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ANNEXE I ‘Séance XII [131] Présentation du tore, ses deux cercles générateurs + Ie cercle plein (p. 133) et Ie cercle vide (p. 134), [134] Bobinage de la répétition unaire et engendrement du (~ 1). [135] Premiére mise & plat du tore en deux coups de ciseaux. ‘Gane : [144] Bobinage de la demande ct génération métonymique du désir en tant qu [145] Correspondance inverse des générateurs de deux tores enlacés. [146] Un tore poignée par un trou dans la sphére et deux sutures. ‘Séance XIV: (147) La structure fondamentale du sujet (parlant) a fonction dun des invariants du tore : son groupe fondamental, incarné dans Venlacement des deux tores du sujet et de Autre Le groupe fondamental dune surface est le groupe que forment les classes de lacs, ou coupures, hhomotopes dans Ia surface prise comme espace. Les lacs sont orientés et pointés, ils ont méme origine. Par homotopes on entend : équivalents par déformation continue et pouvant se recouper. A distinguer Aisotope qui exclut le recoupement. Le groupe fondamental du tore est Z*, défini par les deux types de cercles générateurs vus & la page 131 Un trajet quelconque i Ia surface du tore est un composé de ces deux éléments de base. Les invariants sont les indicateurs, les traits caractéristiques des surfaces qui se conservent au travers des transformations topologiques. Ils permettent dlidentifier des surfaces apparemment différentes [ISI] Le tore boyau, L'homme est un animal de terrier. — Duplicité radicale de la position du sujet ; graphe (de la différence entre message et question). Ebauche d'inscription de ce graphe sur la sphere poignée. Lidge semble n'avoir connu qu'une carriére fort courte, Lacan a'en reparle jamais plus, et encore 1a, apres les schémas des notes, ne fait-il que Tesquisser tres rapidement, en passant. Il est vrai que la consistance topologique de cet assemblage mest assurée que par les conditions particuligres 1/ d'une sphere infinie, 2/ que les chaines de l'énonciation et de Ténoncé ne bouclent qu’a Vinfini et 3/ que le dessinateur veuille bien placer la ligne D — qui elle aussi doit boucler & Yinfini — de fagon a couper les deux précédentes, Sur le tore fini, assemblage ne tient pas : rien de Ia structure ne nécessite les quatre intersections. AU reste il nest pas sir que la figure que nous en donnons soit Ia bonne, [153] Les deux tores, du sujet et de lAutre, et le désir défini comme intersection de ce qui, dans les deux demandes, est ne pas dire. Limitation du savoir de I'Autre. ‘Séance XV 157] Carte du tore — Topologie algébrique et logique élastique. [158] Annonce du cross-cap, ou mitre, son rapprochement avec Ie tore et Ia bande de Mabius. a Nous retrouverons cette comparaison des tous du tore et du x plan projectif, La réduction du trou du tore suffitelle pour qu'une ® ligne A-B supposée de recroisement de Ia surface emporte Ja structure d'un plan projectif 7 Nous verrons quiil nien est rien le sophisme est graphique et didactique. wo Q 305 [158] ANNEXE 1 Retour au tore : bobinage de la demande et tour inapergu du désir inconscient en tant que métonymie de toutes les demandes, [159] Cartographie du tore : les générateurs D et d, et le cercle D+d commme représentant Ia demande avec sa sous-jacence de désir. — Logique d'une dialectique élémentaire : opposition des deux demandes, celle du sujet et celle de Autre marquées sur le méme tore. Les deux usages du ott. ot. Abord de l'nsuffisance eulérienne symboliser la non-coincidence des demandes ct la dissymétrie des champs de leur intersection —__ Place des points petit a et j [167] Aphanisis du désir qui, comme dans le cross-cap, sinverse dans la demande, ‘Séance XVI: [174] Le lacs Dad et le désir comme d'abord nécessairement inclus dans ta demande de VAutre. Rapport avec V'angoisse. Phallus medium entre D et d. ‘Séance