Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
Un outil
d’accompagnement
pour
l’orthopédagogue
dans l’élaboration
de ses
interventions.
Cette grande dame du monde de l’éducation a su, par son engagement, son dynamisme et
son souci des jeunes en difficulté, rassembler les représentants du ministère de l’Éducation,
des commissions scolaires et des orthopédagogues de la Montérégie
autour d’un projet commun visant une intervention rééducative concrète et efficace.
Nous remercions les personnes que chacune des commissions scolaires suivantes
a déléguées pour participer aux travaux du comité C.I.L., les orthopédagogues,
les conseillers pédagogiques et les membres du S.C.R.A.S.S.C. des dites commissions scolaires :
CIL
Lire, c’est dresser l’inventaire des invendus de la création,
se convaincre que l’éternité n’est qu’un battement de cils de l’instant,
avant la dispersion des collections de nos cinq sens,
dans les ventes publiques de l’âme
et sous les enchères de l’oubli.
Werner Lambersy
« L’éternité est un battement de cils »
C.I.L.
Quand le rideau de nos cils se lève sur l’espace de l’apprentissage,
il laisse apparaître l’univers de tous les possibles.
Aussi nous espérons que ce projet évoluera grâce à votre expertise et vos expérimentations.
Il est bien entendu que ce document n’est pas une répétition de D.É.D.A.L. mais une suite.
La formation de la démarche d’évaluation des difficultés d’apprentissage de la lecture
est donc préalable à l’utilisation de ce document qui se veut un guide pour les orthopédagogues,
autant pour la rééducation que pour leur rôle de soutien aux enseignants.
Il ne faut pas oublier que la recherche se poursuit et que l’état des connaissances évolue.
Il est donc probable que déjà, à la lecture de ce document, vous constatiez des changements
de nature théorique au regard des formations déjà reçues.
Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 1
Base théorique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 2
L’intervention . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 10
Processus ciblés : Macroprocessus et élaboration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 11
Macroprocessus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 14
Processus d’élaboration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 26
Processus ciblés : Processus d’intégration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 32
Processus d’intégration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 34
Processus ciblés : Les microprocessus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 41
Microprocessus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 44
Annexes :
Modèle développemental de Seymour . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ii
Type d’inférence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . iii
Comprendre les mots de relation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . iv
Processus de compréhension en lecture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . v
Guide d’accompagnement pour pratiquer
la métacognition en classe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . vi
Répertoire des outils d’intervention en français
pour les orthopédagogues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . xxxiv
INTRODUCTION
En 2001, un comité régional d’intervention en lecture ( C.I.L. ) a été mis sur pied grâce à un budget
accordé par le sous-comité régional des services en adaptation scolaire et aux services
complémentaires de la Montérégie ( S.C.R.A.S.S.C. ). Dans un premier temps, son mandat a été
de bonifier les outils d’évaluation en relation avec D.É.D.A.L. ( démarche d’évaluation des difficultés
d’apprentissage en lecture ). Dans un deuxième temps, le comité a orienté son travail sur les bases
théoriques de l’intervention recensées dans la documentation.
S’appuyant sur les mêmes bases théoriques que D.É.D.A.L., sur les principes sous-jacents à une
intervention adéquate et sur les conditions à la réussite, cet outil sert de pistes de réflexion
pour une intervention rééducative 1 des processus identifiés en difficulté par l’évaluation
orthopédagogique.
L’intervention se subdivise en trois sections dans lesquelles sont intégrés les processus métacognitifs :
A. Macroprocessus et processus d’élaboration ;
B. Processus d’intégration ;
C. Microprocessus.
Le comité espère que le fruit de son travail, bien qu’il ne soit ni exhaustif, ni validé, répondra
aux besoins des orthopédagogues de la Montérégie.
1
Dans ce document, l’expression « intervention rééducative » englobe à la fois l’enseignement correctif et la rééducation des troubles
en excluant la récupération qui fait partie de la tâche de l’enseignant de la classe ordinaire.
Introduction
Base
théorique
Base théorique
LES FONDEMENTS THÉORIQUES QUI SOUS-TENDENT CE TRAVAIL
SONT ISSUS DE CEUX ÉLABORÉS DANS LA DÉMARCHE D.É.D.A.L.
( réf. document D.É.D.A.L. p. 7 - 12 )
Les principes présentés dans la page qui suit, sont issus d’une synthèse de la documentation
revue par le comité C.I.L. durant la 2 e année de son existence.
Ils sont donc nos balises dans le développement du présent document et devraient chapeauter
toutes les interventions orthopédagogiques auprès des élèves.
Base théorique
Principes sous - jacents à une intervention adéquate
1 > L’élève doit être et demeure l’acteur principal de son cheminement.
2 > Le travail sur la métacognition donne à l’élève des outils lui permettant
de prendre conscience de ses stratégies cognitives et d’autorégulation,
pour ainsi lui redonner le pouvoir sur son apprentissage.
6 > La rééducation doit se faire, non seulement sur le processus déficitaire de l’élève,
mais en s’assurant de généraliser en contexte signifiant de lecture et d’écriture.
7 > La dyslexie étant un trouble instrumental, l’élève dyslexique, selon ses besoins,
doit être aidé, soutenu et encouragé durant toute sa scolarité.
Base théorique
Conditions à la réussite
Selon Bloom, Allan, Develay, Grisay, Meirieu, Pikulski, Slavin, Tardif, Viau…
◊ Approche systémique
◊ Approche systématique
Jacinthe Leblanc
Approche systémique
Collaboration des différents intervenants ( élèves, parents, enseignants, directions,
orthopédagogues, professionnels, services de garde, services d’aide aux devoirs,
services dans la communauté, etc. )
Base théorique
Approche systématique
Planification et application rigoureuse des actions visant à aider l’élève.
( Ex. : 3 à 4 fois par semaine, à raison de 20 à 30 minutes à chaque séance, contenu précis
et bien déterminé, effet de redondance et fréquence des mêmes activités, matériel,
responsabilités, endroits déterminés et connus des différents intervenants, moments
d’évaluation précis, etc. )
Avantages : Intérêt manifeste des élèves aux activités, progrès continu remarquable
et développement de la conscience des élèves au regard de leurs
responsabilités d’apprenants.
