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Ch 5 : Réseaux de distribution de l’eau

5.1. Introduction :
Les réseaux de distribution constituent l'ensemble du circuit hydraulique
qui permet de ramener l’eau, à partir du ou des réservoirs jusqu’aux
consommateurs (abonnés). C'est-à-dire, fournir le débit maximal avec
une pression au sol (ou charge) minimale compatible avec la hauteur
des immeuble.

5.2. Structure des réseaux :


Les principaux éléments d’un réseau de distribution sont :
- Les conduites.
- Les branchements.
- Les pièces spéciales (coudes, raccordements, vannes, compteurs,
….)
Les conduites de distribution doivent suivre les rues de la ville et sont
posées en terre, généralement sous le trottoir.

5.3. Types des réseaux de distribution :


Selon les liaisons entre les différents tronçons de distribution, on
distingue généralement deux types de réseaux :

Réseaux ramifiés :
Il se caractérise par :
-la circulation de l’eau dans un seul sens (des
conduites principales vers les conduites secondaires,
vers les conduites tertiaires…).
-chaque point du réseau n’est alimenté en eau que
d’un seul coté.
-Ce réseau présente l'avantage d'être économique.
Ses principaux inconvénients : alimentation sans
retour dans les conduites, il manque de sécurité
(en cas de rupture d’une conduite principale, tous
les abonnés situés à l’aval seront privés d’eau.

Réseaux maillés :
Ils sont composés de conduites suivant des
contours fermés permettant une alimentation en noeud
retour. Les risques de perturbation de service sont
ainsi réduits.
Ainsi, chaque point du réseau peut être alimenté en
eau de deux ou plusieurs cotés.
Ce type de réseau présente les avantages suivants : plus de sécurité dans
l’alimentation (en cas de rupture d’une conduite, il suffit de l’isoler et
tous les abonnés situés à l’aval seront alimentés par les autres conduites)
et une répartition plus uniformes des pressions et des débits dans tout le
réseau.
Il est par contre plus couteux et plus difficile à calculer.
Eventuellement, on peut utiliser d’autres types de réseaux :
- Réseau mixte : est un réseau maillé comportant en cas de besoin,
quelques ramifications permettant d’alimenter quelques zones
isolées de la ville.
- Réseau étagé : dans le cas où la topographie est très tourmentée
- Réseau à alimentation distincte : réseau d’eau potable et réseau
d’eau non potable.

En générale, on utilise un réseau maillé pour alimenter une zone


urbaine et un réseau ramifié pour alimenter une zone rurale.

5.4. Composition du réseau :


Un réseau de distribution d’eau se compose généralement des
éléments suivants :
- Un branchement comprenant : une prise sur le réseau public, une
déviation jusqu’à l’intérieur de la propriété et un compteur général
dans la propriété.
- Les distributions d’eau intérieures, elles sont exécutées par un
spécialiste de plomberie.

5.5. Nature et diamètres nominal (DN) des canalisations :


Pour les canalisations d’eau sous pression, les matériaux suivants sont
utilisés :
- Les conduites en béton : sont utilisées pour les grands diamètres
(DN 2500 à 4000mm) assurant le transport de grandes quantités
d’eau.
- Les conduites en fonte : ce matériau très pratique et utilisé pour la
distribution. La gamme des diamètres varie de 60 à 300mm et
fonctionne avec des pressions assez élevé pour les petits diamètres
(64 bars).
- Les conduites en acier : est un matériau dont les DN varient de 80
à 2500mm et des pressions qui peuvent atteindre en moyenne les
70 bars pour les petits diamètres.
- Les canalisations en Polychlorure de Vinyle (PVC) : sont plus
utilisées en raison de leurs souplesses dans la pose, la résistance à
la corrosion et la résistance mécanique. Elles sont fabriquées avec
une gamme de DN allant de 63 à 500mm.
- Les conduites en Polyéthylène (PE) : est un matériau très utilisé
aujourd’hui, car il présente de nombreux avantages qui sont :
souplesse dans la pose en tranché, légèreté, non corrosif, etc. en
usine ces canalisations sont produites avec des DN de différentes
dimensions correspondant à une pression normale de 6,3, 10, 12,5
et 20 bars.

5.4. Conception et calcul des réseaux de distribution d’eau potable :


5.4.1. Quelques rappels d’hydraulique :
1 - . La mesure de la pression atmosphérique :

PA – PB = ρm gh
et PB = 0
ρm masse volumique du mercure égale à 13,6.10 3 kg m-3
et g = 9,81 N.kg -1
h observée est égale à 760 mm environ hauteur de mercure
On en déduit: PA = 101 396 Pascal

Remplaçons le mercure par de l’eau


PA = ρ gh

𝐏𝐀
𝒉=
𝝆𝒈

𝟏𝟎𝟏𝟑𝟗𝟔
𝒉= = 10,33 𝑚
𝟏𝟎𝟎𝟎 ∗ 𝟗, 𝟖𝟏
La pression atmosphérique est égale à 10,33m CE (mètre de colonne
d’eau)