XVII: [179] Présentation du huit inversé. [181-] Critique de usage des cercles d'Euler pour la négation et la différence symétrique, [183] Le cercle d'Euler inversé en huit et Ie paradoxe de Russell. [184] La boucle intérieure du huit inversé a pour effet d’homogénéiser Tintérieur et Yextérieur. Certain rapport du signifiant lui-méme. Un signifiant ne saurait se signifier Iui-méme, sinon A se poser comme différent de Iui-méme. [185] Inscription des cercles d'Euler sur le tore, — Cereles réductibles et irréductibles sur Ie tore. [186] Alors que selon un cercle réductible elle la divise, une coupure selon Ie cercle D ne divise pas la surface du tore, elle en fait un tuyau (soit une sphére & deux trous). Selon un autre cercle irréductible, d, elle a le méme effet, bien que ne paraissant pas en faire un tuyau. Ces deux cercles ne suffisent pas a définir un intérieur ni un extérieur, Une coupure selon D et d ne divise pas non plus le tore mais le met a plat (soit une sphére A un trou). Polygone fondamental du tore généré par ces deux coupures. Mise & plat métriquement impossible, mais topologiquement possible. Un autre invariant topologique : le genre Le genre dune surface est le plus grand nombre de coupures fermées disjointes que l'on peut effectuer dans cette surface sans érre certain de la découper en morceaux séparés. Pour un nombre inférieur ou égal a celui ddu genre, Teffet du découpage west pas stir. Pour un nombre supérieur, il est certain que Ia surface sera divisée La sphére est de genre 0: Une seule coupure fermée a divise Le tore est de genre 1 : deux coupures fermées disjointes le divisent, 306 (37) (188) 189) Cercles d'Euler sur le tore : intersection connexe avec leur différence symétrique. Huit inversé sur le tore : une limite qui se reprend et s‘identifie & elle-méme. Objets subsistant dans Ia saisie de leur auto différence, ce qui exclue toute réflexion sur eux-mémes. Objet a. Le huit intérieur, plutot que modéle de V'auto-différence du désir 4 lui-méme, symboliserait la conjonction du petit a, objet du désir, avec lui-méme (ce qui nécessite de changer la dénomination de la boucle D+d en D+a (ef. p. 256). Pour que le désir soit supporté dans ce modéle, il faut faire intervenit la dimension de la demande, D. La boucle D+a, image des relations structurales de la demande et du désir. Plusieurs D+a peuvent ne pas se recouper : demandes n’ayant aucun rapport bien quiimpliquant le méme objet. Tracé du huit intérieur en deux D+a connexes reduplication de la demande, champ d'auto-différence & soi-méme, dimension centrale du vide du désir. Théorie sur le polygone fondamental du tore des champs déter-minés par ces différents tracts. [19241 193) ‘Séance XVII ‘TOPOLOGIE Difficulté & symboliser la dissymétrie sur le tore : fonction réciproque, équivalente de ses deux générateurs. Un tore est toujours transformable en un tore opposé (ores enlacés), Recherche dune différenciation des générateurs . elle ne peut étre d'ordre tempore. Le tore est une surface irréductible certes, mais qui ne suffit pas : nécessité de composer d'autres irréductibles, sphére, cross-cap, trou. Liessai d'orientation du tore accroché a une sphére ne donne pas non plus ce troisigme terme cherché pour introduire une dissymétric. Saisir Voublié Tore poigné réversible sur la sphére : extérieur ou intérieur. note : Tableau de trois ouvertures du tore, (1) selon D, (2) selon d, et (3) selon les deux. [210] Le huit intérieur : le sujet, conséquence qu'il y a du signifiant, ne peut se penser que comme exclu du signifiant qui le détermine. [211] Probléme des dimensions de espace. On n'a psychiquement accés qu’ deux dimensions,... [212] ... mais l'expérience de la surface peut témoigner d'un plongement dans un espace inimaginable, au regard de Yexpérience visuelle de Vimage spéculaire. Un noeud (problématique) impossible en