Faculté de Technologie
Département d’Hydraulique
Master 1 en Hydraulique
Option : Hydro-informatique
Mr B.ROUISSAT
Contraintes liées au choix du type de conduite
1. Contraintes concernant la partie intérieure de la conduite
Physiques, chimiques et biologiques
A- Contraintes physiques
• Pressions relativement élevées , pour des canalisations standardisées.
• Comportement hydraulique
B- Contraintes chimiques
C- Contraintes biologiques
• contraintes chimiques
La nature des terrains et en particulier leur humidité et leur agressivité, sont des
facteurs de corrosion.
• contraintes mécaniques
• La stabilité des terrains, les variations brusques de température, les
poinçonnements accidentels les vibrations, etc., sont des facteurs de casse.
• L’épaisseur des conduites en fonction du matériau constitutif répond également à
des contraintes mécaniques, en particulier de pression et de dépression éventuelles.
• contraintes électriques
Selon les types de conduites, cette contrainte concerne plus ou moins directement
l’extérieur du tuyau ; les courants dits « vagabonds » rencontrés dans les sols ont des
origines très diverses (ligne moyenne tension, voie de chemin de fer ,,,etc)
Contraintes liées au choix du type de conduite
2. Contraintes concernant la partie extérieure de la conduite
Contraintes électriques
Selon les types de conduites, cette contrainte concerne plus ou moins directement
l’extérieur du tuyau ; les courants dits « vagabonds » rencontrés dans les sols ont des
origines très diverses (ligne moyenne tension, voie de chemin de fer ,,,etc)
600
400
200
0
1 2 3 4 5 6 7 8
Type de conduite
• Matériau unique
il s’agit des fontes et en particulier de la fonte ductile, le polychlorure de
vinyle PVC), le polyéthylène (PE), l’acier et certains bétons non armés. Le
plomb est interdit.
• Matériau composite
Le principal est le béton à âme tôle de Bonna ; il faut également mentionner
le polyester renforcé verre (PRV). Les tuyaux en amiante-ciment sont à
présent interdits à la pose, et divers tuyaux en PVC renforcé fibre de verre
comme le VP ne sont plus produits.
Type de conduite
1. Canalisation en fonte
- Fonte grise
Depuis la fin du XIX e siècle, la fonte a été sans doute un des premiers matériaux de
canalisations et un des plus répandus dans le monde pour véhiculer l’eau de
distribution publique. Différents types de fonte grise se sont succédés avec des
conduites coulées ou centrifugées, dont beaucoup sont encore en service (leur
longévité peut dépasser 100 ans). Leur inconvénient principal réside dans leur fragilité
vis-à-vis des mouvements de terrain, des coups de bélier et des surcharges
occasionnées par les transports routiers dans les voies où elles sont posées. En effet,
dans la fonte « grise », le carbone se présentait sous forme de lamelles qui rendaient
le matériau cassant.
• La longueur utile des tuyaux est de 6 m. Tous les diamètres sont disponibles, de
0,060 m jusqu'à 1,250 m. La pression de service varie de 40 à 60 bars. Ces tuyaux
ont une rugosité (ks) de 0,1 mm.
Type de conduite
- Fonte ductile
La fonte ductile à graphite sphéroïdal constitue le matériau moderne actuel ; elle élimine
totalement les défauts de la fonte grise. Les particules de graphite y apparaissent comme de
petites sphères qui éliminent tout risque de propagation des ruptures.
Le matériau n’est plus fragile, mais « ductile » et résistant. La cristallisation du graphite sous
forme de sphères est due à l’introduction de magnésium dans une fonte de base de haute
qualité.
La norme NF EN 545 définit différents types de pressions admissibles :
— PFA, pression de fonctionnement admissible : est la pression interne en régime permanent.
Cette pression varie en fonction du diamètre de la conduite et des pièces de raccordement
utilisées, de 16 à 64 bar.
— PMA, pression maximale admissible : , est la pression supportable de façon sûre en service, y
compris le coup de bélier (= 1,2 PFA).
— PEA, pression d’épreuve admissible : est la pression hydrostatique maximale supportable par
un composant nouvellement mis en oeuvre pendant un temps relativement court :
• PEA = PMA + 5 bar en général
Type de conduite
2. Canalisation en Acier
• Les tubes en acier sont fabriqués à partir de bobines laminées à chaud ; la bobine
est cintrée à froid et soudée bord à bord en continu. Les soudures sont en principe
longitudinales jusqu’au diamètre 400 mm, et hélicoïdales au-delà. Les tubes sont
fournis en longueurs de 6 à 16 m. Les diamètres disponibles sont de 0,150 m à
2,00 m avec des épaisseurs de 3 à 9 mm. La pression de service varie de 40 à 60
bars.
