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ENSEIGNEMENTSUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
Université du cinquantenaire-Lwiro
(SADELLI H2017)
A toute ma famille
Le présent travail sur l’étude de l’alimentation en eau potable dans le village chahoboka, vise
à résoudre un problème : l’accès à l’eau potable dans ce village. Pour parvenir aux différents
résultats, il est important de dimensionner un nouveau réseau de distribution d’eau ainsi qu’un
réservoir de stockage susceptible de satisfaire la demande de la population en s’adaptant aux
différentes variations démographiques temporelles. les résultats ont indiqué qu’une
satisfaction à la demande en eau potable sera assurée à la suite d’une construction d’un
réservoir ayant un débit de 77,406 m3/ l . Les études réalisées montrent aussi que les
ressources en eau sont suffisantes à l’horizon 2035.
Cette étape déterminante était l’occasion de mettre au point les composantes et paramètres de
calculs des réseaux en se basant parfois sur des hypothèses et dans le respect des critères de
conception.
Les principaux résultats de cette étude sont pour l’alimentation en eau potable ; l’obtention
d’un réseau de conduite avec les diamètres aussi la pression et vitesses d’écoulement qui doit
être acceptable.
Mots clés : Eau, Réservoir, Distribution, Captage d’eau potable, Approvisionnement en eau
potable, Débit, Pression, et Redimensionnement.
ABSTRACT
This work on the study of the drinking water supply in the village chahoboka, aims at solving
a problem:the access to drinking water in this village.To arrive at the various results, it is
significant to dimension a new distribution network of water as well as a storage tank likely to
satisfy the request of the population while adapting to the various temporal demographic
variations.Es results indicated that a satisfaction at the request of drinking water will be
ensured following a construction of a tank having a of 77,406 m 3/l maximum flow of
exploitations of circulation of water in the conduits of routing.The studies which were
undertaken within the framework of this project and having allowed its result caused a well
worked out request.They first of all consist in collecting the source data from the local
authorities and then the plan of the situation of the village chahoboka not only to town
planning but also to the population.Are in more essential for the continuation of the project
the demography of the village, the nature of the occupation of the ground the feeder systems
of water and the infrastructures existing. This enables us to lead to the redimensioning of the
tank.someone brought us in the intended reservoir of 450m3, determining also the ability of
two reservoirs projected of ability on 1200 and 300m3
This determining stage was the occasion to develop the components and parameters of
calculations of the networks while being based sometimes on assumptions and in the respect
of the criteria of design.
The principal results of this study are for the drinking water supply;obtaining a pipe network
with the diameters also pressure and rates of flow which must be acceptable.
Key words:Water, Tank, Distribution, Collecting of drinking water, Supply drinking water,
Flow, Pressure, and Redimensioning.
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE...............................................................................................................................1
DEDICACES.............................................................................................................................II
REMERCIMENTS...................................................................................................................III
RESUME..................................................................................................................................IV
ABSTRAC.................................................................................................................................V
I.2.3 Situationgéologique.....................................................................................................5
II. Introduction......................................................................................................................20
II.4. Conclusion.................................................................................................................29
III.1. Introduction..................................................................................................................30
III.7Calcul du diamètre......................................................................................................32
III.10.1. Concept................................................................................................................35
III.10.2. Dimensionnement................................................................................................36
III.11. Conclusion..............................................................................................................37
Chapitre IV LA DISTRIBUTION.........................................................................................38
IV.1. Introduction......................................................................................................................39
IV.7. Conclusion................................................................................................................48
CONCLUSION.........................................................................................................................49
VII
L’eau, source de la vie et du développement, compte parmi les richesses naturelles les plus
précieuses ayant l’importance considérable pour le développement social et économique du
développement d’un pays (SADELLI H, 2017).
En République Démocratique du Congo, la gestion de l’eau potable en milieu urbain a été
confiée à la région des distributions d’eau potable de (REGIDESO).
L’assainissement réalise à procurer une eau saine en quantité suffisante sans avoir à parcourir
une longue distance. Il a toujours été une priorité absolue pour l’homme en raison de l’utilité
de cette ressource dans la plupart des secteurs humains. Pour cela, diverses actions sont
entreprises dans le but non seulement d’assurer aux populations l’accès à l’eau, mais aussi
d’œuvrer à faire en sorte que cette eau soit potable.
C’est à ce niveau que réside le véritable problème hydraulique dans notre territoire en général
Et dans notre province du Sud-Kivu en particulier.
Le souci se trouve au niveau de la qualité et quantité de l’eau potable de l’insuffisance de
système d’adduction et de distribution de l’eau potable accessible aux populations.
Le problème de distribution d’eau potable est dans un terme inégal d’un territoire à un autre.
