MALADIES DU FOIE et
VOIES BILIAIRES
TZEUTON C.
Professeur de Gastro-Entérologie
Le FOIE
ANATOMIE
Histologie, Physiologie, Biochimie
FONCTIONS DIGESTIVES
• FOIE:
▪ Métabolisme de la bilirubine
synthèse, transport plasmatique, captation et excrétion.
Bilirubine = produit final de dégradation dans le
métabolisme de l’hème
JAUNISSE = ICTERE
• Excès de Bilirubine
• MULTIPLES CAUSES : métabolisme de la
bilirubine Hépatites, Cirrhoses, Cancer
OBSTRUCTIONS
▪ Variations pathologiques
- Ictères pré-hépatiques
- Ictères hépato-cellulaires
- Ictères post-hépatiques
- Hyperbilirubinémies héréditaires chroniques
ICTERES PRE-HEPATIQUES ou HEMOLYTIQUES
• Origine = destruction excessive de GR circulants, entraînant une
hyperproduction debilirubine
• Ictère à bilirubine non conjuguée associant une élévation modérée de la
BC; la bilirubine delta est N
• • Causes :
* hémolyse intra-vasculaire, érythropoïèse inefficace
* incompatibilité fœto-maternelle (anti-D): risque d’atteinte neurologique
grave pour le fœtus
- traitement préventif par injection d’anti-D chez une mère Rh-
- traitement curatif par
- exsanguino-transfusion à la naissance (formes sévères)
- photothérapie,
- induction de la glycuro-conjugaison par Phénobital
AUTRES ICTERES A BILIRUBINE LIBRE
• Autre hémolyses :
– Causes Hématologiques et infectieuses :
• incompatibilité Rhésus entre la mère et l'enfant : la mère est Rh -, l'enfant
Rh+, avec présence d'anticorps antiD chez la mère. L'enfant développera donc
une hémolyse suite au contact avec le sang maternel lors de l'accouchement.
• incompatibilité ABO : mère de groupe O, enfant A, AB ou B
• ictère infectieux : dû à une infection du nouveau-né
• maladies des globules rouges : déficit en G6-PD, maladie de Minkowski-
Chauffard
• ictère dû à la résorption d'hématomes importants : bosse séro-sanguine,
céphalhématome,...
– Toxiques
– Médicaments
– Venins et poisons ……
• Ictére physiologique →immaturité du foie NNé
• Ictère au lait maternel → si on chauffe le lait maternel au préalable,
l’ictère disparait
ICTERES HEPATO-CELLULAIRES
• Origine : atteinte primitive de la fonction hépatique
• Ictère associant une augmentation simultanée des différentes
formes plasmatiques de la bilirubine : bilirubine non
conjuguée, bilirubine non conjuguée
• Accompagnement par des signes de cytolyse hépatique :
transaminases très élevées• Existence de formes cholestatiques:
prédominance de l’atteinte de l’excrétion
• Causes : 1ères causes = hépatites virales, cirrhoses
ICTERES POST-HEPATIQUES
• Origine: obstruction de la voie biliaire principale entraînant un
reflux de la bilirubine conjuguée; production de bilirubine et
conjugaison normales
• Ictères à bilirubine conjuguée associée à une augmentation de la
bilirubine totale plasmatique : élévation jusqu’à 500 à 700 µmol/L
• Causes :
* tumeurs (pancréas)
* lithiases
* autres :
- médicaments,
- cholestase intra-hépatique de la grossesse (3ème trimestre)
- cirrhoses biliaires primitives
Hypertension Portale
DEFINITION
• Le système porte → amener aux cellules
hépatiques nutriments absorbés étage intestinal .
• Tout obstacle → stase et HTP.
• L'hypertension portale est définie par une
pression de la veine porte supérieure à 12 mmHg,
ou par un gradient de pression porto-cave
supérieur à 7 mmHg.