Base théorique
Respect des caractéristiques affectives de l’élève
Par rapport à l’activité ou à la tâche que nous proposons aux élèves, trois conditions
favoriseront le respect des caractéristiques affectives :
• L’élève se sent BON ;
• L’élève a un BUT ;
• L’élève a du POUVOIR.
L’élève désire apprendre.
Il persévère à réaliser la tâche, a le goût de relever des défis et fait les efforts voulus.
Il connaît des succès ; son histoire scolaire est positive et on évite de faire connaître
ses insuccès devant ses pairs ( réf. : Le Plan de rééducation individualisé ( PRI ) p. 19 ).
Base théorique
Bien définir le problème est essentiel pour planifier adéquatement L’INTERVENTION
rééducative. Voici quelques questions pour alimenter votre réflexion et ainsi permettre
de passer de l’évaluation à l’intervention appropriée aux besoins de l’élève.
3 > Le langage oral a-t-il une incidence sur les difficultés diagnostiquées ?
4 > Les dimensions affectives ont-elles une incidence sur les difficultés diagnostiquées ?
5 > Quels impacts affectifs ( estime de soi, contexte familial ) les difficultés diagnostiquées
ont-elles sur l’élève ?
6 > Quel impact motivationnel les difficultés diagnostiquées ont-elles sur l’élève ?
7 > Quels impacts scolaires ( cheminement scolaire, autres matières ) les difficultés
diagnostiquées ont-elles sur l’élève ?
8 > Compte tenu des réponses précédentes, est-il pertinent de s’associer aux autres services
complémentaires ? Si oui, auxquels ?
Base théorique
Conclusion
En terminant cette partie, voici quelques phrases tirées de « P.A.R.T. » ( Programme d’accès
à la réussite pour tous ) qui aident « à garder un regard humain sur l’être avec qui on travaille ».
Ginette Noiseux, mars 2006
Il y a bien des manières de ne pas réussir, mais la plus sûre est de ne jamais prendre de risque.
La plus grande erreur est sans doute de ne rien faire parce qu’on est convaincu qu’on peut faire peu.
Chaque enfant est à la fois comme les autres, tout en étant différent.
À trop s’inquiéter de ce que sera un enfant demain, on oublie de s’en occuper aujourd’hui.
Base théorique 9
L’intervention
L’intervention 10
Processus ciblés :
Macroprocessus
et
élaboration
Pour s’approprier le contenu d’un texte, il faut que l’élève soit en mesure d’exploiter
l’information, d’exercer son jugement critique, de mettre en œ uvre sa pensée
créatrice et de tisser des liens entre ce qu’il sait déjà et ce qu’il découvre en lisant.
Appelé à établir les rapports entre les textes et son expérience, l’élève nourrit son
identité personnelle et culturelle, dans le respect de celle des autres, en plus d’élargir
son ouverture au monde. Il découvre ainsi l’apport de la lecture à la connaissance
de soi, des autres et de l’univers.
1
Légende : ① 1 er cycle ② 2 e cycle ③ 3 e cycle
Toutes les questions énoncées dans les différentes parties de ce document ne sont là
qu’à titre d’exemples. Nous sommes bien conscients de la nécessité de suivre l’élève
dans la compréhension de son propre fonctionnement et, pour ce faire, d’utiliser ses réponses
pour l’aider à en préciser la teneur. Allons donc le rejoindre là où il est, pour pouvoir faire
un bout de chemin avec lui. Quelle belle occasion d’utiliser notre écoute et notre créativité !
1. LES MACROPROCESSUS
A. HABILETÉ À UTILISER LA STRUCTURE D’UN TEXTE littéraire OU
courant POUR MIEUX COMPRENDRE ET RETENIR L’INFORMATION.
C. HABILETÉ À RÉSUMER.
2
L’élève tendra vers une compétence telle qu’il deviendra habile à jongler avec les séquences du schéma de base du récit.
Notre intervention a pour ultime objectif d’amener l’élève à développer une certaine autonomie
dans la compétence « Lire des textes variés » qui lui permettra de suivre adéquatement son groupe
classe en situation signifiante de lecture. Il est donc impératif de faire des liens pour situer
nos interventions dans le sens de la compétence « Lire des textes variés ». Ainsi, voici des références
dans le Programme de formation ( P.D.F. ) dont il faut tenir compte :
Savoirs essentiels
Connaissances liées au texte ( P.D.F. p. 88 - 89 )
◊ Exploration et utilisation de la structure des textes
◊ Prise en compte d’éléments de cohérence
Stratégies de lecture ( P.D.F. p. 91 )
◊ Stratégies de gestion de la compréhension
◊ Stratégies d’évaluation de sa démarche
Nous présenterons à la suite de ce modèle, des références qui permettront de travailler la structure
des autres textes.
1 > Quels sont les indices qui te font penser que ce que tu as entendu
correspond à telle partie du récit ?
2 > Est-ce que tu crois que tu as fait le bon choix ? Justifie.
Par la suite, l’enfant doit répondre oralement à des questions portant sur chaque étape du récit.
Enfin, l enfant doit raconter l’histoire dans ses mots, à partir d’un organisateur graphique 3
comportant les pictogrammes déjà utilisés.
1 > Lorsque tu as complété ton organisateur graphique, qu’est-ce qui t‘a aidé ?
2 > Voyais-tu des images dans ta tête ?
3 > Quelles images voyais-tu ?
4 > Te répétais-tu des phrases dans ta tête ?
5 > Te disais-tu l’histoire dans tes mots ? Qu’est-ce que tu disais ?
Références ( matériel ) :
1 er cycle : > Une recette pour raconter ( C.S. du Val-des-Cerfs )
> Répertoire des outils d’intervention en français pour les orthopédagogues ( voir référence en annexe )
e e
2 et 3 cycle : > Pertinence des organisateurs graphiques pour la lecture des textes narratifs ( comité de français de la Montérégie )
> Différencier nos pratiques pédagogiques ( Judith Girard, Julie Renée De Cotret et collaborateurs, C.S. Riverside, 2003 )
3
Vous trouverez des exemples d’organisateurs graphiques dans le matériel en référence.