2 - Unités de pression :
𝑭
Rappel : 𝑷 =
𝑺

𝑷 Pression exercée
Le Pascal 1Pa = 1N.m-2
La Bar 1Bar = 105Pa

Dans les conditions normales de pression 1Bar = 10,19 m CE


Arrondi généralement à 10 m CE
3- Les charges et les pertes de charges :
La charge hydraulique :
Dans un système hydraulique, un fluide peut avoir trois types d'énergie
en même temps :
L'énergie cinétique s'appelle la charge de vitesse (V2/2g),
L’énergie potentielle s'appelle la charge d'altitude (z),
L'énergie interne de pression s'appelle la charge de pression (P/ ρg).
*L'énergie totale liée à un fluide selon le poids spécifique du fluide
s'appelle "charge hydraulique totale".
La charge hydraulique totale dans une section quelconque d'une conduite
est définie par :
𝐏 𝐕𝟐
𝐇 = 𝐳+ +
𝒑𝒈 𝟐𝒈

V est la vitesse moyenne de l'eau dans la conduite (= débit / section), en


m/s
P est la pression moyenne dans la conduite, en Pa
g est l'accélération de la pesanteur (= 9,81 m/s 2)
z est la cote moyenne de la conduite, en m
p est la masse volumique de l'eau ( :1000 Kg/m3)

Soit Hl la charge hydraulique dans la section SI et H2 dans la section S2,


le théorème de Bernoulli, pour un fluide réel, permet d'écrire :
H1 = H2 + 𝐉
Où 𝐉 (noté aussi ∆H) représente la perte de charge totale entre la
section SI et S2.

* Application du théorème de BERNOULLI à l'alimentation en eau


potable :
𝐏𝟏 𝐕𝟏𝟐 𝐏𝟐 𝐕𝟐𝟐
𝐳𝟏 + + = 𝐳𝟐 + + + 𝐉
𝒑𝒈 𝟐𝒈 𝒑𝒈 𝟐𝒈

𝐕𝟏𝟐 𝐕𝟐𝟐 𝟏
V1 0 0 V2 ≤ 1 m/s ≤ (≅ 0,05𝑚)
𝟐𝒈 𝟐𝒈 𝟐 ×𝟗,𝟖𝟏
P1 = Pression Atmosphérique absolue (= Pa absolue)
P2 = Pression dans le 2 = Pa absolue + Pression relative au 2 (Pr2)
Pour l’application aux liquides réels:
La formule devient :
𝐏𝟏 𝐕𝟏𝟐 𝐏𝟐 𝐕𝟐𝟐
𝐳𝟏 + + = 𝐳𝟐 + + + 𝐉
𝒑𝒈 𝟐𝒈 𝒑𝒈 𝟐𝒈
Ou encore :
𝐏𝟐
= 𝐳𝟏 − 𝐳𝟐 − 𝐉 1,2
𝒑𝒈

Exemple d’application de la formule simplifiée :


𝐏𝟏 𝐕𝟏𝟐 𝐏𝟐 𝐕𝟐𝟐
𝐳𝟏 + + = 𝐳𝟐 + + + 𝐉
𝒑𝒈 𝟐𝒈 𝒑𝒈 𝟐𝒈

Calcul de la pression de sortie avec un débit connu :


𝐏𝒓𝟏
= 𝐳𝟏 − 𝐳𝟐 − 𝐉 1,2
𝒑𝒈

4. Ligne de charge :
On appelle ligne de charge le lieu des points décrits par la fonction
suivante :
𝐏(𝐱) 𝐕 𝟐 (𝐱)
𝐇(𝐱) = 𝐳(𝐱) + +
𝒑𝒈 𝟐𝒈

Où (x) indique que les quantités sont des fonctions de la distance mesurée
le long de la direction générale de l’écoulement.
5. Hauteur piézométrique :
On définit la hauteur piézométrique d’un écoulement comme la somme
de l’énergie potentielle et de la pression par unité de poids :
𝐏
𝐇 = 𝐳+
𝒑𝒈
6. La ligne piézométrique :
La ligne piézométrique représente le niveau qu’atteint l’eau grâce à sa
pression quand elle réussit à se frayer un chemin.
Elle est le lieu des points décrits par la fonction suivante :

𝐏(𝐱)
𝐇(𝐱) = 𝐳(𝐱) +
𝒑𝒈
Traçage du plan de charge et de la ligne piézométrique :

𝐏𝒓𝒙
= 𝐳𝟏 − 𝐳𝟐 − 𝐉 1,2
𝒑𝒈
Si Q = 0, pas de pertes de charge.
A tout point du réseau la pression observée est la pression statique.
𝐏𝒓𝒙
= 𝐳𝟏 − 𝐳𝒙
𝒑𝒈
Si Q>0, alors
𝐏𝒓𝒙
𝐳𝟏 − 𝐳𝒙= + 𝐉𝟏, 𝒙
𝒑𝒈
Si le diamètre est constant J1,x = j × x correspondant à une droite

Les pertes de charge régulières ou linéaires :


Les pertes de charge sont en réalité de deux types :
- perte de charge linéaire (ou répartie sur toute la longueur de la
conduite): due aux frottements visqueux, turbulents et contre les parois
des canalisations.
- perte de charge singulière (ou locale): due aux diverses singularités
qui peuvent être placées le long de la canalisation.

