’une
organisation ou d’un processus. Certains critères de performance peuvent être
orientés vers la relation client (nombre de visites, CA réalisé, taux de fidélité, montant
panier moyen, nombre de client). D’autres vers la mesure de la rentabilité de
l’entreprise (bénéfices, la marge, le résultat, calcul de coût).
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- évaluer le travail réalisé par les services ou les salariés ;
La RSE se traduit par une prise de responsabilité de l’entreprise envers tous les
membres et tous les aspects de la société. Elle va alors s’attacher à mettre en œuvre
des actions qui contribuent à améliorer la société et à protéger l’environnement en
liaison avec les institutions, les fournisseurs, les clients, les salariés, les actionnaires.
Il s’agit pour l’entreprise de décliner les principes du développement durable à son
échelle. Le développement durable, c’est produire sans nuire à demain (préserver les
générations futures) (à approfondir dans l’autre cours).
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Chapitre II : L’Environnement de l’Entreprise
1) Notion de l’environnement
Concrètement, plusieurs facteurs peuvent avoir un impact majeur sur les activités
d’une entreprise.
Certains de ces facteurs présentent un lien direct avec votre entreprise, il s’agit de
l’environnement interne (par exemple, votre mission, vos produits et services, le profil
de vos employés actuels, etc.). La plupart du temps, ce sont donc des facteurs sur
lesquels vous avez la possibilité d’agir. Il importe donc de bien identifier les forces et
les faiblesses présentes chez-vous.
D’autres facteurs ont une influence certaine sur votre entreprise, mais
malheureusement, il ne s’agit habituellement pas d’éléments que vous pouvez
influencer. Il s’agit de l’environnement externe (en passant du contexte politique à
votre clientèle). Toutefois, même sans disposer d’un grand pouvoir d’action sur les
facteurs externes, il est nécessaire de bien les identifier puisqu’ils ont certainement
un impact sur les décisions que vous prendrez.
Les éléments qui affectent l’entreprise sont à la fois de nature interne et externe.
Ainsi, si vous voulez avoir une idée claire de l’environnement dans lequel évolue
votre entreprise et y trouver votre place, il faut en analyser toutes les facettes.
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l’entreprise. Ils peuvent être des opportunités ou des menaces.
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2) Types d’Environnement de l’Entreprise
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A. Le Micro-environnement de l’entreprise
Il s’agit de l’environnement spécifique de l’entreprise constitué de ses clients,
fournisseurs, ses sous-traitants, ses concurrents,… Le Micro-environnement est
finalement constitué des principales parties prenantes de l’entreprise : – Les
clients : enjeux de qualité de produit et de service, d’information sur la composition
des produits, de respect de normes de sécurité, de recherche et développement pour
des produits plus respectueux de l’environnement… – Les fournisseurs et sous-
traitants: respect des délais de paiement, mise en place de politiques d’achat…. –
Les concurrents : éviter la concurrence déloyale, appliquer les normes
environnementales… L’analyse du micro et du macro environnement permettra de
mettre en évidence les opportunités, les menaces, les forces et les faiblesses de
l’entreprise.
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- Les relations de concurrence
La concurrence sur les autres marchés: avec toute les autres entreprises qui
s’approvisionnent sur les mêmes marchés en amont (travail, capitaux,
équipements…)
- Les marchés
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B. Le Méso–environnement
Il faut retenir à travers cette vision de l’environnement que ce ne sont pas les effets
directs ou indirects qui importent. Après tout, une variable du macro-environnement
peut avoir un effet direct sur l’organisation. Il faudra considérer l’importance de
l’impact et la capacité de modification de l’organisation. En fait, nous pouvons
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supposer que plus l’environnement sera proche de l’organisation, plus l’organisation
aura du pourvoir sur les éléments de cet environnement (c’est la notion de
l’environnement pertinent). Le pouvoir étant la capacité à amener un élément à
adopter un comportement qu’il n’aurait pas choisi spontanément.