L’intervention : Macroprocessus et élaboration 17
2 e étape d’intervention
1 > Comment as-tu fait pour remettre les images en ordre ?
2 > Qu’est-ce que tu as observé sur chacune des images ? ( Comparaison )
3 > Es-tu sûr de ton choix ?
4 > Pourquoi as-tu placé cette image au début… à la fin ?
5 > Quels sont les indices qui te permettent d’associer une image à un picto ?
Références ( matériel ) : > Bandes dessinées qui respectent la structure de base du récit ;
> Productions « jeux de mots », Centre Franco-Ontarien de Res. Péd. ;
> Etc.
1 > Y a-t-il des mots clés dans la phrase qui t’ont aidé à trouver la bonne image ?
2 > D’après toi, quelles phrases ou quels paragraphes sont bien placés ?
3 > Comment fais-tu pour le savoir ?
1 > De quoi t’es-tu servi pour décider de l’ordre des phrases ou des paragraphes ?
L’orthopédagogue propose un texte à l’enfant. L’enfant doit trouver les éléments de chaque étape
du récit. Voici la progression suggérée :
◊ lecture du texte et grille des pictogrammes à compléter ( la grille est remplie partiellement ) ;
◊ lecture du texte et grille des pictogrammes à remplir entièrement ;
◊ cadre de récit avec mots clés ( modèle de macrostructure, Compréhension en lecture, J.Giasson, p. 105 ) ;
◊ macroclosure ( modèle de macrostructure, Compréhension en lecture, J.Giasson, p. 105 )
Suggestions de matériel :
◊ 1 er cycle : Mémo 1, manuel 4 : J’en ai assez, je pars ! ( p. 29-31 )
◊ 2 e cycle : Signet / Français, livre A : Le singe et le python ( p. 138- 139 )
◊ 3 e cycle : Ly et Lison : Qui sauva les huards du géant ? ( p. 106-107 )
1 > Est-ce qu’il y a des sections dans la grille dont tu n’es par certain de la réponse ?
2 > Qu’est-ce qui te fait douter ?
L’orthopédagogue demande à l’élève d’associer des segments de texte à l’une des cinq étapes
du récit. Par exemple, présenter une bonne correspondance et un leurre représentant une situation
de départ : l’enfant doit identifier la section de texte qui correspond à la situation de départ et
justifier son choix.
1 re activité
L’élève devrait être en mesure d’identifier correctement et individuellement chaque segment de texte.
L’orthopédagogue lui propose donc d’associer les cinq segments de texte aux cinq étapes du récit.
1 > De quoi t’es-tu servi pour décider de l’ordre des phrases ou des paragraphes ?
2 > Comment fais-tu pour t’en assurer ?
3 > Quelle étape du récit as-tu trouvée la plus difficile ?
2 e activité
Divers textes sont proposés aux élèves, à qui l’orthopédagogue demande de remplir différents types
d’organisateurs graphiques.
Proposition de démarche :
Au fur et à mesure que l’élève remplit une partie de l’organisateur, l’orthopédagogue questionne :
Figure 6.3 : Cadre de récit standard pour un récit comportant plusieurs épisodes
Situation initiale
Problème
But
événement 1
événement 2
événement 3
événement 4
Résolution
Titre : _ ____________________________________________________________________
___________________________________________________________________ . Ensuite
lorsque ____________________________________________________________________
_________________________________________________________________________ .
À la fin _ __________________________________________________________________ .
Koala
Réf. : La compréhension en lecture, Giasson, p. 104-105, figures 6.3 et 6.4 ; p. 127 figures 7.2 et 7.3
Il est primordial que les élèves qui ne sont pas sensibilisés à la notion d’idée principale apprennent
à faire la distinction entre les deux types d’information :
◊ l’information « textuellement importante » ( l ’auteur la présente comme telle ) ;
◊ l’information « contextuellement importante » ( le lecteur la considère comme telle,
dépendamment de son intention de lecture ).
Cette habileté se développe petit à petit et n’est jamais maîtrisée complètement, donc nous
n’attendrons pas la fin du primaire pour commencer à attirer l’attention des élèves sur les idées
importantes dans un texte.
« … Les élèves doivent apprendre que l’auteur signale des informations importantes en utilisant
des marqueurs de surface .
Les principaux types de marqueurs sont les suivants :
1 > les indices graphiques ( la grosseur des lettres, le caractère, etc. )
2 > les indices lexicaux, soit les mots ou expressions qui sont :
a ) des indicateurs de l’importance de l’information ( il est important de comprendre que… ) ;
b ) des indicateurs du thème ( le sujet, le thème est… ) ;
c ) des mots de résumé ( bref, en résumé, … ) ;
d) des conclusions ( nous concluons que… ) ;
e ) des connecteurs ;
f ) des signaux de superstructure ( notre hypothèse est, le résultat fut que… ).
3 > les indices sémantiques ( l ’introduction, les paragraphes, les répétitions … ) ».
( La lecture de la théorie à la pratique, Giasson, p. 231 )
Pour résumer, l’élève peut se poser deux questions qui le conduiront à l’idée principale de la phrase,
du paragraphe ou du texte :
> De qui ou de quoi parle-t-on ?
> Qu’est-ce qu’on en dit d’important ?
D’après Giasson ( 1990 ) La compréhension en lecture p. 88, « la tâche de résumer un texte est complexe et
nécessite un enseignement graduel ». Elle se réfère à Heidi et Anderson ( 1986 ) pour proposer une série
de recommandations adressées aux enseignants.
1. Longueur du texte : Même les jeunes élèves réussiront un résumé si le texte est court.
Il faut donc augmenter graduellement la longueur du texte
à résumer.
2. Types de textes : Les textes narratifs sont plus faciles à résumer. Plus tard, on passera
à d’autres types de texte.
3. Complexité du texte : Les premiers textes doivent contenir des éléments familiers et
être rédigés de façon à bien faire ressortir les idées principales.
Plus tard, présenter des textes plus complexes.
