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2016 - 2018
Maintenance conditionnelle
Distribution électrique
400V – Site Industriel
Saad EL KATIB
Khalid AMINE
Aurélien RODRIGUEZ
- Fonctionnement normale :
eRDF fournit deux câbles HT de 20kV (voir schéma ci-dessous), un
câble en fonctionnement normale et un deuxième dit secours.
Cette alimentation assure le service et l’exploitation de tous les
équipements du bâtiment (Salles informatique, locaux serveurs,
Groupe froid, etc.).
- Fonctionnement secours :
Il s’agit des groupes électrogènes qui ont pour rôle de secourir le
réseau électrique mais particulièrement supprimer les risques de
coupures électriques.
Le démarrage des groupes électrogène est automatique grâce à
un API (automate programmable Industriel). Par ailleurs, les GE
démarrent sur batterie mais avec un temps de démarrage estimé
Alimentation générale 20kV – 400V
à 6 secondes.
Cette durée 6 secondes, peut engendrer un micro arrêt de l’installation, donc une coupure instantanée
qui peut impacter la continuité de production et l’exploitation qui est parfois très pénalisante
(exemple : Les serveurs informatiques).
a. LES ONDULEURS
Pour cela, nous avons des onduleurs à disposition qui prennent le relais dès la détection de la coupure
grâce à un RPT (Relais de présence tension).
On dispose de 3 onduleurs en série qui sont gérer par un automate centrale.
Ces équipements sont reliés à des batteries qui sont chargées, et on veille à ce que ces derniers soient
toujours à 100% de charge.
Un transformateur.
Un groupe électrogène.
Onduleurs.
Les charges sont séparées entre charge critique et charges non critiques (CL, NCL).
Solution usuelle
Légende :
Transformateur Charge non critique
Groupe électrogène Charge critique
Table de vérité
Les disjoncteurs sectionneurs : Propre à chaque transformateur, cela est dans le but de
pouvoir consigner électriquement en amont, lors d’une intervention sur un équipement
dans la zone Basse tension.
Deux transformateurs : A pour objectif d’abaisser la tension 20 kV à 400V.
Remarque : Les transformateurs sont de type : Transformateur à sec. Car, pour
un bâtiment à grande hauteur, les normes de sécurité et les bureaux de contrôle
comme Veritas, interdisent l’utilisation d’un transformateur à huile, afin
d’éviter toute accident à l’origine de l’explosion de cet équipement.
Des relais de présence tension : Permet de remonter l’information vers l’automate
programmable (API) qui a pour rôle de donner l’ordre à l’inverseur de source de
basculer vers le réseau secours (GE – onduleurs)
Centrale de mesure : Elle dispose d’un écran qui affiche plusieurs grandeurs physiques
(Puissances P, S et Q / Cos Phi/ U/ I et la température ambiante), elle offre la
possibilité de remonter les informations vers un superviseur via l’automate
programmable.
Compteur d’énergie.
Climatisation : Dans un poste de transformation, le local est refroidi en permanence afin
d’évacuer la chaleur dissipée par effet joule en raison du comportement thermique des
transformateurs. Dans les local poste de transformation, on maintient la température à
T = 25 °C.
Batterie de condensateurs : Permettent d’optimiser le facteur de puissance, donc
réduire la consommation de la puissance réactive. Du coup, éviter les pénalités sur la
facture énergétique qui peuvent aussi avoir un impact sur l’efficacité énergétique du
bâtiment.
Remarque : Il faut savoir que le fournisseur d’électricité (eRDF) demande à
l’utilisateur de conserver un facteur de puissance Cos Phi = 1 (ce qui est
impossible). Dans le cas de non respect de cette contrainte, le fournisseur
pénalise sur la consommation de la puissance réactive qui coûte 3 fois plus cher
que le coût de la puissance active. Actuellement, nos installations ont un
Cos Phi = 0.96.
IMPORTANT : Un faible facteur de puissance, engendre des problèmes en amont
tels que : Echauffement sur les lignes, départs incendies.
A partir du poste de transformation on a un départ vers le local TGBT (TABLEAU GENERALE BASSE
TENSION).
Dans le local, on a un tableau électrique qui a une forme de cloisonnement. Il dispose d’un disjoncteur
sectionneur générale et plusieurs disjoncteurs qui correspondent plusieurs départs vers les armoires
électriques 400V (Groupe froid, Salles serveurs, bureaux, Sprinkler, Brouillard d’eau, Ascenseurs,
Restaurant, local production eau chaude sanitaire, etc.)
De plus que ce qu’on a indiqué ci-dessus, on a tous les dispositifs électriques comme pour le TGBT, on cite
(Disjoncteurs sectionneurs, centrale de mesure, Relais de présence tension, protection thermique).