De ma part, nous avons choisi à étudier « l’alimentation en eau potable dans le groupement
d’Irhambi Katana village Chahoboka » dans le but de relever les différentes préoccupations
des populations, de connaitre la matière hydraulique, de proposer un projet d’alimentation en
eau potable, proposer des recommandations pertinentes en vue d’assurer une sécurité durable
dans le domaine hydraulique.
La question fondamentale au centre de cette recherche est la suivante : quelle alimentation de
l’eau potable qui est efficace peut-on adopter dans le village de Chahoboka Ɂ
En effet, il est important de relever d’efforts énormes susceptibles de contribuer à la
démobilisation, à l’obtention des matériels et des ressources financières afin de doter ce
village de l’eau potable.
I.1 Problématique
Dans le groupement d’Irhambi Katana, les eaux souterraines affleurent presque partout danses
villages. Elles alimentent un bon nombre d’affluents du lac Kivu et de l’eau potable aux
habitants.
C’est un bien de l’environnemental qui se distingue par la multifonctionnalité. Le présent
travail a comme objectif de mettre en place l’alimentation de l’eau potable efficace, durable et
de proposer de solutions techniques susceptibles de trouver des solutions aux différentes
Difficultés relatives à l’eau potable. En effet en 1996 l’Unicef a construit un réservoir de 30m 3
dans le village de Chahoboka en vue d’approvisionner cette partie de notre territoire.
Actuellement, avec l’accroissement de la population besoin en eau est plausible.
Les matériels l’alimentation en eau potable ne sont plus à mesurée satisfaire la demande. Le
manque d’eau pénalise des activités domestiques et expose la population à plusieurs risques
tels que les maladies d’hydriques pouvant aboutir à la mort. Il s’avère indispensable de revoir
le système d’alimentation en eau du village de Chahoboka.
Pour y parvenir, il est nécessaire d’identifier les besoins en eau potable et d’évaluer le coût
de réalisation du projet afin de concevoir un nouveau réseau de distribution capable de
satisfaire les besoins.
Notre étude est de motiver par le malheur qu’endurées paisibles habitants de Chahoka suite un
manque d’eau potable.
1.2 Objectifs
Objectif principal
Contribuer à résoudre le problème de l’eau potable dans le village de Chahoboka.
Objectifs spécifiques :
-Collectionner les modes d'approvisionnement et les usages d’eau.
-Déterminer les usagers locaux d’eau potable.
-Identifier les facteurs explicatifs pour trouver l’eau potable en permanence.
1.3 Méthode
Les méthodes par interviewant été utilisées pour localiser la source d’eau du village de
Chahoboka. Nous avons d’abord pris connaissance du président du comité de gestion de la
source auprès de qui nous avons récolté des données sur les nombres des ménages utilisant
l’eau de la source.
Les coordonnées géographiques ont été prélevées à l’aide d’un (GPS) la mensuration du débit
de la source était faite par un récipient de 10litres, un chronomètre pour la prise du temps
nécessaire de remplissage des seaux et la mensuration de la distance entre la maison et la
source a été mesurée à l’aide d’un décamètre.
L’objectif des enquêtes hydrologiques est d’analyser Les potentialités et les contraintes liées
à l’exploitation des ressources en eau souterraine du village.
Le quatrième chapitre portera sur l’étude de distribution en eau potable dans ce village. Nous
allons estimer le coût total du projet. Et on terminera avec une conclusion générale.
Chapitre I : PRESENTATION DU SITE ET ESTIMATION.
I. 1 Introduction
Notre étude a pour objectif l’alimentation en eau potable dans le village de Chahoboka. Nous
avons commencé ce travail par collecter les données nécessaires à cette étude.
Le village de chahoboka est localise dans la localité de Mwanda katana se trouve dans le
groupement d’Irhambi katana, collectivité chefferie de Kabare, territoire de Kabare au sud
Kivu.
Chahoboka se trouve dans la localité de Mwanda entre 2 o 30'de latitude sud et 28O30’ de
longitude Est tout près du centre de Katana. Il est situé dans le groupement d’Irhambi Katana
environ 40km de la ville de Bukavu. Le village de Chahoboka fait partie intègre de la haute
terre de l’Estde la République Démocratique du Congo. Dans l’ensemble, son relief est
dominé par les montagnes entre 1470m (au bord du lac Kivu) et 1580 m.
Ce village est limité
Au Sud par le groupement de Bugorhe
Au Nord par Chibimbi et Kabushwa ;
A l’Est par Katana ;
A l’Ouest par Kahungu
I .2.2 Situation climatique
Le village chahoboka jouit d’un climat doux de type tropical humide. Les fortes températures
qui devraient y régner sont modérées par l’altitude. Ainsi la température moyenne annuelle
varie de 18°C à 20°C. D’une façon générale, on observe une corrélation étroite entre l’altitude
et la température. (Bultof, 2015).
