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IV-1 Introduction :
Terme général désignant toute couche de métal sur une surface obtenue par un procédé de
recouvrement, tel que la surface du métal d'apport soit assez homogène et les modifications du
matériau de base à l'interface négligeable pour que la qualité de la couche soit définie par son
épaisseur.
Les traitements des matériaux regroupent l’ensemble des techniques permettant
l’amélioration des propriétés chimiques, physiques ou mécaniques des produits manufacturés. Ils
recouvrent un ensemble d’opérations ayant pour but de modifier les caractéristiques superficielles
des matériaux afin de leur conférer des propriétés spécifiques telles que : la résistance à la
corrosion, l’amélioration de l’aspect, l’amélioration des caractéristiques physiques et mécaniques
superficielles (dureté, conductibilité, glissement…). Pour y parvenir, le praticien dispose de
plusieurs traitements mécaniques, chimiques ou électrolytiques dépendant de l’objectif à
atteindre. Les techniques les plus utilisées sont : des revêtements métalliques (zinc, chrome, or…);
des revêtements non métalliques (peinture, plastique…); des traitements de conversion
(anodisation…). Ces techniques, souvent complémentaires, prennent de plus en plus
d’importance. Elles apportent une forte valeur ajoutée aux matériaux utilisés dans des conditions
d’emplois sévères.
Qu’est-ce qu’un revêtement ?
Terme général désignant toute couche métallique, organique ou minérale déposée sur
une surface par un procédé de recouvrement, tel que la surface du matériau d’apport soit assez
homogène et les modifications du matériau de base à l’interface négligeable pour que la qualité
de la couche soit définie par son épaisseur.
Fig. IV-1 Le matériau d’apport ne réagit pas ou très peu avec le substrat
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A. EL MOHRI
Traitements de surface
Ingénierie des Matériaux et des surfaces ChapitreIV Cours
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IV-3-2
Les revêtements
cathodiques :
Le métal protecteur est plus noble que le métal à protéger. C'est le cas par exemple d'un
revêtement de nickel ou de cuivre sur de l'acier. En cas de défaut du revêtement, la pile de
corrosion qui se forme peut conduire à une perforation rapide du métal de base, aggravée par le
rapport "petite surface anodique" sur "grande surface cathodique". Dans ce cas, la continuité du
revêtement est donc le facteur primordial.
Corrosion par couplage Revêtement =
galvanique Aluminium (oxyde)
= cathode
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Les atomes de fer sont oxydés selon la réaction d’oxydation : Fe → Fe2+ + 2e− Le métal fer a
été oxydé à l’état d’ions Fe2+
Une oxydation est une perte d’électrons (e-) de l’atome métallique (Fe) Cette réaction est
une réaction anodique.
Les électrons (e-) disponibles servent à réduire les ions H+ de l’électrolyte pour donner des
atomes d’H2 atomique qui en se combinant forment des molécules H2 gazeux selon la réaction de
réduction donné par l’équation 2H+ + 2e− → H2
Cette réaction est une réaction cathodique
La réaction globale peut-on s’écrire Fe + 2H+ → Fe2+ + H2
Puisque les sites de réactions du fer change constamment de place sur l’électrode, la
dissolution de l’électrode de fer se fait de façon uniforme, et l’électrode de fer est appelé
électrode double, à la surface de la quelle se passe simultanément une réaction anodique et une
réaction cathodique.
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Les atomes de fer sont oxydés selon la réaction d’oxydation : Fe → Fe2+ + 2e− Perte
d’électrons (e-) de l’atome métallique (Fe).
Cette réaction est une réaction anodique.
Les ions cuivre Cu2+ ont oxydé le fer : l’ion Cu2+ est un oxydant.
Le fer a réduit les ions Cu2+ : le fer est un réducteur.
Les électrons libérés par la réaction anodique du fer réagissent alors avec les ions Cu2+, et il
y a formation du cuivre métallique selon la réaction de réduction suivante :
Cu2+ + 2e− → Cu
Cette réaction cathodique donne naissance à du cuivre métallique, qui se dépose sur
l’électrode de fer formant progressivement un revêtement de cuivre sur le fer.
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La réaction globale d’oxydo-réduction fait que le fer se transforme en ions et que les ions de
cuivre sont réduits en cuivre métallique.
Une fois encore la dissolution de l’électrode de fer se fait de façon uniforme et l’électrode de
fer est appelé électrode double, à la surface de la quelle se passe simultanément une réaction
anodique et une réaction cathodique.