C. Le Macro-environnement de l’entreprise
On ne peut concevoir l’entreprise comme une entité isolée du milieu dans lequel elle
agit. L’entreprise doit surveiller en permanence son environnement car, d’une part,
elle s’intègre dans cet environnement et, d’autre part, elle agit sur ce même
environnement. L’entreprise peut être influencée par son environnement de manière
positive (opportunités environnementales) ou de manière négative (contraintes
environnementales).
- la taille de la population,
- la pyramide des âges,
- la répartition géographique,
- les dimensions ethniques, et
- la répartition des revenus.
- le vieillissement de la population;
- les déplacements géographiques;
- la pluralité ethnique.
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L’environnement économique
L’environnement technologique
L’environnement écologique
L’entreprise doit :
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L’environnement technologique
L’environnement politique
L’environnement socioculturel
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Bien avant, A. E. EMERY et E. L. TRIST (1965) ont distingué des types
d’environnements allant de très calmes à très perturbés. Pour eux, le plus complexe
est l’environnement turbulent où seule une politique d’institutionnalisation peut
permettre l’émergence d’une solution.
Jusqu’aux années soixante, les organisations étaient considérées comme des
systèmes fermés. L’intensification des relations entre les entreprises a changé la
donne. Ainsi l’évolution de l’environnement des entreprises est inéluctable. S.
TERREBERRY (1968) pense que l’environnement organisationnel devient de plus en
plus turbulent. CAMERON, KIM et WHETTEN (1987) définissent la turbulence par
les changements auxquels est confrontée l’organisation. Ces changements sont
significatifs, rapides et discontinus. I. ANSOFF (1979) a estimé que les turbulences
stratégiques font arriver des événements singuliers et inattendus qui résistent aux
réponses de succès traditionnelles et qui, au résultat final, ont un impact majeur sur
les profits de l’entreprise.
L’état d’un environnement peut être apprécié selon deux critères essentiels à savoir,
son degré de stabilité et son degré de simplicité.
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3. L’environnement externe de l’entreprise est simple mais turbulent
Le gestionnaire est face à un environnement changeant auquel l’entreprise doit
s’adapter pour être performante ;
4. L’environnement externe de l’entreprise est turbulent et complexe L’entreprise est
face à un environnement changeant et dont le nombre de ses variables est très
important. Le gestionnaire doit accorder une importance primordiale à cet
environnement s’il veut voir son entreprise survivre et poursuivre son activité.
D’un fournisseur «ennemi » que l’entreprise cherche à «traire » par tous les moyens
à un fournisseur « ami >> avec lequel l’entreprise doit travailler en étroite
collaboration si elle veut résister à la turbulence et à la complexité de
l’environnement. Ajouter à tous ces phénomènes, l’avènement des Nouvelles
Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) qui bouleversent le
fonctionnement habituel des entreprises.
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Chapitre III : Le Diagnostic Interne de
l’Entreprise
Généralités
Pour établir un diagnostic, il faut un but précis, c’est l’enjeu de l’entreprise comme
par exemple augmenter la marge bénéficiaire, augmenter le CA sur un secteur
déterminé, Développer les ventes d’un produit. Le diagnostic est obligatoire afin
d’obtenir un état des lieux précis à un moment donné. Il tourne autour de deux
questions majeures :
:
- La première concerne l’environnement de l’entreprise qui relève du diagnostic
externe
- La deuxième concerne ses propres capacités à affronter cet environnement et
relève du diagnostic interne.
Le diagnostic interne d’une entreprise consiste à ressortir les forces et les faiblesses
de l’entreprise en jaugeant les dimensions essentielles qui permettent de bien
caractériser l’entreprise. Elle met en évidence les compétences dont vous pouvez
tirer parti et les faiblesses que vous chercherez à pallier. L’exercice consiste donc à
faire une analyse approfondie des forces et faiblesses de différentes fonctions de
l’entreprise en tenant compte des ressources de chacune : Finances et
comptabilité ; Marketing ; Ressources humaines ; Production ; R&D ; Management ;
Communication ; Distribution ; Prix ; Organisation…
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exigences, l’analyse des compétences, de la chaîne de valeur, et des forces et
faiblesses internes devient primordiale.