Mesures Icc : Après mesure du Icc, si ce dernier ne correspond pas à la valeur Icc (Ordinaire) on
déclenche une intervention de maintenance, donc le remplacement des disjoncteurs qui indique
un Icc (Courant de court circuit)
Ronde technique : Chaque jour, matin et soir les techniciens font une visite des installations
afin de voir l’état de ces derniers, notamment signaler une éventuelle anomalie.
Un service d’astreinte joignable après les heures du travail à partir de 20h. De plus, les
techniciens en astreinte, dispose d’une tablette connecté à un système de télésurveillance dit
Sofrel, qui permet de prévenir le technicien de toute anomalie détectée.
Supervision :
La gestion technique centralisée, est en interface qui permet de remonter les informations liées au
fonctionnement des installations, via des automates de chez Schneider (Télémécanique TSX
premium). Ces automates sont connectée via le réseau Modus – TCP IP, et communiques avec le
PC superviseur afin de prévenir en cas d’anomalie. Les pannes techniques sont affichées sur le PC
superviseur en tant qu’alarme : Mineurs et Majeurs
Les pannes électriques dans le périmètre du 400V, ainsi que le 20kV sont considérés alarme
majeurs.
Pendant, les heures d’astreinte (20h à 6h matin), les techniciens ont l’accès à une supervision
déportée (GTB) sur les tablettes.
Risques professionnels :
Dans tous les locaux techniques, particulièrement poste de transformation, on a des capteurs
détecteurs de fuite d’eau, afin d’éviter les risques électriques.
Le local onduleur et groupe électrogène sont des zones ATEX, en raison de présence des batteries,
qui peuvent provoquer des accidents de travail ainsi que les dommages matériels.
Le suivi des onduleurs est réalisé au bout de chaque 3 an. Tandis que, l’entretien est de fréquence
6 mois.
De plus, au niveau du concentrateur des onduleurs, grâce à un IHM (Interface tactile) on peut voir
l’état des onduleurs via des horodateurs qui correspondent à des erreurs. Cela pour la supervision
sur place lors d’une ronde technique. D’autre part, on supervise l’état des onduleurs grâce à la
GTB ou GTC (Gestion technique du bâtiment / Gestion technique centralisée).
GE et inverseur de source :
Ces équipements sont testés généralement au moment des essais de décharge des onduleurs. Cela
est dans le but de voir l’état de l’ensemble des équipements électriques au niveau du réseau
secours. Un essai est obligatoire une fois par mois, avec délivrance d’un rapport d’état au bureau
VERITAS.
Les batteries de démarrages des GE, sont également vérifiées lors du passage d’une société sous-
traitante tout les 6 mois.
LA MAINTENANCE CONDITIONNELLE.
La Thermographie :
Généralités
La thermographie infrarouge est une technique qui permet de mesurer à distance et sans
contact la température d'une scène observée.
La technologie des appareillages qui permettent ce type de mesure évolue sans cesse. La
tendance actuelle en ce qui concerne les caméras infrarouges dédiées à la maintenance est la
mise au point de caméras toujours plus :
- précises / fiables dans les mesures qu'elles permettent d'obtenir
- conviviales d'utilisation (notamment en ce qui concerne l'exploitation sur PC des images
infrarouges) grâce à la numérisation de l'image, et la sortie de logiciels toujours plus
performants
- maniables et de faible encombrement, ce gain étant obtenu en partie grâce aux nouveautés
concernant les systèmes de refroidissement (ou maintien en température des systèmes).
-Mettre en évidence, dans les infrastructures électriques en charge, des échauffements pouvant
avoir diverses origines :
La sélection des équipements qui feront l'objet de contrôles et suivis par la thermographie
infrarouge :
La sélection des composants et des défaillances potentielles dont la connaissance par retour
d’expérience des exploitants, fournisseurs, constructeurs, spécialistes, … aura permis d’évaluer
les risques et leur gravité (AMDEC).
La périodicité est le paramètre à fixer, suivant la vitesse connue et/ou estimée de dégradation
de l'équipement. Elle est très variable suivant le type d'équipement surveillé. La fréquence peut
être accélérée si les symptômes précoces le justifient.
En bâtiment
La caméra infrarouge est aussi un outil de diagnostic pour les bâtiments. Une des applications
les plus courantes est la détection de problèmes d'isolation sur les toitures. L'eau ayant une
forte masse calorifique comparée aux matériaux de toiture, elle conserve la chaleur du soleil
plus longtemps que la toiture. Ainsi, les défauts d'isolation peuvent être facilement détectés
avec une caméra infrarouge. La ThermaCAM permet aux opérateurs de maintenance de
localiser rapidement les zones humides pour une réparation efficace. D'importantes économies
sont alors réalisées en réparant uniquement la zone défectueuse de la toiture.
Avantages