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JOURNAL OFFICIEL
DE LA
REPUBLIQUE DU MALI
TARIFS DES ABONNEMENTS TARIFS DES INSERTIONS OBSERVATIONS
SOMMAIRE
MINISTERE DE LA SECURITE ET DE LA
PROTECTION CIVILE
ACTES DE LA REPUBLIQUE DU MALI
Vu l’Ordonnance n°98-027/P-RM du 25 août 1998 portant La Notice d’Impacts environnemental et social a pour
création de la Direction nationale de l’Assainissement et objet la prévention de la dégradation de l’environnement
du Contrôle des Pollutions et des Nuisances ; et de la détérioration de la qualité du cadre de vie des
populations suite à la réalisation des projets ayant des
Vu l’Ordonnance n°00-027/P-RM du 22 mars 2000, impacts négatifs non significatifs.
modifiée, portant Code domanial et foncier ;
Article 3 : Au sens du présent décret, on entend par :
Vu le Décret n°01-394/P-RM du 06 septembre 2001 fixant
les modalités de gestion des déchets solides ; 1) Adaptation aux effets néfastes des changements
climatiques : réaction des systèmes naturels ou
Vu le Décret n°01-395/P-RM du 06 septembre 2001 fixant anthropiques aux stimuli climatiques réels ou prévus ou à
les modalités de gestion des eaux usées et des gadoues ; leurs effets, en vue d’en atténuer les inconvénients ou d’en
exploiter les avantages ;
Vu le Décret n°01-396/P-RM du 06 septembre 2001 fixant 2) Service compétent : toute structure habilitée par l’Etat
les modalités de gestion des pollutions sonores ; en matière de gestion de la procédure d’étude d’impacts
environnemental et social et de notice d’impacts
Vu le Décret n°01-397/P-RM du 06 septembre 2001 fixant environnemental et social. Au Mali, la Direction nationale
les modalités de gestion des polluants atmosphériques ; de l’Assainissement et du Contrôle des Pollutions et des
Nuisances et ses démembrements sont désignés comme
Vu le Décret n°2018-0711/P-RM du 04 septembre 2018 service compétent ;
portant nomination du Premier ministre ; 3) Analyse environnementale : examen du REIES par un
comité technique interministériel d’analyse au niveau
Vu le Décret n°2018-0712/P-RM du 09 septembre 2018 national et un comité technique au niveau régional, pour
portant nomination des membres du Gouvernement ; vérifier la conformité de l’étude avec les termes de
référence approuvés par le service compétent ;
Vu le Décret n°2018-0749/P-RM du 24 septembre 2018 4) Atténuation des effets néfastes des changements
fixant les intérims des membres du Gouvernement, climatiques : intervention humaine visant à réduire les
sources ou à renforcer les puits de gaz à effets de serre ;
STATUANT EN CONSEIL DES MINISTRES, 5) Changements climatiques : changements de climat qui
sont attribués directement ou indirectement à une activité
DECRETE : humaine altérant la composition de l’atmosphère mondiale
et qui viennent s’ajouter à la variabilité naturelle du climat
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GENERALES observée au cours de périodes comparables ;
6) Clause environnementale : conditions d’exécution d’un
Article 1er : Le présent décret fixe les règles et procédures marché ou d’un accord-cadre comportant des éléments à
relatives à l’Etude et à la Notice d’impacts environnemental caractère social ou environnemental qui prennent en compte
et social. les objectifs de développement durable ;
7) Consultant : personne physique ou morale agréée pour
Article 2 : L’Etude d’Impacts environnemental et social a la réalisation des études d’impacts social ou
pour objet : environnemental et reconnu par le service compétent en
charge de la gestion de l’Environnement ;
2000 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI
8) Consultation publique : ensemble des techniques 21) Plan de Gestion environnementale et sociale
servant à informer, à consulter ou à faire participer les (PGES) : rapport descriptif des activités de compensation,
parties prenantes d’un projet ; d’atténuation des impacts négatifs des projets avec leurs
9) Décision environnementale : décision écrite du chronogrammes, indicateurs et responsables d’exécution ;
Directeur national ou régional de l’Assainissement, du 22) Projet : toute activité, tout aménagement ou tout
Contrôle des Pollutions et des Nuisances donnant droit à ouvrage industriel, agricole, minier, artisanal, commercial
un promoteur de réaliser son projet, suite à l’approbation ou de transport dont la mise en œuvre peut être source de
du rapport de notice d’impacts environnemental et social ; pollutions, de nuisances ou de dégradation de
10) Etude d’Impacts environnemental et social (EIES) : l’environnement et de la santé ;
identification, description et évaluation des effets des 23) Promoteur : personne physique ou morale, privée ou
projets sur l’homme, la faune et la flore, le sol, l’eau, l’air, publique initiatrice d’un projet ;
le climat et le paysage, y compris les interactions entre ces 24) Rapport d’Etude d’Impacts environnemental et
facteurs, le patrimoine culturel, socioéconomique et social (REIES) : document contenant les résultats de
d’autres biens matériels ; l’étude d’impacts sur l’environnement requis pour
11) Evaluation environnementale stratégique : approche l’obtention de l’autorisation administrative pour la
analytique et participative qui a pour objectif d’intégrer réalisation de tout projet ;
les considérations environnementales dans les politiques, 25) Réinstallation : déplacement d’une population ou de
plans et programmes et d’évaluer leurs interactions avec personnes de manière générale nécessaire pour la
les considérations d’ordre économique et social ; réalisation du projet ;
12) Evaluation environnementale : étude qui consiste à 26) Suivi environnemental : suivi de l’évolution de
déterminer, à évaluer rationnellement les impacts qu’un certains éléments des milieux naturel et humain affectés
projet peut avoir sur l’Environnement et recommander des par la réalisation du projet. Il permet de mesurer les impacts
moyens d’éviter ou de réduire ceux qui sont néfastes ; réels du projet, de les comparer aux impacts potentiels et
13) Gaz à effet de serre : constituants gazeux de d’évaluer ainsi l’efficacité des mesures d’atténuation et de
l’atmosphère, tant naturels qu’anthropiques, qui absorbent bonification retenues ;
et réémettent le rayonnement infrarouge ; 27) Surveillance environnementale : surveillance
14) Impacts : effets positifs ou négatifs, à court, moyen et environnementale consiste à s’assurer que les lois et
long termes, d’un projet sur les ressources naturelles, les règlements en matière d’Etude d’impacts environnemental
milieux physique, social, économique et culturel ; et social et les engagements pris par le promoteur incluant
15) Mesures d’atténuation : Ensemble des mesures et les mesures d’atténuation et/ou de compensation sont
actions envisagées pour réduire ou éliminer les effets des respectées lors des phases d’implantation et d’exploitation
impacts négatifs du projet sur l’Environnement. des projets ;
Aujourd’hui, ces termes sont surtout utilisés à propos de la 28) Zone d’étude : espace géographique à l’intérieur
lutte contre le changement climatique ; duquel sont examinés les impacts d’un projet.
16) Mesures de bonification : ensemble des mesures ou
actions envisagées pour améliorer d’avantage un impact CHAPITRE II : DE L’OBLIGATION DE L’ETUDE ET
positif ; DE LA NOTICE D’IMPACTS ENVIRONNEMENTAL
17) Mesures de compensation : ensemble des mesures et ET SOCIAL
actions destinées au remplacement, en nature ou en espèce,
des pertes et dommages subis suite à la mise en œuvre d’un Article 4 : Les projets sont classés dans les trois catégories
projet ; ci-après, selon l’importance de leurs impacts négatifs sur
18) Notice d’Impacts environnemental et social (NIES) : l’environnement et sur le social :
rapport de notice d’impacts environnemental et social qui
décrit sommairement le projet, les impacts éventuels sur Projets de Catégorie A :
l’environnement et les mesures envisagées pour réduire ou Projets pouvant avoir des impacts très négatifs,
éliminer les impacts négatifs ; généralement irréversibles, sans précédent, le plus souvent
19) Permis environnemental : autorisation écrite du ressentis dans une zone plus vaste que les sites faisant
ministre chargé de l’Environnement donnant droit à un l’objet des travaux.
promoteur de réaliser son projet, suite à l’approbation du
rapport d’étude d’impacts environnemental et social ; Projets de catégorie B :
20) Personne Affectée : toute personne affectée de manière Projets dont les impacts négatifs sur l’Environnement et
négative par le projet. Des personnes perdent des droits de sur les populations sont moins graves que ceux des projets
propriété, d’usage ou d’autres droits sur un bâtiment, des de la catégorie A. Ces impacts sont d’une nature délimitée
terres (résidentielles, agricoles ou de pâturage), des cultures et rarement irréversible.
annuelles ou pérennes ou tout autre bien meuble ou
immeuble, en totalité ou en partie et de manière permanente Projets de catégorie C :
ou temporaire. Les personnes affectées ne sont pas Projets dont les impacts négatifs ne sont pas significatifs
forcément toutes déplacées du fait du projet. Parmi les sur l’Environnement.
personnes affectées : (i) certaines sont des personnes
physiquement déplacées ; (ii) d’autres sont des personnes La liste des projets de catégorie A, B et C est annexée au
économiquement déplacées ; présent décret.
28 Décembre 2018 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI 2001
Article 8 : Certains projets des catégories A ou B, peuvent Toutefois, lorsque les modifications ont pour effet
avoir des conséquences économiques et sociales directes, d’accroître de façon significative les conséquences
c’est-à-dire : dommageables sur l’Environnement, une Etude d’Impacts
environnemental et social est réalisée avant l’exécution des
- un déplacement de personnes ou perte d’habitat ; travaux.
- et/ou une perte de biens ou d’accès à ces biens ;
- et/ou une perte de source de revenu ou de moyen CHAPITRE III : DE LA PROCEDURE DE L’ETUDE ET
d’existence. DE LA NOTICE D’IMPACTS ENVIRONNEMENTAL ET
SOCIAL
Dans ces cas, le promoteur élabore un plan de réinstallation.
