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1 INTRODUCTION
Une machine synchrone (MS) est un convertisseur électromécanique réversible. Elle peut
fonctionner soit en moteur, soit en génératrice. On la nomme alors alternateur ou
génératrice synchrone (GS).
En moteur, la vitesse du rotor est la vitesse du champ tournant statorique. Cela rend
délicate la commande de ces machines. Cependant, avec une commande adaptée, la MS
représente aujourd’hui un des meilleurs moteurs électriques sur le plan du rendement
et des vitesses atteintes.
2 BILAN DE PUISSANCE
2.1 Fonctionnement moteur
Puissance (active)
U : tension entre deux bornes du moteur
électrique absorbée
I : courant en ligne
par le stator
Pertes par effet Joule
: résistance d’un bobinage de l’induit
dans l’induit
Les pertes fer dans l’induit comprennent les pertes par courants de Foucault
Pertes fer dans (circulation de courants induits dans la masse métallique du stator), et les
l’induit pertes par hystérésis (basculement des grains magnétiques à chaque période
de l’induction magnétique).
Puissance
électromagnétique C’est la puissance que reçoit le rotor, via l’entrefer.
transmise au rotor
Les forces qui s’exercent sur le rotor tournent à la vitesse et entraînent le
Moment du couple
rotor à la même vitesse. L’action de l’ensemble des forces électromagnétiques
électromagnétique
se réduit à un couple électromagnétique résultant de moment
Pertes mécaniques Les pertes mécaniques (frottements visqueux du rotor dans l’air, paliers de
roulement, ventilation) dépendent de la vitesse mais sont souvent
Couple de perte considérées constantes quelle que soit la vitesse et la charge de la machine.
Puissance mécanique
utile
Rendement
On considère qu’il n’y a pas de pertes fer dans l’inducteur car le champ magnétique est fixe (le rotor tourne
à la vitesse de synchronisme et est excité par un courant continu ou des aimants permanents).
2.2 Fonctionnement générateur
Puissance mécanique
absorbée par le rotor
Pertes mécaniques Les pertes mécaniques (frottements visqueux du rotor dans l’air, paliers de
roulement, ventilation) dépendent de la vitesse mais sont souvent
Couple de perte considérées constantes quelle que soit la vitesse et la charge de la machine.
Puissance
électromagnétique C’est la puissance que reçoit l’induit, via l’entrefer.
transmise à l’induit
Les forces qui s’exercent sur le rotor tournent à la vitesse et entraînent le
Moment du couple
rotor à la même vitesse. L’action de l’ensemble des forces électromagnétiques
électromagnétique
se réduit à un couple électromagnétique résultant de moment
Pertes par effet Joule
: résistance d’un bobinage de l’induit
dans l’induit
Les pertes fer dans l’induit comprennent les pertes par courants de Foucault
Pertes fer dans (circulation de courants induits dans la masse métallique du stator), et les
l’induit pertes par hystérésis (basculement des grains magnétiques à chaque période
de l’induction magnétique).
Puissance électrique
utile
Pertes par effet Joule Ces pertes Joule sont rarement prises en compte car négligeables, constantes,
dans l’inducteur et dans un circuit séparé. La MS est donc dite « à rotor froid ».
Rendement
On considère qu’il n’y a pas de pertes fer dans l’inducteur car le champ magnétique est fixe (le rotor tourne
à la vitesse de synchronisme et est excité par un courant continu ou des aimants permanents).
Remarque : Saturation
est fonction de l’intensité du courant inducteur mais évolue
non linéairement. Il en est donc de même pour obtenue
lors d’un essai à vide de la machine fonctionnant en alternateur,
la fréquence de rotation étant maintenue constante (3 :
saturation).
Charge
Pour une machine autopilotée, la vitesse du rotor étant imposée par la vitesse du champ tournant , seule
la variation de vitesse par la commande peut être envisagée (MS autopilotée). Le couple sera toujours
inférieur à . Au-delà de nominal, la MS fonctionne à puissance constante.
Associé à son électronique de commande, la MS autopilotée est équivalente à un MCC car l'ensemble
{capteurs + onduleur} joue le rôle d'un collecteur électronique, sans les inconvénients (usure, étincelle,
vitesse limite) du collecteur mécanique.
Un dispositif rudimentaire et peu coûteux d’autopilotage consiste à délivrer les impulsions de commande
aux interrupteurs aux bons instants par une simple détection optique :
Pour obtenir le comportement stable d’une MS autopilotée, il faut réaliser la synchronisation des courants
d’induit avec le flux inducteur (c'est-à-dire le rotor) en utilisant un capteur de position (codeur, resolver). En
effet, est fonction de l’intensité et du décalage , qu’il faut contrôler).
Le comportement est donc celui d’une MCC mais l’ajout d’une régulation de vitesse donne une précision
améliorée vis-à-vis d’une MCC, grâce aux propriétés de la MS. Vu côté électronique, il possède les mêmes
équations électromécaniques :
Fem : et (avec et pour une phase)
Pour cette machine qui est triphasée, est différent de . Si on raisonne aux bornes d’un enroulement
on a .