Réaction globale conduisant à la formation d’un dépôt de cuivre métallique.
Fe + Cu2+ → Fe2+ + Cu
De façon semblable si on plonge une plaque de cuivre dans une solution de sulfate d’argent
(AgNO3), les ions Ag+ de la solution sont réduites et se dépose sur la plaque de cuivre.
Le réducteur est l'élément qui perd des électrons au cours d'une réaction d'oxydation
Cu → Cu2+ + 2e−
Réducteur
L'oxydant est l'élément qui gagne des électrons au cours d'une réaction de Réduction.
Ag+ + 1e− → Ag
Oxydant
L'électrode est la partie conductrice ou une réaction d'oxydation ou de réduction va
apparaitre
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Le passage du courant dans le circuit est assuré par le déplacement des ions dans la solution
et par celui des électrons dans les électrodes et les fils extérieurs.
Aux interfaces électrode - solution se produisent des changements de porteurs de charge qui
correspondent à des échanges d’électrons entre les ions et les électrodes, c’est à dire à des
réactions électrochimiques localisées à la surface des électrodes.
Sous l’influence du générateur, qui impose le sens du courant en servant de ”pompe a
électrons”,
– une oxydation a lieu à l’anode (borne +), qui collecte de électrons arrachés aux espèces qui
viennent à son contact
– une réduction a lieu à la cathode (borne -), qui au contraire fournit des électrons aux espèces qui
viennent à son contact.
Une électrolyse s’effectue dans un électrolyseur comportant deux électrodes au contact
d’un électrolyte qui est constituée de plusieurs ions.
Une électrolyse est une réaction d’oxydoréduction forcée par un générateur de tension
continue.
Le courant sort toujours du pole (+) du générateur et rentre au pôle (–) du générateur, mais
le sens des électrons est de sens inverse.
Les électrons traversent l’électrode, mais ne se déplacent pas dans le bain électrolytique, ce
sont les ions qui assurent le passage du courant électrique, et les électrons arriveront à la
deuxième électrode.
Exemple: les ions Cu2+(aq) vont être réduits en cuivre métallique Cu (s) selon la demi – équation :
Cu2+ (aq) + 2 e− = Cu(s)
Les anions (réducteurs), chargés négativement, se dirigent vers l’électrode reliée à la borne
positive du générateur. Cette électrode sera le siège d’une oxydation et portera le nom d’anode.
Les anions (oxydants) vont céder les électrons à l’électrode reliée à la borne positive du
générateur.
Exemple : les ions Br -aq vont être oxydés en dibrome aqueux Br2,(aq) selon la demi – équation :
Br2 (s) = 2 Br - + 2 e−
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On appelle « acier » tout alliage métallique ayant pour métal de base le fer. Sans traitement
particulier, un acier sera oxydé peu à peu par les oxydants atmosphériques (corrosion). Pour
protéger l’acier du dioxygène de l’air, une technique consiste à le recouvrir d’une fine pellicule
protectrice : peinture, film plastique, déposition d’un autre métal.
Le zinc est un métal pouvant protéger le fer contre la corrosion. De nombreux bâtiments sont
recouverts de tôles d’acier zinguées. Le zinc protège l’acier contre la corrosion.
Deux techniques sont utilisées :
- la galvanisation, réalisée par immersion de la pièce en acier dans un bain de zinc fondu;
- l’électro-zingage, opération au cours de laquelle du zinc est déposé par électrolyse.
L’électro-zingage consiste à provoquer, par électrolyse, le dépôt d’une fine couche de zinc sur
un objet en acier afin de le protéger. Le zinc n’est pas un métal inoxydable, mais son oxyde (ZnO) à
la propriété d’être imperméable à l’air. Une fois oxydé en surface, il protègera donc les couches
internes de zinc et bien entendu l’acier recouvert.
1 Préparation du montage :
Lors de l’électrolyse, la cathode est la plaque de fer et l’anode est la plaque de zinc. La
solution d’électrolyte est une solution acidifiée de sulfate de zinc (Zn2++SO42), on en utilisera un
volume égal à 70 ml. Un générateur de tension permet de fixer une intensité de 1,00 A pendant
toute la durée de l’électrolyse, soit 15 minutes. Une agitation modérée de la solution
électrolytique permettra d’avoir une solution homogène.