Article 14 : Nul ne peut entreprendre l’exécution des
Article 9 : Le plan de réinstallation se caractérise par : projets visés aux articles 6 et 10 ci-dessus sans avoir, au
préalable obtenu, le permis environnemental ou la lettre
- le résumé non technique ; d’approbation du Rapport de la Notice d’Impacts
- l’introduction ; environnemental et social.
- la description sommaire du projet ;
- la synthèse des études socio-économiques ; Article 15 : Tout promoteur qui veut entreprendre la
- les impacts potentiels du projet ; réalisation d’un projet est tenu d’adresser au service
- les objectifs et principes de la réinstallation ; compétent une demande timbrée comportant :
- les alternatives pour minimiser les effets négatifs de la
réinstallation ; - le nom ou la raison sociale et l’adresse du promoteur ;
- le cadre politique, juridique et institutionnel de la - le nom et l’adresse des consultants ou du bureau d’étude
réinstallation ; mandaté par le promoteur, s’il y a lieu ;
- l’éligibilité et date butoir ; - le rapport de l’étude de faisabilité incluant le coût global
- l’évaluation des pertes de biens ; des investissements corporels du projet ;
- les mesures de réinstallation ; - le calendrier de réalisation.
- la sélection des sites de réinstallation ;
- la participation publique ;
2002 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI
Article 16 : A la réception de la demande, le service Le service compétent donne une réponse dans les quinze
compétent indique au promoteur la nature de l’étude à (15) jours, à compter de la date de réception de la lettre de
mener (Etude d’Impacts environnemental et social ou rappel.
Notice d’Impacts environnemental et social).
Article 21 : Toutefois, les termes de référence sont
Si le projet est assujetti à une Etude d’Impacts considérés comme validés si dans les quinze jours du dépôt
environnemental et social, le promoteur élabore le projet de la lettre de rappel le promoteur ou son représentant n’a
de termes de référence de l’Etude d’Impacts à réaliser reçu aucune suite.
conformément aux directives fournies.
Article 22 : Dès l’approbation des termes de référence,
Dans le cas d’une Notice d’Impacts environnemental et les populations de la zone d’intervention sont informées
social, le promoteur ne fournit pas de termes de référence. par le promoteur du projet.
Aussi, le service compétent exige du promoteur le paiement A cet effet, celui-ci fait connaître aux autorités locales et à
de tous les frais afférents à : toutes les personnes concernées, les éléments relatifs au
projet à réaliser.
a) l’acquisition des directives (guides généraux et guide
spécifique) ; Article 23 : Une consultation publique ayant pour objectif
b) la visite de terrain pour l’approbation des termes de de recueillir les avis des populations concernées par le
référence ; projet est présidée par le représentant de l’Etat du lieu
c) l’analyse environnementale du Rapport d’Etude d’implantation du projet et organisée avec le concours des
d’Impacts environnemental et social ; services techniques et du promoteur.
d) la consultation publique ;
e) la supervision de la mise en œuvre du plan de surveillance Toutefois, le représentant de l’Etat peut déléguer cette
environnementale ; prérogative, en cas de besoin, au représentant de la
f) la supervision de la mise en œuvre du plan de suivi Collectivité territoriale.
environnemental.
Les modalités pratiques de conduite de la consultation
Le montant de ces frais est un pourcentage du coût total publique sont définies par arrêté conjoint des ministres
des investissements corporels fixé par arrêté conjoint des chargés de l’Environnement, de l’Administration et des
ministres chargés de l’Environnement, des Investissements Collectivités territoriales.
et des Finances. Ce même arrêté détermine les modalités
de paiement et de gestion des sommes perçues. Article 24 : Les procès-verbaux dressés à l’occasion de la
consultation publique sont signés de toutes les parties et
Article 17 : Pour la réalisation de l’Etude et la Notice annexés au Rapport d’Etude d’Impacts environnemental
d’Impacts environnemental et social, le promoteur a et social.
l’obligation de recourir aux services d’un consultant de
son choix, conformément aux textes en vigueur. Article 25 : Le Rapport d’Etude d’Impacts
environnemental et social est déposé par le promoteur en
Article 18 : Le dossier est déposé contre accusé de quinze (15) exemplaires auprès du service compétent pour
réception et reçu de paiement auprès du service compétent des fins d’analyse environnementale.
de tous les frais énumérés à l’article 16 ci-dessus.
Article 26 : L’analyse du Rapport d’Etude d’Impacts
Article 19 : L’Etude d’Impacts environnemental et social environnemental et social est faite par un Comité technique
est réalisée conformément à un guide général et aux guides interministériel.
sectoriels tenant lieu de directives complémentaires aux
textes en vigueur en matière d’évaluations L’analyse consiste à s’assurer que tous les éléments
environnementales. contenus dans les termes de référence sont traités de façon
exhaustive et exacte et à contrôler la fiabilité des données
Article 20 : Le service compétent dispose de quinze (15) présentées dans l’étude. Après l’analyse du Comité
jours pour approuver les termes de référence. technique interministériel, le promoteur produit un rapport
final intégrant toutes les observations et dépose cinq (05)
L’approbation des termes de référence ne peut intervenir copies, en plus de la version électronique, auprès du service
qu’à la suite d’une visite de terrain effectuée par une compétent pour l’acquisition du permis environnemental.
commission de représentants des services techniques
concernés et du promoteur ou de son représentant. Article 27 : Lorsque le Rapport d’Etude d’Impacts
environnemental et social est jugé satisfaisant, le ministre
Si dans les délais impartis, le promoteur ou son représentant
en charge de l’Environnement délivre, par décision, un
n’a reçu aucune suite, il est tenu d’adresser une lettre de
rappel au service compétent en précisant les références de Permis environnemental pour la réalisation du projet avec
la demande initiale. ou sans modification et aux conditions qu’il détermine.
28 Décembre 2018 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI 2003
Le ministre dispose d’un délai maximum de quarante-cinq En cas de récidive, le Permis environnemental est retiré
(45) jours, à compter de la date de réception du Rapport définitivement par le ministre chargé de l’Environnement
d’Etude d’Impacts environnemental et social, pour notifier sans indemnisation ni dédommagement.
sa décision au promoteur.
CHAPITRE IV : RAPPORTS D’ETUDE ET DE
Si dans les délais impartis, le promoteur n’a reçu aucune NOTICE D’IMPACTS ENVIRONNEMENTAL ET
suite, il est tenu d’adresser une lettre de rappel au ministre SOCIAL
en précisant les références de la demande initiale.
Article 34 : Le Rapport d’Etude d’Impacts
Le ministre répond dans les quinze (15) jours, à compter environnemental et social de projet de catégorie A contient
de la date de réception de la lettre de rappel. les éléments ci-après :
d) une identification et une évaluation des impacts positifs Si l’analyse conclut au respect, par le promoteur, de ses
et négatifs potentiels : directs et indirects, immédiats et à engagements et obligations en matière environnementale,
long terme, importants et secondaires, locaux et éloignés le ministre chargé de l’Environnement délivre un quitus.
du projet proposé sur l’Environnement ;
e) une analyse et la prise en compte des considérations CHAPITRE VI : DES VIOLATIONS ET DES
liées aux changements climatiques ; SANCTIONS
f) une analyse des solutions de remplacement ;
g) une estimation des types et quantités de résidus et des Article 41 : Constituent des violations aux règles prescrites
émissions attendus (pollution de l’eau, de l’air et du sol, par le présent décret :
bruit, vibration, etc.) occasionnés par le projet ; a) le fait, pour un promoteur, d’avoir entrepris l’exécution
h) une description des mesures permettant de prévenir, de de son projet sans obtention préalable d’un Permis
réduire ou de compenser, dans la mesure du possible, de environnemental en vigueur ou sans approbation du
graves détériorations de l’Environnement ainsi que la Rapport de la Notice d’Impacts ;
description des mesures alternatives ou d’intervention non b) l’inexécution totale ou partielle des obligations
compensable mais prioritaire dans la nature, le paysage et contenues dans le Rapport d’Etude d’Impacts
le milieu humain ; environnemental et social ou de notice d’impacts
i) l’identification et la mise en œuvre des mesures environnemental et social et les clauses environnementales
d’atténuation/d’adaptation aux changements climatiques ; édictées par le Comité interministériel au niveau national
j) une brève description des méthodes utilisées pour la ou le Comité technique au niveau régional ;
consultation publique et les résultats y afférents ; c) le fait, pour un promoteur, de s’être abstenu de prendre
k) une analyse coûts/avantages ; les mesures de correction ou de compensation prescrites.
l) un Plan de Gestion environnementale et sociale.
Article 42 : La violation des règles ci-dessus entrainent
Article 36 : Le Rapport de Notice d’Impacts les sanctions ci-après :
environnemental et social contient les éléments suivants : a) l’arrêt de l’exécution du projet qui pourrait être assorti
d’une injonction de remise en état des lieux ;
a) une description sommaire du projet à réaliser ; b) l’avertissement par lettre recommandée ;
b) une analyse de l’état initial du site ; c) l’injonction de procéder, dans un délai préfixé, à la mise
c) une identification et une évaluation sommaire des risques en œuvre de mesures de correction et de compensation ;
et des impacts incluant ceux liés aux changements d) la suspension ou le retrait du Permis environnemental,
climatiques ; le retrait de la lettre d’approbation du Rapport de la Notice
d) un plan de suivi et de surveillance. d’Impacts environnemental et social.