dimension trois... (Note au sujet de ce nevud), Séance XIX [216] Echapper a la prééminence de Tiintuition de la sphere. [217] Petit @ dans le graphe. [219] Huit intérieur et $0a. Le sujet se fait - a, absence de a, Tore : répétition de 1a demande, objet du désir. Huit intérieur : Le signifiant se redouble, est appelé la fonction de se signifier lui-méme. Un champ d'exclusion est produit, par quoi le sujet est rejeté dans le champ extérieur. Le phallus comme seul signifiant qui, quoiquiil puisse se signifier lui-méme, est innommable come tel. Mise a plat du tore, annonce du cros-cap et nécessité de conserver le champ intérieur du huit, Séance XX: [229] [230] La surface, départ d'une définition structurale de espace. Problémes pour définir In notion de face. Une surface sans bord : le cross-cap. Quatrigme dimension. Le méme neeud qu’a Ia p. 212 (sil s'agit du noeud de tréfle, c'est Tinverse : il est inscriptible sur le tore, et pas sur le plan projectif). Rapport du cross-cap avec le tore. Insuffisance des notions d'intéricur et d'extérieur. Orifices du corps. Portée du trou central du tore. Pseudo ligne de pénétration du cross-cap. Un extrait de la surface selon les deux ordres de considération : métrique ou topologique. Le signifiant a toujours pour liew une surface. La définition de Ia surface détermine celle du volume comme enveloppe. L'architecture, mobilisation d’enveloppes autour d'un vide. Topologie générale, triangulation des surfaces. Toute surface peut se réduire a une sphere combinée avec des éléments toriques, de cross-caps, et de trous. Le signifiant comme coupure dans une surface, Neeud de la discontinuité et de la différence. Interpolation de la différence : dans la coupure, Les deux mémoires, organique (méme-oriser) et signifiante (printing). Mlustration a plus simple du cross-cap : la surface de Mobius. Orientabilité et non-orientabilité des surfaces : non-orientable ne signifie pas non- orienté, Coupure de la surface de Merbius. Le poingon dans $0a se lit: Le sujet, en tant que marqué par le signifiant est, dans le fantasme, coupure de a. 307 ANNEXE 1 Séance XXI [233] Le cerele d'Euler nullifiable. [236] La ligne fermée comme coupure : nullifiable sur la sphere. [237]... mais irréductible sur le tore — La coupure organisatrice de la surface. — Un trou sur Ia sphére fait communiquer intérieur et extérieur, Premier avatar d'un trou : devenir deux trous. [238] Sphére & deux trous et tore. Les deux trous du tore : couloir et courant d'air. Une coupure cernant le trou courant d'air rate Vobjet a, ‘Sur un schéma jamais commenté de Ia planche de croquis de la sance XXII (ef. infra (243), fig. 1 ), une autre forme de boucle ceme le tou courant dair, en analogie du ceme de la ligne de pénéiration du plan projec — — Cross-cap et jonction des antipodiques du bord du trou sur la sphere. — La ligne de pénétration du cross-cap n'est que fictive, son écriture sur le plan (schéma, dessin) signe une incapacité de Vintuition a figurer l'auto immersion de cette surface, du fait de ne pouvoir la repérer qu'aprés un plongement dans espace a trois dimensions (E'). [239] Trajets sur Ie cross-cap. — Le cross-cap comme, non pas trou (car il en escamote au moins un dans sa forme), mais comme place du trou, propice au fonctionnement du désir, c'est-i-dire du ‘manque, — Lapparente équivalence des antipodiques (de cette forme qui comble Ia béance) ne peut fonctionner que sil y a deux points privilégiés, représentés par le petit rond (a Vextrémité de la ligne de pénétration). Fonction de ce point. — Un cercle réductible ne peut devenir irréductible par la traversée du point privilégié Le seul franchissement possible du point central sans déconnexion du cercle réductible (1) est celui qui le transforme en double boucle (5), réductible done elle austi... (la ficelle, autour du point central, trourne dans Je