Les méthodes utilisées pour l’analyse varieront mais le but recherché sera
fondamentalement toujours le même. Il va de soi que la démarche doit s’inscrire
dans une logique « gagnant/gagnant » à la fois pour l’entreprise et pour ses salariés.
.
I- L’évaluation des compétences et des ressources de l’entreprise
Sur tous ces sujets, il faut en effet avoir une politique précise.
Par exemple, concernant les relations institutionnelles — c’est-à-dire les relations de
l’entreprise avec ses représentants du personnel, il s’agira d’organiser efficacement
les rapports entre l’entreprise et les syndicats ou encore de déterminer avec le plus
de précision possible le rôle assigné au comité d’entreprise par rapport aux autres
institutions, etc. En bref, l’organisation du syndicalisme d’entreprise n’est pas chose
facile.
Autre exemple : — concernant les relations informelles, qu’elle devra être le rôle des
cercles de qualité, des groupes de progrès, des groupes d’expression, etc.. — que
doit-on attendre des réunions d’information ? — doit-on constituer des groupes de
travail temporaire ? — doit-on décloisonner certains services ?
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- L’analyse des conditions de vie au travail :
La seconde problématique financière est celle de l’« optimisation » qui se mesure par
la relation qui s’instaure entre les revenus de l’entreprise et le coût moyen du
capital. Si le revenu économique est supérieur ou égal au coût du capital, la
satisfaction des apporteurs de capitaux est acquise et la pérennité de la firme est
garantie.
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5 – Management (direction):
Alors que le modèle des 5 forces de Michael Porter, explique comment l’entreprise
est soumise et s’adapte aux contraintes de son environnement, Hamel et Prahalad
nous enseignent exactement… l’inverse !
Pour les deux chercheurs, l’entreprise qui réussit n’est pas celle qui s’adapte le
mieux à l’environnement soumis au jeu concurrentiel, mais celle qui a su se
concentrer sur ses ressources (qui peuvent être humaines, technologiques,
procédurales…) et ses compétences (facultés à combiner les ressources afin de
créer de la valeur) pour développer une offre différenciée.
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Qu’appelle t’on cœur de compétences ou compétences clés ?
Les compétences clés sont finalement les compétences qui permettent à une
entreprise d’offrir au client un avantage unique – en d’autres termes: pourquoi un
client choisira tel produit plutôt qu’un autre ?
L’analyse de la chaîne de valeur permet surtout une meilleure visibilité quant aux
coûts de production occasionnés par les différentes activités. De ce point de vue,
une société peut générer un avantage de coût soit en réduisant le coût de toutes les
activités soit en modifiant la chaîne sur une des activités de soutien ou sur une des
activités principales.
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L’analyse des origines des avantages concurrentiels de l’entreprise permet de
repérer les activités les plus génératrices de valeur ajoutée (que ce soit en termes de
coût ou de qualité) : c’est ce que PORTER nomme la « chaîne de valeur ». Il classe
les activités en deux grandes catégories :
- Les activités principales, ou primaires
- Les activités de soutien liées au fonctionnement
1- Activités principales
2- Activités de soutien
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La chaîne de valeur – Modèle de Michael Porter
On constate que chaque maillon de la chaîne génère une valeur qu’il est nécessaire
d’optimiser – la coordination entre ces maillons devient essentielle dans les grandes
entreprises car celles ci sont composées d’unités ou de filières qui ont parfois
tendance à fonctionner de manière fermée.
Parmi les outils d'analyse stratégique, le SWOT est sans nul doute le plus connu et
le plus utilisé.