*On définit la perte de charge linéaire ∆H (en m) par l’expression


universelle suivante :
- Formule dite de Darcy-Weisbach :
𝐣 𝐩𝐞𝐫𝐭𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐫𝐠𝐞 𝐮𝐧𝐢𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐠𝐫𝐚𝐝𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐩𝐞𝐫𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐫𝐠𝐞
ƒ 𝐕𝟐
𝐣= ×
𝑫 𝟐𝒈

𝐋 𝐕𝟐
𝐉 𝐩𝐞𝐫𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐫𝐠𝐞 𝐭𝐨𝐭𝐚𝐥𝐞 𝐉 = ƒ ×
𝑫 𝟐𝒈

L est la longueur totale de la conduite (en m)
ƒ est le coefficient de perte de charge (Le coefficient de frottement).
Ce coefficient dépend du nombre de Reynolds (Re = V D / v) et de la
rugosité relative 𝛆 /D,
𝛆 étant la rugosité absolue de la conduite (mm)
v est la viscosité cinématique de l'eau (pour l'eau, v : 10-6 m2/s).
Pour les canalisations circulaires :
𝝅𝑫𝟐
Q = S .V (m3/s) 𝐒= (m2)
𝟒

En Alimentation en Eau Potable, les écoulements seront en règle générale


de type turbulent.
Lorsque l’écoulement est turbulent, la formule générale de Colebrook
(1939) fournit le coefficient de frottement ƒ en fonction de ε/D et Re :
𝟏 𝛆 𝟐, 𝟓𝟏
= −𝟐. 𝐥𝐨 𝐠 +
ƒ 𝟑, 𝟕𝑫 𝐑𝐞 ƒ
Le diagramme de Moody (1944) présenté à la figure ci-après, en
coordonnées logarithmiques, permet d’obtenir directement le coefficient
de frottement ƒ en fonction de la rugosité (ε/D) et du nombre de
Reynolds.

Diagramme de Moody
- La Formule de Hazen-Williams:
Une autre expression de pertes de charge fréquemment utilisée, en
particulier en Amérique du Nord, est la formule de Hazen-Williams :

hf = 10,675L (Q/C HW) 1,8521/D4, 87

C : Coefficient de Hazen-Williams
D : Diamètre de la conduite (m)
hf : Perte de charge(m)
L : Longueur de la conduite (m)

Matériau CHW
PVC 150
Amiante-ciment 140
Béton lissé 130
Acier soudé, neuf 120-140
Fonte neuve 130-140
Fonte âgée (10 ans) 110
Fonte âgée (20 ans) 100
Fonte âgée (30 ans) 85
Fonte âgée (40 ans) 75
Fonte âgée (50 ans) 70
Tableau : Valeurs du coefficient C HW

Les pertes de charge singulières :


Les singularités se comportent comme des ouvrages courts, elles sont
généralement :
-Des changements brusques de diamètre :(rétrécissement,
élargissements,….)
-Des changements de la direction de l'écoulement (coudes, dérivations,
robinets, vannes,...).
Rétrécissement :

𝑽𝟐
𝐣=𝑲
𝟐𝒈

V2 = V1S1/S2 = V1D1/D2 : étant la vitesse moyenne après rétrécissement,


en mètres par seconde.
D1 = diamètre intérieur de la conduite avant rétrécissement, en mètres ;
D2 = diamètre intérieur de la conduite après rétrécissement, en mètres.
Elargissement :

𝑽𝟐
𝐣=𝑲
𝟐𝒈

V1 étant la vitesse moyenne après rétrécissement, en mètres par seconde.

D1 = diamètre intérieur de la conduite avant élargissement, en mètres ;


D2 = diamètre intérieur de la conduite après élargissement, en mètres.
Où K est un coefficient qui dépend de la forme et des dimensions de la
singularité.

5.4. 2.Eléments de calcul d’un réseau de distribution d’eau potable :


Les principes fondamentaux qui s’appliquent pour le calcul des
canalisations de distribution sont : caractéristiques hydrauliques (pertes
de charges linéaires et singuliers, ligne piézométrique), diamètre
économique, types de tuyaux, protection contre les coups de bélier, pose
de conduites et accessoires (vannes, robinets, ventouse, brise charge,
pièces spéciales).