La résistance à la pression interne est fonction de l’épaisseur du tuyau et des
caractéristiques de la nuance d’acier employée, selon la formule:
20.K .e.M
P
( D e)
• P (en bar) pression interne,
• k = en général à 0,9
• M (en N/mm2) limite d’élasticité de l’acier : 235 à 482 N/mm2 en général,
• D (en mm) diamètre extérieur,
• e (en mm) épaisseur de la paroi.
Type de conduite
2. Canalisation en Acier
L’acier se prête à la fabrication de conduites de très grand diamètre (2 000 mm et plus). Il
résiste bien aux efforts de flexion. Les tuyaux en acier reçoivent également un revêtement
intérieur en mortier de ciment centrifugé, conforme pour l’eau potable. Les effets sont les
mêmes que ceux évoqués pour la fonte. Dans certains cas particuliers, on peut remplacer
ce revêtement par des mortiers synthétiques, en résines époxy... à condition que les
matériaux soient de qualité alimentaire.
Le revêtement externe en
polyéthylène doit être conforme aux
normes
•Absorption d’eau ≤ 4 %
•Gamme de pH 1 à 13
•Test d’adhérence béton/revêtement époxy
4. Canalisation en béton revêtus
Assises de pose
• Répartition du poids d’appui
• Elément autostable
• Joint incorporé
Béton comprimé
Béton armé
Fretté tôle incorporée FTI
6. Canaux en béton
Ces canaux sont utilisés pour l’irrigation dans l’agriculture ; ils sont de type
parabolique et semi-circulaire à emboîtement mâle et femelle.
Canalisations en béton
Charge de rupture par mètre de tuyau
1. Béton non armé
2. Béton armé
Les pressions nominales et les séries de tubes sont définies pour une
température de l’eau inferieure ou égale a 20°C.
Pour des températures supérieures a 20°C et jusqu’a 40°C on devra appliquer
à la pression nominale un coefficient de réduction appelé coefficient de
détimbrage. La pression maximale de service (PMS) sera donc égale à :
PMS = ft x PN ou ft représente le coefficient de détimbrage
SDR (Standard Dimension Ratio)
Influence de la température
TECHNIQUES D’ASSEMBLAGE
Il existe deux ( 02 ) grands types d’assemblage :
- les assemblages par soudure qui se subdivisent en assemblage par
Electro soudage et assemblage par soudage bout a bout
-les assemblages mécaniques.
1. Electro soudage
1. Electro soudage
Un raccord en polyéthylène est dit électrosoudable qu'il contient une résistance
électrique, introduite lors du processus d'injection. Cette résistance est assortie
de deux connecteurs électriques apparents sur la face extérieure du raccord. Ils
permettent la liaison avec la machine de soudage.
Une fois reliée à une source d'énergie, cette résistance libère une chaleur
suffisamment optimisée pour provoquer la fusion en surface des matières
polyéthylène, celle du raccord et des deux tubes à assembler.
6. Tuyaux en PE ou PVC
TECHNIQUES D’ASSEMBLAGE
2. Soudage bout à bout
Le soudage bout a bout par élément chauffant est utilisé pour assembler des
tubes et raccords en polyéthylène d’épaisseur identique. Il est applicable aux
canalisations de diamètre supérieur ou égal à 90 mm.
Ce procédé consiste a chauffer les extrémités des tubes et/ou raccords a
l’aide d’un outil chauffant pour les porter à la température requise pour le soudage.
Des que cette température est atteinte, l’outil se retire et les extrémités plastiques
sont mises en contact avec pression pendant tout le cycle de refroidissement. La
soudure ainsi réalisée doit reconstituer parfaitement la continuité de la canalisation et
garantir une résistance mécanique au moins égale à celle du tube utilisé.
TECHNIQUES D’ASSEMBLAGE
1. Préchauffage – Egalisation
2. Chauffage 200°
5. Refroidissement
6. Tuyaux en PE ou PVC
TECHNIQUES D’ASSEMBLAGE
3. Assemblages mécaniques
En cas de venue d’eau, la tranchée devra être maintenue à sec pendant toute l’opération de pose
du tuyau en utilisant une technique appropriée d’epuisement des eaux.