méme sens (2, 3 et 4) des deux cOtés de la figure (ei, de gauche & droite)) [A\A\A MOOG : a moins de poursuivre par la transformation vue a Ia page 266 (valable seulement pour une coupure), ef qui s'acheverait par Ia sorte de paradoxe de la boucle se digérant elle-méme, se réduisant 2 son imréducrbilité (10) — Point j & la fois double et simple, qui supporte Ia possibilité de la structure entrecroisée du cross-cap, symbole de ce qui peut introduire un objet a quelconque 4 la place du trou, 1a ob, dans le tore, on ne saisissait que son contour, [240] Point distinct d'autres formes de points, par exemple de celui défini par le recoupement de la coupure en huit intérieur. — Coupure du tore par D+a (schémas et note : effets des coupures D+a et D+2a). — Point-tourbillon central, objet a du désir comblant le trou de l'Autre dans le fantasme, coupure du sujet. 308 ‘TOPOLOGIE Séance XXII: [243 —] Tableau des figures croquées au début (C.C126bis, 5.0878) a 88 56 2 @ @ gui annonce en paralléle tore et plan projectif. Sur le tore, la boucle (1) tente de cemer le vide du entre mais ne saisit rien, si l'on peut dire, car il lui manque de pouvoir se croiser. Si Yon dit que cest ‘une coupure, elle revient & trouer Ie tore, et le bord peut alors etre croisé (2), mais il ne s'agit plus du tore, La courbe (Dd) sur Ie tore (3) et le plan projectif (6) et (7), et 1a courbe (D+2d) (4), (8) et (9). o — Pourquoi la topotogie, cette année? — Le sujet a structure de surface. La coupure (du signifiant) engendre la surface (cf. coupures de la surface de Mobius), point d'ancrage du signifiant dans le récl. [245] La chaine signifiante comme ligne de coupure originelle. Chaque élément de la chaine comme section de coupure : recoupement du huit intérieur. — _ Memeté du réel et recoupement du signifiant. 246] Répétition du signifiant, forme radicale de la demande, — La demande, c'est la Pologne du signifiant. Signifiant polonais comme illustration du rapport du signifiant & Iui-méme vive la Pologne, Ja Demande est la Pologne du Signi fiant car sil ny avait pas de Pologne, Ia Pologne est la Demande du Polonais il n'y aurait pas de Potonais, le Signifiant est le Polonais de la Demande vive laDemande, __ le Polonais est le Signifiant de la Pologne ‘car sil n'y avait pas de Demande, il ny aurait pas de Signifiant. — Il n'y a de signifiant qu'une surface lui étant supposée : architecture, trompe-l'eil, perspective, anamorphoses, architecture-neeuds, etc. [247] Tore bobiné : premier rapport de la demande & la constitution du sujet. Opposition de la fonction D a celle de 4,... fonctions que le graphe ne conjoint jamais. — _ Signifiant_potonais* (note). — Coupure D+a. [248] La demande ne saisit rien de son objet... a distinguer du vide qui la constitue. — Coneaténation de deux tores, celui du sujet et celui de lAutre. Enroulement et décalque de Tun sur Tautre. [249] Décalque de Ia courbe D+a (ou vide+rien) et sur le polygone fondamental. — Courbes non superposables sur Ie tore. — Décalque de la courbe 2D+a et polygone fondamental, Inversion des rapports D et a entre le sujet et 'Autre. [251] Différentes dissymétries, illustrées sur le tore : celle du rapport de 1a demande et de objet chez le sujet par rapport & la demande et A l'objet au niveau de I’Autre, et celle que supporte Vimage spéculaire, Confusion de ces deux dissymétries par le névrosé. [252] Note sur Vorientation des polygones fondamentaux. figuration (par décalque et bascule) 309 ANNEXE 1 Séance XXII: [255] Signifiant de la coupure, ou huit intérieur, ou lacs, ow signifiant polonais™. Bref récapitulatif : tores enlacés, boucles D et a, les deux vides, demande et objet a. [256] Cercle D+a comme coupure d du sujet, son polygone. Difficulté dlordonner sur le tore les cercles d et a. — Décalque de la courbe d sur le tore de I'Autre : d($) # d(A). — Décalque de la courbe 