4. Présence du texte : Il est plus facile de résumer un texte qu’on a sous les yeux que
de résumer un texte de mémoire. Toutefois, attention au
« copier-éliminer ». L’élève doit réécrire le texte dans ses propres
mots. Après cette étape, passer à la rédaction du résumé
sans recours au texte.
5. Auditoire : Au début, les élèves écrivent des résumés pour eux-mêmes.
Plus tard, ils écriront pour quelqu’un d’autre.
6. Longueur du résumé : Quand les élèves écrivent leurs premiers résumés, ils ont tendance
à n’enlever que quelques éléments. Le résumé est alors plus long.
Par la suite, on exigera que le résumé soit de plus en plus court.
• Troisième règle : Employer un terme générique pour remplacer une liste d’objets.
Ex. : Jacinthe a cueilli des marguerites, des boutons d’or et des iris.
Jacinthe a cueilli des fleurs.
• Quatrième règle : Utiliser un mot pour représenter une série d’actions présentées
dans une ou plusieurs phrases.
Ex. : Et je la vois qui ratatine, qui rabougrit, qui se dégonfle et se défait, comme si elle fondait…
Elle rapetisse.
COMPÉTENCES TRANSVERSALES :
Les compétences d’ordre intellectuel :
◊ Exploiter l’information ;
◊ Exercer son jugement critique ;
◊ Mettre en œuvre sa pensée créatrice.
Les activités suivantes visent les mêmes compétences que celles mentionnées précédemment.
PISTES D’INTERVENTION
Procédure : selon les principes de l’enseignement stratégique :
◊ modelage ;
◊ pratique guidée ;
◊ pratique coopérative ;
◊ pratique autonome ;
◊ exemples et contre-exemples.
L’orthopédagogue montre aux élèves la couverture d’un livre et leur demande de formuler
des hypothèses sur le contenu, en s’appuyant sur le titre et l’illustration qui accompagnent
la couverture du livre.
L’orthopédagogue débute la lecture et s’arrête à des moments stratégiques qui favorisent
les prédictions.
1 > Quels sont les indices sur la couverture du livre qui te permettent de prédire ce qui va se passer ?
2 > Quels liens fais-tu entre ces indices et ta prédiction ?
3 > En quoi ces prédictions peuvent-elles t’aider à mieux comprendre ?
4
Il faut faire la distinction entre prédire ( implique l’utilisation des indices ) et deviner ( ou imaginer ).
L’orthopédagogue présente une histoire en images ou une bande dessinée dont on a enlevé
la dernière image ou la dernière case.
L’enfant doit effectuer une prédiction à partir des images déjà ordonnées.
L’orthopédagogue remet à l’élève un récit dont une portion de texte a été remplacée par un blanc.
L’enfant doit choisir parmi deux prédictions proposées ( une vraie et un leurre ).
L’orthopédagogue présente un texte littéraire dont on a retiré une partie. L’enfant doit compléter
l’histoire en faisant les bonnes prédictions.
On propose à l’élève la lecture d’un texte avec un cache, pour pouvoir formuler des prédictions.
Suggestions de matériel :
◊ Examen diagnostique de la lecture, niveau intermédiaire p. 82 et variante 1,
guide de l’examinateur, C.S. Marie - Victorin.
◊ Banque de textes littéraires de la C.S. Marie - Victorin.
◊ BIM
L’imagerie mentale fait à la fois partie des processus d’élaboration et des processus métacognitifs.
Plus l’imagerie mentale est spontanée plus elle se rattache aux processus d’élaboration.
Plus elle est consciente et dirigée plus elle se rapproche des processus métacognitifs.
Le lecteur doit éviter de tomber dans le piège de la réponse affective et doit plutôt évaluer le texte
à partir de ses processus de raisonnement.
Les deux principales réactions émotives du lecteur à l’égard d’un texte littéraire sont :
> réaction émotive à l’intrigue ;
> identification aux personnages.
Une certaine partie des connaissances du lecteur sont reliées aux microprocessus, aux processus
d’intégration et aux macroprocessus.
Il arrive souvent qu’il établisse entre le texte et ses connaissances personnelles des liens
qui l’éloignent de l’essentiel du texte.
Lorsque les élaborations sont adéquates, leur présence facilite la rétention de l’information.
Il est essentiel que les jeunes lecteurs apprennent à porter des jugements sur les textes et
à développer leur esprit critique :
> Distinguer les faits des opinions ;
> Porter un jugement sur la crédibilité de la source d’information ;
> Réagir à l’aspect connotatif du langage de l’auteur.
Processus
d’intégration
Compétence 1
Lire des textes variés
Composantes de la compétence :
> Construire du sens à l’aide de son bagage de connaissances et d’expériences ;
> Utiliser le contenu des textes à diverses fins.
Toutes les questions énoncées dans les différentes parties de ce document ne sont là
qu’à titre d’exemples. Nous sommes bien conscients de la nécessité de suivre l’élève
dans la compréhension de son propre fonctionnement et, pour ce faire, d’utiliser ses réponses
pour l’aider à en préciser la teneur. Allons donc le rejoindre là où il est, pour pouvoir faire
un bout de chemin avec lui. Quelle belle occasion d’utiliser notre écoute et notre créativité !
« La capacité à opérer des inférences augmente avec l’âge, mais elle apparaît très tôt ; en fait,
la plupart des connaissances acquises par les enfants sont le fruit d’inférences
qu’ils ont faites par rapport au monde qui les entoure. ( … )
Un facteur déterminant qui intervient dans la production d’inférences
est la disponibilité des connaissances sur le contenu du texte. Très souvent, un élève
qui ne comprend pas l’information implicite d’un texte éprouve de la difficulté
non pas avec le processus même d’inférence, mais avec la disponibilité des informations
nécessaires à l’élaboration d’une inférence »
( La lecture, de la théorie à la pratique, 2 e édition, J. Giasson, p. 266 )
1
Références en annexe.
Savoirs essentiels
Connaissances liées au texte ( P.D.F. p. 88-89 )
◊ Exploration de quelques éléments littéraires à des fins d’utilisation ou d’appréciation :
> Prise en compte d’éléments de cohérence :
- principaux connecteurs ou marqueurs de relation ;
- reprise de l’information en utilisant des termes substituts.