 Débit de dimensionnement : les conduites de distribution devront


pouvoir transiter les plus forts débits. Le calcul hydraulique des
canalisations se fait donc avec le débit de pointe (pendant l’heure
de pointe).
Qmaxh = Kmax h * Qmoyh (l/s) ou (m3/s)

En ajoutant à ce débit de pointe, un débit d’incendie qu’il faut


prévoir au point le plus défavorable du réseau égal à 60m3/h (soit
17 l/s)

 Choix du diamètre : le diamètre à choisir doit satisfaire :


-Le diamètre à adopter doit être normalisé.
-Le diamètre doit être suffisant pour assurer le débit et la pression
au sol.
-Le diamètre minimal à adopter est de 60 mm.
-Dans les tronçons sur lesquels est prévue l’installation de bouches
d’incendie, le diamètre minimal à retenir est de 100 mm.
 Vitesse d’écoulement : la vitesse de l’eau dans le diamètre choisi
d’un tronçon de distribution sera entre 0,5 et 1,0 m/s.
-Les vitesses inférieures à 0,5 m/s favorisent le dépôt solide dans
les conduites
-Les vitesses supérieures à 1,0 m/s favorisent les fuites et les
coups de bélier.
-En cas d’incendie, généralement, on accepte des vitesses
atteignant 2,5 m/s.

 Pression : le réseau doit satisfaire les conditions de pression


suivantes :
1- Une charge minimale de 3 m doit être prévue sur les orifices
de puisard (robinets) les plus élevés.
2- Il faut éviter des pressions supérieures à 40 m (limitation des
fuites et bruits) et les pressions inférieures à 10m.
3- Il faut prévoir, si des pressions supérieures se manifestent, des
réducteurs de pression sur le réseau (brise charge) soit une
distribution étagée.
4- La pression au nœud = cote piézométrique – cote du terrain
naturel.
Pression au nœud > Pression minimale
Pression au nœud < Pression maximale

Ainsi, le réseau doit être calculé pour fournir les pressions au sol
suivantes, selon la hauteur des immeubles (en mètre d’eau) :
12 à 15 m pour un étage 29 à 32 m pour 5étages
16 à 19 m pour 2 étages 33 à 36 m pour 6 étages
20 à 23 m pour 3 étages 37 à 40 m pour 7 étages
24 à 27 m pour 4 étages

Pression minimale :
Le réseau de distribution doit assurer, dans les conditions les plus
défavorables (pointe horaire), une pression au sol Ps correspondant à :
- Pression résiduelle Pr
- Hauteur de l’habitat desservi H
- Perte de charge dans chaque habitat ΔH
- Ps = Pr + H + ΔH
Exemple : Habitat à 2 niveaux (R+1)
Pr = 10 m, H = 3m par niveau, ΔH = 0,5 m dans chaque habitat
Ps = 10 + 2x3 + 2x0,5 soit 17 m
Les pressions au sol dépendent donc du nombre d’étage desservis, soit :
RDC : 13,5 m R+3 : 24 m
R+1 : 17 m R+4 : 27,5 m
R+2 : 20,5 m R+5 : 31 m
*Pour les immeubles plus élevés, il faut installer dans le sous sol des
surpresseurs.
*En cas d’incendie, une pression minimale au sol de 10 m doit être
fournie par les canalisations en tout point du réseau de distribution.

5.4. 3. Principe de calcul : un réseau de distribution est subdivisé en


tronçons délimités par des nœuds (points particuliers : réservoir,
croisement de conduites, changement de diamètre, extrémité du réseau,
vanne,…)

 Débit en route :
Chaque tronçon de distribution matérialisé par deux nœuds, est
alors caractérisé par deux débits :
-un débit d’extrémité (qui doit transiter par le tronçon, appelé
débit de transit et noté par Qt)
-un débit consommé par les branchements raccordés sur ce
tronçon (appelé débit en route et noté Qr)

Le débit en route est un débit qui entre à l’amont de tronçon et ne sort


pas à l’aval puisque, il est consommé par les abonnés tout le long du
tronçon.

Ce débit est calculé par l’une des deux méthodes suivantes :


1- Soit proportionnellement à la surface desservie par le tronçon :
en fonction du nombre d’usagers à desservir
par le tronçon pendant l’heure de pointe.

Qr (AB) = Qmax (zone1) + Qmax (zone2)

2- Soit proportionnellement à la longueur du


tronçon, en utilisant le débit spécifique qsp

Qr (AB) = qsp . LAB (l/s)

Où le débit spécifique est : qsp = Qtot / Ltot


(l/s/m)

Ltot est la longueur totale du réseau de distribution. (m)


Qtot est le débit de pointe consommé par l’agglomération. (l/s)
 Les débits aux nœuds :
Le débit au nœud est la somme des moities des débits des tronçons
concentrés à chaque point de jonction du réseau ; il doit être déterminé à
partir de la relation suivante :
Qni : (𝐐𝐫𝐢 /2)

Calcul des réseaux maillés:


Pour un réseau maillé, après le calcul des débits en route de tous les
tronçons, on utilise l'expression Qni : (𝐐𝐫𝐢 /2) pour répartir ces débits
aux nœuds du réseau.
Le calcul des réseaux maillés est plus compliqué. Plusieurs méthodes ont
été utilisées pour réaliser ce calcul. Une des méthodes la plus utilisée est
celle de Hardy Cross, par approximations successives, et que nous allons
présenter :

