d’Études et d’Essais
Remerciement
Aucune œuvre humaine ne peut se réaliser sans la contribution d’autrui .Ce
rapport est le résultat d’un effort conjugué de plusieurs personnes dont le
conseil et l’encadrement nous ont été profitables ; ainsi se présente l’occasion de
présenter l’expression de nos remerciements les plus distingués à tous ceux qui
ont contribué, de loin ou de près, à la réussite de notre stage.
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Sommaire :
Remerciement
Liste des figures …………………………………………………………………………….3
Liste des abréviations …………….....…………………………………………………...…4
Introduction ………………………………………………………………………………… 5
I- Présentation générale de laboratoire …………………………………………. 6
II- Cadre général de la zone étudiée ……………………………………………… 8
1- Contexte géographique …………………………………………………….. 8
2- La géologie régionale ………...…………………………………………….10
3- Le climat …………………………………………………………….......… 11
4- Trafic ……………………………………………………………....…….. 11
III- Reconnaissance géotechnique de la zone étudiée ……………………………..11
1- Relevés visuels ………………………………………………………….….11
2- Les sondages géotechniques ………………………………………...…... 14
IV- Identification des sols ………………………………………………………… 18
1- Essais du laboratoire ……………………………………………………...18
2- Résultats des essais ………………………………………………………..18
3- Analyse des résultats …………………………………………………. 19
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AC : Couche Anti-contaminante
BL : Blocage.
CBR : California Bearing Ratio.
GND : Grave non traitée type D.
GNF : Grave non traitée pour fondation.
GVC : Grave valorisée au ciment.
Ip : Indice de plasticité.
LPC : Laboratoires des Ponts et Chaussées.
MS : Matériau pour accotement.
OPN : Proctor Normal.
0OPM : Proctor Modifié.
PC : Pierre cassée.
PK : Point kilométrique.
Réf : référence.
RS : revêtement superficiel.
RTR : Recommandation pour les Terrassements Routier.
TPL : Trafic à poids lourd plus de 8 tonnes.
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Introduction :
Le domaine du génie civil est un domaine d’activités très large, qui concerne la
construction d’ouvrages d’arts de différentes natures et pour différents usages. Parmi ces
ouvrages on trouve les routes. La réalisation des projets de construction routière doit
respecter les particularités de chaque société ainsi que l’environnement où il est construit.
L’ingénieur est appelé à développer sa curiosité pour mieux assurer la stabilité et la durabilité
de son ouvrage.
Avant l’appel d’offre pour un projet routier, le maître d’ouvrage (BTP) lance une offre des
études, puis il lance une offre d’étude géotechnique, ce travail concernant le laboratoire, il
prépare un dossier d’étude géotechnique. Enfin le maître d’ouvrage lance l’offre d’exécution.
Chaque étude géotechnique permettra la sélection de matériaux et le calcul des épaisseurs
des couches de la chaussée en fonction de divers facteurs. Les facteurs principaux de
conception seront le volume de trafic, l’agressivité du climat et la nature des sols en place,
ainsi que leur variabilité. Ces paramètres serviront à quantifier les déformations de la
chaussée.
Ce rapport sera consacré à une étude géotechnique de la construction de la liaison routière
reliant le centre de la CR Ouijjane et la RR 104 au Douar ID MSAID sur 3,8 Km (figure1), en
explicitant les différents paramètres prisent en considération dans le processus de
dimensionnement des chaussées souples en se basant sur le catalogue marocain des structures
types de chaussées neuves 1995.
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*essai Marshall
Laboratoire des -Essais sur les caractéristiques mécanique et Il réalise des essais pour les
ciments physique des ciments. caractéristiques mécaniques
et physiques des ciments
ainsi que leurs compositions
1- Contexte géographique :
L’actuel Province de Tiznit est située au Sud-Ouest de la Région Souss Massa Drâa, son territoire
qui s’étend sur 5.062 Km², est limitée au Nord par les Provinces de Chtouka Ait Baha et Taroudant, à
l’Est par la province de Tata, au Sud par la province de Sidi Ifni et à l’Ouest par l’océan Atlantique.