PISTES D’INTERVENTION
Voici un exemple d’une progression de l’intervention rééducative pour un enfant de 2 e cycle
présentant des difficultés avec les mots de substitution. Il va sans dire qu’il faut situer le niveau
d’efficience du sujet pour établir le point de départ d’une intervention.
Nous présenterons à la suite de ce modèle des références qui permettront de travailler les processsus
d’intégration.
Vous retrouverez les activités proposées dans le guide de l’examinateur « Débutant 2 »
de l’ex-Commission scolaire Jacques-Cartier ( C.S. Marie-Victorin ) aux pages 65 et 66.
Pour les élèves de 3 e cycle, vous vous référez au guide « Niveau intermédiaire » p. 69.
1 > Sur quoi te bases-tu pour choisir « il » plutôt que « elle » ?
2 > Comment sais-tu que ce pronom remplace bien ce mot-là ?
3 > Quelle question te poses-tu pour trouver le référent ?
2
Il est à noter qu’il n’y a pas d’ordre hiérarchique entre les activités proposées pour favoriser la mise en place d’un processus donné.
Savoirs essentiels
Connaissances liées au texte ( P.D.F. p. 88-89 )
◊ Exploration de quelques éléments littéraires à des fins d’utilisation ou d’appréciation :
> Prise en compte d’éléments de cohérence :
- principaux connecteurs ou marqueurs de relation ;
- reprise de l’information en utilisant des termes substituts.
1 > Sur quels indices t’es-tu basé pour choisir ce connecteur plutôt qu’un autre ?
2 > Comment peux-tu vérifier l’exactitude de ta réponse ?
3 > Que feras-tu si ta réponse est inexacte ?
Savoirs essentiels
Connaissances liées au texte ( P.D.F. p. 88-89 )
◊ Exploration de quelques éléments littéraires à des fins d’utilisation ou d’appréciation.
« Pour parler d’inférence, il faut que le lecteur dépasse la compréhension littérale, c’est-à-dire qu’il aille
plus loin que ce qui est présent en surface du texte. »
( La compréhension en lecture, Giasson, 1990, p. 61 )
* Vous trouverez en annexe le tableau de la classification des inférences reliées aux schémas des lecteurs.
Autres stratégies d’entraînement aux inférences ( Holmes 1983 dans Giasson 1990, p. 70-71 ) :
1 > Lire un passage et poser une question d’inférence ;
2 > Faire émettre une hypothèse sur l’inférence ;
3 > Identifier les mots clés ;
4 > Formuler des questions de type Oui-Non et y répondre ;
5 > Porter un jugement final.
1 > De quelle façon peux-tu t’assurer que tu as trouvé une bonne réponse ?
Connaissances personnelles ? Éléments du texte ? …
2 > Comment as-tu trouvé la réponse à ta question ? Dans ta tête ? Dans le texte ?
3 > De quels indices t’es-tu servi ?
4 > Quelle autre stratégie aurait pu te servir ?
Les
microprocessus
Savoirs essentiels
Connaissances liées au texte ( P.D.F. p. 88-89 ) :
◊ Reconnaissance et utilisation des groupes qui constituent la phrase ;
◊ Recours à la ponctuation ;
◊ Reconnaissance et utilisation des fonctions syntaxiques ;
◊ Exploration et utilisation du vocabulaire en contexte ;
◊ Utilisation de l’orthographe conforme à l’usage.
Toutes les questions énoncées dans les différentes parties de ce document ne sont là
qu’à titre d’exemples. Nous sommes bien conscients de la nécessité de suivre l’élève
dans la compréhension de son propre fonctionnement et, pour ce faire, d’utiliser ses réponses
pour l’aider à en préciser la teneur. Allons donc le rejoindre là où il est, pour pouvoir faire
un bout de chemin avec lui. Quelle belle occasion d’utiliser notre écoute et notre créativité !
LES MicROPROCESSUS
A. mécanismes d’identification des mots écrits
B. lecture par groupe de mots
C. Microsélection
Les mécanismes d’identification des mots à l’écrit font appel à deux grandes catégories
de traitement :
Traitement alphabétique :
◊ Décodage ( segmentation, conversion et fusion ) ;
◊ Sert davantage pour identifier les mots peu fréquents ou peu familiers à l’écrit
et réguliers ( éléphant, macaroni, etc. ).
Traitement orthographique :
◊ Reconnaissance instantanée ; 1
◊ Sert à identifier les mots fréquents à l’écrit ou ceux irréguliers ( monsieur ) et à permettre
la reconnaissance instantanée d’une structure syllabique qui se retrouve dans différents mots.
Dans l’état actuel des connaissances, il apparaît que les deux traitements ne s’acquièrent
pas indépendamment l’un de l’autre. Notamment, le développement du traitement
alphabétique a des impacts directs sur le développement du traitement orthographique.
Il s’avère donc essentiel de s’assurer que l’élève a atteint un niveau suffisant d’acquisition
du traitement alphabétique avant d’entreprendre une intervention rééducative visant
le traitement orthographique.
1
Il ne s’agit pas d’une reconnaissance de l’enveloppe globale du mot mais des éléments constituant le mot.
traitement alphabétique
Dans le cas du traitement alphabétique, les difficultés peuvent relever de la segmentation graphosyllabique,
de la conversion graphème-phonème ou de la fusion phonosyllabique
( relève de la conscience phonologique ). Autant que possible, l'évaluation doit permettre
de déterminer laquelle ou lesquelles de ces composantes sont déficitaires.
( Line Laplante )
On doit d'abord s'assurer que ce n'est pas un problème de discrimination auditive de phonèmes
proches. Dans le cas où c'est la conversion graphème-phonème qui n'est pas bonne, on utilisera dès
le départ les symboles écrits.
Dans le cas où l'élève confond systématiquement le « b » et le « d », il serait bon de « solidifier »
une CGP 2 et de considérer l'autre par exclusion ( si ce n'est pas le « b », c'est le « d » ).
Pour déterminer quelle sera la CGP ciblée, l'élève peut nous aider dans la mesure où
il serait préférable de cibler la CGP qui est déjà plus « solide ».
