ONG Biodiversité Algérie | L’Algérie est en passe de mettre en place un texte sur les biotechnologies
et les organismes génétiquement modifiés (OGM).
La même responsable a indiqué mardi en marge d’un colloque sur la diversité biologique, organisé
par le bureau de la coopération allemande au développement (GTZ Alger) que la biodiversité en
Algérie est « très riche, avec un capital important qui doit être préservé.
« La biodiversité en Algérie est très riche, avec notamment la diversité des écosystèmes existants.
Nous avons un capital important qui doit être préservé », a indiqué Mme Chenouf,. La spécialiste, qui
a présenté une communication sur le sujet, a précisé que l’Algérie possède un écosystème « très
varié », à savoir côtier, montagnier, forestier, steppique, saharien, soulignant que « chaque
écosystème renferme une diversité biologique importante ».
Elle a ajouté que le gouvernement a mis en place une stratégie nationale sur la diversité biologique,
élaborée et adoptée en 2000, et qui contient neuf volumes relatifs à la préservation de la biodiversité.
Dans le cadre de cette stratégie, « nous avons pu recenser a-t-elle relevé une diversité surtout
floristique de 3.139 espèces végétales, dont 50 % sont rares à très rares, tandis que certaines sont
endémique comme le pin noir qui n’existe qu’à Tikejda dans le Djurdjura, ou le cyprès du Tassili ».
L’Algérie a ratifié en 1995 la convention internationale sur la diversité biologique, pour laquelle elle
s’est engagée à élaborer une stratégie nationale en matière de la biodiversité et sa conservation.
Trois objectifs ont été fixés dans ce cadre, à savoir « la conservation de la diversité biologique,
l’utilisation durable de cette diversité, et enfin le partage des ressources et avantages qui découlent
de l’utilisation de cette diversité biologique », a-t-elle expliqué. L’Algérie s’est dotée ainsi d’un arsenal
législatif et mis en place un cadre institutionnel destiné à préserver la diversité biologique, a-t-elle
ajouté. Concernant le cadre législatif, il s’agit en particulier de la loi 03-10 de l’environnement, portant
sur le principe de préservation des ressources naturelles et de la diversité biologique, a indiqué Mme
Chenouf.
source: Le maghreb