2D+a : (2D+a)$ # (D+2a)A... [257]... Equivalence croisée de Ia demande du sujet et de objet de l'Autre, de lobjet du sujet et de Ia demande de I'Autre chez le névrosé. — Dans la recherche de Ia fonction du fantasme, le cross-cap exemplifiera la structure du désir et sa fonction centrale organisante, [261] Cross-cap, plan projectif.. “Sphere gonflable & partir de sa représentation vectorielle. — Le tore & partir de son polygone, — Les deux parties du plan projectif ; sphére trouge et cross-cap. — Inexistence de la ligne de pénétration (cf. p. 238). La formation du plan projectif & partir de Ja sphére trouée peut se représenter comme suit : 1/ Orientation du bord, 2/ Repliement du bord et étirement de Ia surface, 3/ Les quarts de courbure du bord se présentent alors chacun encadré de part et d'autre d'un quart de sens contraire, et affronté d'un quart de méme sens auguel il sera prié de se confondre. La surface suivra donc le fhouvement emprunté d'un fecroisement (immersion) avec elle-méme. Cest ce quimagent les traits croisés (qui peuvent se rédulre un point) joignant des antipodiques du bord. Le tou de la sphire finira done par se confondre Tyee une ligne, dite de penetration, tout A fait infréquentable : quadruple alos quelle paratt simple, fermée sur elle- nome autour dun tou, et qui plus est sujete d'une auto immersion, On dirat alors que deux points privilégiés la hhantent, situgs A chaque “extrémité”, mais comme elle peut bien de surcroft ée animée d'un mouvement incessant pe votation sur cest-kdire en, elle-méme, chaque point de cete ligne peut éte dit venir successivement en position piivilégige. Ce nest done pas en elle que se diferencient ces postions mais au regard du reste de la structure lest done lépitime de représenter la “ligne” par le bord du trou (4), sachant son destin. Cependant, autre avatar, Cette “ligne” tent si pou'a ce quion la considére quelle peut se réduire & un point, qui déprime Ia surface en BF) Ut w w or « wr Pour ce qui est des trajts effectuables sur le plan projectif, un détail simpose peutétre, d'au moins prévenir du ravourei d'écrture que représente Ia figuration que nous utilisons de cette surface 1 Le plan project se divise donc en un ctoss-cap (a, b) et une sphere trouée (c). 3) Sar'le cross-cap, une courbe parcoutant, par exemple, Vextérieur (a) ne connaftra jamais de (b) gue Vintérieur. Une courhe évoluant & Textérieur de (c) nen visitera jamais V'intériew. 4) Par contre, quiconque veut, partant de Textérieur de (a), explorer Yextérieur de (b), doit contourner Te point de iRcroisement par Tintéteur de (c). Sil reste sur a face postérieue inteme de (c) il sortira du c6téantéro extem de (). 4 Par conte, sil vient sur la face antérieure interne de (c), il sortira du c6té postéro externe de (b), animé d'un ‘mouvement apparemment inverse. IG w @ ° HI 310 TOPOLOGIE [262] Propriétés extrinséques et intrinséques d'une surface. Une propristé est intrinsique & une surface quand elle se maintient quel que soit son espace de plongement. La théorie des surfaces topologiques est intrinséque, car elle distingue ou identifie les objets en fonction dinvariants 4éfinis indépendamment de la situation de la surface dans un espace de plus haute dimension, Une propriété est extrinstque quand lle dépend de Vespace de plongement dune surface. La ligne de recroisement du cross-cap est une caractéristique extrinséque dle au plongement de la surface dans noire espace de dimension 3. — Nest visée que Ia surface, et les termes utilisés, tels qu’ anneau, pourtour, trow central, etc., ne sont eux aussi qu'en quelque sorte plongés dans un autre espace. Néanmoins, c'est du plongement dans un autre espace qu'apparait telle ou telle propriété caractéristique d'une surface. — Constitution d'une surface comme préalable a Ia structure d'un espace. Mise en valeur de caractéres intrinséques de cette surface a propos de sa représentation dans Tespace. — La ligne (de pénétration) éliminable et le point non éliminable. — Cross-cap comme double vectorisation inverse de la coupure de la sphére... [263]... et correspondances antipodiques des points du bord dans un vaste entrecroisement central. Aucun privilége pour ces points, seule compte leur position relative. — Point dpyriv de structure privilégi¢e, assurant son statut a la boucle (huit) intérieure du signifiant polonais™, V Test bon de ne pas perdre de vue Thomologie de Ia sphere trouée (a) et du disque (2. 