Son succès vient en partie de sa simplicité et de sa facilité de mise en oeuvre.
En effet en quatre dimensions : Forces - faiblesses - Opportunités et menaces, le
diagnostic est quasiment posé. D'ailleurs les férus de stratégie marketing l'utilisent
également pour analyser les couples produits/marché.
Sa simplicité est quelques fois sa limite. Il ne suffit pas de remplir les cases après un
rapide échange entre décideurs, mais au contraire étayer chaque point par des
arguments chiffrés, analysés, et même documentés si nécessaire.
La finalité de l'outil est d'aider à structurer son analyse.
La démarche couramment appelée SWOT correspond à déceler les caractéristiques
de l’entreprise et de son environnement.
SWOT signifie : « Strenghts, Weaknesses, Opportunities, Threats » soit FORCES,
FAIBLESSES, OPPORTUNITES, MENACES. C’est un outil de planification
stratégique permettant de réaliser le diagnostic externe et interne du projet. C’est
outil est pratique pour analyser la situation de l’entreprise et mettre à jour un besoin.
Comme nous l’on expliqué un peu plus haut, vous pouvez grâce à cette matrice
réaliser un diagnostic externe et interne.
Quels sont les avantages de l’entreprise ??????????? Quelles sont les tendances intéressantes à prendre
en compte???????????
Qu’est-ce que l’entreprise fait correctement?
✔ Production ????? Qu’en est-il de l’adoption des produits par le
✔ Coordination???????? public??????? De la caution morale????????
✔ Relations avec partenaires??????
Quelles sont les ressources “appropriées” que l’entreprise Intégration et adéquation avec les politiques
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peut utiliser ou dont il dispose??????????? publiques???????
Quels sont les aspects les plus fragiles????????? Quels sont les obstacles auxquels l’entreprise fait
face???????
Que doit-on améliorer????????????
Existe-t-il des problèmes de financement???????
Que devrait-on éviter???????????
Y a-t-il une ou plusieurs faiblesses qui ont pu
Quelles sont les faiblesses que les partenaires perçoivent menacer sérieusement l’entreprise????????????
ou subissent ???????????
Le potentiel d’autonomisation est-il suffisant?????
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En fonction de la zone où se positionne l’activité, il est préférable d’appliquer une
certaine stratégie :
● Zone 1 : Produits stratégiques : développer, investir ;
● Zone 2 : Produits tactiques : rentabiliser, statu quo, investir ;
● Zone 3 : Produits perdants : désinvestir sélectivement.
Ses interventions en tant que consultant pour de grandes entreprises et ses travaux
d’études et de recherches l’ont conduit à identifier cinq forces de la concurrence. Ces
cinq forces correspondent en fait aux cinq principaux groupes d’acteurs qui
structurent un secteur d’activité donné (ou par DAS, lorsque l’entreprise en a
plusieurs), influencent le jeu de la concurrence et la stratégie et, au final, la rentabilité
du secteur d’activité.
De ce point de vue, la concurrence interentreprises est loin d’être pure et parfaite et,
qui plus est, a considérablement évolué aussi bien sur les marchés se situant en aval
de l’entreprise que sur les marchés amont.
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L’analyse ci-dessous de Michael Porter permet de mesurer le poids de chacune des
5 forces suivantes sur l’entreprise :
● Concurrents du secteur ;
● Fournisseurs ;
● Clients ;
● Substituts ;
● Entrants potentiels.