• Le sang → hépatofuge → va chercher à dériver
(dérivations porto-cave)
• HTP globale, HTP segmentaire
Principales étiologies
• Cirrhoses
• Métastase shépatiques
• Schistosomiase
• Thrombose de la veine porte
• Compression portale
Anatomie
• Le système porte est un réseau vasculaire veineux,
l'ensemble du tube digestif, 3 troncs veineux principaux:
– veine mésentérique inférieure (mes inf);
– veine mésentérique supérieure (mes sup);
– veine splénique (spl). la réunion des deux troncs veineux
mésentérique supérieure et splénique forme le tronc spléno-
mésaraïque.
• Tronc ou Veine porte = union des 3 veines. Le tronc ou
veine porte est un volumineux vaisseau sanguin qui pénètre le foie et
se subdivise en vaisseaux beaucoup plus petits: les capillaires
sinusoïdes
• Une fois les différents échanges métaboliques effectués
avec les cellules du foie (les hépatocytes), le flux sanguin qui
traverse le foie rejoint la veine cave inférieure via les veines sus-
hépatiques.
Veine porte en bleu
Sémiologie
• Clinique
– Circulation veineuse collatérale.
– Syndrome de Cruveilhier-Baumgarten (péri-ombilical)
– Splénomégalie,
– Complications
• hémorragie par rupture de varices œsophagiennes
• ascite associée à des œdèmes des membres inférieurs.
• Endoscopique
– Varices œsophagiennes et cardio-tubérositaires
– Gastropathie congestive (melon pastèque)
– Thérapeutique : Ligatures, Sclérose.
Sémiologie
• Radiologie :
– Opacifications vasculaires.
– Embolisation
FibroTest-Actitest
Scores de gravité : Fibrose et Activité
• Score de METAVIR : PBF ou alternatives (Fibrotest,
Fibromètre, Fibroscan)
ACTIVITÉ (Nécrose)
Stade de FIBROSE
Aucune Peu Modérée Sevère
Pas de fibrose F0 A0 A1 A2 A3
fibrose portale sans septa F1 A0 A1 A2 A3
fibrose portale et qques septa F2 A0 A1 A2 A3
fibrose septale sans cirrhose F3 A0 A1 A2 A3
Cirrhose F4 A0 A1 A2 A3
Scores de gravité
• les scores de CHILD et CHILD-PUGH pour
classification en 3 groupes de gravité croissante selon le degré
d'insuffisance hépato-cellulaire.
un point deux points trois points
TP (%) >50 40-50 <40
Albumine (g/l) >35 28-35 <28
Bilirubine (micromol/l) <35 35-50 >50
Ascite Absente Facile à contrôler Sévère
Encéphalopathie Absente Moyenne (I et II) Sévère (III et IV)
(classification de Trey)
Points attribués:
Classe A: 5 à 6
Classe B: 7 à 9
Classe C: 10 à 15
Conséquences et complications
• Le stade de cirrhose est classiquement irréversible,
même si des cas exceptionnels de régression ont
pu être décrits.
• Le risque de saignement est plus élevé (c'est le
foie qui synthétise les facteurs de coagulation).
• insuffisance hépatique,
• Des hémorragies digestives, surtout par rupture de
varices œsophagiennes, compliquent le cours de la
maladie.
Traitement
• Traitement de la cause
– L'arrêt total de l'alcool est indispensable.
– Cirrhose post-hépatite C, un traitement par
interféron permet de freiner l'évolution.
– En cas d'hépatite B → Lamivudine, Ténofovir.
• Autres traitements
– Le traitement est symptomatique : diurétiques,
ponctions d'ascite, prévention de la rupture de
varices œsophagiennes = béta-bloquants ou
ligatures endoscopiques selon les cas
– greffe de foie , dépistage du cancer du foie
Cancer du Foie
Classification des
Tumeurs du Foie
Cancers primitifs du foie
• Carcinome hépatocellulaire :
– terrain de cirrhose d'étiologie diverse : alcool,
hépatite B, hépatite C, hémochromatose.
– Aflatoxine toxine produite par un champignon dans
l'alimentation (En Afrique et en Asie du Sud-Est)
• Cholangiocarcinome, aux dépens des voies biliaires
• Hépatoblastome : enfant, hépatocytes fœtaux
• Angiosarcome : chlorure de vinyle, stéroïdes androgènes
Cancers secondaires
• Du fait du drainage par la veine porte, le foie
peut être le siège de métastasse de cancers
digestifs : estomac, duodénum, intestin grêle,
colon, rectum, pancréas.