Deux saisons y règnent : une courte saison sèche allant de juin en août est une longue saison
de pluie allant de septembre en mai.
I.2.3 Situation géologique.
La géologie de la région est caractérisée par un sol argileux contient de bouée glissant pendant
la saison de pluie. Elle confère à ce milieu des terrains peu perméables. Ceci favorise le
phénomène des inondations suite au faible taux d’infiltration des sols.
I.2.4 Situation hydraulique
Le relief montagneux influence la direction hydrographique comme des rivières coulent de
l’ouest vers l’Est pour se terminer dans le lac Kivu.
Toutes ces rivières sous formes de torrents en aval et en amont ne sont pas négligeables.
On peut retenir parmi ces rivières :
Le rivière Nyiragongo au Nord.
Le rivière Kabindi au Sud. . (Source Bureau du groupement d’Irhambi katana)
Le village est alimenté par la source de Busandwe qui se trouve dans la localité de
Kahungu.
I.2.5. Situation démographique
D’après des recherches menées auprès des autorités du village pour connaitre la taille de la
population du village de Chahoboka. Le village est peuplé d’environ 8608 habitants pour
l’année 2016, pour l’année 2017 est peuple d’environ 10749 habitants et pour l’année 2018
la population est peuplée d’environ 12310 habitants.
Source : Rapport d’état civil d’Irhambi katana
L’estimation des besoins en eau dans le village de Chahoboka dépend de plusieurs facteurs :
évolution de la population, équipements sanitaires, niveau de vie de la population, commerce
et utilisation publique, administration, etc. Elle diffère aussi d’une période à une autre et d’un
ménage à une autre.
1. P=P0*(1+T)n (I.1)
Avec :
P : population future d’étude (2049)
Po : population actuelle (2019)
T : taux d’accroissement démographique moyen
n : nombre d’années séparant année future d’étude (30 ans)
L’estimation de la population future d’étude est mentionnée dans le tableau (I.2) ci-
après :Tableau (I.1) :
estimation de la population Actuelle.
Agglomération Années Femmes Hommes Sommes
/population
Chahoboka I 2019 655 757 1421
Chahoboka II 2019 710 926 1636
Chahoboka III 2019 988 1298 2286
Chebilema 2019 1327 1788 3115
Chelulimi 2019 1880 1972 3852
Population touchée 5560 6741 12310
Estimation de la population future
B. Dotation unitaire
L’évaluation des besoins s’effectue sur base des dotations journalière qui est essentiellement
variable en fonction :
Du niveau de vie de la population
Degré des activités de l’agglomération, éventuellement, des activités agricoles en
milieu rural.
Deux approches pratiques peuvent être envisagées pour évaluer les besoins d’une
agglomération en eau potable.
o L’approche globale
o L’approche analytique
Dans notre étude, nous avons utilisé l’approche analytique compte tenu de la connaissance de
toutes les données démographiques du village.
L’estimation des besoins en eau potable est délicate. En effet celle-ci preuve varier d’un
village à un autre, ou même d’une agglomération un autre en fonction du temps. Cette
estimation en eau dépend de plusieurs facteurs : D’augmentation de la population,
équipements sanitaires, niveau de vie ….
Afin d’évaluer les besoins en eau il faut travailler sur la base d’une dotation basée sur la
consommation domestique moyenne. Ces dotations couvrent les besoins en eau domestique
liée à la boisson, la cuisson, le nettoyage et autres activités hygiéniques
En effet, les spécialités du domaine ont essayé d’évaluer la consommation journalière
moyenne d’un homme pour chaque type d’agglomération. C’est ce qu’on appelle aujourd’hui
la dotation. Celle-ci n’est pas attribuée seulement à l’homme mais aussi aux animaux
domestiques. Son unité varie selon les consommateurs. (Agoussine 2015)
Tableau 3
Afin d’évaluer les besoins en eau potable il faut travailler sur base d’une dotation ; la
consommassions domestique moyenne.
Qmoy, j : débit moyen journalière(m3/j) ;
D : dotation moyenne journalière (l/j/hab.). ;
N : nombre de consommateur.
Tableau (I.4) Consommation moyenne journalière à l’eau potable population des Chahoboka.