 Méthode de Hardy Cross:


Elle est basée sur des
approximations successives et
qui repose sur deux lois, la loi
des mailles et la loi des nœuds :

2.1.1 Loi des nœuds :


Pour chaque nœud, la somme
des débits qui y entrent est égale
à la somme des débits qui en
sortent.
𝐐𝐞 = 𝐐𝐬 où
Q sortant – Q entrant= 0

Ainsi, pour le nœud A, par exemple, on a : QA = q1 + q3


2.1.2 Loi des mailles ou loi de la conservation de la charge :
Le long d’un parcours fermé et orienté, la somme algébrique des pertes
de charge est nulle.
ΣHt,i=0 ou ΣJ = 0
Ht étant la perte de charge totale le long d’un tronçon i (m).

Pour chaque maille, on se fixera une répartition arbitraire (provisoire)


des débits ainsi qu’un sens d’écoulement, tout en respectant la première
loi.
Ainsi, pour chaque contour (maille), l'orientation positive est donnée par
le sens des aiguilles d'une montre et pour le sens d'écoulement de l'eau
indiqué par les flèches:
Pour ABDF : J1+J4-J3-J6 = 0
Pour BCED : J2+J5-J7-J4 = 0
Pour DEIH : J7+J10-J9-J12 = 0
Pour FDHG : J6+J9-J8-J11 = 0

Cette première répartition permet de choisir les diamètres, tout au moins


provisoires, des canalisations (avec des vitesses entre 0,60 et 1,20 m/s) et
de calculer les pertes de charge correspondantes.

La dernière égalité n’est pas vérifiée du premier coup dans toutes les
mailles. Sans changer les diamètres choisis et sans perturber la
première loi, on doit modifier la répartition initiale supposée des débits
dans les tronçons afin de rectifier les pertes de charge Ji et vérifier la
deuxième loi. Or, les pertes de charges sont proportionnelles au carré des
débits :
Ji = Ri.qi2
Ri : représente la résistance de la conduite transitée par le débit qi.
𝟖 ƒ𝐋
𝐑𝐢 = 𝟓 𝟐
𝐃 𝝅 𝒈
Nous allons voir comment on trouve la rectification de débit à apporter à
la première répartition.
Prenons pour cela un exemple :
Cas d'une seule maille :
- On décompose arbitrairement QA en ql et q2 tels que:
QA =ql + q2
- On calcul les deux diamètres en fonction des débits ql et q2,
- On calcul les pertes de charge correspondantes :
J1 sur ADC et J2 sur ABC.
*On doit alors vérifier que (2 e loi): J1 - J2 ≅ 0
*Généralement, cette loi n'est pas vérifiée dès le
premier coup et nous allons chercher la correction à
faire: ∆ql
En utilisant les résistances des conduites sur les
longueurs L1et L2 (R1 et R2), on écrit que:
J1= R1.q12 et J 2 = R2.q22

*La correction des débits à faire ∆q1 et qui donnerait (ql +∆ql ) et (q2-∆ql ),
doit conduire à la vérification de la deuxième loi:

R1. (ql+∆ql )2 - R2. (q2-∆ql )2 =0

On trouve :
A partir de cette formule, on déduit que
- Si J1 - J2 < 0, le débit ql est alors insuffisant et il faut l'augmenter,
c'est ce qui fait que ∆ql est positif.
- Si J1 - J2 > 0, le débit q l est alors trop important et il faut le
diminuer, c'est ce qui fait que ∆ql est négatif.
En généralisant l'expression précédente à un contour fermé
quelconque, comportant n tronçons, on peut écrire que :

-Si la formule de Hazen Williams a été utilisée pour trouver la perte de


charge : n = 1,85
-Si la formule de Darcy-Wiesbach a été utilisée pour trouver la perte de
charge : n = 2
*Si, pour les nouveaux débits, la deuxième loi n'est toujours pas vérifiée,
il faudra de nouveau corriger les débits. Ainsi, on se rapprochera de zéro
pour la somme algébrique des pertes de charge du contour.

Cas de deux mailles adjacentes :


La conduite commune sera affectée par
les deux corrections des débits calculées
pour les deux mailles, affectées de leurs
signes respectifs.
Prenons l'exemple de la conduite EF (voir
figure) dans laquelle le débit initial est q.

Puisque dans la maille I le débit q est positif, la correction est alors +∆qI
Dans la maille II, le débit q est négatif et la correction est -∆qII.
D'où, la correction finale du débit q de EF est:
∆q = +∆qI -∆qII
On arrête les itérations lorsque, pour toutes les mailles:

|∆q | ≤ 0,5 l/s et | 𝐉| ≤ 0,2 m et même 0,5 m


On peut aller plus loin dans la précision à l’aide d’un ordinateur par
exemple: |∆q | ≤ 0,1 l/s et | 𝐉| ≤ 0,01 m
TD : réseaux de distribution de l’eau

Calcul de perte de charge :


Exercice : 01
Déterminer la perte de charge dans une conduite AB en acier de longueur
L=1,5 km et de diamètre D=0,6 m, véhiculant un débit Q=350 m3/s ?
- On donne le coefficient de perte de charge (coefficient de
frottement) ƒ = 0,01.
Si la charge au point A est H = 12 m, quelle sera la charge au
point B ?