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Un dépôt de Zinc doit se produire sur l’électrode en fer. Ce dépôt résulte de la réduction
des ions Zinc en solution. L’électrode en acier doit donc être effectivement la cathode. A la
cathode, il se produit une réduction donc une capture d’électrons ; les électrons doivent donc
arriver sur la plaque d’acier, celle-ci doit donc être reliée à la borne – du générateur qui fournit
des électrons au circuit. Par conséquent, des électrons doivent partir de l’électrode de Zinc ; des
électrons doivent y être produits. L’électrode de Zinc est donc le siège d’une oxydation et fournit
des électrons au circuit. L’anode en Zinc doit donc être reliée à la borne + du générateur.
Le bilan global de la réaction d’électrolyse est Zn (s) → Zn (s) ; Lorsqu’une mole de Zn 2+ est
produite à l’anode, une mole de Zn2+ est consommée à la cathode donc la quantité d’ions zinc en
solution n’est pas modifiée ; tout se passe comme si des atomes de zinc étaient ≪transportés≫
de l’anode à la cathode.
Le seul couple mis en jeu lors de cette électrolyse est le couple Zn 2+(aq) / Zn(s). Écrire la
demi-équation électronique associée à chaque électrode en utilisant ce seul couple rédox.
A l’anode, oxydation de l’électrode de Zinc : Zn (s) → Zn2+ (aq) + 2 e- : la lame de zinc est
≪rongée≫ et donc sa masse diminue. A la cathode en acier, réduction des ions zinc présents en
solution : Zn2+(aq) + 2 e- → Zn (s) : du zinc métallique se dépose sur l’électrode d’acier et donc sa
masse augmente.
Au cours de l’électrolyse des atomes de zinc de l’anode s’oxydent en ions zinc, lesquels passent
en solution (comme si l’anode de zinc se dissolvait) d’où le nom d’électrolyse à anode soluble.
Macroscopiquement, on voit donc la taille de l’anode diminuer, « comme si » elle se dissolvait
dans la solution. Attention !!! Visuellement, le phénomène ressemble à une dissolution et
l’expression « à anode soluble » prête à confusion mais une oxydation ne correspond en rien à une
dissolution.
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n(e-), la quantité de matière d’électrons transféré (en mol)
NA , la constante d’Avogadro (en mol-1)
e, la charge élémentaire en coulomb (en C)
L’intensité I du courant continu débité pendant une durée Δt est donc :
Pour connaître la masse de zinc qui aurait dû se déposer sur la plaque de fer, il faut connaître le
nombre de moles de zinc qui se sont formé donc le nombre d’électrons qui sont arrivés. Plaque
d’acier = cathode donc Zn2+ (aq) + 2 e- → Zn (s) ; il faut 2 moles d’électrons pour former une mole
de zinc donc n (Zn) = n (e-) / 2
On sait que Q = F x n (e-) et que Q = I x Δt avec Q en C, I en A et Δt en s.
2 Applications :
mthéo (Zn) = ( ( 1,00 x (15 x 60) / ( 2 x 9,65.104 ) ) x 65,4 = 0, 305 g Soit théo (Zn) = 3,05.10-1 g (3
chiffres significatifs)
Pour le calcul du temps (en minutes) nécessaire pour obtenir une épaisseur d’un revêtement
en µm. on adoptera obligatoirement les conventions d’écritures précisées ci-dessus.
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2 Caractéristiques du dépôt:
Une grande dureté (valeur courante 1000 à 1100 HV)
Une grande aptitude au polissage
Une faible ductilité _ dépôt cassant
Une structure fissurée
Un faible coefficient de frottement
Résistance à l’usure
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Résistance à la corrosion
Épaisseur déposée :
Deux types de chromage:
Inconvénients du chromage:
Une faible ductilité → dépôt cassant
Forte densité de courant
Temps pour obtenir un dépôt épais
Pas de tenue en milieu chloruré
Protection contre la corrosion non sacrificielle (Revêtement cathodique/acier)
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C'est une des méthodes de protection la plus ancienne qui consiste à plonger le métal à
recouvrir dans un bain fondu du métal de revêtement. C'est un procédé classique permettant de
recouvrir l'acier de zinc (galvanisation). D'autres métaux à bas point de fusion peuvent aussi être
déposés par ce procédé tel que l'étain, le plomb, ou l'aluminium. L'épaisseur du dépôt obtenu est
en général fonction de la durée d'immersion et la température favorise la création d'une zone
d'interdiffusion à l'interface revêtement-substrat assurant ainsi une bonne adhérence.