2/ Entreeroisement central des lignes joignant les antipodiques du bord du trou de Ia sphiére 31 On pourrait s'atendre & y wouver le point dpysiy apres le repliement du bord. 4... mais hélas, Ia surface se traversantelle-méme par définition, les fils font de méme. Rien ne les retient de se stabiliser dans un pseudo parallelisme. [264] Huit intéricur sur le plan projectif. Sa découpe. — Genre du tore : deux coupures disjointes le divisent, — Une coupure simple ouvre le plan projectif, une coupure double (huit intérieur) le divise. — Une boucle (ou une coupure) sur le tore peut faire n fois le tour du trou central, elle pourra toujours étre fermée. Sur le plan projectif, au-dela de deux tours elle ne le peut plus. Valeur privilégiée du double tour. —__ Propriétés de la surface isolée par le double tour [265]... elle est gauche en tant que dissymétrique, superposable, malgré les apparences, son image dans le miroir, c'est-i-dire non-spécularisable, — Cotte surface illustre en ses propriétés Tobjet a. A ce niveau radical de la constitution du sujet dans sa dépendance par rapport & V'objet du désir, Ia fonction spéculaire i(a) perd sa prise. — Fonction du point clef de la structure, ses appartenances. — Une transformation du trajet... [266] ... de la double boucle. On notera que le schéma de cette transformation, vue aussi p. 308 (5) a (8), nest correct que dans le cas d'une coupure. Pour ce qui est dune boucle dessinge sur la surface, il convient de tenir compte des deux faces, VW La boucle antéro extérieure en trait plein devient postéro intérieure, 21 Une partie de la boucle antéro extétieure passe derritre en position postéro extérieure, mais revenant en antéro extérieut, elle s'enfonce toujours comme postéro intérieure ANNEXE 1 +41 Quand la partie supérieure passe elle aussi derrire la figure, sa traversée en est modifiée et elle devient antéro jnterieure. Ilia faut done tourner sur un plan sagital pour revenir en postéro intérieur afin de sortir du bon cOté 4/La parie supétieuze de la boucle peut etre abaissée, et Yon voit quelle ne peut cofncider avec sa partie inérieure, étant pas sur le méme versant de la surface, Le seul moyen de les joindre : en les unissant d'une coupure. La poursuite de Ia tansformation vue p. 308 (10) est done un sophisme, une coupure ne pouvant étre déformée Comme une courbe sans tenir compie de Fouverture de la surface qu'elle provogue. —— agin } poco — w ‘Si Yon note a Verrance antéro ext, b Vantéro int, g Ia postéro int. et dla postéro ext., une certaine "mémoire" de Ta surface peut ére épinglée, sous une forme analogue 2 celle quélabore Lacan pour 1a chaine signifiante, Seuls Jes trajets ag, ad, bg et bd, ainsi que leurs réciproques, sont possibles. Pour aller de a & b, par exemple, il faut passer tit par d, soit par g. Il est possible den schématiser une mise en réseau (5), non orienté car pouvantétre parcoury ch tous sens, mais ordonné. Chaque a, b, gd peut bien sir se boucler sur Iui-méme, illustant la courbe réductible ta plus triviale. La traversée de Ia "Ligne™ sera caractérisée pat les couples ag et bd, ‘On peut done donner les suites ag pour (1), adag pour (2), adbg pour (3) et (4). ‘De méme, toute la transformation de Ia p. 308 de (1) a (5) se résume au couple ag. Indifférence structurale