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Porter explique pourquoi un secteur d’activités à forte croissance n’est pas toujours
un secteur profitable, pourquoi l’élimination de concurrents par le jeu des fusions et
acquisitions peut réduire le niveau potentiel de profits d’un secteur d’activités,
comment les politiques gouvernementales peuvent jouer un rôle en modifiant les
rapports de force de ces cinq forces. Il démontre comment une entreprise peut
influencer les forces clés dans son secteur d’activités afin de créer une structure qui
lui est plus favorable
Ces méthodes restent des outils qu’il faut adapter à chaque entreprise et agrémenter
à l’aide d’analyses plus approfondies, ex. étude de faisabilité, étude de marché…
Elles doivent mener à la mise en place d’actions en vue de saisir des opportunités et
contrer des risques. Il est conseillé de les revoir régulièrement compte tenu des
évolutions rapides de l’environnement interne et externe d’un organisme.
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Chapitre IV : Le Diagnostic Externe de
l’Entreprise
Toutefois, une conception complémentaire souligne le fait que les choix stratégiques
adoptés par les entreprises façonnent à leur tour leur environnement : Palm Pilot
lance un organizer électronique, Apple ouvre son site musical payant tout en lançant
son i-Pod. L’analyse de l’environnement doit donc être menée pour comprendre dans
quel contexte et circonstances les entreprises se font concurrence.
— Les contraintes externes sont assez facilement identifiables. Sans vouloir être
exhaustif, on peut citer par exemple la fiscalité, le coût des approvisionnements,
l’apparition de nouveaux concurrents sur le marché, la politique de l’état en matière
de crédit, l’environnement contemporain de l’action syndicale, les minima salariaux
conventionnels ou légaux, etc.
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Ces contraintes sont imposées par des centres de décision qui sont en étroite
relation avec les entreprises — il s’agit aussi bien des actionnaires de l’entreprise
que des consommateurs ou encore des fournisseurs, des banquiers, de l’état.
L’analyse PESTEL permet de surveiller les risques et les opportunités que pourraient
rencontrer l’entreprise et son marché. La particularité de cette matrice est sa vision
globale de l’environnement. Elle met en avant six grands acteurs, qui forment son
acronyme : Politique, Économique, Socioculturel, Technologique, Écologique et
Légal.
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C'est un outil qui permet d'évaluer les forces de l'environnement général qui peuvent
influencer celui de l'entreprise.
La construction d'une matrice PESTEL est le point de départ de l'analyse de
l'environnement.
Le macro-environnement comprend les facteurs globaux qui ont un impact sur toutes
les organisations. A partir de ces facteurs globaux, il est possible d'identifier les
tendances structurelles, c'est-à-dire les caractéristiques de l'environnement général
qui peuvent différer d'une zone géographique à une autre, et ainsi favoriser certaines
entreprises ou en défavoriser d'autres. L'impact de ces influences générales peut
transparaître dans l'environnement immédiat de l'entreprise au travers des évolutions
des forces concurrentielles.
Le modèle PESTEL est une synthèse qui répartit les influences environnementales
en six grandes catégories :
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- L’environnement Politique
Il est bien évident que les entreprises sont étroitement dépendantes des contraintes
politiques soit qu’elles résultent du changement de couleur politique du
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gouvernement soit qu’elles résultent de modifications liées aux nationalisations,
privatisations, etc.. Climat politique ; Accords internationaux (Libre-échange, OMC,
KYOTO) ; Endettement de l’état, recherche déficit zéro ; Politiques monétaires) ;
Politiques fiscales (impôts, taxes) ; Contrôles gouvernementaux.
- L’environnement Economique
Si vous visez le marché des « particuliers », vous pouvez analyser des phénomènes
tels que : Taux de chômage ; Croissance du travail autonome ; Pouvoir d’achat,
revenu familial ; Mode de consommation (accès au crédit, facilité de paiement). Si
vous visez plutôt les entreprises vous pourrez analyser les éléments suivants :
L’accès aux matières premières, aux ressources humaines qualifiées, et aux
ressources financières ; L’impact des unions économiques : ALÉ, ALÉNA, ZLÉA,
Union économique européenne ; Croissance du pays et croissance mondiale ;
Approvisionnement énergétique ; Nature de l’industrie (oligopole, monopole, libre
concurrence) ; Conditions du marché.