• Dans le cas de métastases, les tumeurs sont
souvent multiples, en lâcher de ballons.
• L'histologie permet de déterminer l'origine de
ces métastases.
Circonstance du diagnostic
• Découverte gros foie anormal :
– Altér EG, hépatalgies, hyperthermie, ictère
– Palpation et inspection : hépatomégalie pierreuse,
surface irrégulière, bosselée par multiples nodules, sensible
ou douloureux
• Tableau clinique d’une cirrhose
– Cirrhotique connu ou pas
– Hépatalgie, hépatomégalie récente, fièvre, ictère, ascite
réfractaire ou hémorragique
• Recherche systématique d’un cancer du foie
– Bilan d’extension cancer digestif ou autre
• Complications évolutives : abcès, hémopéritoine aigu
Eléments du diagnostic
• Biologie classique des cancers :
– Anémie, hyperleucocytose, VS , CRP, α 2 glob,
– Cholestase anictérique: GGT, Phase Alc,
– Ictère
• Alpha-foetoprotéine (N < 20 ng/l)
• Echographie abdominale + Doppler
• TDM, IRM
• Laparoscopie, PBF →anatomopathologie
• Artériographie sélective → artère hépatique
Tumeurs hépatiques bénignes
• Hémangiomes : prévalence (1 à 2 %)
• Adénome (Hépatome bénin): rare, atteint la femme,
dû aux contraceptifs oraux
• Hamartomes et Hyperplasie nodulaire focale :
– Rares
– Ce sont des Malformations pseudo tumorales
• Mésenchymateux : lésions non cloisonnées, fibrokystiques
• Hépatocytaire : architecture variable
Traitement des Tumeurs du Foie
• Traitements curatifs : rares
– Hépatectomies segmentaires
– Transplantation
• Traitements palliatifs : dépendent du stade évolutif
– Procédés médicaux : souvent inefficaces
• Chimiothérapie systémique, chimiothérapie locorégionale,
embolisation artérielle,
• Radiothérapie : souvent peu efficace
– Mélanome secondaire du Foie :
• Triade de Villaret (hépatomégalie douloureuse + Œil de verre +
mélanurie)
• Immunothérapie + chimiothérapie
Segmentation du Foie
Segmentation du Foie :
correspondance avec la vascularisation
Suppurations hépatiques
Définition
• L'abcès hépatique : collection suppurée située au sein
du parenchyme hépatique, à l'exclusion des suppurations
localisées dans des cavités pré-existantes.
Liquide de
ponction
d'un abcès
hépatique
Signes fonctionnels
• Le début est aigu ou insidieux.
• Le tableau associe :
– une altération de l'état général avec fièvre,
asthénie, amaigrissement et anorexie,
– une douleur de l'hypochondre droit avec ou
sans irradiation vers l'hémi thorax droit ou
l'épaule droite, pouvant être augmentée par
l'inspiration profonde,
– la présence d'un ictère en cas d'abcès hépatique
secondaire à une angiocholite,
Signes physiques
• hépatomégalie douloureuse
• une pleurésie séro-fibrineuse droite, (parfois)
Paraclinique
• Radiologie :
– L'abdomen sans préparation : niveaux liquidiens au
niveau de l'hypochondre droit et/ou une diminution du jeu
de la coupole diaphragmatique droite, témoignant de
l'hépatomégalie.
• L'échographie abdominale :
– zones hypoéchogènes au sein du parenchyme hépatique.
– ponction échoguidée afin de confirmer le diagnostic et
d'identifier le germe.
• Le scanner abdominal : il confirme et précise les images
retrouvées à l'échographie.
ETIOLOGIES
• Amibes: ++++
• Pyogènes:
– zones hypoéchogènes au sein du parenchyme hépatique.
– ponction échoguidée afin de confirmer le diagnostic et
d'identifier le germe.