La province est caractérisée par une diversité dans la morphologie du terrain, elle est située en
grande partie sur la chaine montagneuse de l’Anti-Atlas occidental au niveau des cercles d’Anezi et de
Tafraout, elle comporte aussi la plaine de Tiznit, communément appelée Azaghar, qui se situe entre les
Oueds Massa au Nord et Adoudou au Sud.
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2- La géologie régionale :
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3- Le climat :
Le climat de la province est de type semi humide à l’intérieur et littoral sur une bande côtière
d’une vingtaine de Kilomètres. En partie, les températures sont modérées grâce à la proximité de
l’océan. La pluviométrie annuelle moyenne est de 250 à 300 mm sur l’Anti Atlas et de 150 à 200 mm
sur la plaine de Tiznit. La moyenne annuelle des températures est de 25°C avec un maximum de 33°C
au mois d’aout et un minimum de 18°C au mois de janvier.
4- Trafic :
Le trafic est exprimé en nombre moyen journalier de poids lourds de plus de 8 tonnes en
charge sur les deux sens de circulation.
Il est réparti en six classes
Nombre. 0à5 5 à 50 50 à 125 125 à 250 250 à 325 325 à 450
Journalier
de PL >8T
Classe TPL1 TPL2 TPL3 TPL4 TPL5 TPL6
D’après le service technique de la commune rurale d’Ouijjane, le trafic routier des pistes
objet de l’étude est considéré très faible.
Ainsi le trafic peut être classé TPL1 selon le catalogue marocain des structures des
chaussées neuves de 1995.
1- Relevés visuels :
Pour illustrer les relevés visuels, des prises photographiques seront présentées de la
façon suivante :
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Coupe lithologique :
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Coupe lithologique :
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Coupe lithologique :
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1- Essais du laboratoire :
Les échantillons prélevés de ces sondages ont été soumis aux essais d’identification
suivants :
Analyse granulométrique par tamisage.
Détermination des limites d’Atterberg.
Le principe et le mode opératoire de ces essais sont présentés dans l’annexe n°I
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réf % % % WL IP
Lieu de prélèvement >50 >2 <0. 08 % %
échantillon mm mm mm
Les résultats précédents nous permettent de classifier nos sols selon la classification LPC et
RTR.
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Conclusion :
D’après les différents pourcentages des éléments et les limites de liquidité et les indices de
plasticité on peut classifier les échantillons comme des graves argileuses.
On peut classer les sols selon la classification RTR en se basant sur les données de tableau
suivant :
Conclusion :
Selon la classification RTR les sols rencontrés dans notre zone d’étude appartiennent aux
classes suivantes :
14/1491/03 C1
14/1491/05 C1B5
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D’après le catalogue des structures types de chaussées neuves 1995, on peut déterminer la
catégorie des sols en utilisant le tableau suivant :
III Non sensibles à l’eau Dont les éléments fins sont B1, D1, TcB1, TcB2,
insensibles à l’eau TcB4, TcB5, D2, B3,
TcB3
IV Grossiers ou Dont les éléments fins sont peu D3, C1B1, C1B2,
Graveleux à non argileux ou en proportion C1B3, C1B4, C2B1,
très réduite C2B2, C2B3, C2B4
Conclusion :
D’après le catalogue des structures types de chaussées neuves on peut classer notre sol
parmi les sols de catégorie II sol Moyennement à faiblement sensibles à l’eau
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Pour determiner la portance des sols on se base sur les resultats des essais de laboratoire
suivants :
Essai CBR
Essai Proctor Modifié
Voir annexe n°I
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2
T
1,95
s é c h e
1,9
/ m 3
1,85
d e n s i t é
1,8
5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
D’après cette courbe on peut extraire les résultats suivants : teneur en eau %
γd max = 1.92T/m3 Wopt = 9.0% γsat = 2.65T/m3
Pour la détermination de l’indice CBR on utilise la courbe ci-dessous :
D’après la courbe de l’indice CBR en fonction de la densité sèche, on trouve que l’indice
CBR est égal à 08%.