Sous village de Population Population Dotation Débit moyen Débit moyen journalier
Chahoboka actuelle Future (l/j/hab.) journalier (m3/j) (m3/j) 2049
2019
Chahoboka I 14 2729 40 56 ,84 109,16
21
Chahoboka II 1 314 40 65,44 125,68
636 2
Chebilema 40 91,44 175,64
2286 4391
Chahoboka III 60 186,90 358,980
3115 5983
Chelulimi 739 60 231,12 443,940
3852 9
Total 12310 23644 ---- 631,74 1213,4
6 ,3
On exprime souvent cette consommation en litre par personne et par jour (L / personne/ j) ;
ainsi :
Avec :
Qmajoré : Débit moyen journalier majoré (m3 /j) ;
Qmoy, j : Débit moyen journalier (m3/j) ;
M : Coefficient de majoration prenant en compte les pertes imprévisibles dans le
réseau selon le niveau d’entretien.
population∗¿˙
Consommation (m3/j) = ¿ (I.5)
100
Avec :
- Qmax, j : Débit maximum journalier (m 3/j) ;
- Qmajoré : Débit moyen journalier majoré (m3/j) ;
- Kmaxj : Coefficient d’irrégularité maximal qui varie entre 1.1 et 1.3. Il est pris égal à 1,2
dans notre cas.
En récapitulation, les besoins maximaux journaliers sont représentés dans le tableau (I.12) ci-
après :Tableau (I.12) : Consommation maximale journalière
Avec :
-Kmin.j: Coefficient d’irrégularité minimale qui varie entre 0.7 et 0.9. Il est pris égal à 0.8 dans
notre cas
En récapitulation, les besoins minimaux journaliers sont représentés dans le tableau (I.17) ci-
dessous :
Les débits m (moyens horaires dans cette localité d’études sont représentés dans le
tableau I.14) : Débits moyens horaires.
Où :
Qmax h : Débit maximum horaire (m3/h).
Kmaxh : Coefficient d’irrégularité horaire maximal donné par la formule :
Kmaxh = αmax *β max
Avec :
- αmax : Coefficient tenant compte du niveau de confort et des équipements. L’agglomération
qui est compris entre 1.2 et 1.4 (nous prenons α max =1.2).
- βmax : Coefficient en fonction de la taille d’une agglomération. La valeur de Kmax est donnée
par le débit journalier. Les valeurs ß max sont obtenues par interpolation en utilisant les
valeurs présentées comme : Nombre habitants *1000
Kmin=αmin*ß min
Avec :
αmax: coefficient qui tient compte du confort des équipements d’une agglomération et du
régime de travail.
ẞmin : coefficient étroitement lié à l’accroissement de la population. (Benariba)
I. 4 Conclusion
L’étude de différentes catégories des besoins que nous avons effectués est basée sur les
dotations qui sont fixées selon le plan du développement du village. Le débit journalier
de 77,406 m3 l/ j, est celui qui sera consommé moyennement par le village de Chahoboka à
l’horizon 2049 ; et ceci nous permet par la suite de calculer le débit maximal journalier de la
consommation.
Chapitre II ETUDE DES OUVRAGES DU STOCKAGE.
II. Introduction
L’eau lors de son captage à la source doit traverser plusieurs étapes de transport avant
d’atteindre les consommateurs.
Les réseaux de distribution d’eau potable ont pour objectif de ramener l’eau, à partir des
réservoirs. Jusqu’aux consommateurs (bornés) : fournir le débit maximal avec une pression au
sol minimal compatible avec la hauteur des immeubles. Les conduites de distribution doivent
suivre les pistes de ce village de Chahoboka. Après avoir évalué les besoins en eau de la
population de Chahoboka, il faut choisir un réseau permettant l’alimentation en eau potable de
ce village de Chahoboka en question, ce réseau comporte plusieurs éléments, à savoir, des
stations de pompage, des conduites de refoulement et de distribution, des ouvrages de
stockage et des ouvrages de protection.(Sahalia, p 60 ; 2017)
Le but de ce chapitre est de déterminer les ouvrages de stockage nécessaires pour le réseau
étudié. Ce chapitre est composé de deux parties, la première est réservée au dimensionnement
de la bâche de la station de pompage, alors que la deuxième est consacrée à l’étude des
réservoirs nécessaires pour satisfaire les besoins de la population future à alimenter en eau
potable dans ce village d’étude.
Fixation horizon friture de dimensionnement : c’est la période prévue pour l’utilisation d’un
ouvrage d’alimentation en eau potable. Ainsi l’horizon du calcul est généralement fixe pour
une période de 5à 25ans de cette période. Lesinstallations projetéesdeviennent grandes, pour
trouver une longue période de 30ans.
II. 2 Alimentation
Un réservoir est enveloppé contenant un liquide qui peut être généralement de l’eau, soit
potable (réservoir de distributions publiques), soit usées (eau d’égouts).
Fonctions techniques ;
Régulation du débit ;
Sécurité d’approvisionnement ;
Régulation de la pression ;
Simplification de l’exploitation ;
Fonction économiques :
Nous savons qu’il existe des réservoirs enterrés, semi-enterrés, ou surélevé dit châteaux d’eau
qui sont classés (sadelli 2017)
Vu le relief du village d’étude, notre choix est porté à fairele stockd’eau sur des réservoirs
circulaires semi-enterrés.