34. Ouverture et exploitation de toute mine avec une 24. Travaux de canalisation de cours d’eau avec
capacité de production supérieure ou égale à 100 t/jour revêtement ;
(métallifère ou non, pétrolifère, uranium) ; 25. Petits barrages avec hauteur de la digue comprise entre
35. Construction d’usines de traitement et de raffineries ; 3 et 10m ;
36. Construction de Cimenteries et d’usines de production 26. Irrigation et drainage sur une superficie comprise entre
de chaux vive ; 10 à 200 ha ;
37. Construction d’usines de production d’engrais ; 27. Plan d’Action du secteur de l’eau ;
38. Production industrielle d’eau minérale ; 28. Plan d’Aménagement Intégré de bassins versants ;
39. Construction d’abattoirs ; 29. Politiques et stratégies d’approvisionnement en eau
40. Construction de brasseries ; potable ;
41. Construction de conserveries ; 30. Politique de l’eau ;
42. Construction d’huilerie ; 31. Travaux d’aménagement de bas-fonds et de plaines
43. Productions sucrières ; alluviales avec maîtrise partielle d’eau ;
44. Transformation des produits de pêche ; 32. Réseau d’assainissement collectif des eaux usées et
45. Centre d’insémination artificielle animale ; pluviales des centres urbains et semi urbains ;
46. Industries du tabac ; 33. Epandage de boue provenant des stations d’épuration
47. Usines textiles (teinture et impression) ; ou de traitement d’eau ;
48. Industrie du bois (exploitation forestière) ; 34. Politiques et stratégies d’assainissement ;
49. Industrie du cuir (usines de tannage) ; 35. Unité de transformation et de valorisation de déchets
50. Sidérurgie/ métallurgie ; solides ;
51. Industries du plastique (production de matériels 36. Politiques énergétiques ;
plastiques) ; 37. Transport et distribution d’énergie : ligne de moyenne
52. Production de savons et détergents ; tension ;
53. Usines d’égrenage du coton. 38. Installation et production d’énergies renouvelables
(solaire, éolienne, biogaz…) ;
II. Projets de Catégorie B soumis à Etude d’impacts 39. Stations-service pour vente d’hydrocarbures et de gaz;
environnemental et social (EIES) 40. Travaux de modification de projets de catégorie A ;
1. Travaux d’entretiens périodiques des routes bitumées ; 41. Transmissions (pilonnes de radio mobile, pilonnes de
2. Ouverture de pistes rurales ; faisceaux hertziens, fibre optique) ;
3. Travaux d’extension d’infrastructures de catégorie A 42. Réseaux locaux ;
autres qu’aéroports, infrastructures portuaires et chemins 43 .Politiques et plans d’Aménagement du territoire et
de fer ; d’Urbanisme ;
4. Politiques de transport ; 44. Urbanisation et lotissement de surface inférieure ou
5. Réhabilitation de chemins de fer ; égale à 10.000 m2 ;
6. Réhabilitation d’aéroports ; 45. Aménagement de terrain de camping ;
7. Réhabilitation d’aérodromes ; 46.Construction d’hôpitaux, de cliniques et de laboratoires ;
8. Réhabilitation d’infrastructures portuaires ; 47. Construction de marchés et centres commerciaux ;
9. Réhabilitation de gares ferroviaires ; 48. Travaux de défrichement pour implantation d’unités
10. Réhabilitation de gares routières ; industrielles de catégorie B ;
11. Aménagements hydro agricoles de 10 à 50 ha en zone 49. Ouverture et exploitation de toute mine avec une
sahélienne ; capacité de production inférieure ou égale à 100t/jour
12. Aménagements hydro agricoles de 50 à 100 ha en zone (métallifère ou non, pétrolifère, uranium) ;
soudanienne ; 50. Exploitation et traitement artisanal de minerais ;
13. Aménagements hydro agricoles de 100 à 200 ha en 51. Ouverture et exploitation permanente ou temporaire
zone guinéenne ; de substances de carrières (sable, graviers, granite, cailloux
14. Fermes agro-pastorales ; et autres) ;
15. Production laitière ; 52. Construction d’usine de tuilerie/ briqueterie/dalles ;
16. Fermes pastorales ; 53. Travaux d’extension des installations de catégorie A ;
17. Fermes avicoles ; 54. Politique minière ;
18. Plantations industrielles inférieures ou égales à 100 55. Construction d’une minoterie ;
ha ; 56. Construction d’une rizerie ;
19. Défrichement de la cuvette des petits barrages ; 57. Construction de boulangeries ;
20. Aménagement des forêts de superficie comprise entre 58. Construction d’entrepôts frigorifiques ;
10 et 50 ha en zone sahélienne ; 59. Construction d’usine de production de boissons
21. Aménagement des forêts de superficie comprise entre sucrées ;
50 et 100 ha en zone soudanienne ; 60. Unité de production de matériaux de construction ;
22. Aménagement des forêts de superficie comprise entre 61. Réhabilitations, extension et modernisation d’unités
100 et 200 ha en zone guinéenne ; agro-alimentaires ;
23. Alimentation en eau potable des centres urbains et semi 62. Fabriques de produits hygiéniques à base de coton ;
urbains ;
28 Décembre 2018 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI 2007
63. Usines de filature (production de fil de coton 19. Travaux d’installation et de modernisation d’ouvrages
industriel) ; d’assainissement ;
64. Usines de tissage ; 20. Construction de latrines publiques ;
65. Réhabilitation, modernisation, extension des usines 21. Construction de bâtiment R+1 et plus (à usage
textiles ; commercial) ;
66. Industries du papier (production de cartons et 22. Stations terriennes ;
emballages, imprimeries ;) 23. Extension des travaux de transmission et de réseaux
67. Industrie du bois (scieries) ; locaux ;
68. Industrie Pharmaceutique (production de médicament) ; 24. Travaux de grosses réparations et de réfection de
69. Unité de production/fabrication de produits bâtiments ;
phytosanitaires 25. Travaux d’extension d’installation de catégorie B ;
70. Construction d’usines de montage de cycles et 26. Travaux d’exploration minière ;
cyclomoteurs ; 27. Travaux d’extension, de réhabilitation et de
71. Production de piles/ batteries ; modernisation d’unités de catégorie B ;
72. Hôtellerie, camping, village de vacances, gérance de 28. Unité de production de vêtements ;
zone sylvo-pastorale, gérance de zones cinétiques ; 29. Réhabilitation, modernisation, extension de projets de
73. Equipement portuaire ; catégorie B ;
74. Equipement aéronautique ; 30. Equipement routier et de transport ;
75. Teintureries et de savonneries artisanales ; 31. Prestations de services diverses.
76. Pisciculture industrielle ;
77. Unité de fabrique de glace alimentaire ; NB : La catégorisation de tous les projets non listés dans
78. Industries de transformation de produits agro- l’Annexe ci-dessus est laissée à l’appréciation du Service
alimentaires. compétent.
Vu la Loi n°08-042 du 1er décembre 2008 relative à la c) Service technique compétent : toute structure habilitée
sécurité en biotechnologie ; par le ministère chargé de l’Environnement en matière de
gestion de la procédure d’Evaluation environnementale
Vu la Loi n°10-028 du 12 juillet 2010 déterminant les stratégique ;
principes de gestion des ressources du domaine forestier d) Atténuation des effets du changement climatique :
national ; intervention humaine visant à réduire les sources ou à
renforcer les puits de gaz à effets de serre ;
Vu la Loi n°2014-062 du 29 décembre 2014 déterminant e) Analyse environnementale : examen du rapport
les principes et les conditions de gestion de la pêche et de d’Evaluation environnementale stratégique par un comité
l’aquaculture ; de pilotage au niveau national pour vérifier la conformité
de l’étude avec les termes de référence de la politique, du
Vu la Loi n°2017-051 du 02 octobre 2017 portant Code schéma, du plan et du programme approuvés par le service
des Collectivités territoriales ; technique compétent ;
f) Autorisation environnementale : la décision écrite du
Vu la Loi n°2018-036 du 27 juin 2018 fixant les principes ministre chargé de l’Environnement autorisant
de gestion de la faune et de son habitat ; l’approbation du rapport de l’Evaluation environnementale
stratégique ;
Vu le Décret n°2018-0711/P-RM du 04 septembre 2018 g) Changements climatiques : changements de climat qui
portant nomination du Premier ministre ; sont attribués directement ou indirectement à une activité
humaine altérant la composition de l’atmosphère mondiale
Vu le Décret n°2018-0712/P-RM du 09 septembre 2018 et qui viennent s’ajouter à la variabilité naturelle du climat
portant nomination des membres du Gouvernement ; observée au cours de périodes comparables ;
h) Consultant : personne physique ou morale agréée pour
Vu le Décret n°2018-0749/P-RM du 24 septembre 2018 la réalisation des évaluations environnementales
fixant les intérims des membres du Gouvernement, stratégiques, reconnue par l’administration compétente
chargée de la gestion de l’Environnement ;
STATUANT EN CONSEIL DES MINISTRES, i) Consultation publique : l’ensemble des techniques
servant à informer, à consulter ou à faire participer les
DECRETE : parties prenantes d’une politique, d’un plan ou d’un
programme ;
Article 1er : Le présent décret fixe les règles et les j) Evaluation environnementale stratégique : approche
modalités relatives à l’Evaluation environnementale et pratique qui a pour objectif l’intégration des
stratégique (EES) en République du Mali. considérations environnementales dans les politiques, plans
et programmes et l’évaluation de leurs interactions avec
CHAPITRE I : DES OBJECTIFS ET DEFINITIONS les considérations d’ordre économique et social ;
k) Evaluation environnementale : l’étude qui consiste à
Article 2 : Le présent décret fixe les conditions pour assurer déterminer, à évaluer rationnellement les impacts qu’un
un niveau élevé de protection de l’Environnement, et projet peut avoir sur l’Environnement et recommander des
contribuer à l’intégration des changements climatiques moyens d’éviter ou de réduire ceux qui sont néfastes ;
notamment : l) Gaz à effet de serre : les constituants gazeux de
l’atmosphère, tant naturels qu’anthropiques, qui absorbent
- l’atténuation et l’adaptation, dans l’élaboration et et réémettent le rayonnement infrarouge ;
l’adoption des politiques, des schémas, des plans et des m) Maître d’ouvrage ou pétitionnaire : personne
programmes, en vue de promouvoir un développement physique ou morale chargée d’élaborer puis de mettre en
durable et, œuvre les politiques, plans ou programmes ;
- de soumettre à une Evaluation environnementale n) Participation des parties prenantes : l’ensemble des
stratégique les politiques, schémas, plans et programmes techniques servant à informer, à consulter ou à faire
susceptibles d’avoir des incidences notables sur participer les parties prenantes d’un projet ;
l’Environnement. o) Participation publique : implication d’individus et de
groupes, positivement ou négativement touchés ou
Article 3 : Aux sens du présent décret, on entend par : intéressés par un programme, un plan, une politique sujets
à un processus de prise de décision ;
a) Service compétent : toute structure habilitée par l’Etat p) Plan : un document qui contient les orientations
en matière de gestion de la procédure d’Evaluation générales, les objectifs prédéfinis, les stratégies, les
environnementale stratégique ; programmes et les mesures d’accompagnement. Il est
b) Adaptation aux effets néfastes des changements multisectoriel, macro-économique et macro-spatial ;
climatiques : réaction des systèmes naturels ou q) Politique : une ligne d’action générale ou orientation
anthropiques aux stimuli climatiques réels ou prévus ou à globale qui guide la prise de la décision en continu ;
leurs effets, en vue d’en atténuer les inconvénients ou d’en
exploiter les avantages ;
28 Décembre 2018 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI 2009
r) Programme : un ensemble de projets ou d’actions mis Le comité a pour rôle de veiller au respect de la procédure
en cohérence pour atteindre des objectifs spécifiques dans de l’Evaluation environnementale stratégique à travers :
un laps de temps donné ;
s) Public : une ou plusieurs personnes physiques ou - l’approbation des termes de référence ;
morales ainsi que les associations organisations et groupes - la participation des parties prenantes ;
rassemblant ces personnes ; - l’analyse et la validation du rapport d’Evaluation
t) Rapport d’Evaluation environnementale environnementale stratégique.