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3- portance Sti :
La portance à long terme des sols fins qui ont moins de 30 % des éléments supérieurs à
20 mm peut être évaluée à l’aide d’un essai CBR.
La valeur d’indice CBR à prendre en compte correspond à :
- Une compacité de 95 % de l’OPM sur un moulage réalisé à la teneur en eau optimale
Proctor et ayant subi une imbibition de 4 jours pour les zones climatiques H, h et a.
- Une compacité de 95 % de l’OPM avec poinçonnement à la teneur en eau de moulage
optimum Proctor pour la zone climatique d en dehors des zones inondables.
Selon le catalogue des structures types de chaussées neuves 1995.l’indice CBR peut classer
le sol en portance Sti à l’aide de l’échelle suivante :
Indice CBR ≤4 ≥6 ≥ 10 ≥ 15 ≥ 25
(imbibe)
D’après l’essai CBR effectué au laboratoire, on trouve que l’indice CBR est égal à 08%
Ainsi, le sol est de portance de classe St1.
4- la portance Pj minimale :
Selon le catalogue des structures types des chaussées neuves 1995, on peut déterminer la
portance minimale Pj à partir de tableau suivant :
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5- La portance Pj :
Selon le catalogue des structures types des chaussées neuves 1995. La détermination de la
portance Pj dépond de :
- La nature et l’épaisseur de la couche de forme.
- La valeur de la portance St.
Si Sti < Pj : il faut prévoir une couche de forme afin d’atteindre la portance exigée, dans
ce cas Pj = Pj minimale.
Si Sti >= Pj : la couche de forme n’est pas obligatoire. Dans ce cas Pj = Sti = Pi.
Dans notre cas Sti = Pj= P1, alors la couche de forme n’est pas obligatoire et la portance à
long terme est de classe P1.
D’après cette fiche et les données de base, la chaussée peut avoir l’une des structures
suivantes :
Variante Chaussée Accotement
1 10 cm AC+25 cm GNF3 +15 cm GND + RS 25 cm GNF3 +15 cm MS
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Profils en Travers:
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Conclusion
Notre expérience au laboratoire L3E fut sans aucun doute l’une de nos plus
enrichissantes expériences. Ce stage était très intéressant pour nous , même d’un point de vue
technique.
Il a été pour nous une occasion pour améliorer et enrichir nos connaissances dans le
domaine. Nous avons abordés un projet à différentes étapes, ce qui nous a permis
d’appréhender le cheminement complet du dimensionnement d’une chaussée routière,en
répondant aux prestations suivantes:
- la détermination des différentes formations traversées en effectuant des puits de
reconnaissance.
- Identification des échantillons de sol prélevés des sondages.,Ces échantillons ont été
soumis à des essais de laboratoire qui ont permis de classer et de délimiter les zones
homogènes du sol de la plate forme, et de detrminer par conséquence la portance à long terme
au niveau supérieur des terrassements.
- la Proposition des variantes de structure de la chaussée en se basant sur le catalogue
marocain des structures de chaussées neuves selon les données recueillies de l’analyse de
laboratoire et les données de base de la région.
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1- Analyse granulométrique
1-1- Définition:
L'analyse granulométrique d'un sol est caractéristique particulière qui permet une
classification des roches meubles afin d'obtenir la courbe granulométrique. Dans le terrain,
un prélèvement préalablement pesé est passé dans une série de tamis de maille carrée de
plus en plus petite (la raison granulométrique égale à 1.25).
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L'échantillon humide, avec éventuellement les eaux de trempage est versé sur un ou
plusieurs tamis de décharge protégeant le tamis de lavage .La maille du tamis de lavage
correspond à la plus petite maille de la colonne utilisée lors du tamisage.
Les pourcentages des passants cumulés à l'axe des ordonnées, les ouvertures des tamis
sont rapportés sur l'axe des abscisses, permet de tracer la courbe granulométrique qui doit
être à l'intérieur du fuseau déterminé par la norme pour être conforme.