entre la premidre courbe (1) et la courbe transformée (4), mais inversion du résultat, si Yon coupe selon ces deux courbes, pour ce qui est de la surface du a et de la surface mebienne. -(c N/ @ Cotte inversion niest qu'apparente: (a) peut toujours etre twansformé en (b) et (c) en (@). La double coupure met en valeur dans la division du plan projectif ; 1/ une surface de Moebius irréductiblement gauche... [267]... et spécularisable c'est-a-dire irréductible @ son image spéculaire, et 2/ une Surface orientée et non spécularisée qui conserve les propriétés de Ia surface totale au niveau du point, infranchissable. ‘Séance 24: [260] Lobjet central (1), énucléé du plan projectif par “double” coupure, et son image dans le miroir (a). Le fragment conservé de ligne de pénéiration permet aux deux fillets (a, 1 et 2) un certain glissement Tun sur Tautre (Réche), La déformation (2)... (@ / ppoursuivie ici sur Timage reflétée, fait remonter le ONE feuillet 1 Tau-dessus" du feuillet 2, puis, de (2) & ; (f, fat remonter la partie basse de 2 et descendee —) celle del. En (2) et G), les objets réels Sh oregon especvre ix mags (Dt ( ‘ mn constate un échange croisé objet-image entre ® co © Heoaaee @ TOPOLOGIE — Ouverture en trois figures du plan projectif par la coupure simple. CConséquemment & ce que nous venons de voir, la coupure simple (1) est possible, mais la courbe simple, qui serait de Yordre d'un ad traversant la "ligne pénétration” n'est pas possible, ad notant la courbe réductible qui demeure au sud du "point central’. Il est dailleurs remarquable que toutes ces courbes, ad, ag, adbg, sont homotopes aa et done réductibles. Le plan projectif semble résistant 4 tout tracé dune courbe imréductible et ne supporter Vieréduetibilité que une’ coupure, B2O06 — La distinction des propriétés intrinséques et extrinstques d'une surface n'est pas aussi radicale qu’on le dit : certaines propriétés intrinseques apparaissent lors de sa plongée dans Tespace. — Place privilégiée du point terminal de la ligne de pseudo pénétration. Pseudo coincidence des points de la pseudo pénétration. Coupes horizontales de la fig. Cp. 270 : o @ ® a7 [272] Le point : mathématique, sans dimension, mais qui n'est pensable que comme coupure punctiforme irréductible, non comblée. Point-trou fait de V'accolement de deux bords, insécable transversalement. Une coupure s'approchant de ce point jusqu’’a s'y confondre fait le tour de ce trou. ‘Ouvertures du plan projectif & partir de 1a coupure simple = A. Par le bas. o @ am a wo ow 313 ANNEXE 1 gaa © C. Par le bas et par le tou = wo (On note que la coupure (1) est mabienne : une surface de Moebius (2) peut se deviner dans V'écartement du bord quielle ouvre dans le plan projectf Le trou se révele point denroulement de Ia surface sur elle méme. — La surface du plan projectif comme organisation du trou. — Analyse des avatars de la surface ouverte par la coupure simple : 1° a l'approche du trou, [273]... 2° a la traversée du trou, (7) La surface restante, un disque dont les faces ont été différenciées par deux couleurs, est ouverte le long de la ligne de pseudo pénévation en remontant.. (10) ... La partie de droite, une fois la "ligne" réduite & un point, est relichée toujours vers le haut (11). pour faire apparaitre Ia demi torsion du disque. o “ ° co ay a Autre figuration de ouverture du plan projectif par la coupure passant dans le trou : (a), (b) La surface est ouverte en remontant (©), (c) Un agrandissement fief du wou mone Teatrecroisement du bord, explicité par un “dessus-dessous” purement conventionnel. A | \ (@) Ob Ton retrouve 1a figuration déja vue de la ligne de is péadration, ce qui indigue bien sa suite équvalence avec calle | —/ A ‘qui est figurée en trait tremblé, de méme celle du cercle figurant Te trou avec le point de croisement pur et simple du bord. Pour ce qui est de