stratégique : la partie de la documentation relative à
l’intégration des considérations environnementales dans la Article 8 : Le maître d’ouvrage élabore le projet de termes
politique, le plan et le programme contenant les de référence et le soumet au service technique compétent
informations requises par les textes législatifs et pour approbation.
règlementaires.
Ce dernier dispose de 30 jours pour approuver les termes
CHAPITRE II : DU CHAMP D’APPLICATION de référence. A l’expiration de ce délai, les termes de
référence sont approuvés d’office.
Article 4 : L’Evaluation environnementale stratégique est
effectuée pour les politiques, schémas, plans et programmes Dès l’approbation des termes de référence, les parties
de développement. prenantes sont informées par le maître d’ouvrage.
Toutefois, pour les politiques, schémas, plans et Article 9 : L’Evaluation environnementale stratégique est
programmes, le ministre en charge de l’environnement peut réalisée conformément au guide général et aux guides
accorder des exemptions dont les critères sont définis par sectoriels tenant lieu de directives complémentaires aux
arrêté du ministre chargé de l’Environnement. textes en vigueur en la matière.
CHAPITRE III : DES REGLES ADMINISTRATIVES Article 10 : Les frais de l’Evaluation environnementale
stratégique sont à la charge du maître d’ouvrage. A cet effet,
Article 5 : Lorsqu’une politique, un schéma, un plan ou l’Administration compétente exige de ce dernier le
un programme est assujetti à l’Evaluation environnementale paiement de tous les frais afférents à :
stratégique, l’obtention d’une Autorisation
environnementale, délivrée par le ministre chargé de - l’acquisition des directives (guide général et guide
l’Environnement est obligatoire avant l’adoption ou la spécifique) ;
validation de la politique, du schéma, du plan et du - l’analyse environnementale du rapport d’Evaluation
programme. environnementale stratégique.
Article 6 : Tout maître d’ouvrage qui entreprend la Une décision du ministre chargé de l’Environnement fixe
réalisation de l’Evaluation environnementale stratégique le montant des frais de procédure de l’Evaluation
d’une politique, d’un schéma, d’un plan ou d’un programme environnementale stratégique.
est tenu d’adresser au service technique compétent un
dossier comportant : Article 11 : Pour la réalisation de l’Evaluation
environnementale stratégique, le maître d’ouvrage a
- une demande timbrée ; l’obligation de recourir aux services d’un consultant de
- les termes de référence de la politique, du schéma son choix. Mais l’utilisation partielle ou entière des
directeur, du plan ou du programme. compétences nationales est obligatoire dans la mesure des
compétences disponibles.
Le dossier est déposé, contre accusé de réception, auprès
du service technique compétent. Article 12 : Le rapport de l’Evaluation environnementale
stratégique est déposé par le maître d’ouvrage ou son
A la réception de la demande, le service technique représentant auprès du service technique compétent en
compétent met à la disposition du maître d’ouvrage les vingt (20) exemplaires (en français) pour des fins d’analyse
directives et guides nécessaires à l’élaboration des termes environnementale.
de référence de l’Evaluation environnementale stratégique.
Sur cette base, celui-ci élabore le projet de termes de Article 13 : L’analyse du rapport de l’Evaluation
référence de l’Evaluation environnementale stratégique à environnementale stratégique est faite par le comité de
réaliser conformément aux directives fournies. pilotage de l’Evaluation environnementale stratégique.
Article 7 : Le ministre chargé de l’Environnement crée un L’analyse consiste à s’assurer que tous les éléments
comité de pilotage de l’Evaluation environnementale contenus dans les termes de référence sont traités de façon
stratégique de politique, de schéma, de plan et de exhaustive et exacte et à contrôler la fiabilité des données
programme par décision. Ce comité est présidé par le présentées dans l’étude.
ministre chargé de l’Environnement ou son représentant.
2010 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI
Après l’analyse du comité de pilotage, le maître d’ouvrage g) les mesures envisagées pour éviter, réduire et, dans la
produit un rapport final intégrant toutes les observations mesure du possible,
et dépose cinq (05) copies (en français) en plus de la version h) compenser toute incidence négative notable de la mise
électronique auprès du service compétent pour l’acquisition en œuvre du plan, du schéma, de la politique ou du
de l’autorisation environnementale. programme sur l’Environnement ;
i) les mesures d’adaptation ou l’impact de la politique, du
Article 14 : Lorsque le rapport de l’Evaluation schéma, du plan ou du programme en matière de
environnementale stratégique est jugé satisfaisant, le changement climatique ;
ministre chargé de l’Environnement délivre, par décision, j) une déclaration résumant les raisons pour lesquelles les
une autorisation environnementale. autres solutions envisagées ont été sélectionnées et une
Le ministre chargé de l’Environnement dispose de deux description de la manière dont l’évaluation a été effectuée,
(02) mois, à compter de la date de réception du rapport y compris toute difficulté rencontrée lors de la collecte des
final de l’Evaluation environnementale stratégique, pour informations requises ;
notifier sa décision. k) une description des mesures de suivi envisagées par les
A l’expiration de ce délai, si le ministre chargé de textes en vigueur.
l’Environnement ne notifie pas sa décision, le rapport est
d’office validé. CHAPITRE V : DE LA PARTICIPATION DES
PARTIES PRENANTES
CHAPITRE IV : DU RAPPORT D’EVALUATION
ENVIRONNEMENTALE STRATEGIQUE ET DES Article 16 : Le rapport d’Evaluation environnementale
REGLES ADMINISTRATIVES stratégique est mis à la disposition des parties prenantes.
Article 15 : Lorsqu’une évaluation environnementale est Article 17 : Les parties prenantes s’expriment par voie de
requise, un rapport sur les incidences environnementales participation publique sur le projet de politique, de schéma,
est élaboré. Dans ce rapport, les incidences notables de plan ou de programme au cours de l’élaboration du
probables de la mise en œuvre de la politique, du schéma, rapport.
du plan ou du programme ainsi que les solutions de
substitution raisonnables tenant compte des objectifs et du CHAPITRE VI : DISPOSITIONS FINALES
champ d’application géographique de la politique, du
schéma, du plan ou du programme, sont identifiées, décrites Article 18 : Le présent décret abroge toutes dispositions
et évaluées. antérieures contraires.