Etude architecturale très simplifiée et moins sujette à critique ; Etanchéité plus facile à
réaliser la construction pendant l’exécution ; Conservation à une température constante de
l’eau ainsi emmagasinée beaucoup de l’eau dans les réservoirs pour satisfaire la population.
C’est la conduite provenant de la source gravitaire ment ou par refoulement qui tend à remplir
le réservoir. Selon la qualité de l’eau, cette arrivée peut avoir différents endroits au niveau de
la cuve ; ceci pour permettre un bon brassage et une articulation de l’eau au niveau de la cuve
tout en conservant le volume d’incendie intact et renouvelable pour éviter la contamination.
On distingue différents cas :
Mais dans notre cas la source se trouver à une grande haute et le milieu d’étude en basse
trouver encas, l’arrivée par le bas ou par le fond sont à conseille pouvoir
L’arrivée de l’eau dans un réservoir peut être placée soit à son fond soit à la partie supérieure
ou même déversée au-dessus de la surface libre dans celui-ci.
La conduite est munie d’un flotteur à son arrivée, afin d’arrêter la pompe dans le cas de
l’adduction par refoulement, où il ferme le robinet dans le cas d’adduction gravitaire.
Par le haut : soit avec chute libre ou en plongeant la conduite de façon à ce que son
extrémité soit toujours noyée. Le premier cas provoque une oxygénation de l’eau mais il
libère facilement le gaz carbonique dissous et par suite il favorise l’entartrage du réservoir
et des conduites.
Par le bas : soit par le bas à travers les parois du réservoir soit par le fond à travers le
radier ( Goudjilsahrah)
FigureI.(I Conduite
1) :d’adduction
B. Conduite de trop-plein
C’est une conduite qui nous permet à assurer l’évacuation du débit d’adductiond’eau
excédentaire lors de l’atteinte d’un niveau maximal dans le réservoir. Cette conduite ne doit
pas comporter des robinets sur son parcours son extrémité doit être en forme de siphon (tube
recourbé) afin d’éviter l’introduction de certains corps nocifs dans la cuve (sadelli 2017)
C. Conduite de vidange
Cette conduite se trouve au plus bas point du réservoir. Elle permet la vidange du réservoir
pour son nettoyage ou sa répartition. A cet effet, le radier du déversoir est réglé en pente vers
son origine. Elle est raccordée à la conduite de trop-plein, et comporte un robinet vanne avant
le raccordement sur cette dernière.
D. Conduite by-pass
C’est un tronçon de conduite qui assure la continuité de la distribution en cas des travaux de
maintenance ou dans le cas de vidange de la cuve. Il relie la conduite d’adduction avec celle
de distribution.
- Les vannes (1) et (2) sont ouvertes, et la vanne (3) est fermée ; -
En by-pass, on ferme (1) et (2) et on ouvre (3).
Le schéma de la conduite by-pass est représenté dans la figure (II.3) ci-après.
F. La réserve d’incendie doit être toujours disponible afin de répondre aux besoins urgents
dus aux éventuels sinistres (incendies).
En service normal, la vanne (1) est ouverte, le siphon se désamorce dès que le niveau
de la réserve d’incendie est atteint c’est grâce à l’évent ouvert à l’air libre ; ainsi l’eau
se trouvant au voisinage du fond est constamment renouvelée.
En cas d’incendie, on ouvre la vanne (2) pour pouvoir exploiter cette réserve, une
vanne (3) supplémentaire est prévue pour permettre les répartitions sans vider le
réservoir.
La topographie du village
Notre souci est de voir cette entité obtenir le départ de sa conduite de distribution de l’eau
potable celle-ci sera à son tour redimensionnée afin de stabiliser l’eau et les besoins des
agglomérations desservis par ces derniers ménages.
En règle générale, la détermination de la capacité des réservoirs d’un endroit à une autre, et ça
dépend des caractéristiques d’alimenter. Pour cette raison nous avons a suivi deux méthodes
qui nous permettent de déterminer les capacités des réservoirs nécessaires pour satisfaire les
besoins (GOUIDJIL S, p 19, 21 ; 2017)
Méthode analytique, qui tient compte des débits d’apportes et des débits de
départ en ajoutant bien entendu la réserve minimale. Se base à l’utilisation du
régime de variation de la consommation
Donc, le volume résiduel déterminé à l’aide de cette méthode est donné par la formule
Vr (II.2)
Où :
La valeur maximale du résidu est obtenue en déterminant, pour chaque heure de la journée ?