D=0,6 m
A L = 1,5 km B
Solution :
ƒL 𝑉 2 8ƒL 𝑄2
On a la perte de charge entre A et B : 
∆H = =
2𝑔𝐷 𝜋 2 𝑔𝐷5

8×0,01 (350 /3600 )2 ×1500


∆H = = 5,15 m
𝜋 2 9,81×0,6 5

La charge au point B sera :


∆HA-B = HA - HB HB = 
 HA - ∆HA-B = 12 – 0,15 = 11,85 m
Exercice : 02
Quelle est la longueur nécessaire d’une conduite en PVC de diamètre
D = 400 mm, de ƒ = 0,01 véhiculant un débit Q = 60 m3/h, pou assurer
une perte de charge H = 0,5 m ?
Si la charge à l’amont HA = 10 m, déterminer la charge à l’aval HB ?
ƒL 𝑉 2 8ƒL 𝑄2
Solution : On a : 
∆H = =
2𝑔𝐷 𝜋 2 𝑔𝐷 5

∆H 𝜋 2 𝑔𝐷 5 0,5𝜋 2 ×9,81 ×0,4 5


L= = 60 2 = 22284,9 m = 22,28 km
8ƒ𝑄2 8 ×0,01 ×( )
3600

H = Hamont – Haval Haval = Hamont - H = 10-0,5 = 5,5 m


Exercice : 03
Deux conduite relie en série de diamètre D1 = 300 mm et D2 = 250 mm de
longueur L1 = 1,2 km et L2 = 2,3 km respectivement, et véhiculant un
débit Q = 80 m3/h.
Si on donne le coefficient de perte de charge ƒ = 0,02, calculer la perte de
charge totale dans les deux conduite ?

D1=300mm D2=2500mm

L1= 1,2 km L2 = 2,3 km


Solution :
8ƒL1 𝑄2 8ƒL 2 𝑄2
Ht = H1 + H2 = +
𝜋 2 𝑔𝐷15 𝜋 2 𝑔𝐷2 5

8×0,02 ×1200 ×(80 /3600 )2 8×0,02 ×2300 ×(80 /3600 )2


Ht = + = 2,33 m
𝜋 2 ×9,81 ×0,3 5 𝜋 2 ×9,81 ×0,5 5

Exercice : 04
Une conduite de fonte de diamètre D = 1200mm, véhiculant de l’eau à
20°C (la viscosité v = 10-6 m2/s)

Si le nombre de Reynolds est R = 1,5 × 106, avec un coefficient de perte


de charge f = 0,0135 d’après Colebrook, déterminer le débit transiter ?
Calculer la rugosité absolue de la conduite ?
Calculer le gradient de perte de charge j ?
Solution :
𝑽𝑫 𝒗
Nous avons : R = V= R = 1,5×10 × 10−6 /1,2 = 1,25 m /s
𝒗 𝑫

Q = V S = V𝝅 D2/4 = 1,25× 𝜋 ×1,22 /4 = 1,413 m3/s

D’autre part d’après le diagramme de Moody :


ε/D = 13,1 ×10-5

On a R = 1,5×106 et f = 0,0135 on tire ε/D = 13,1 ×10-5

R = 1,5×106

Diagramme de Moody f = 0,0135

Ou d’après Colebrook, on écrit :


𝟏 𝛆 𝟐, 𝟓𝟏
= −𝟐. 𝐥𝐨 𝐠 +
ƒ 𝟑, 𝟕𝑫 𝐑𝐞 ƒ

−𝒍𝒏𝟏𝟎
𝛆 𝟐,𝟓𝟏
= 𝟑, 𝟕 (𝒆 𝟐 𝒇 - ) = 13,1 ×10-5
𝑫 𝑹𝒆 𝒇

𝛆 = 13,1 ×10-5 × D = 13,1 ×10-5 × 1,2 = 0,157 mm


ƒ 𝑽𝟐 𝟖ƒ𝑸𝟐 8×0,0135 ×1,413 2
𝐣= = = = 9,86 ×10-4
𝟐𝒈𝑫 𝝅𝟐 𝒈𝑫𝟓 𝜋 2 ×9,81 ×1,2 5

Exercice : 05
Déterminer la perte de charge linéaire dans une conduite en acier de
rugosité absolue 𝛆 = 0,3 mm, D = 1m et L = 1000 m transportant un débit
d’eau Q = 0,785 m3/s à 20°C (v = 1,01 ×10-6 m2/s) ?
Solution :
ƒL 𝑉 2 8ƒL 𝑄2
∆H =
 =
2𝑔𝐷 𝜋 2 𝑔𝐷 5