( Line Laplante )
2 Correspondance graphophonétique
Avant de proposer à l'élève les activités qui suivent, l'orthopédagogue doit s'assurer que celui-ci
ne présente pas de difficultés de discrimination auditive.
boue, blé, train, brise, barbe, tombe, lime, château, cabane, lavabo
Les mots choisis doivent comporter les structures syllabiques les plus courantes en français :
CV, CVC, CCV. De plus, les mots doivent être introduits dans l'ordre suivant : la CGP ciblée en position
initiale, en position finale et en position médiane et dans le respect de la progression du nombre
de syllabes ( voir l'encadré ci-haut ).
L’élève doit dire s’il entend le « son » / /. Si oui, où est-il ? Au début, au milieu ou à la fin du mot.
Utiliser un carton rectangulaire où trois points de couleurs différentes sont dessinés.
Chaque point représente une position du « son » entendu.
Pratique guidée :
> Je te donne un exemple : dans le mot « bouton », y a-t-il un / / ?
L’élève devrait répondre : « Oui ».
> Où est-il placé dans le mot ?
L’élève devrait répondre : « Au début du mot » et pointer le cercle lilas.
Si l'élève ne réussit pas, l'orthopédagogue s’assure qu’il a son attention puis il prononce lentement
le mot pour lui faire prendre conscience du « son » de la lettre.
On poursuit, sur ce même modèle, avec les autres mots de l'activité.
Pratique autonome :
À la fin de l'activité, l'orthopédagogue demande à l'élève s’il connaît d’autres mots qui contiennent
le « son » / / et il lui demande aussi d’identifier la position du « son » dans les mots trouvés.
Activités rééducatives 3
Objectif d’apprentissage visé
Lecture de mots contenant le phonème « b » / /
Nature de la difficulté :
Substitution de graphèmes représentant des phonèmes proches au plan phonologique.
Exemple d’intervention
L’orthopédagogue lui pointe les mots contenant les substitutions du « b » et du « d ».
> Peux-tu me le lire ?
> Est-ce que ça fait un vrai mot ?
3
Pour une liste de fréquences orthophoniques, taper « Manulex » ou « Novlex » sur Google
Demander à l'élève quels sont ses repères visuels, phonologiques ou kinesthésiques sur
lesquels il s'appuie pour établir de quelle CGP il s'agit lorsqu'il la rencontre.
S'il n'a pas de repères ou s'ils sont inefficaces, on doit l'aider à en développer.
Durant cette phase, procéder par modélisation, pratique guidée et pratique autonome.
1 > Comment peux-tu associer dans ta tête le « son » avec la lettre que tu vois ?
2 > Sur quels indices te bases-tu ?
Modélisation :
L'orthopédagogue donne un exemple en lisant le mot « bouton » et en pointant la lettre « b ».
Il verbalise à haute voix les repères sur lesquels il s'appuie pour déterminer la CGP.
Pratique guidée :
Présenter à l'élève de façon aléatoire les dix mots suivants et lui demander de les lire et de pointer
la lettre « b » en verbalisant à chaque fois ses repères.
bagage, arabe, cube, baril, bijouterie, acrobate, retombe, berce, arbalète, ambulance
S'il éprouve des difficultés, l'orthopédagogue l'accompagne en faisant avec lui la segmentation,
la conversion et la fusion des mots manqués.
Rappelle-toi les repères que tu te donnes lorsque tu lis des mots contenant
un « b » ( ex. : bébé ). Chaque fois que tu verras un « b » tu pourras donc le reconnaître.
Lorsque tu rencontreras l'autre lettre qui lui ressemble, tu sauras que ce n'est
pas elle. Donc, ce sera un « d ».
Voici l'exemple d'une démarche possible pour amener l'élève à produire la graphie.
> Dis-moi ce que tu trouves difficile quand je te dicte un mot qui contient « b »
et que tu dois l'écrire.
La réponse de l'élève devrait pister l'orthopédagogue sur les stratégies ou
les repères qu'il utilise et qui le conduisent à l'erreur.
> Souviens-toi des repères que tu t'es donnés en lecture. En quoi peuvent-ils
te servir à l'écriture ?
Si l'élève n'arrive pas à se donner des repères, on peut lui en proposer.
L'orthopédagogue demande à l'élève de lui donner un mot dans lequel il y a le « son » / / qu'il
reconnaît et qu'il écrit toujours facilement ( ex. : bébé ) puis l'aide à associer dans sa tête
le mot et la graphie du « son » / / en se répétant ses repères.
L'élève consigne dans un journal de bord la lettre « b » et illustre son repère.
5
Correspondance phonographémique
Modélisation :
L'orthopédagogue montre l'image du « corbeau », dit le mot et écrit la graphie ciblée.
En écrivant, elle verbalise son processus mental.
Pratique guidée :
Par la suite, elle lui présente une banque d'images illustrant des mots ayant les phonèmes
/ / et / / et lui demande de dire puis d'écrire la graphie ciblée.
> Maintenant montre-moi dans la pièce un objet dont le nom contient le « son » / /.
> Peux-tu trouver aussi un mot qui contient le « son » / / ?
Si l'élève est incapable d'exécuter la demande, l'orthopédagogue reprend la modélisation à l'aide
du mot « tableau ».
Les mots trouvés par l'élève sont inscrits dans son journal de bord.
> Comment fais-tu pour t'assurer que tu as bien écrit la bonne lettre ?
Phase de généralisation
Amener l'élève à lire des mots contenant les lettres « b » et « d » dans des phrases
et en contexte.
> Je vais te donner des phrases à lire. Elles contiennent des mots avec des lettres « b » et « d ».
Tu pourras voir si tu arrives maintenant à bien distinguer les deux lettres.
Le plombier Benoit s’est fait mal au bras en donnant le bain à son
bébé malade. Il est étendu sur le divan en attendant le médecin.
Il a une douleur abominable quand son beau-frère le bouge un peu.
Celui-ci décide de ne pas sortir son bateau pour ne pas l’abandonner.
> Et si on essayait aussi d'écrire en faisant bien attention à ces deux « sons ». Je te donne une dictée ?