Fig. IV-11 Le substrat S est immergé dans le métal d’apport A fondu A liquide → A solide
Lorsque l’on plonge un élément en acier dans un bain de métal en fusion, différents
phénomènes se produisent plus ou moins conjointement:
❖Le mouillage de l’acier par le métal en fusion lié à la composition superficielle de l’acier, sa
propreté et sa rugosité d’une part et aux caractéristiques du bain (composition et température)
d’autre part;
❖Une « attaque » du fer par le bain avec dissolution;
❖Des réactions de diffusion conduisant à la formation d’alliages métalliques, dépendant du bain
et des conditions opératoires (temps – température).
IV-4-3-2 Galvanisation :
La galvanisation est un principe qui conjugue les deux types de protection, physique par
enrobage de la pièce, et chimique par apport d’un métal sacrificiel : le zinc.
La galvanisation à chaud est un procédé qui consiste à revêtir des pièces métalliques par
immersion dans un bain de zinc en fusion. Les pièces traitées peuvent être en acier, en fonte grise
ou ductile.
Le revêtement obtenu protège la pièce en créant une barrière physique entre le milieu
extérieur et le substrat, mais aussi par protection cathodique (consommation du revêtement zinc
à la place du substrat).
Lorsque l'acier est plongé dans un bain de zinc fondu (à une température > 419°C), on
observe après refroidissement, à la surface de l'acier, une série de couches d'alliages (composés
intermétalliques) à teneur décroissante en fer lorsqu'on s'éloigne de l'acier de base. Ces composés
intermétalliques confèrent au revêtement une parfaite adhérence et une résistance
exceptionnelle aux chocs et à l’abrasion.
En général, la formation des couches d'alliages est rapide (quelques minutes) et l'épaisseur
du revêtement (50 à 70 microns) n'augmente plus, même si le temps d'immersion se prolonge,
sauf dans le cas particulier des aciers dits réactifs.
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L’avantage de ce procédé est que contrairement aux procédés par projection, il protège
également les parties inaccessibles de la pièce (corps creux).
Certains produits ne doivent pas être galvanisés complètement. Il faut penser par exemple
aux filetages, aux endroits qui doivent être soudés, etc. Ces endroits doivent être enduits d'un
produit de masquage approprié ou être « dégalvanisés » après de façon mécanique.
La capacité et les dimensions des cuves de galvanisation permettent de généraliser
aujourd’hui la galvanisation à chaud des structures en acier composées d’éléments de grande
taille.
T° du bain
470°C∼
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Avantages et inconvénients :
Avantages :
Procédé très répandu
Coût faible
Procédé adapté à la série
Épaisseur importante
Protection longue durée
Procédé non fragilisant
Très adhérent
Revêtement ductile (adapté à la mise forme, découpe possible)
Pas d’entretien particulier
Inconvénients :
Surqualité (durée de vie trop longue/à d’autres équipements d’une installation)
Surépaisseur dans les cavités
Chocs thermiques possibles (éclatement des pièces)
Déformation possible à chaud.
Paillettes de
Zn+Al
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Fig. IV-15 : Schéma de principe d’une enceinte pour dépôts par pulvérisation.
Dans les procédés CVD, on utilise un mélange de gaz contenant un composé volatil du
matériau à déposer et un réducteur comme par exemple l'hydrogène ou le méthane. Quant on
introduit ce mélange dans l'enceinte de réaction, le composé volatil se réduit à la surface du
substrat pour former le dépôt. Ce type de réaction s'effectue en général à température élevée
qui favorise la diffusion du dépôt. Par exemple, on réalise un dépôt de carbure de titane à des
températures comprises entre 800 et 1100° C selon la réaction TiCl4 + CH4 → TiC + 4 HCl.
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Projection thermique flamme: C'est la projection qui utilise l'énergie calorifique de la
combustion de gaz
Projection thermique par arc électrique: Le principe de la projection par arc électrique
consiste à faire jaillir un arc électrique entre deux fils consommables, un jet d’air comprimé
pulvérisant le métal fondu et le projetant sur le substrat.
Matière projetée :
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Plastiques ; Composites
Conditionnement :
fil (pour les matériaux tréfilables : métaux)
poudre: céramiques
Cordon (poudre enfermée dans une gaine organique).
Avantages et inconvénients :
Nombreux dépôts possibles
Possibilité de traitements sur site
Utilisable en réparation localisée
Automatisable
Pas d’effluents aqueux
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