Un régime de fonctionnement (selon les heures de remplissage du réservoir) et un régime de
consommation (selon le coefficient de variation horaire de la consommation Kmax, h), en
calculant par la suite la différence entre l’apport et la distribution qui donne soit un surplus ou
un déficit, Enfin en additionnant la valeur absolue des valeurs maximales et minimales.
Vr (II.3)
Tous les réservoirs devront comporter une réserve d’incendie, non comprise dans les deux
méthodes ci-dessus
La motopompe de base de lutte contre le feu est de 60 m3/h, dont la durée approximative
d’extinction d’un sinistre moyen peut être évaluée à 2 heures. Par conséquent, la réserve à
prévoir est de 120 m3, où le volume total du réservoir sera donné par la formule : (Hayette, p
22 ; 2017)
Vt = Vr + Vi(II.4)
Vr :120
Assure la distribution par gravité, dont la population estévaluée 4104habitants alimente les
réservoirs l avec une population de 12310 et 7230 habitants respectivement.
La valeur trouve dans le tableau du premier chapitre de Qmax qui est 6798,87
Ce valeur son trouver après avoir effectué les nombres de comptage de chaque heure de
chronomètre pourremplir le château d’eau.
Pmax= 50%
Pmax∗Qmax
Vr¿
100
50∗6798,87
Vr¿ = 3399,435 m3Vr= 3399,435 m3
100
Pmax∗Qmax
Vr=
100
50∗4303,68
Vr = = 2151,84m3
100
Vr =2151,84m3
Kmax 8498,592
Pmax∗Qmax
Vr =
100
Pmax=50 %
50∗8498,592
Vr= = 4249,296m3Vr=2641,32 m3
100
Le village du réservoir projeté de Chahoboka est de 200 m3. Celui du réservoir futur sera de
650 m3. Elle dépasse de plus de 300 m3 la capacité du réservoir existant. Pour cela on propose
de projeter un autre réservoir dont le volume est de 450 m3 qui sera jumelé avec le réservoir
existant.
II.3.2.5. Dimensionnement des réservoirs projetés
La section circulaire est généralement adoptée pour les réservoirs de capacité inférieure à
1000 m3. De ce fait on choisira une section circulaire pour tous les réservoirs projetés du
réseau (Selon SADELLI)
4∗Vt
D= √ (II.5)
π∗H
Où :
II.4. Conclusion
D’après la vérification de la capacité des réservoirs existants, nous avons trouvé que la
capacité du réservoir de Chelulimi est suffisante. Par contre celle de Chahoboka I et
Chahoboka II n’est pas suffisante, ceconstat nous a amené à projeter un réservoir de capacité
de 450 m3. Ce dernier sera jumelé avec le réservoir existant. On a déterminé aussi la capacité
de deux réservoirs projetés de Chahoboka III et Chebilema de capacité 1200m3 et 300 m3
chacun.
Dans le sous village de Chahoboka vers Chebilema il y’ avait une petite source qui était taris
cause de reboisement des arbres et de bananes qui soutenez la source.
Après avoir fait le dimensionnement final des réservoirs, nous allons nous intéresser au
dimensionnement des conduites d’adduction qui véhiculeront l’eau entre les réservoirs, où
cette étude sera détaillée dans le chapitre qui suit.
III.1. Introduction
L’adduction étant définie comme le transport des eaux de la zone de captage à la zone
d’utilisation.
Cette étude a comme but la mise en place d’un système d’adduction qui a doubles aspects
dépendant l’un de l’autre ; l’un technique et l’autre économique.
Pour les conduites de longueur importante, il sera bon de prévoir quelques robinets ou
vannes de sectionnement en vue de faciliter la réparation éventuelle ;
Le tracé se fera de préférence le long des routes ou des voies publiques pour faciliter
la pose de canalisation et leur exploitation et permettre un accès rapide pour l’entretien
et la réparation, il doit aussi éviter de traverser les propriétés privées.
Le rôle de la conduite est de pouvoir transporter un débit souhaité, à l’agressivité des sols et
aussi aux surpressions et dépression, qui peuvent atteindre des valeurs assez grandes,
provoquant la rupture de la canalisation. C’est pourquoi, il est très important d’étudier les
moyens de protection pour limiter ses effets puisqu’il en résultera une économie dans la
construction des tuyaux. La pose des conduites est d’une importance majeure, pour cela, on
doit tenir compte de certains impératifs lors de l’aménagement de la fouille et de la pose de la
conduite.
(sadelli 2017)
III.3Définition du coup de bélier
Le coup de bélier est un phénomène oscillatoire (mouvement d’un corps), caractérisé par un
changement du régime d’écoulement dans la conduite, d’où l’apparition d’une série d’ondes
de pression qui se propagent le long de la conduite en s’amortissant progressivement en raison
des pertes d’énergie dues aux frottements.