Sable, arbre, dent, dos, danse, bal, code, monde, cadre, etc.
Le boulanger disait à Bruno combien il était désolé : Baboul, son chien
berger, est disparu depuis bientôt dix jours. Il a brisé sa chaîne en deux
bouts. Bruno demande l’aide de bénévoles pour identifier une piste
conduisant au fidèle compagnon du boulanger.
> Quand tu auras un mot avec le son / / dans ta tête ou qu'on t'en donnera un en dictée et
que tu voudras l'écrire, comment feras-tu pour dessiner correctement la lettre qui fait / / ?
Et pour le « son » / / ?
S'il éprouve des difficultés, lui rappeler les exemples de son journal de bord et ses évocations.
En classe
Durant une situation de lecture et d'écriture :
Avant : L'inviter à rappeler dans sa tête les moyens trouvés pour bien associer
les lettres et les « sons » appris.
Pendant : Intervenir pour guider l'élève à l'identification ou à la production de mots
difficiles pour lui.
Après : Revenir avec lui sur ces activités ( stratégies utilisées et leur efficacité ) et
se fixer un objectif pour la prochaine période de rééducation en fonction
de ses besoins.
Avec l’enseignant
◊ Lui demander d'insérer aux mots de vocabulaire de la semaine des mots contenant
les lettres « b » et « d » et de fixer comme objectif d'orthographier correctement un certain
nombre de mots contenant cette CPG.
◊ Suggérer à l'élève de lui présenter son journal de bord et ses stratégies pour bien lire et
bien écrire les lettres « b » et « d » et les « sons » / / et / /.
L’intervention : Les microprocessus 52
traitement orthographique
Il serait pertinent d'expliquer ou de rappeler ici le rationnel. Étant donné que le traitement
orthographique renvoie au traitement d'unités orthographiques contenues dans les mots,
et non à la reconnaissance « globale », il s'avère important de développer chez l'élève la capacité
à reconnaître certains de ces segments orthographiques ( ceux qui lui posent problème ).
Voir en annexe le modèle de Seymour.
Exemple de mots :
ration - potion - punition - parution - discrétion - sécrétion - déception - fiction
sanction - invention - partition - addition - émotion - finition - alimentation
attention - irruption - intonation - génération - salutation
mentionner - rationnement - frictionner - discrétionnaire - fonctionnaire - rationnel
fractionnaire - proportionnellement - sanctionner - fonctionnement
N.B. Ces mots ne seront pas présentés dans l'ordre donné ci-haut. Il s'agit de les montrer de façon aléatoire.
Demander de lire les autres mots en encerclant le « t ion » si c'est aidant.
Lire des phrases dans lesquelles il reconnaîtra la syllabe « tion » dans divers mots.
1. J'ai fait une addition à la place d'une soustraction, quelle émotion !
Texte :
Jour de célébration !
La lecture par groupe de mots est une habileté qui consiste à utiliser les indices syntaxiques
pour identifier dans la phrase les éléments qui sont reliés par le sens et qui forme une sous-unité.
( Réf. : La compréhension en lecture, 1990, J. Giasson, p. 43 )
Cette habileté favorise la compréhension puisqu'en regroupant plusieurs mots dans la même unité
de mémoire, le lecteur multiplie ainsi les éléments d’information et, de ce fait, favorise une plus
grande accessibilité au sens.
Stratégies pédagogiques
Il existe deux catégories d'interventions pour améliorer la lecture par groupe de mots :
1. La lecture répétée ;
2. Découpage du texte en unités.
« Les deux techniques se sont révélées efficaces, mais il semblerait que la lecture répétée
donne des résultats supérieurs au découpage du texte ».
( Taylor et al., 1985 )
La lecture répétée
Deux variantes :
◊ Lecture répétée supervisée par un moniteur
Présenter un texte à l'élève et lui demander de le lire à répétition jusqu'à
ce qu'il en fasse une lecture fluide ( par exemple un seuil de 100 mots / minute
sans buter sur les mots ).
◊ Lecture effectuée en écoutant un texte enregistré
Demander à l'élève de lire un texte en même temps qu'il en écoute
l'enregistrement, et ce, jusqu'à ce qu'il se sente capable de le lire devant
l'intervenant sans l'aide de l'enregistrement.
La lecture effectuée en écoutant un texte enregistré est plus appropriée
pour un élève ayant besoin de soutien, puisqu'il pourra arrimer le rythme
de sa lecture sur celui créé par la lecture par groupe de mots de
l'enregistrement. Alors que la lecture répétée supervisée par un moniteur
relève plus de l'exercisation.
Une fois les groupes de mots déterminés, on les présente de trois façons :
I. Présenter une unité par ligne ;
II. Intégrer des barres obliques dans le texte ;
III. Laisser des espaces très marqués entre les groupes de mots.
L'utilisation stratégique des trois types de représentations visuelles dans cet ordre facilite le retrait
des indices et, par le fait même, l'autonomie de l'élève dans sa lecture par groupe de mots.
c la microsélection
La microsélection peut être travaillée dès le début du primaire. Elle amène le lecteur à décider
quelle information il doit retenir dans une phrase, elle permet la détermination de l'idée principale
de la phrase.
Le lecteur devra, entre autres, mettre en lien les éléments d’information retenus au cours de sa
lecture. Il devra par la suite faire un choix des éléments de compréhension les plus pertinents puisque
la mémoire à court terme est limitée. Il doit donc mettre en œuvre la microsélection simultanément
avec la lecture par groupe de mots.
La microsélection est fortement reliée aux macroprocessus afin de valider le choix des éléments
d’informations et de s'assurer de leur importance au sein même de la macrostructure du texte.
( Réf. : La compréhension en lecture, 1990, J. Giasson, p. 49 )
Le lecteur débutant peut éprouver des problèmes à utiliser la microsélection puisque celle-ci est
«…dépendante de l'habileté à reconnaître aisément les mots rencontrés dans le texte. »
( Réf. : La compréhension en lecture, 1990, J. Giasson, p. 49 )
L'enseignant peut demander aux élèves de poser une question sur la phrase qu'ils viennent de lire
et les amène à comparer ces questions portant sur des détails par rapport à l'information centrale.