Les tuyaux seront placés en fond de fouille et reposeront sur un lit de pose constitué de sable
propre dont l’épaisseur sera de 10 cm au minimum.
L’exécution du remblaiement de la tranchée devra comporter les deux phases suivantes :
- l’enrobage ;
-le remblayage supérieur.
-Les matériaux doivent être mis en place par couches successives de 7,5 cm et compactés jusqu’à
une hauteur dépassant la génératrice supérieure du tube de 15 cm.
7. Canalisations PVC type assainissement
Caractéristiques
7. Canalisations PVC type assainissement
Conditions de pose
Avantages
-Résistance à la corrosion,
-Résistance aux conditions climatiques,
-Souplesses d’utilisation,
-Facilité de transport et de stockage,
-Possibilité de raccordement (soudure bout à bout, Electro-fusion)
-Rapport qualité – prix,
-Durée de vie > 50 ans
Domaines application
- Adduction d’eau potable,
-Refoulement des eaux usées,
-Réseaux d’irrigation,
-Réseaux sous pressions,
-Transport de produits chimiques
Pressions nominales
Re = 1,5
Ecoulement laminaire
Re = 26
Ecoulement laminaire
Transition laminaire-turbulent
Re = 200
Ecoulement turbulent
Re = 8000
Ecoulements en charge
-tous les éléments qui raccordent ces longueurs droites (coudes, tés, élargissements ou
rétrécissements de section droite, etc...) ou viennent perturber les écoulements (robinets,
débitmètres, thermomètres, etc...) qu'on appelle des accidents de parcours ou des
singularités,
L
Ps- Pe = -ρ.g.hv
précis, en turbulent
approximatif, en turbulent k = rugosité (en m)
Ecoulements en charge
Conduites lisses 1
2 . Log Re . f 0 .8
Karman-Prandtl f
Conduites rugueuses
1 D
Karman-Prandtl 2 . Log 1 . 74
f 2 .
Laminaire
f presque
f indépendant de Re
pour Re élevé
Transition
laminaire/turbulent
pour Re = 2300
Re
Ecoulements en charge
Analyse dimensionnelle :
Quelques accessoires
Contrôle de circulation
Débitmètres
Les coudes
Coude 90°
Coude 90° à rayon long
Les «T»
Branch Flow
Line Flow
Ecoulements en charge
Référence
vitesse amont
Référence
vitesse aval
Ecoulements en charge
• Habituellement:
– Calculs pour tuyaux neufs
– Avec le temps, colmatage
• On doit donc envisager:
– Perte de charge
Valeurs de rugosité des conduites
2. CALCUL DU DIAMETRE
D = K . ( Q )1/2
• D : Diamètre de la conduite (m),
• K : coefficient (k=1, K = 1,5),
• Q : Débit en (m3/s).
Diamètre économique
3. CALCUL DA LA PUISSANCE DES STATIONS DE POMPAGE
P =1/ηG ( ρ.g.Q.H )
• P : Puissance absorbée (Watt) ;
• H : Hauteur manométrique total (m) égale à la hauteur géométrique,
( Hg ) augmentée des pertes de charge totales ( J ),
• Q : Débit de dimensionnement ,
• ηG : Rendement global moyen des Groupes Electo-Pompes
• ρ : Masse volumique de l’eau 1 000 ( kg/m3 ),
• g : Accélération de la pesanteur ( 9,81 m/s² ).
dS
2 g ( H s h)( ) S .g
dQ dh
1
dh 2 g ( H s h) 2
Avec :
(dS/dh) = B et Dh = S/B
Ecoulements à surface libre
1. Courbe de débit (suite)
dQ g .B ( 2( H s h ) Dh )
1
dh 2 g ( H s h) 2
Ecoulements à surface libre
2. Courbe d’énergie spécifique
Hs = h + (V2/2g) = h+(Q2/2gS2)
La courbe admet un minimum pour :
dH s Q2 dS
3
. 1
dh g .S dh
Q 2 .B
3
1
gS
S Q
S
B g
3. Profondeur critique
On trace la courbe S(S/B)1/2 = f(h). Le point de cette courbe ayant
pour abscisse Q/g1/2 a pour ordonnée la profondeur critique hcr
Ecoulements à surface libre
Profondeur critique
S Q
S
B g
Ecoulements à surface libre
Profondeur critique
S Q
S
B g
2 Canal rectangulaire
q
Hc 3 q débit spécifique et B largeur de fond du
g canal q = Q/B