• Autres :
– Hydatidose
Amibiase : TDM d'un abcès
hépatique
Brucellose : TDM d'un abcès
hépatique
Hydatidose :
Hydatidose : Echogr d'un abcès hépatique
TDM d'un abcès hépatique Nbreuses vésicules filles
L'hydatidose ou échinococcose kystique
Traitements
• Amibes: ++++
– Métronidazole : perfusion (1 fl X 2/j), puis orale 2gr/j)
– Antibiotique à élimination biliaire (Céphalosporine 3e géné)
– Antalgiques, antipyrétiques
– Ponction évacuatrice (uniquement si gros abcès compressif)
• Pyogènes:
– Antibiotiques puissants en association.
– Antalgiques, antipyrétiques,….
• Autres :
– Hydatidose :
• Chirurgie : hydatectomie (risque de dissémination)
• Albendazole en couverture 15mgKg/j 1 à 6 mois
Chirurgie : hydatectomie
Kystes du Foie
Définition
• Tumeur bénigne située dans le foie et contenant un
liquide plus ou moins épais.
• KYSTES HYDATIQUES : ci-dessus
• KYSTES BILIAIRES :
– Banal : simple surveillance
• souvent non compliqués, asymptômtiques
• Très gros kystes → douleurs, compressions (ponction)
• Polykystose hépato-rénale → associés à kystes rénaux
– Complications : traitement chir, ou ponction sous échogr
• Rupture
• Compressions : sténoses, occlusions….
– Diagnostic différentiel : parfois difficile
• Abcès du foie
• Kyste hydatique du foie
• Cancer du foie en partie nécrosé
• AUTRES : dilatation kystique d’une voie biliaire aberrante
KYSTES BILIAIRES du foie
Maladies de surcharge
• Hémochromatose
• Maladie de Wilson
• Stéatose
• Stéato-hépatites (NASH non alcoolic steato-hepatitis)
Les VOIES BILIAIRES
- Cholécystite et Angicholite
- Lithiases biliaires
Cholécystites
INTRODUCTION
• C'est l’inflammation de la vésicule biliaire.
• 1. Cholécystite aiguë
• Physiopathologie, épidémiologie
• Clinique
• Biologie
• Imageries
• Causes
• Complications
• Taitement.
• 2. Cholécystite chronique
• 3. Angiocholite
Cholécystite Aigue
Physiopathologie et Epidémiologie
• Infection du liquide vésiculaire
• Souvent du à obstruction du canal cystique :
– Liquide en stase, stérile →inflammation locale →
surifection (germes digestifs duod.)
– Gangrène → péritonite
• Epidémiologie : idem lithiases biliaires.
– Prédominence féminine, surpoids, grossesses
multiples, âge plus tardif
CLINIQUE
• Douleur hypoch dt, brutale, prolongée (différ
d’un simple colique hépatique)
• Fiévre > 38°5
• Nausées, vomissements
• Palpation :
– ± masse douloureuse sous-costale dte
– Défense ou sensibilité hypoch dt, à inspir
profonde avec blocage respiration ( Signe de
Murphy = inhibition douloureuse respiration)
IMAGERIE :
• Echographie hépatique :
– Lithiase avec cône d’ombre
– Epaississt paroi vésiculaire, parfois feuilletée
– Douleur sous le sonde d’échogr
• Radiologie : Cliché de l’abdomen sans
préparation (ASP) → ± calcification aire vésiculaire
• Scanner abdominal : lithiase, paroi épaisse
COMPLICATIONS
• Cholécystite gangréneuse
• Péritonite par perforation de la vésicule → biliopéritoine
• Complications infectieuses locrégionales :
Abcès péri-vésiculaire ou intra hépatique
• Fistule cholécysto-cholédocienne
• Iléus biliaire par fistule cholécysto-duodénale →
calcul migre →duodénum → occlusion en aval (au
niveau de la valvule de Bohin)
Cholécystite Chronique
• Plus fréquente
• Souvent d’origine lithiasique
• Même évolutions et complications que la
cholécystite aigue, à la longue ( poussées aigues
ou subaigues, perforation, fistulisation )
• CAT :
– Attentisme : Surveillance clinique et échographique
– Chirurgie
• Autres évolutions :
– Cancer de la vésicule biliaire
– Lithiase cholédocienne
Angiocholites
Angiocholite
A- Définition et forme typique
• La traduction clinique de la migration d'un calcul dans le
cholédoque est, dans l'immense majorité des cas, une
angiocholite, terme critiquable dont la définition est purement
clinique : elle est faite de 3 symptômes et ce qui les caractérise
c'est leur association mais aussi leur chronologie :
• Douleur puis fièvre, puis ictère, le tout sur environ 24 à 48
heures. (TRIADE de Villard)
– 1. La douleur est peu différente d'une douleur de colique hépatique,
quoique plus souvent épigastrique, généralement plus prolongée et moins
paroxystique.