Vu le Décret n°2018-0711/P-RM du 04 septembre 2018 12) Environnement : ensemble perçu comme une entité,
portant nomination du Premier ministre ; dans un espace et en un temps donnés, des facteurs
physiques, chimiques, biologiques et sociaux susceptibles
Vu le Décret n°2018-0712/P-RM du 09 septembre 2018 d’avoir un effet direct ou indirect, immédiat ou à terme,
portant nomination des membres du Gouvernement ; sur l’espèce humaine et ses activités et sur les espèces
animales et végétales ;
Vu le Décret n°2018-0749/P-RM du 24 septembre 2018 13) Equipe d’audit : auditeur ou groupe d’auditeurs
fixant les intérims des membres du Gouvernement, désignés pour effectuer un audit donné ;
14) Expert technique : personne qui apporte à l’équipe
STATUANT EN CONSEIL DES MINISTRES, d’audit ses connaissances spécifiques ou son expertise mais
qui n’y participe pas en tant qu’auditeur ;
DECRETE : 15) Gaz à effet de serre : constituants gazeux de
l’atmosphère, tant naturels qu’anthropiques, qui absorbent
TITRE I : DISPOSITIONS GENERALES et réémettent le rayonnement infrarouge ;
16) Indicateur environnemental : donnée simple ou
Article 1er : Le présent décret fixe les conditions composée qui permet de suivre et d’évaluer une
d’exécution de l’audit environnemental. caractéristique de fonctionnement de l’entreprise liée à la
performance environnementale ;
CHAPITRE I : DES DEFINITIONS 17) Non-conformité : non satisfaction à une exigence
spécifiée ;
Article 2 : Aux termes du présent décret, on entend par : 18) Organisme : toute compagnie, société, firme,
entreprise ou unité de production, ou toute personne
1)Administration technique compétente : la Direction physique ou morale ou partie ou combinaison de celles-ci
de l’Assainissement et du Contrôle des Pollutions et des de droit public ou privé, qui a sa propre structure
Nuisances est désignée comme l’administration technique fonctionnelle et administrative ;
compétente ; 19) Performance environnementale : résultats
2) Audit environnemental : l’outil d’évaluation et de mesurables du système de gestion environnementale, liés
gestion interne qu’effectuent les sociétés et les services de à la maîtrise par l’organisme de ses aspects
l’administration publique afin de s’assurer que les environnementaux, basés sur sa politique
exigences politiques, réglementaires et normatives en environnementale, ses objectifs et cibles ;
matière de protection de l’Environnement, y compris les 20) Preuve d’audit : information, enregistrement ou
changements climatiques, sont respectées ; déclaration des faits vérifiables ;
3) Audité : l’organisme à auditer ; 21) Prévention de la pollution : utilisation de procédés,
4) Auditeur environnemental : personne qualifiée pour pratiques, matériaux ou produits qui empêche, réduit ou
les audits environnementaux ; contrôle la génération de pollution, qui peut inclure le
5) Changements climatiques : changements de climat qui recyclage, le traitement, les changements de procédés, la
sont attribués directement ou indirectement à une activité maîtrise des mécanismes ;
humaine altérant la composition de l’atmosphère mondiale 22) Procédure : manière spécifique pour décrire les
et qui viennent s’ajouter à la variabilité naturelle du climat activités dans le cadre de l’audit environnemental ;
observée au cours de périodes comparables ; 23) Registraire : personne physique ou morale agréée pour
6) Cible environnementale : exigence de performance la réalisation des audits et reconnue par l’administration
détaillée, quantifiée si cela est possible, pouvant s’appliquer compétente en charge de la gestion de l’Environnement ;
à l’ensemble ou à une partie de l’organisme, qui résulte 24) Responsable de l’audit environnemental : personne
des objectifs environnementaux et qui est fixée et réalisée qualifiée pour exécuter des audits environnementaux et qui
pour atteindre ces objectifs ; dirige un audit environnemental spécifique ;
7) Conclusion d’audit : jugement ou avis professionnel 25) Système de gestion environnementale : composante
porté ou exprimé par un auditeur sur l’objet audité et qui du système de gestion globale qui inclut la structure
se base uniquement sur le raisonnement que l’auditeur a organisationnelle, les activités de planification, les
appliqué aux constats d’audit ; responsabilités, les pratiques, les procédures, les procédés
8) Conformité : satisfaction aux exigences établies lors et les ressources pour élaborer, mettre en œuvre, réaliser,
de la mise en œuvre des activités auditées ; réviser et maintenir la politique environnementale.
9) Constat d’audit : résultat de l’évaluation des preuves
d’audit rassemblées et comparées aux critères d’audit CHAPITRE II : DE L’OBLIGATION ET DES
convenus ; MODALITES DE L’AUDIT
10) Critères d’audit : politiques, pratiques, procédures
ou exigences par rapport auxquelles l’auditeur compare Article 3 : L’Audit environnemental a pour objet :
les preuves d’audit réunies sur l’objet audité ;
11) Demandeur d’audit : organisme qui fait la demande - de veiller au respect des normes et règlements techniques
d’audit ; en matière environnementale et de changements
climatiques ;
28 Décembre 2018 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI 2013
- de prescrire des mesures correctives ; Article 12 : L’équipe chargée de mener l’audit est
- de contribuer au maintien de la conformité constituée d’un responsable d’audit, d’auditeurs
environnementale. professionnels et d’experts techniques, s’il y a lieu.
Article 4 : Sont obligatoirement soumis à l’audit, tout Article 13 : Pour la réalisation de l’audit de vérification
travail, tout aménagement dont l’activité peut être source de conformité environnementale, l’audité a l’obligation de
de pollution, de nuisance, d’émission de gaz à effet de serre recourir aux services d’un registraire de son choix. Mais
ou de dégradation de l’Environnement, ainsi que tous les l’utilisation partielle ou entière des compétences nationales
projets assujettis à l’Etude d’Impact environnementale et est obligatoire.
sociale (l’EIES).
Article 14 : La structure auditée doit mettre à la disposition
Les établissements soumis à l’Audit environnemental sont de l’équipe d’audit tous les moyens nécessaires pour assurer
tenus d’y recourir tous les cinq (5) ans ou avant la fin du le bon déroulement de l’opération, désigner le personnel
projet. compétent pour accompagner l’équipe et faciliter l’accès
aux installations, aux personnels et aux informations
Article 5 : L’Audit environnemental est réalisé selon les disponibles.
modalités ci-après :
CHAPITRE II : DU PLAN D’AUDIT ET DE SON
- l’audit interne ; EXECUTION
- l’audit externe.
Article 15 : L’audit consiste en l’évaluation du système
Article 6 : L’audit interne relève de la responsabilité de de management environnemental et comporte les activités
l’entreprise ou de l’unité de production. Il est réalisé par suivantes :
des institutions de l’entreprise. Il peut être également réalisé
par des auditeurs externes sur requête de l’entreprise et - la collecte des informations pertinentes ;
selon la procédure d’audit interne propre à celle-ci. - l’évaluation des preuves de l’audit ;
- la préparation des conclusions de l’audit ;
Article 7 : L’Audit externe peut recouvrir les formes - l’élaboration du rapport de l’audit.
suivantes :
Article 16 : L’équipe d’audit, une fois constituée, élabore
- la vérification de conformité environnementale (VCE) ; et soumet à l’approbation de qui le plan d’audit qui
- l’audit de certification ou d’enregistrement ; comporte obligatoirement les éléments ci-dessous
- l’audit du fournisseur ou de seconde partie. énumérés :
Article 8 : La vérification de conformité environnementale - les objectifs, le champ et les critères de l’audit ;
est initiée par le ministre chargé de l’Environnement sur - l’identification des unités fonctionnelles et
avis technique de l’administration compétente et réalisée organisationnelles à auditer ;
par une équipe d’audit composée d’auditeurs professionnels - l’identification des fonctions et/ou des personnes
et d’experts techniques, s’il y a lieu. responsables de l’activité auditée ;
- les procédures ou les documents permettant d’auditer les
Article 9 : L’Audit environnemental est réalisé activités de l’organisme ;
conformément à un guide général d’audit tenant lieu de - l’identification des lois et règlements de référence ;
directives complémentaires aux textes en vigueur en - la durée prévue pour les principales activités de l’audit ;
matière d’évaluations environnementales. - les dates et lieux de l’audit ;
- le calendrier des réunions à tenir au cours de l’audit ;
Article 10 : L’audit de certification ou d’enregistrement - les exigences en matière de conformité ;
est initié par l’organisme à auditer et réalisé par un - la date de dépôt prévue du rapport d’audit et sa liste de
registraire. diffusion dans laquelle doit figurer obligatoirement
l’administration compétente.
Article 11 : L’audit du fournisseur est initié par un client
dans le cadre des relations contractuelles et peut être réalisé Article 17 : L’exécution de l’audit comporte la réunion
par des auditeurs désignés par ce dernier. d’ouverture, le recueil des preuves d’audit, les constats
d’audit et la réunion de clôture.
TITRE II : DE LA PROCEDURE D’AUDIT
Article 18 : La réunion d’ouverture a pour objectif :
CHAPITRE I : DES PERSONNES CHARGEES DE
L’AUDIT ET DE LA PROCEDURE - de présenter les membres de l’équipe d’audit à la direction
de l’audité ;
- de rappeler le champ des objectifs, le plan de l’audit et
de convenir d’un calendrier d’audit ;
2014 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI
- de présenter un bref résumé des méthodes et procédures - la durée de l’audit et la (les) date(s) à laquelle (auxquelles)
indispensables qui seront utilisées pour conduire l’audit ; il a été conduit ;
- de déterminer les modes de communication officiels entre - l’identité des membres de l’équipe d’audit ;
l’équipe d’audit et l’audité ; - une déclaration relative à la nature confidentielle du
- d’arrêter la mise à disposition des moyens et des contenu ;
équipements à l’équipe d’audit ; - la liste de diffusion du rapport d’audit ;
- de fixer la date et l’heure de la réunion de clôture ; - un résumé du processus d’audit, y compris les obstacles
- d’encourager la participation active de l’audité ; rencontrés ;
- de passer en revue les procédures d’urgence et de sécurité - les conclusions de l’audit telles que :
pour l’équipe d’audit. o la conformité des opérations aux critères d’audit ;
o la qualité de mise en œuvre et du suivi ;
Article 19 : Le recueil des preuves d’audit permet : o l’aptitude du processus de revue de direction interne
à garantir de manière continue l’adéquation et l’efficacité
- de réunir suffisamment de preuves d’audit à même de de l’organisme.
vérifier la conformité aux exigences environnementales ;
- d’établir à travers des entretiens, l’examen des documents, Article 24 : Le rapport d’audit est transmis au demandeur.
l’observation des activités et des situations ; Il est la propriété du demandeur et sa confidentialité doit
- d’enregistrer les types de non-conformité par rapport aux être protégée par les auditeurs et par tous les destinataires
critères d’audit établis ; du rapport.
- de vérifier les informations obtenues lors des entretiens
par d’autres informations les étayant à partir des sources Article 25 : La diffusion du rapport est faite conformément
indépendantes ; aux exigences du plan d’audit.
- d’identifier comme telles les informations non vérifiables ; Toute diffusion, non prévue par le plan d’audit, nécessite
- d’examiner les principes des programmes l’autorisation préalable du demandeur.
d’échantillonnage pertinents et les procédures pour garantir
l’efficacité du contrôle de qualité de l’échantillonnage et CHAPITRE IV : DISPOSITIONS FINALES
des procédés dans le cadre des activités de son organisme.
