Vous êtes sur la page 1sur 1

3.

3 Description de l'analyse Pushover traditionnelle


La description suivante se conforme, d'une manière approximative, par les
propositions contiennent dans l’CE-8 [CEN, 1995], le code du bâtiment italien [PCM,
2003]
et les codes NEHRP [ATC, 1997]. La procédure statique non linéaire (communément
appelée
analyse Pushover) est décrite comme suit: « …Un modèle directement incorporant à la
réponse inélastique du matériau est déplacé à un déplacement cible et résultant des
déformations internes et les forces sont déterminées… ». Un modèle de charge est
sélectionné
et l'intensité de la charge latérale est augmentée d’une façon monotone. La séquence de la
fissuration, articulation plastique et de défaillance des éléments structurels pendant toute la
procédure est observée, jusqu'à ce que le déplacement cible est dépassée ou le bâtiment
s'effondre. Le déplacement cible est destiné à représenter le déplacement maximum
susceptibles d'être rencontrées au cours des mouvements du sol prévu[49].
L’analyse Pushover n’a pas une base théorique rigoureuse. Elle est basée sur la
supposition que la réponse de la structure peut être reliée à celle d’un système à un seul
degré
de liberté équivalent. Ceci implique que la réponse est dominée par un seul mode, et que la
forme {Φ} de ce mode reste constante tout au long de l’analyse, quel que soit le niveau de
déformation.
Clairement, ces deux suppositions sont incorrectes mais des études pilotes entreprises
par de nombreux chercheurs ont indiqué que ces suppositions aboutissent à des prédictions
plutôt bonnes de la réponse sismique maximale correcte d’un système à plusieurs degrés de
liberté pourvu que leur réponse soit dominée par un seul mode.
3.4 Procédure d’analyse par la méthode Pushover
L’analyse par la méthode de Pushover peut être réalisée par le contrôle la force ou du
déplacement en fonction de la nature de la charge réelle et du comportement prévu de la
structure. La première option, contrôle la force, est utile lorsque la charge est connue
(comme
le chargement gravitaire) et on s'attend à ce que la structure puisse résister à cette charge.
La
deuxième procédure, contrôle du déplacement, doit être utilisée quand les spécifiées
courantes
sont demandées (par exemple dans le chargement sismique), où l'importance de la charge
appliquée n'est pas connue à l'avance, ou lorsque la structure peut être prévue pour perdre
sa
résistance ou devient instable.

Vous aimerez peut-être aussi