la fig, 6 de la p. 273, ce que nous trouvons dans les o © ® notes (C.CI44, J.L138, J.0911) resemble & quelque chose comme ga (e), soit, si fon coupe d'un plan médian horizontal (A), un objet dont la section est fen forme de S. Il ne s agit I que de la simple sphére trouée (trou = bord fléché) & demi retournée, structure qui ne saurat résulter de la coupure dans le trou du plan projectif. ‘Ceue surface n'a rien de mebien, et si cest bien elle que Lacan a dessinée, c'est une erreur d'écriture qui ne respecte pas ouverture provoquée. SS © o — Rapprochement avec la bande de Meebius, surface un bord construite sur un trou. Nécessité de conserver le trou, si punctiforme soit-il, remplissant les mémes fonctions que celles du bord. — Le point origine de lorganisation de la surface du plan projectif : ses. propriétés rhe sont pas tout & fait celles du bord de Ia surface de Mccbius, mais il est tout de méme tellement un trou que sion veut le supprimer par une coupure, on fait apparaitre un trou. a (274) Autre composant nécessaire du plan projectif : le morceau de sphére trouée, qui met en évidence 1a fonction paradoxale et organisatrice du point — Le point est fait de Taccolement des deux bords d'une coupure qui est elle-méme insécable ais ‘TOPOLOGIE 11 est possible denvisager Ia formation du plan projectif dune autre fagon encore : & partir de I'équivalent de la sphére touse, c'est-i-dire du disque (1), ici colori différemment sur chaque face, plié en huit (2) puis replié sur Iui-méme (3) jusqu's coincidence du bord avec lui-méme (6). La continuté de Ia surface étant rétablioa ~ POO ® 2 ° © ® os différence de couleur peut étre oubliée : on franchit un bord sans Je savoir, comme sur une bande de Mebius. ‘On note que le point du croisement donne liew & un trou qui demeure seul témoin de la structure de Ia surface une fois sa connexité rétablie. Tl peut étre réduit & un point mais ne peut étre effacé, Par contre, pas trace d'une quelconque "ligne de pénétration’ Diautre par, les deux faces du disque étant représentées par deux cercles superposés a et b (I'), il est aisé d'analyser leur devenir dans lentrecroisement en prélevant trois échantillons de leur superposition (3) et (4). Le sous-sol des cexirémes de la figure montre alors une inversion des strates (ab, ba ), tandis que le point dentrecroisement 1évéle Talterance baba, o ° “ — Retour & la double coupure comme premigre forme de coupure divisant la surface en 1° une surface de Mebius, qui conserve les propriétés du cross-cap, et [275] ... 2° une partie centrale, représentation schématique de $a. ‘Séance 25; [288] Fonction logique de Vobjet du désir, point de croisement du huit intérieur et de la "pidce centrale". $0a. Radicalité phallique de perit a s'approchant du champ exteme. ee 26 [291] Point @ d’éversion de $ dans a. $ coupure de @ (0a) formule de la troisitme espéce d'identification, Point grace auquel la double boucle de la coupure peut schématiser une identification originale. [294] La double coupure et l'objet de la castration. — Autre transformation de la double coupure. — Le cross-cap est une sphére avec un trou organisé selon un rapport antipodique des points de son bord, ce qui transforme le reste de la sphere en surface de Merbius. — Enucléation de T'objet de Ia castration et illusion du monde, [300] ifa) et a. Graphe. Bibliographic dapproche arr Stephen Expciences de toptogie, Lysimaque, 1987. Darmon Marc, Eros sur la copoogteiacanienne, &dions de YAssociaton Freuienne, 1990. Granon-Lafon 1 La ropoloie ordhaire de Jacques Lacan, Bont hot ine, 1986 Hadad Richard & ‘remelies Jean, Plague des mands rares, Pans, Lysimagoe. 1992. Hilbert & Cabn-Vossen, Geomerry and the Imagination, Chelsea Publishing Corporation, New-York, 1952. Listing J. Inradition @ la topolagie, Navarn, 1989 Nasio. 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