Article 26 : Le présent décret abroge toutes les dispositions
Article 20 : Au cours du constat d’audit, l’équipe d’audit : antérieures contraires, notamment le Décret n°06-258/P-
RM du 22 juin 2006 fixant les conditions d’exécution de
- examine toutes les preuves d’audit pour déterminer les l’audit environnemental.
points de non-conformité par rapport aux critères d’audit ;
- s’assure que les constats d’audit de non-conformité sont Article 27 : Le ministre de l’Environnement, de
consignés dans un document de façon claire et concise ; l’Assainissement et du Développement durable, le ministre
- analyse lesdits constats avec le responsable de l’audit de l’Administration territoriale et de la Décentralisation,
afin qu’il prenne acte de la base réelle de tous les constats le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le
de non-conformité. ministre de l’Economie et des Finances, le ministre des
Infrastructures et de l’Equipement, le ministre de
Article 21 : La réunion de clôture qui regroupe l’équipe l’Agriculture, le ministre de l’Elevage et de la Pêche, le
d’audit, la direction de l’audité et les responsables des ministre des Transports, le ministre de la Culture, le ministre
secteurs audités permet : de l’Energie et de l’Eau, le ministre de la Santé et de
l’Hygiène publique, le ministre du Commerce et de la
- de présenter et de valider les constats d’audit aux audités ; Concurrence, le ministre du Développement industriel et
- de résoudre les points de désaccord. de la Promotion des Investissements, le ministre de
l’Habitat et de l’Urbanisme et le ministre des Mines et du
CHAPITRE III : DU RAPPORT D’AUDIT Pétrole sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de
l’exécution du présent décret qui sera enregistré et publié
Article 22 : Le rapport est préparé conformément au plan au Journal officiel.
d’audit et sous la direction du responsable de l’audit.
Bamako, le 31 décembre 2018
Article 23 : Le rapport d’audit, signé et daté par le
responsable de l’audit, contient des constats d’audit et/ou Le Président de la République,
un résumé faisant référence aux preuves les étayant. En Ibrahim Boubacar KEITA
outre, le rapport doit contenir :
Le Premier ministre,
- l’identification de l’organisme audité et du demandeur ; Soumeylou Boubèye MAIGA
- le champ, les objectifs et le plan de l’audit ayant fait l’objet
d’un accord ;
- les critères convenus, y compris la liste des documents
de référence utilisés lors de la conduite de l’audit ;
28 Décembre 2018 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI 2015
DECRETE : Vu la Constitution ;
Article 1er : Sont nommés, au Cabinet du ministre de Vu la Loi n°96-059 du 04 novembre 1996, modifiée, portant
l’Energie et de l’Eau, en qualité de : création des Communes en République du Mali ;
- Monsieur Dramane COULIBALY, Ingénieur en Vu la Loi n°2017-019 du 12 juin 2017 portant Loi
production et système automatisé ; d’Orientation pour l’Aménagement du Territoire ;
28 Décembre 2018 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI 2017
Vu Loi n°2017-051 du 02 octobre 2017 portant Code des Article 4 : Le ministre du Plan et de l’Aménagement du
Collectivités territoriales ; Territoire, le ministre de l’Administration territoriale et de
la Décentralisation, le ministre de l’Habitat et de
Vu Loi n°2017-052 du 02 octobre 2017 déterminant les l’Urbanisme et le ministre de l’Economie et des Finances
conditions de la libre administration des Collectivités sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution
territoriales ; du présent décret, qui sera enregistré et publié au Journal
officiel.
Vu l’Ordonnance n°00-027/P-RM du 22 mars 2000,
modifiée, portant Code domanial et foncier ; Bamako, le 31 décembre 2018
DECRETE : ------------------------------
Article 1er : Est approuvé et rendu exécutoire, pour une DECRET N°2018-0997/P-RM DU 31 DECEMBRE
durée de vingt (20) ans allant de 2018 à 2037, le Schéma 2018 FIXANT LES CADRES ORGANIQUES DES
communal d’Aménagement du Territoire de la Commune DIRECTIONS REGIONALES ET DES SERVICES
rurale de Dianguirdé, Cercle de Diéma, Région de Kayes. LOCAUX DES ARCHIVES
Article 2 : La mise en œuvre du présent Schéma communal Vu la Loi n°02-052 du 22 juillet 2002 relative aux archives ;
d’Aménagement du Territoire s’organise à travers sa
traduction en Schémas Directeurs d’Urbanisme et en plans, Vu la Loi n°2014-049 du 19 septembre 2014 portant
programmes et projets de développement. principes fondamentaux de la création, de l’organisation
et du contrôle des services publics ;
Ces Schémas Directeurs d’Urbanisme, plans, programmes
et projets de développement ne peuvent modifier les Vu l’Ordonnance n°02-041/P-RM du 28 mars 2002 portant
grandes orientations du Schéma communal création de la Direction nationale des Archives du Mali ;
d’Aménagement du Territoire.
Vu le Décret n°179/PG-RM du 23 juillet 1985 fixant les
Article 3 : Le Schéma communal d’Aménagement du conditions et procédures d’élaboration et de gestion des
Territoire, ainsi approuvé, est révisable tous les cinq (05) cadres organiques ;
ans, selon les exigences du développement économique et
social de la Commune rurale de Dianguirdé. Vu le Décret n°2018-0467 /P-RM du28 mai 2018 fixant
l’organisation et les modalités de fonctionnement de la
Direction nationale des Archives du Mali ;
2018 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI
DECRETE :
Article 1er : Les cadres organiques des Directions régionales et des Services locaux des Archives sont fixés comme suit :
Secrétariat
Chauffeur Contractuel - 1 1 1 1 1
Gardien Contractuel - 1 1 1 1 1
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
2022 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI
Vu la Constitution ; ------------------------------
Vu le Décret n°2018-0711/P-RM du 04 septembre 2018 Vu la Loi n°96-059 du 04 novembre 1996, modifiée, portant
portant nomination du Premier ministre ; création des Communes en République du Mali ;
Vu le Décret n°2018-0712/P-RM du 09 septembre 2018 Vu la Loi n°02-016 du 03 juin 2002 fixant les règles
portant nomination des membres du Gouvernement, générales de l’urbanisme ;
Vu Loi n°2017-052 du 02 octobre 2017 déterminant les Article 4 : Le ministre du Plan et de l’Aménagement du
conditions de la libre administration des Collectivités Territoire, le ministre de l’Environnement, de
territoriales ; l’Assainissement et du Développement durable, le ministre
de l’Administration territoriale et de la Décentralisation et
Vu l’Ordonnance n°00-027/P-RM du 22 mars 2000, le ministre de l’Economie et des Finances sont chargés,
modifiée, portant Code domanial et foncier ; chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent
décret, qui sera enregistré et publié au Journal officiel.
Vu le Décret n°2017-0885/P-RM du 06 novembre 2017
fixant les modalités de la mise en œuvre et du suivi- Bamako, le 31 décembre 2018
évaluation des outils d’aménagement du Territoire ;
Le Président de la République,
Vu le Décret n°2017-0886/P-RM du 06 novembre 2017 Ibrahim Boubacar KEITA
fixant les modalités d’élaboration, de révision et
d’approbation des schémas directeurs des grandes Le Premier ministre,
infrastructures et des services collectifs d’intérêt national ; Soumeylou Boubèye MAIGA
Vu la Loi n°2017-019 du 12 juin 2017 portant Loi Article 4 : Le ministre du Plan et de l’Aménagement du
d’Orientation pour l’Aménagement du Territoire ; Territoire, le ministre de l’Administration territoriale et de
la Décentralisation, le ministre de l’Habitat et de
Vu Loi n°2017-051 du 02 octobre 2017 portant Code des l’Urbanisme et le ministre de l’Economie et des Finances
Collectivités territoriales ; sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution
du présent décret, qui sera enregistré et publié au Journal
Vu Loi n°2017-052 du 02 octobre 2017 déterminant les officiel.
conditions de la libre administration des Collectivités
territoriales ; Bamako, le 31 décembre 2018
Article 2 : Finalité de l’accès à la base l’application de gestion du passeport malien accessible par
tous moyens de communications sécurisées. L’exploitation
L’autorisation d’accès porte sur le contrôle et la vérification et la maintenance du serveur et des systèmes de
des données personnelles des demandeurs de passeports communication sont assurées par la DPF et par délégation
en vue de confirmer leurs identités lors de la confection de au titulaire du contrat de concession relatif aux passeports
leurs passeports conformément aux données se trouvant maliens.
sur leur carte NINA ou sur leur fiche descriptive
individuelle. 2. Un fichier texte d’entrée contenant la liste des demandes
du système des passeports est chargé en entrée de
Les données à caractère personnel interrogées par la l’application par un opérateur.
plateforme sont fournies par le Centre de Traitement des
Données d’état civil (CTDEC) à la Direction de la Police 3. La plateforme vérifie sur le serveur installé au CTDEC
des Frontières (DPF) et par délégation au titulaire du contrat la liste chargée en entrée par MSN avec le NINA et les
de concession relatif aux passeports maliens. informations alphabétiques et biométriques décrites à
l’article 3 du présent arrêté.
Article 3 : Données consultées
Le CTDEC s’engage à mettre à disposition un local afin
Les données à caractère personnel utilisées dans le contrôle d’héberger le serveur de base de données dédié et autorise
sont : l’accès à des fins d’exploitation et de maintenance à la DPF
et à son concédant.
1. le Numéro d’Identification Nationale (NINA) ;
2. le Numéro d’identification RAVEC ; Article 6 : Mesures de sécurité et de confidentialité des
3. les prénom(s) ; données
4. le nom) ;
5. la Date de naissance ; En application de la loi portant protection des données à
6. le sexe ; caractère personnel, le Ministère de la Sécurité et de la
7. les empreintes ; Protection civile et ses sous-traitants s’engagent à adopter
8. les prénom(s) et nom du père ; des mesures de sécurité d’ordre technique et organisationnel
9. les prénom(s) et nom de la mère ; eu égard aux risques inhérents au traitement et à la nature
10. le lieu de naissance (région, cercle, commune, village, des données à caractère personnel concernées, afin :
fraction ou quartier).