2- la limite d’Atterberg
Une balance
Préparation du sol:
Une masse du matériau passe par le poste de lavage au tamis 400µm.Après une durée de
décantation d'au moins 12h, l'eau claire est siphonné sans entraîner de particules solides, cette
masse passe à l'étuve pour être bien sèche
Essai de pénétration:
-S'assurer que la pointe du cône est propre
-Malaxer sur la plaque de marbre la totalité du masse pour obtenir une pâte homogène.
-Remplir le récipient avec une partie de cette pâte au moyen d'une spatule en évitant les bulles
d’air. Araser avec un couteau afin d'obtenir une surface lisse et plane.
-Mettre en place le récipient et ajuster la position de la pointe du cône au centre de la surface
du récipient.
-Libérer le cône et le laisser s'enfoncer dans le sol pendant 5secondes puis le bloquer، noter sa
nouvelle position.
-Effectuer un prélèvement de sol dans le récipient، dans la zone de pénétration du cône، cette
prise est placer dans une tare de masse connue pesée puis introduite à l'étuve pendant 5
minutes et mesure de sa teneur en eau.
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L'opération est effectuée au moins 4 fois sur la même pâte mais avec une teneur en eau qui
diffère pour chaque essai .Les enfoncements du cône doivent encadrer 17mm, être situer entre
12mm et 25mm et l'écart entre deux valeurs consécutives doit être entre 2mm et 5mm.
La limite de liquidité est la teneur en eau qui correspond à un enfoncement de 17 m
L’essai Proctor a pour but de déterminer la teneur en eau optimale pour un sol de remblai
donné et des conditions de compactage fixées, qui conduit au meilleur compactage possible
ou encore capacité portante maximale.
3-2- Définitions:
Energie de compactage : N (J/m3) = (nombre de coups par couche) x (Nombre de couches) x
(Masse de la dame) x (g) x (hauteur de chute de la dame) / (Volume utile du moule).
L’optimum Proctor : est la teneur en eau w pour laquelle le sol atteint, pour une énergie de
compactage donné, un gd maximal.
Diagramme PROCTOR simple : C’est un diagramme qui comporte une courbe Proctor
unique, donnant, pour une énergie de compactage donnée
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Pour ces essais on peut utiliser, selon la finesse des grains du sol, deux types de moules :
Le moule Proctor : D moule intérieur = 101,6 mm et H = 117 mm
Le moule CBR : D moule = 152 mm / H = 152 mm
Selon le type des moules on peut effectuer deux types d’essai
L’essai PROCTOR NORMAL,
L’essai PROCTOR MODIFIE.
Dans notre étude on s’intéresse à l’essai PROCTOR modifié.
Le tableau ci-dessous résume les conditions de l’essai PROCTOR modifié selon
(Norme NF P 94-093)
Moule Proctor,
Dame Proctor modifié,
Règle à araser,
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Disque d’espacement,
Bacs d’homogénéisation pour préparation du matériau,
Tamis 5 et 20 mm (contrôle et écrêtage le cas échéant de l’échantillon),
Truelle, spatule, pinceau, etc…
Eprouvette graduée 150 ml environ,
Petits récipients (mesures des teneurs en eau),
Balance portée 20 kg, précision ± 5 g,
Balance de précision 200 g, précision ± 0,1 g,
Etuve 105°C ± 5° C,
Burette à huile.
Préparation de l’échantillon :
Ecraser les mottes à la main ou au malaxeur, mais pas les éléments pierreux, et
homogénéiser soigneusement le matériau (sa teneur en eau doit être homogène).
Sécher le matériau à l’air ou à l’étuve (3 à 5 heure à 60°C), pour faciliter le tamisage et pour
débuter l’essai avec une teneur en eau inférieur à la teneur en eau optimale Proctor (l’essai est
fait à teneur en eau croissante).
Ecrêter à 20 mm l’échantillon (le cas échéant).