- L’environnement socioculturel
Il s’agit ici de l’évolution du style de vie des consommateurs ainsi que des valeurs
sociales, des goûts et des besoins. Par exemple, l’implantation d’une entreprise dans
une région peut avoir des effets très positifs pour l’emploi (Toyota France,
Eurodisney) et de ce point de vue une entreprise peut directement ou indirectement
participer au développement d’une région. Par ailleurs, les études de marché
envisagent toujours l’analyse de l’environnement socioculturel d’un pays avant de
procéder à des investissements directs à l’étranger, le succès d’une implantation
dépend en effet d’une bonne compréhension de cet environnement. A titre d’exemple
voila
quelques variables de cet environnement : Comportement d’achat ; Tendances
démographiques (vieillissement de la population, taux de natalité, mobilité de la
population, âge moyen au 1er enfant, etc.) ; Immigration (tensions entre les
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nationalités, langues) ; Codes
d’éthiques ; Valeurs, aspirations, croyances ; Groupes de pressions et de protection
des consommateurs ; Aspirations nationales ; État civil (séparations, divorces, taux
nuptialité, familles monoparentales et reconstituées) ; Scolarité / décrochage
scolaire.
- L’environnement technologique
- L’environnement écologique
- L’environnement légal
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d’entreprises, cet interventionnisme étatique est pesant par les contraintes qu’il
impose.
Par exemple, la législation sociale est plus ou moins importante en fonction de la
nature des rapports de force sociaux — il en va de même pour la très forte
réglementation concernant la sécurité et la qualité des produits et ceci en raison de
la pression exercée par les organisations consommateurs.
De ce fait, de très lourdes contraintes réglementaires pèsent non seulement sur les
produits (normes d’hygiène et de sécurité, qualité, composition des produits) mais
encore sur les conditions de la concurrence (réglementation des ententes et abus de
position dominante, réglementation de la publicité, des contrats commerciaux, etc.),
sur les prix (étiquetage, blocage des prix) sur le crédit (l’état et les organisations
internationales élaborent des politiques plus ou moins restrictive à ce niveau).
En conclusion sur ce point, les entreprises s’insèrent dans leur milieu et le façonnent.
Pour minimiser les contraintes environnementales les entreprises entretiennent entre
elles des relations variées — d’une part elles s’affrontent sur des marchés et se
livrent à une concurrence plus ou moins féroce et d’autre part des relations de
complémentarité, faites d’associations ou de dominations peuvent s’instaurer entre
elles.
L’analyse PESTEL se compose de trois étapes. Il faut tout d’abord réaliser la liste
des différents facteurs qui peuvent influencer l’environnement macro-économique de
votre entreprise. Dans un deuxième temps, il est nécessaire d’extraire les tendances
structurelles actuelles et futures. Enfin, l’analyse de ces informations doit permettre
de faire ressortir les différents scénarios d’évolution de l’environnement grâce
auxquels vous pourrez adapter votre stratégie de développement.
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L’utilisation de l’analyse PESTEL est indispensable car un changement
de l’environnement macro-économique d’une entreprise peut lui être fatal. En effet,
les entreprises ne peuvent pas l’influencer et leurs seules armes sont donc
l’anticipation et l’adaptation. Il est alors indispensable de prendre en compte cet
environnement dès la réalisation du Business Plan et de mettre en place une veille
informationnelle constante durant toute la durée de vie de l’entreprise.
Comme il a été dit en introduction, l’entreprise ne peut être conçue comme une entité
isolée. Le rôle de l’environnement est donc déterminant dans l’activité de l’entreprise
et ceci dans la mesure où il en conditionne la stratégie donc le développement et
parfois même la survie.
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Méthode QQCOQP
Toute entreprise est confrontée à des problèmes aussi variés, Certains ont des
solutions évidentes. D’autres sont plus complexes, et nécessitent une grande
compréhension de la situation.