1. de ne pas utiliser les données pour une autre finalité
Les données à caractère personnel contenues sur la carte que celle initialement prévue au titre du présent arrêté ;
NINA ou la Fiche Descriptive Individuelle ne sont pas 2. d’empêcher que des supports de stockage puissent être
conservées par la plateforme d’accès aux données du lus, copiés, modifiés ou déplacés sans autorisation ;
registre national. 3. d’empêcher toute introduction non autorisée de données
dans la mémoire ainsi que toute divulgation, toute
Article 4 : Personnes concernées modification ou tout effacement non autorisés de données
à caractère personnel mémorisées ;
Est concerné par le présent arrêté tout citoyen malien 4. d’empêcher des personnes non autorisées d’utiliser des
demandeur de passeport lors du traitement de son dossier. systèmes de traitement de données au moyen d’installations
de transmission de données;
Article 5 : Modalités d'accès 5. de garder une trace des données à caractère personnel
qui ont été contrôlées, du moment où elles ont été
Dans le cadre du présent arrêté, la plateforme d’accès au communiquées et de leur destinataire;
registre national ne pourra faire l’objet d’aucune 6. de garantir qu’il sera possible de vérifier a posteriori
interconnexion, d’aucun rapprochement ou d’aucune autre quelles données à caractère personnel ont été vérifiées, à
forme de mise en relation avec un autre traitement quel moment et par quelles personnes;
automatisé d’informations nominatives autre que le système 7. de garantir que les données personnelles qui sont traitées
d’enrôlement et d’émission de passeports. Sa mise en place pour le compte de tiers ne peuvent l’être que de la façon
est soumise à l’autorisation de l’Autorité de Protection des prévue par le présent arrêté;
Données à caractère Personnel (APDP). 8. d’inclure des clauses de confidentialité au contrat de
Pour ce faire : travail de ses personnels et de ses sous-traitants afin
d’interdire la communication de toutes informations ou
1. Un serveur de base de données dédié à l’objet du présent données personnelles objet du présent arrêté;
arrêté est installé au CTDEC par la DPF et par délégation 9. de concevoir sa structure organisationnelle de manière
au titulaire du contrat de concession relatif aux passeports à ce qu’elle réponde aux exigences de la protection des
maliens. Sur ce serveur sont stockées les données décrites données.
à l’article 3 du présent arrêté. Elles sont mises à jour chaque
fin de semaine et ne peuvent être interrogées que par
28 Décembre 2018 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI 2027
Article 7 : Le Directeur Général de la Police nationale et Article 4 : Les certificats de scolarité et de fréquentation
le Directeur du Centre de Traitement des Données de l’état doivent être délivrés par les responsables des établissements
civil sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de d’enseignement.
l’exécution du présent arrêté qui sera enregistré, publié et
communiqué partout où besoin sera. Au cas où ces responsables d’établissements ne jugent pas
nécessaire de délivrer le certificat de scolarité, cette pièce
Bamako, le 31 décembre 2018 n’est plus exigée. Dans ce cas, le certificat de fréquentation
scolaire suffit.
Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile,
Général de Division Salif TRAORE SECTION II : De la procédure d’examen et de
validation du dossier
Le ministre de l’Administration territoriale et de la
Décentralisation, Article 5 : Le Service social des armées, le service en
Mohamed AG ERLAF charge des ressources humaines ou le Maire, selon le cas,
vérifie la complétude et la régularité du dossier pour les
Pupilles de la Nation.
MINISTERE DE LA SOLIDARITE ET DE
L’ACTION HUMANITAIRE Il établit un rapport motivé qui comporte les éléments ci-
après :
ARRETE N°2018-4482/MSAH-SG DU 27 DECEMBRE - l’identité complète de la victime, son âge, sa profession,
2018 FIXANT LE DETAIL DES MODALITES son numéro matricule ;
D’APPLICATION DU DECRET N°2017-0751/P-RM DU - les circonstances détaillées de l’évènement avec précision
29 AOUT 2017 FIXANT LES MODALITES de la date, de l’heure, du lieu et la relation avec les
D’APPLICATION DE LA LOI INSTITUANT LES conditions fixées par la loi instituant les Pupilles en
PUPILLES EN REPUBLIQUE DU MALI République du Mali ;
- les conséquences de l’évènement : invalidité ou décès ;
LE MINISTRE DE LA SOLIDARITE ET DE - la mention du rapport de la police, de la gendarmerie, de
L’ACTION HUMANITAIRE, l’armée ou de tout autre officier de police judiciaire s’il en
existe ;
ARRETE : - l’identité de l’enfant ;
- le niveau de scolarisation ;
CHAPITRE I : DISPOSITIONS GENERALES - l’analyse et l’appréciation du service en charge des
ressources humaines ou le maire ;
Article 1er : Le présent arrêté fixe le détail des modalités - la proposition de mesures.
d’application du Décret n°2017-0751/P-RM du 29 août
2017 fixant les modalités d’application de la loi instituant Article 6 : La structure agréée en charge de l’enfant
les Pupilles en République du Mali. s’assure de la complétude et de la régularité du dossier
pour les Pupilles de l’Etat.
CHAPITRE II : DE LA PROCEDURE D’OCTROI DU
STATUT DE PUPILLE La structure agréée établit un rapport motivé individuel
qui comporte les éléments ci-après :
SECTION I : De la constitution du dossier - l’identité de la structure agréée ;
- les circonstances détaillées précisant la situation de
Article 2 : Conformément aux articles 4 et 5 du Décret l’enfant par rapport aux conditions fixées dans la loi
n°2017-0751/P-RM du 29 août 2017 fixant les modalités instituant les Pupilles en République du Mali ;
d’application de la loi instituant les Pupilles en République - la mention du rapport de la police ou de tout autre officier
du Mali, la demande est établie sous la forme d’un de police judiciaire s’il en existe ;
formulaire type. - l’identité de l’enfant ;
Il est disponible à l’Office national des pupilles, dans les - le niveau de scolarisation ;
directions des ressources humaines, les directions - l’analyse et l’appréciation de la structure agréée en charge
régionales du développement social et de l’économie de l’enfant ;
solidaire, les services locaux du développement social et - la proposition de mesures.
de l’économie solidaire et sur le site web du ministère en
charge de la Solidarité.
Article 7 : Le rapport motivé individuel transmis à l’Office
Article 3 : L’acte administratif servant à établir le lien de national des pupilles comporte les mentions ci-après :
causalité entre le décès et les circonstances qui donnent - l’exposé et l’analyse des faits sur la base d’éléments
droit à la qualité de pupille est un rapport circonstancié vérifiables ;
fait par les Etat-major des armées et/ou directeurs de service - les propositions de mesures envisageables.
des armées, de la police, de la gendarmerie ou de tout autre
officier de police judiciaire.
2028 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI
Article 8 : L’Office national des pupilles est chargé Article 17 : L’Office national des pupilles assure le suivi
d’analyser le dossier conformément aux textes en vigueur. du cursus scolaire.
A ce titre, il est chargé spécifiquement :
Article 18 : L’Office national des pupilles conclut des
- de centraliser et vérifier les dossiers ; conventions avec les services des ministères en charge de
- de suivre l’enquête sociale menée par les services l’Enseignement Professionnel et de la Formation
techniques du développement social ; Professionnelle et les structures privées pour la formation
- de préparer les propositions à soumettre au Comité qualifiante, technique et professionnelle des Pupilles non
technique. scolarisés ou déscolarisés.
Article 9 : Le Comité technique est chargé d’examiner les SECTION II : Du domaine de la santé
dossiers et de donner sa conclusion.
Article 19 : L’Office national des pupilles établit des
A ce titre, il est chargé spécifiquement : conventions respectivement avec l’Agence nationale
d’assistance médicale et la Caisse nationale d’assurance
- d’analyser le dossier et les propositions formulées ; maladie pour une immatriculation spécifique des Pupilles.
- de donner son avis sur le dossier ;
- de valider le rapport motivé. La convention avec la Caisse nationale d’assurance maladie
précise les modalités de prise en charge du ticket
Article 10 : Les membres du Comité technique sont modérateur.
nommés par décision du ministre chargé de la Solidarité.
Article 20 : L’Office national des pupilles remet la carte
Article 11 : L’Office national des pupilles transmet son biométrique aux Pupilles.
rapport motivé accompagné des conclusions du Comité
technique et des pièces justificatives au ministre chargé de SECTION III : Du domaine de la subvention
la Solidarité qui peut, après analyse, émettre des réserves d’entretien
ou demander des informations complémentaires sur un
dossier. Article 21 : L’Office national des pupilles établit une
convention avec les structures en charge des filets sociaux
Article 12 : Le ministre chargé de la Solidarité soumet, au pour les tuteurs ou parents démunis se trouvant dans les
Conseil des Ministres, le rapport général et le projet de zones d’intervention des programmes.
décret accordant le statut de pupille.
Article 22 : L’Office national des pupilles peut donner une
SECTION III : De la procédure de remise de la carte subvention d’entretien aux tuteurs ou parents démunis, qui
de pupille ne sont pas dans des zones d’intervention de programme
de filets sociaux, dans les limites fixées par le Conseil
Article 13 : Le ministre en charge de la Solidarité organise d’Administration.
une cérémonie de remise de la carte de pupille.
SECTION IV : Du domaine de Partenariat, placement
CHAPITRE III : DE LA GESTION DES PUPILLES en Institution spécialisée
SECTION I : Du domaine de l'éducation Article 23 : L’Office national des pupilles établit des
conventions avec la Fondation pour la Solidarité, les
Article 14: Pour l’inscription des pupilles dans les institutions spécialisées de placement ou tous autres
établissements d’enseignement public, l’Office national des partenaires pour le suivi des enfants.
pupilles demande au représentant légal de l’enfant le choix
de l’école. Article 24 : Le présent arrêté sera enregistré, publié et
L’Office national des pupilles analyse le besoin exprimé communiqué partout où besoin sera.
par le représentant légal et voit, au besoin, si le cursus doit
se dérouler dans une structure privée. Il procède à Bamako, le 27 décembre 2018
l’inscription de l’enfant.
Le ministre de la Solidarité et de l’Action humanitaire,
Article 15: L’Office national des pupilles conclut des Hamadou KONATE
conventions avec les services du ministère de l’éducation
nationale et les structures privées pour fixer le cadre de ------------------------------
collaboration.