– 2. Quelques heures après la douleur, apparaît une fièvre (39-40°)
apparemment d'origine infectieuse car elle s'accompagne de frissons et est
faite de la succession de grands pics. Il faudra pratiquer immédiatement
des hémocultures pour isoler le germe en cause : il faut bien comprendre
en effet, que l'angiocholite est une septicémie.
– 3. 12 à 48 heures après, au maximum, apparaît l'ictère qui est progressif
et où prédomine la bilirubine conjuguée.
Lithiases biliaires
INTRODUCTION
• C'est une maladie d'une assez grande fréquence.
Prévalence de 10% environ dans les pays industrialisés,
un peu moins en Afrique. La prévalence varie
grandement d'un pays à l'autre mais est assez similaire
dans tous les pays de niveau économique comparable et
ayant des habitudes alimentaires voisines.
• Fréquence augmente avec l’âge. Environ 2 fois plus
élévée chez la femme.
• La lithiase biliaire silencieuse et asymptomatique le
plus souvent. Mortalité faible, mais importante
morbidité.
PATHOGENIE et Classification
• Il existe 3 grandes variétés de lithiase biliaire
s'opposant par la constitution chimique des calculs :
– la lithiase pigmentaire ou lithiase bilirubinique
– la lithiase cholestérolique 15%
– Lithiases mixtes 80% ( + ++), parfois un peu calcifiées
• Autres types :
– Calculs de carbonate de calcium, petits, opaques aux Rx.
– Calculs à noyau figuré : centre formé par un Parasite.
– Bile calcique : accumulation de boue calcique
Lithiase vésiculaire non compliquée
• Formes latentes
• Formes révélées par des crises de colique
hépatique
• Echotomographie
• Procédés radologiques
• A l'examen clinique
– le seul signe évocateur, mais rare, est la manoeuvre de
Murphy positive : un doigt placé en regard de la région
vésiculaire et enfoncé légèrement réveille la douleur
caractéristique lors de l'inspiration profonde. C'est un signe
quasi-pathognomonique mais rare
– souvent remplacé par un simple endolorissement de
l'hypocondre droit.
• Pour affirmer le diagnostic de lithiase biliaire on
pourra recourir
– soit à l'échotomographie (de première intention de plus en
plus souvent),
– soit à des radiographies de la vésicule biliaire
(cholécystographie).
Lithiase vésiculaire unique
Lithiases vésiculaires multiples
Procédés radiologiques
• Un cliché de l'abdomen sans préparation (ASP)
est nécessaire pour savoir si les calculs sont
calcifiés ou non. Il faudra donc impérativement le
demander chaque fois qu'on envisagera un
traitement médical de dissolution et surtout ne pas
se contenter en ces cas d'une cholécystographie orale qui
peut méconnaître une calcification limitée à la périphérie
du ou des calculs.
Scanner ( TDM )
Non justifiée en général
Lithiase vésiculaire compliquée
• Cholécystite aigue
• Hydrocholécyste
• Complications infectieuses locrégionales
• Cancer de la vésicule biliaire
• Lithiase cholédocienne
Lithiase cholédocienne
• La lithiase cholédocienne, ou lithiase de la
voie biliaire principale (VBP), correspond
le plus souvent à la migration d'un calcul
vésiculaire dans la VBP.
Cholangiographie rétrograde par voie
duodénoscopique (ERCP)
Dans certains cas
TRAITEMENT
• Lithiase vésiculaire non compliquée
• Lithiase vésiculaire symptomatique
• Cholécystite aigue
• Lithiase cholédocienne
• Ttt endoscopique de certaines Lithiase
cholédocienne
• Lithotritie
Calculs vésiculaires