Causes du coup de bélier
Les causes les plus fréquentes sont les suivantes :
Arrêt brutal, par disjonction inopinée, d’un ou deplusieurs groupes alimente une conduite de
refoulement débitant sur un réservoir, Fermeture trop rapide d’une vanne de sectionnement
ou d’un robinet d’obturation placé en bout d’une conduite d’adduction.
Conséquences du coup de bélier
Les conséquences de ce phénomène sont les suivantes Déboitement des conduites ;
Détérioration des joints ; Erosion des joints, rendant la conduite non étanche ; Détérioration
des revêtements intérieurs ; Rupture de la conduite, éclatement du à la surpression et
l’écrasement qui est du à la dépression.
Moyens de protection contre le coup de bélier
Les appareils anti-bélier devront avoir pour effet : De limiter la dépression ; De limiter la
surpression. (Sadelli 2017)
III.5. Choix du type des conduites
En règle générale, le diamètre la conduite est déterminée par le distributeur, en fonction des
indications de l’exploitation du débit de pointe, respectivement de la vitesse d’écoulement
maximale et la perte de charge. (Berrada A 2015)
Le vidange ; etc.….
III.7Calcul du diamètre
Pratiquement, pour opérer un bon choix de diamètre optimal il faut trouver une gamme des
diamètres correspondante à une vitesse d’écoulement compris entre 0.5m / s et 1.5m / s. Mais
dans certain cas la vitesse peut aller jusqu’ à 2m / s, cette gamme est déterminée par les deux
formules suivantes
La formule de BONN :
D1= Q (III.1)
La formule de BRESS ;
D2 = 1.5 Q (III.2)
La perte de charge, est due à la résistance qui s’oppose à l’écoulement de l’eau dans la
tuyauterie les pertes locales causée les accessoires de la tuyauterie tels que les vannes, les
réductions etc…
Avec ;
Avec :
-A :L’Amortissement annuel ;
-i : Taux d’annuité = 8 % ;
0.08
D’où : A= +0.08=0,088
( 1,008 ) 30−1
Soit : A = 0.088
Q= 0.037 m3/s
Calcul du diamètre
D = 0.177 m
D 0.307 m
Calcul du diamètre
D 0.165 m
D 0.286 m
Caractéristiques du tronçon
Q= 0.03 m3/s
Calcul du diamètre
D = 0.160 m
III.10.2. Dimensionnement
La capacité d’une brise de charge sera déterminée d’après le temps de fermeture de la vanne
pointeau et de celle située en réservoir d’arrivée, et cela pour maintenir la conduite en aval
pleine. (Goudjil 2017)
Avec :
Le tableau (III.1) regroupe les résultats du calcul des deux brises de charge
installés entre les réservoirs de Chelulimi et de Chahoboka III.
Brise de charge Q (m3/h) tv (h) Capacité calculée (m3) Capacité projetée (m3)
1 112.82 1/4 28.25 30
2 112.82 1/4 28.25 30
III.11. Conclusion
Le dimensionnement des conduites d’adduction (refoulement et gravitaire), a été fait sur la
base des besoins maximums en eau de la population. Ces besoins nous ont permis de calculer
les diamètres économiques nécessaires avec des frais minimaux pour les conduites de
refoulement. Tandis que pour les conduites gravitaires nous avons déterminé les diamètres
avantageux qui sont tirés de la formule de DARCY-WEISBAC
Chapitre IV. DISTRIBUTION
IV.1. Introduction
Le distributeur d’eau potable a toujours le souci de couvrir les besoins des consommateurs, en
quantité et qualité suffisantes. Il a aussi le souci de veiller à la bonne gestion et à la perfection
de toutes les infrastructures concourant l’approvisionnement en eau. Dans ce chapitre, nous
présenterons les différents maillons constituant un réseau d’Alimentation en Eau Potable, et
les différentes méthodes de réhabilitation permettant d’en remédier. (Yamina S 2018)
Le réseau de distribution est conçu afin d’alimenter à partir du réseau l’ensemble des futures
branchements particuliers destinés à desservir la population de Chahoboka.
L’eau stockée dans le réservoir, doit être distribuée à l’aide des canalisations connectées entre
elle sur les qu’elles des branchements seront piquées en vue de satisfaire le consommateur.
Toute fois une étude préliminaire doit être faites à fin d’attribuer un diamètre adéquat à la
canalisation, permettant d’assure le débit maximal à tous les besoins domestique, ou agricole.
ÜRéseau
ramifié ;üRéseau
maillé ;üRéseau
étage
1) Réseau ramifié :
Le réseau ramifié est constitué par une conduite principale et des conduites secondaires
branchées tout le long de la conduite principale. C’est un réseau arborescent (ramifié) qui
n’assure aucune distribution de retour. Il suffit qu’une panne se produise sur la conduite
principale, toute la population à l’aval sera privée d’eau.