La méthode QQOQCP permet d'avoir sur toutes les dimensions du problème, des
informations élémentaires suffisantes pour identifier ses aspects essentiels.
Elle adopte une démarche d'analyse critique constructive basée sur le
questionnement systématique.
QQOQCP : Quoi? Qui? Où? Quand? Comment? Pourquoi?
Il s’'agit de poser les questions de façon systématique afin de n'’oublier aucune
information connue.
Diagramme d'Ishikawa
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Chapitre V: Les caractéristiques de
l’environnement actuel de l’Entreprise
Pour comprendre l’évolution des théories et des pratiques de gestion, il faut d’abord
comprendre les nouvelles dimensions qui caractérisent l’environnement actuel
De ce fait, des organismes à vocation mondiale agissent sans ou avec une faible
concertation : OMC d’un côté et OMS (Organisation mondiale de la santé), OIT
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(Organisation internationale du travail) ou UNESCO de l’autre. Pourtant, tous ces
domaines seront les enjeux des prochaines négociations sur les services de
demain1. Pourtant, des formes sectorielles de régulation mondiale existent, et ce
depuis fort longtemps, comme l’IATA, pour le transport aérien, ou l’UIT, pour les
télécommunications.
Globalisation et glo-calisation
D’un point de vue général, les investissements vers les pays asiatiques à forte
croissance, couplés à une base technologique renforcée de la production vont
vraisemblablement renforcer une tendance qui s’était formée au cours de la
décennie précédente. Les pays récipiendaires des investissements vont devoir
renforcer leurs efforts nationaux de formation d’ingénieurs et de techniciens
qualifiés. C’est manifeste à travers plusieurs faits. Premièrement, depuis
longtemps, en Inde, la formation d’ingénieurs est solide et réputée. À ce jour, ce
pays en retire les bénéfices en devenant le pays d’accueil des développeurs de
logiciels, solutions informatiques et applications travaillant pour de très
nombreuses sociétés occidentales. Deuxièmement, les formations doctorales
américaines sont depuis une bonne décennie dépendantes du flux d’étudiants
candidats venant de nombreux pays en voie de développement. J. D. Foley,
professeur au Georgia Institute of Technology à Atlanta, observe d’ailleurs que
les États-Unis sont : « de plus en plus dépendants des étudiants Ph.D. étrangers
qui aident au maintien de la capacité d’innovation du pays, mais qui ont de plus
en plus d’incitations à rentrer dans leur pays d’origine ». Il constate que « par
exemple, Microsoft, Hewlett-Packard, Intel, et IBM possèdent toutes des
laboratoires en Chine ou en Inde dorénavant ».
- investissements dans des pays à très grande taille, à fort potentiel de marché,
et à faible coût de main-d’œuvre, qui est désormais qualifiée ;
- délocalisations industrielles, mais de faible niveau ;
- délocalisations des services en forte croissance, avec l’atténuation du facteur
distance ;
- investissements de sociétés chinoises, mexicaines ou chinoises dans les pays
industriels occidentaux.
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La technologie : l’accumulation des connaissances et l’interdépendance des
domaines ont permis de progresser rapidement dans les techniques et la
technologie. Les entreprises doivent réagir vite et bien pour faire les choix techniques
qui leur permettront, durant un temps, d’exploiter un avantage concurrentiel. Les
transferts de technologie sont nombreux entre entreprises de tous les pays.
Dans la décennie 70, les effets néfastes des activités productives sur
l’environnement naturel sont apparus de manière irréfutable pour le présent et le
futur de la planète en 1989 le Premier ministre norvégien a défini le développement
durable, qui répond aux besoins des générations présentes sans compromettre la
capacité des génération futures de répondre aux leurs. Ainsi, les entreprises doivent
tenir compte de ces nouvelles contraintes et doivent devenir responsable
socialement. La notion de responsabilité sociale des entreprises (RSE) devient un
axe stratégique de l’entreprise.
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