Préparation du matériel :
Choix du moule :
Il dépend de la grosseur D des gros grains du sol :
Si D £ 5 mm (et seulement dans ce cas), le moule Proctor est autorisé, mais le moule
CBR est conseillé,
Si 5< D £ 20 mm, utiliser le moule CBR (sol conserver intact avec tous ses
constituants),
Si D > 20 mm, mais refus £ 25 %, l’essai se fait dans le moule C.B.R., (sol écrêté à 20
mm),
Exécution de l’essai :
4- Essai CBR :
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4-2- Définitions:
L’indice CBR (I.CBR) exprime en % le rapport entre les pressions produisant dans le
même temps un enfoncement donné dans le sol étudié d’une part et dans un matériau type
d’autre part. Par définition cet indice est pris égal à la plus grande des deux valeurs suivantes :
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L’indice CBR est déterminé pour des sols à vocation routière de manière purement
empirique.
Après avoir compacté le matériau dans les conditions de l’essai Proctor modifié, on lui
applique les conditions hydriques prévues :
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Le matériau à étudier étant placé dans un moule dans un état donné de densité et de teneur
en eau, on applique ensuite une charge voisine de ce que sera la charge de service, puis on le
poinçonne par un piston tout en mesurant les efforts et déplacements résultant.
Une comparaison de ces résultats avec ceux obtenus sur un sol de référence (californien) est
ensuite effectuée
Exécution de l'essai :
· Compacter à la teneur en eau égale à wopm suivant le processus de l’essai PM (moule CBR,
dame lourde, 5 couches, 55 coups par couche),
· Araser.
· Retourner le moule pour fixer sur la plaque de base, l’extrémité qui était en haut (mettre une
feuille de papier filtre).
· Enlever la plaque de base et ôter le disque d’espacement:
· Peser le moule + la plaque de base + le contenu (à 1gramme près)
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Imbibition :
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On met le tout dans un bac rempli d’eau, la plaque de base étant un peu écartée du fond
pour permettre le passage de l’eau. Un comparateur tenu par un trépied placé sur le moule
mesurera les variations de hauteur de l’échantillon.
On remplit d’eau et l’on note la lecture de la mesure donnée par le comparateur au début de
l’essai.
A la fin d’une opération d’imbibition, on note le gonflement.
Poinçonnement :
On utilise une presse qui est munie d’un piston de poinçonnement de diamètre 4,96 cm
(section 19,3
cm2), et qui est pourvue d’un contrôleur de cadence ainsi que d’un comparateur permettant de
suivre les enfoncements au 1/100ième de mm près.
On place l’échantillon sur le plateau, bien axé sur le piston de poinçonnement. Les charges
annulaires sont remises en place (leur trou central laisse le passage au piston de
poinçonnement).
On amène la tige au contact du sol et quand l’aiguille dynamométrique de la presse
commence à bouger, on arrête le mouvement et on met le comparateur à zéro.
Puis la presse est actionnée à une vitesse constante d’enfoncement égale à 1,27 mm/min, le
mouvement étant régulé, soit de manière automatique, soit en suivant le cadencemètre de la
machine.
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Figure 14 : le poinçonnement
Cette détermination se fait à partir d’au moins 2 (4 conseillés) prélèvements que l’on fait
de part et d’autre de l’emprunte, dans la région qui a été soumise au poinçonnement.
La mesure de la teneur en eau doit suivre immédiatement l’opération de poinçonnement.
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On appelle chaussée toute surface spécialement aménagée, sur un sol ou un ouvrage, pour
le stationnement ou la circulation des personnes et des véhicules.
Lorsque les besoins du trafic le justifient, la chaussée permet la circulation en toute saison.
Elle a l’avantage d’offrir des surfaces unies, peu bruyantes, confortables et sécuritaires.
D’après Jeuffroy (1983), concevoir une chaussée c’est à la fois décider de la nature et de
l’épaisseur des couches successives à réaliser et exiger des matériaux avec des
caractéristiques bien définies pour répondre aux normes requises. Il est donc nécessaire de
connaître :
les charges roulantes que la chaussée doit supporter et leurs effets destructeurs ;
les types de chaussées, souples ou rigides, qui pourront résister à ces charges.
Concevoir une chaussée, exige également une expertise dans la réalisation adéquate des
couches constituantes de la structure des chaussées, car la mise en oeuvre et la construction
sont indispensables pour avoir des routes durables.
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Bibliographie
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