ARRETE N°2018-4483/MSAH-SG DU 27 DECEMBRE
Article 16 : L’Office national des pupilles octroie les 2018 FIXANT LES CARACTERISTIQUES DE LA
fournitures et accessoires scolaires aux pupilles CARTE DE PUPILLE EN REPUBLIQUE DU MALI
conformément aux besoins de l’établissement.
28 Décembre 2018 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI 2029
Article 2 : La carte de Pupille comporte les mentions ci- Article 5 : Le montant de la caution est fonction de
après : l’activité publicitaire. Il est fixé ainsi qu’il suit :
- le logo de l’Office national des pupilles en République - l’Agence conseil en publicité…………500 000 F CFA ;
du Mali ; - l’Agence de communication…………1 000 000 F CFA ;
- la photographie du Pupille avec le format standard ISO - la Régie publicitaire…………………..2 000 000 F CFA.
CR-80 : longueur 86.6 mm, largeur : 54 mm ;
- les éléments nécessaires à l’identification : nom – prénom Article 6 : Le présent arrêté qui prend effet à compter de
(s) – âge – sexe – filiation – domicile ; sa date de signature sera enregistré, publié et communiqué
- le numéro d’immatriculation du Pupille; partout où besoin sera.
- le numéro de la carte NINA ;
- la signature du Pupille ou l’empreinte digitale du Pupille Bamako, le 26 décembre 2018
- la signature du Ministre chargé de la Solidarité;
- les dates d’adoption du statut de Pupille et de délivrance Le ministre de l’Economie numérique et de la
de la carte de Pupille ; Communication,
- le code barre comprenant les spécifications des cartes Arouna Modibo TOURE
assurance maladie obligatoire/régime d’assistance médicale
et autres Partenaires.
MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE
Article 3 : Le présent arrêté sera enregistré, publié et PUBLIQUE
communiqué partout où besoin sera.
ARRETE N°2018-3393/MSHP-SG DU 17 SEPTEMBRE
Bamako, le 27 décembre 2018 2018 FIXANT LE DETAIL DES ATTRIBUTIONS DES
SECTIONS DE LA DIRECTION DES RESSOURCES
Le ministre de la Solidarité et de l’Action humanitaire, HUMAINES DU SECTEUR DE LA SANTE ET
Hamadou KONATE DEVELOPPEMENT SOCIAL
- de proposer et faire le suivi des mouvements du personnel; - de contrôler les activités des chargés de dossiers placés
- de proposer toute action concourant à la motivation du sous son autorité ;
personnel ; - d’apporter un appui-conseil aux structures partenaires
- de contrôler les activités des chargés de dossiers placés sur des questions relevant de son domaine de compétences.
sous son autorité ;
- d’apporter un appui-conseil aux structures partenaires sur DIVISION FORMATION, EMPLOIS ET
des questions relevant de son domaine de compétences. COMPETENCES
- d’organiser le cadre de concertation avec les partenaires - d’identifier les besoins de formation en cours d’emploi;
sociaux ; - d’analyser et prioriser les besoins de formation ;
- de suivre la mise en œuvre des décisions issues de la - de programmer et organiser la formation continue ;
concertation avec les partenaires sociaux ; - d’évaluer les coûts des formations ;
- de promouvoir les œuvres sociales ; - de sélectionner les prestations de service ;
- de contrôler les activités des chargés de dossiers placés - d’élaborer les cahiers de charge des formations ;
sous son autorité ; - de participer à l’élaboration des plans sectoriels de
- d’apporter un appui-conseil aux structures partenaires sur recrutement et de formation continue ;
des questions relevant de son domaine de compétences. - de centraliser et transmettre les besoins de recrutement
aux services compétents ;
DIVISION REMUNERATION ET SYSTEME - de participer à l’organisation des concours de recrutement;
D’INFORMATION - de participer à la mise à jour des dossiers individuels du
personnel.
. Section Rémunération - de contrôler les activités des chargés de dossiers placés
sous son autorité ;
Elle est chargée : - d’apporter un appui-conseil aux structures partenaires sur
des questions relevant de son domaine de compétences.
- de programmer mensuellement les salaires ;
- d’exploiter et traiter les états d’avancement du personnel; . Section Cadres Organiques et Gestion Prévisionnelle
- de faire ressortir la situation de retenue sur salaire ;
- d’établir et traiter les états de salaire ; Elle est chargée :
- de faire le pointage manuel de l’état nominatif des salaires;
- de procéder aux éventuelles corrections de l’état nominatif - de participer à l’élaboration, à la révision, à la gestion et
des salaires du personnel ; au contrôle du cadre organique des services ;
- d’évaluer financièrement l’incidence de l’évolution - de calculer le temps et le volume du travail ;
mensuel du salaire du personnel ; - d’évaluer les effectifs par poste ;
- de contrôler les activités des chargés de dossiers placés - de veiller au respect du cadre organique ;
sous son autorité ; - d’élaborer les outils de gestion prévisionnelle des emplois
- d’apporter un appui-conseil aux structures partenaires sur et des compétences (référentiels de compétences, fiches
des questions relevant de son domaine de compétences. de postes, cartographie des emplois) ;
- de participer à l’élaboration du plan sectoriel de
. Section Système d’Information recrutement ;
- de contrôler les activités des chargés de dossiers placés
Elle est chargée : sous son autorité ;
- d’apporter un appui-conseil aux structures partenaires sur
- de concevoir le logiciel de gestion du personnel ; des questions relevant de son domaine de compétences.
- de faire la promotion du logiciel ;
- de créer le fichier individuel du personnel ; Article 2 : Le présent arrêté sera enregistré et communiqué
- de saisir les données sur le fichier individuel du personnel; partout où besoin sera.
- de mettre en réseau le logiciel de gestion du personnel ;
- de tenir à jour le fichier informatique du personnel ; Bamako, le 17 septembre 2018
- d’harmoniser le fichier informatique du personnel et le
fichier solde ; Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique,
- d’élaborer les graphiques, les cartographies et les tableaux Professeur Samba Ousmane SOW
de bord relatifs au personnel ;
- de produire et diffuser les statistiques sur les ressources
humaines ;
28 Décembre 2018 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI 2031
Article 2 : Sous l’autorité du ministre, le Secrétaire général - le Conseiller Technique chargé des questions de Sports
planifie, coordonne anime et contrôle les activités du et de l’Education Physique ;
Secrétariat général, des Services centraux, des Services - le Conseiller Technique chargé de la coopération ;
rattachés et des organismes personnalisés relevant du - le Conseiller Technique chargé des questions juridiques,
département et il veille à leur exécution correcte. Administratives, institutionnelles et Syndicales ;
- le Conseiller Technique chargé des infrastructures
A ce titre, le Secrétaire général est chargé de : sportives et du social ;
- coordonner animer et contrôler les activités du Secrétariat - le Conseiller Technique chargé des ressources humaines
général ainsi que celles de tous les services et organismes et de la décentralisation/ déconcentration.
relavant du département ;
- élaborer le programme et le rapport annuels d’activités SECTION I : Du Conseiller Technique chargé des
du Département et suivre leur exécution ; questions de Sports et de l’Education Physique :
- évaluer le programme d’activités du département ;
- repartir et superviser l’exécution des tâches au niveau du Article 5 : Le Conseiller Technique chargé de question de
Secrétariat général ; Sports et de l’Education Physique est spécifiquement
- contrôler et annoter le courrier ; chargé de la conception et de l’élaboration des orientations
- convoquer les réunions de coordination périodiques et en matière de Sports et d’Education physique.
les présider en l’absence ou à la demande du ministre ;
- conduire les relations avec le Cabinet du Premier ministre, A ce titre, il chargé de :
les départements ministériels, les partenaires sociaux et - suivre les dossiers techniques préparés par la Direction
participer aux réunions de coordination des Secrétaires Nationale des Sports et de l’Education Physique ;
généraux ; - veiller au bon fonctionnement des services rattachés à la
- veiller à l’exécution des tâches assignées aux différents Direction Nationale des Sports et de l’Education Physique.
chefs des services centraux et organismes personnalisés ; En cas d’absence ou d’empêchement, son intérim est assuré
- s’assurer de la bonne conservation des archives ; par le Conseiller Technique chargé des ressources humaines
- évaluer et noter le personnel du Secrétariat général et les /Décentralisation / Déconcentration.
chefs de services du département ;
- contrôler toutes les correspondances à soumettre à la SECTION II : Du Conseiller Technique chargé de la
signature du ministre ; coopération :
- exercer, par délégation du ministre, la tutelle des
organismes personnalisés relevant du département ; Article 6 : Le Conseiller technique chargé de la coopération
- définir au préalable l’attitude que doivent observer les est spécifiquement chargé du suivi des dossiers de
représentants du département aux réunions coopération avec les institutions internationales et pays
interministérielles, aux rencontres avec les partenaires amis.
sociaux, les partenaires techniques et financiers et aux
négociations internationales auxquelles ils seront appelés A ce titre, il est chargé de :
à participer. - Suivre les dossiers des Institutions Internationales et des
pays amis chargés de promouvoir les activités sportives ;
CHAPITRE II : DES CONSEILLERS TECHNIQUES veiller à la bonne collaboration avec le Ministère chargé
des Affaires Etrangères ; promouvoir une Coopération
Article 3 : Sous son autorité, les Conseillers Techniques dynamique entre le Département et les partenaires
assistent le Secrétaire général du Département dans les susceptibles d’apporter leur concours à la réalisation des
domaines de leurs compétences respectives. programmes sportifs.
2032 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE DU MALI
En cas d’absence ou d’empêchement son intérim est assuré - assurer le suivi des acteurs au niveau des services
par le conseiller technique chargé des infrastructures déconcentrés.
sportives et du social.
En cas d’absence ou d’empêchement, son intérim est assuré
SECTION III : Du conseiller Technique chargé des par le Conseiller Technique chargé des infrastructures
infrastructures sportives et du social. sportives et du social.