𝑸 𝟒𝑸 4×0,785
V = Q/S = 𝝅×𝑫 𝟓
= 𝝅×𝑫𝟓 = 𝜋×15
= 1m/s
𝟒

𝑽𝑫 𝛆
R= = 106 et = 0,3 × 10-3/1 = 0,3 ×10-3
𝒗 𝑫

Revenant au diagramme de Moody, on tire : f = 0,0157


8×0,0157 ×1000 × 0,785 2
∆H=
 = 0,8 m
𝜋 2 ×9,81 ×15

Exercice : 06
En un point A d’un tuyau horizontal de 30 cm de diamètre avec un
coefficient de perte de charge f = 0,02, la hauteur due à la pression est

PA =60m.
A une distance de 60m de A, le diamètre se rétrécit en un point B à 15cm
où f = 0,015.
A une distance de 30mde B, le diamètre passe à 30cm en un point C sur
une distance de 30m. Pour une vitesse V = 2,41/s dans les tuyaux de D =
30cm, calculer les pertes de charge singulières et les pertes de charge
linéaires ?

D1 =300mm D2 =150mm D3 =300mm

A L1 = 60m B L2 = 30m C L3 = 30m D


Solution :
𝑽𝟐 2,41 2
-La charge au point A : HA = PA + = 60 + = 60,3m
𝟐𝒈 2×9,81

-La perte de charge linéaire dans la partie AB :


ƒ 𝑽𝟐 0,02 ×2,41 2 ×60
HA-B= LA-B= = 1,2m
𝟐𝒈𝑫 2×9,81 ×0,3

-La perte de charge singulière au point B (rétrécissement) :


𝐊 𝑽𝟐 𝑫𝟐 𝟐 0,15 2
HB= avec k = 0,5 [𝟏 − ]= 0,5 [1 − ] k= 0,37
𝟐𝒈 𝑫𝟏 0,3

Avec : V2 = V1S1/S2 = V1D21/D22 = 2,41×0,32/0,152 = 9,64m/s

Vitesse au point B : V2 = 9,64 m/s

0,37 × 9,64 2
HB= = 1,8m
2×9,81

-La perte de charge linéaire dans la partie BC :

ƒ 𝑽𝟐 0,015 ×9,64 2 ×30


HB-C= LB-C= = 14,2m
𝟐𝒈𝑫 2 ×9,81 ×0,15

-La perte de charge singulière au point C (élargissement) :


𝐊 𝑽𝟐 (𝐕𝟐− 𝑽𝟑)𝟐
HB= =
𝟐𝒈 𝟐𝒈

V3 = V2S2 / S3 = V2D22 / D32 = 9,64×0,152/ 0,32 = 2,41m/s

𝑫𝟏 𝟐 2 0,15 2 2
k = [𝟏 − ]= [1 − ] = 0,5625
𝑫𝟐 0,3

𝐊 𝑽𝟐 0,5625 × 9,64 2
HB= = = 2,7m
𝟐𝒈 2×9,81

-La perte de charge linéaire de CD qui a les mêmes caractéristiques que la


ƒ 𝑽𝟐 0,02 ×2,41 2 ×30
partie AB : HA-B= LC-D= = 0,6m
𝟐𝒈𝑫 2×9,81 ×0,3
Calcul d’un réseau maillé :
Cas d’une maille unique :
Exercice :
Soit un réseau maillé composé d’une
maille alimentée à partir d’un réservoir
placé en A et qui est calé à la cote 70 et
dont les conduites ont 300 mm de
diamètre et 1000 m de longueur, avec un
coefficient de frottement f = 0,0163
Nœuds Tronquons Cote
A AB 30
B BC 30
C CD 30
D AD 30
1. Vérifier l’équilibre du réseau
2. Déterminer les pressions au sol des différents nœuds.
Solution :
1. Vérifier l’équilibre du réseau : 60 l/s
*Elaboration d’une répartition arbitraire
(provisoire) des débits ainsi qu’un sens
d’écoulement, tout en respectant la loi
des nœuds et la loi de la conservation de 40 l/s 40 l/s
la charge

𝐐𝐞 = 𝐐𝐬 où 00 l/s
Q sortant – Q entrant= 0 (voir la figure)
100 = 60 + 40
40 = 40 + 00
40 = 40 + 00

-le calcul de ce réseau ce fait par la méthode de Hardy Cross


-Le calcul de la perte de charge pour chaque tronçon se fait par
l’équation de Darcy Weisbach :
ƒ𝐋 𝑽𝟐 𝟖ƒ𝐋 𝑸𝟐 𝟖×𝟎,𝟎𝟏𝟔𝟑×𝟏𝟎𝟎𝟎 𝑸𝟐
∆𝐇 = = 𝟓 = = 554 Q2
𝟐𝒈𝑫 𝝅𝟐 𝒈𝑫 𝟑,𝟏𝟒𝟐 ×𝟗,𝟖𝟏×𝟎,𝟑𝟓