2) Réseau étagé :
Le réseau étagé est caractérisé par les différences de niveau très important ; ce qui fait la
distribution de l’eau par le réservoir donne des fortes pressions au point le plus bas. En effet
ce Système nécessites une installation d’un réservoir intermédiaire alimenter par le premier
qui permet de régularisés la pression dans le réseau.
3) Réseau maillé :
Un réseau maillé et constitué d’une série des tronçons disposées de telle manière qu’il soit
possible de décrire une ou plusieurs boucles fermées ; contrairement au réseau ramifié.
Le réseau maillé assure une distribution de retour en cas de panne d’un tronçon. Ils sont
utilisés généralement dans les zones urbanisées et tendent à se généraliser dans les
agglomérations rurales sous forme associées des résumés ramifiés (Limitation de nombres de
maille en conservant certaine ramification. Bien que son cout soit élevé ; il reste préférable au
réseau ramifié car : dans le cas d’une fuite dans une conduite on peut la réparer sans faire
couper l’alimentation du village. (Serge Y 2017)
(Hayette) :
Vu la configuration du terrain du site, nous avons opté dans notre étude pour le système à
réservoir de tête.
(Sadelli, P 50)
Le système de distribution avec un réservoir de tête est caractérisé par deux cas :
- Cas de pointe ;
- Cas de pointe plus incendie.
Vu les caractéristiques du village et la valeur du débit de pointe on va procéder pour le cas de
pointe.
Pour pouvoir utiliser le débit spécifique ; nous supposons que les habitants sont repartis
uniformément tout le long du réseau ;(Sahalia y 2017 P 52)
Pour le calcul on admet que l’hypothèse selon laquelle les besoins domestiques est répartis
régulièrement sur la longueur du réseau de distribution dans ce village.
Dans ce présent travail, notre aspect de la mise en place d’alimentation en eau potable cas du
Groupement D’Irhambi katana village de Chahoboka.
L’alimentation d’eau potable repose sur une analyse qui nécessite des données les facteurs
d’influence d'eau potable. Nous avons essayé d’orienter nos recherches sur les observations
pratiques basées sur les ouvrages de distributionet l’aspect technique en fin d’assure le débit
suffisant et pression aux usages au point plus favorable.
Pour ce qui est la qualité de l’eau, pour fournir de l’eau pure à la population en litant contre le
danger pour la santé.Le réalisateur et les exploitants d’alimentation en eau potable dans le
village set qu’il contribuera ainsi à la résolution des problèmes d’eau de ce village.
Ainsi, une plus grande implication des services locaux du village pour la gestion de l’eau
potable et une véritable mobilisation desmoyens financiers sont souhaitées.
A partir de l’ensemble des informations recueillies dans le village et à travers cette étude on a
présente tout ce qui concerne le calcul de réseau de distribution du village cette étude a été
étudié en tenant compte des conditions de satisfaire la demande des habitants de chahoboka.
Ce dernier a été dimensionnée pour desservir de l’eau jusqu’à l’horizon 2049, ce qui explique
un taux de croissance du village. Pour la concrétisation de ce travail nous devons
redimensionne de réservoir et renforcé la conduite de transport de l’eau de chahoboka.
Enfin, nous espérons que cette étude pourra atteindre les objectifs visés. Etant entendu que
l’approvisionnement en eau potable est un critère de développement, nous avons estimé de
faire un certain nombre de recommandation à une organisation du secteur de distribution
d’eau dans le village de Chahoboka, suivi de maintenance et du contrôle des ouvrages de
(vanne, robinet etc..), et aussi procéder au nettoyage et désinfection du réservoir de chaque
année.
BIBLIOGRAPHIE
Katana,2019)
12 JEAN Robert « Hydraulique urbaine : département de génie civil » ph. ING 2004
16Sadelli H P 12, 15, projet D’alimentation en eau potable des localités m’nait i, Haddad,
dhamnet el fhel, Ain belkacem et koudiet el Assa (w. souk ahras) 17h30
17 TONIA, B. AMAT, ‘’l’entretien des points d’eau au Togo ‘’Le Courrier: Afrique-caraibes-
pacifique-communaute europeenne, Bimestriel N°112-Novembre-Décembre , pp. 86. 1988.
. 19 YAMINA Sahalia., 2017 P 60- 112« Alimentation en eau potable De la localité de LAC
DES OISEAUX -El Taref- » Mémoire de l’université BADJI MOKHTAR- ANNABA
Rapport annuel du Bureau de la Zone de Santé de Chahoboka, Kabare, Sud Kivu, RD.
Congo2019.