On commence par la 1ère Itération :


Tronçons Q (l/s) Q (m3/s) ∆H (m) ∆H/Q
AB 60 0,06 2,0 33,33
BC 40 0,04 0,886 22,15
CD 0 0 0 0
AD -40 -0,04 - 886 22,15
2,0 77,63
La loi de la conservation de la charge n’est pas vérifie
∆H = 2,0 > 0,01m
Donc : une correction est nécessaire :

= - 2/2×77,63 = - 0,0128 m3/s = - 12,8 l/s

La correction des débits à faire ∆q et qui donnerait :


QAB+∆q QBC+∆q QCD+∆q QDA- ∆q
De la même manière, on calcul ∆H avec le débit corrigé.
2ème Itération :
Tronçons QCorrigé QCorrigé ∆H (m) ∆H/Q
(l/s) (m3/s)
AB 60-12,8 0,0472 1,23 26,05
BC 40-12,8 0,0272 0,4 14,70
CD -12,8 -0,0128 - 0,09 7,03
AD -40-12,8 - 0,0528 - 1,54 29,16
00 76,94
Puisque ∆H = 0 < 0,01m La loi de la conservation de la charge est pas
vérifie, donc on arrête les Itérations.
47 l/s
Tronçons QCorrigé
(l/s)
AB 47
BC 27 53 l/s 27 l/s
CD 13
AD 53

13 l/s
2. Déterminer les pressions au sol des différents nœuds :

PA = Cote piézo R - CtnA PB = Cote piézo A – CtnB- HA-B

PC = Cote piézo B – CtnC- HB-C PD = Cote piézo A – CtnD- HA-D


Nœud Cote Cote tn Pression
piézométrique (m) (m)
(m)
A 70 30 40
B 68,77 30 38,77
C 68,37 30 38,37
D 68,46 30 38,46

Cas d’une maille unique :


Exercice :
Soit un réseau maillé composé de deux mailles dont les débits sont
représentés sur la figure ci-dessous. Les données relatives à ce réseau
sont :
Maille Nœud Tronçon Cote (m) Longueur Diamètre
(m) (m)
A AB 10 1000 300
B BD 10 1000 300
D AD 10 1000 300
B BC 10 1000 300
C DC 10 1000 300
D BD 10 1000 300

On demande de :
1. Calculer le coefficient correctif ∆q des débits des deux mailles
2. Faire les corrections des débits jusqu’à ce que le coefficient correctif
devienne proche De zéro. f = 0,015.
Solution :
1. Calcul du coefficient correctif ∆q des débits des deux mailles
Maille I (ABD) :
-le calcul de ce réseau ce fait par la méthode de Hardy Cross
-Le calcul de la perte de charge pour chaque tronçon se fait par
l’équation de Darcy Weisbach :
ƒ𝐋 𝑽𝟐 𝟖ƒ𝐋 𝑸𝟐 𝟖×𝟎,𝟎𝟏𝟓×𝟏𝟎𝟎𝟎 𝑸𝟐
∆𝐇 = = = = 510,63 Q2
𝟐𝒈𝑫 𝝅𝟐 𝒈𝑫𝟓 𝟑,𝟏𝟒𝟐 ×𝟗,𝟖𝟏×𝟎,𝟑𝟓

1ère itération :
Tronçons Q (l/s) Q (m3/s) ∆H (m) ∆H/Q
AB 60 0,06 1,83 30,5
BD 10 0,01 0,05 5
AD -40 -0,04 -0,81 20,25
1,07 55,57

= - 1,07/2×55,57 = - 0,009 m3/s = - 9 l/s

2ème itération :
Tronçons Q (l/s) Q (m3/s) ∆H (m) ∆H/Q
AB 60-9 0,051 1,32 25,88
BD 10-9 0,001 0,0005 0,5
AD -40-9 -0,049 -1,22 24,89
0,1005 51,27
∆q = -0,1005/2×51,27= - 0,0009

Maille I (BCD) :
-le calcul de ce réseau ce fait par la méthode de Hardy Cross
-Le calcul de la perte de charge pour chaque tronçon se fait par
l’équation de Darcy Weisbach :
ƒ𝐋 𝑽𝟐 𝟖ƒ𝐋 𝑸𝟐 𝟖×𝟎,𝟎𝟏𝟓×𝟏𝟎𝟎𝟎 𝑸𝟐
∆𝐇 = = = = 510,63 Q2
𝟐𝒈𝑫 𝝅𝟐 𝒈𝑫𝟓 𝟑,𝟏𝟒𝟐 ×𝟗,𝟖𝟏×𝟎,𝟑𝟓

Tronçons Q (l/s) Q (m3/s) ∆H (m) ∆H/Q


BC 25 0,025 0,32 12,8
BD -10 -0, 01 -0,051 5,1
DC -50 -0,05 -1,27 25,4
-1,001 43,3
∆q = -(-0,001)/2×43,3=0,00001

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