Il peut ainsi amener l'élève à développer des stratégies qui l'aideront à sélectionner les éléments
d’information.
Nous pourrons suggérer d'utiliser divers moyens de type : surligner, annoter dans la marge,
illustrer l'élément jugé essentiel, etc.
L’intervention : Les microprocessus 57
Annexes
Annexes
Annexes : Modèle développemental de Seymour
Annexes ii
Types d inférences
1 > Lieu ( À quel endroit un événement se produit ? ) « Après la joute, Anna se rendit au comptoir
et commanda un sandwich et un jus ».
Où est-elle ?
2 > Agent ( Qui accomplit l’action ? ) « A ntoine fait ensuite pénétrer la gouache
entre les soies et glisse le pinceau sur la toile ».
Qui est Antoine ?
3 > Temps ( Quand l’événément a eu lieu ? ) « Les ténèbres pénètrent peu à peu le parc ;
seules les cimes des grands pins sont encore
caressées par les derniers rayons chauds ».
À quel moment se situe la scène ?
4 > Agent ( Ce que fait la personne. ) « Le jeune homme lève la hache et la rabat
vers le tronc à plusieurs reprises ».
Quelle tâche accomplit-il ?
5 > Instrument ( De quoi se sert la personne ? ) « Le cambrioleur avait défoncé la porte
à l’aide d’un outil pour enfoncer les clous ».
Quel outil avait-il utilisé ?
6 > Catégorie « Un golfeur, un nageur et un boxeur
( À quelle catégorie appartiennent les éléments ? ) participaient au match de water-polo ».
De quelle catégorie font partie ces trois personnes ?
7 > Objet ( L’objet dont il est question ) « Porté sur un coussin d’air, le véhicule étrange,
sans ailes ni roues, glissait sur la route à 80 km / h ».
Quel était cet objet ?
8 > Cause - effet « En partant pour l’école, j’ai remarqué que les
a. ( Ce qui produit un effet. ) mares d’eau de la rue étaient recouvertes de glace ».
Qu’est-ce qui a amené ce changement ?
b. ( Quel effet produit cette cause ? ) « Ce qu’elle a vu et entendu sortir de la prise
électrique lui fait dire qu’elle est défectueuse ».
Qu’a-t-elle entendu ?
9 > Problème - solution « La météo avait annoncé un froid arctique dans
a. ( Quelle est la solution du problème ? ) la région. Luce décida de prendre des précautions
pour ne pas geler en marchant à l’école ».
Quelles précautions a-t-elle prises ?
b. ( Quel problème a-t-on cherché à résoudre ? ) « A lexandre décida de ne plus confier ses
secrets à Sandra ».
Pourquoi a-t-il choisi cette solution ?
10 > Sentiment - attitude « François avait la larme à l’œil en regardant
( Quel sentiment ou quelle attitude ? ) sa fille monter sur le podium pour recevoir
la médaille d’or ».
Quel sentiment éprouvait-il ?
Addition et, aussi, de plus, ainsi que, de même que, avec, également…
Disjonction ou, ou bien, soit / soit, soit / ou, tantôt / tantôt ...
Temps avant, lorsque, quand, après, avant que, alors que,
depuis que, au cours de, premièrement, deuxièmement,
pendant que, maintenant, dès lors, toujours, ensuite,
tantôt, durant, au moment, lors, dès que, finalement,
puis, dorénavant…
Lieu devant, derrière, au-dessus, au-dessous…
Cause car, en effet, effectivement, parce que, puisque, vu que,
étant donné, étant donné que, en raison de, à cause de,
grâce à, comme…
Conséquence alors, à tel point que, donc, de sorte que, de manière que,
de manière à, aussi, conséquemment, par conséquent,
en conséquence, c’est pourquoi, ainsi…
Comparaison comme, tandis que, mais, aussi bien que,
comparativement, ainsi que, de même que, plus que,
moins que, autant que…
Opposition et contraste au contraire, malgré, cependant, bien que, par contre,
contrairement à, pourtant, mais, tandis que, toutefois,
néanmoins, d’ailleurs, bien que, quoique, lorsque,
au moins, du moins, sinon, malgré, bien que, en dépit de,
sauf, sauf que, excepté que, excepté, même si…
But pour, afin que, afin de…
Condition Si, si / alors…
Styles cognitifs :
Approche personnelle, globale et relativement stable qui caractérise la manière distincte
que préfère utiliser une personne pour penser, apprendre, comprendre, organiser
son expérience et son savoir, percevoir et traiter l’information, appréhender des éléments
perceptuels ou résoudre un problème dans une grande variété de situations.
( Legendre, 2005, p. 1271 )
Styles d’apprentissage :
Mode préférentiel modifiable via lequel le sujet aime maîtriser un apprentissage et
résoudre un problème, penser ou, tout simplement, réagir dans une situation pédagogique.
( Legendre, 2005, p. 1273 )
Stratégies d’apprentissage :
Ensemble d’opérations et de ressources pédagogiques, planifié par le sujet dans le but
de favoriser au mieux l’atteinte d’objectifs dans une situation pédagogique.
( Legendre, 2005, p. 1261 )
Autorégulation :
Le processus par lequel les élèves activent et déploient des conduites cognitives et
affectives qui sont orientées systématiquement vers un but à atteindre.
( Schunk et Zimmerman ( 1994 ) dans Allal, 1999, p. 44 )
Stratégies d’autorégulation :
Stratégies cognitives que l’élève utilise consciemment, systématiquement et constamment
lorsqu’il assume la responsabilité de son apprentissage. ( Zimmerman ( 1986 ) dans Viau, 1994, p. 83 )
Auto-évaluation :
Processus par lequel un sujet est amené à porter un jugement sur la qualité de son
cheminement, de son travail ou de ses acquis au regard d’objectifs prédéfinis et
tout en s’inspirant de critères précis d’appréciation. ( Legendre, 2005, p. 143 )
Le cerveau est l’organe le plus complexe et le plus méconnu du corps humain. C’est grâce
à ses 100 milliards de cellules que je peux accomplir autant ! C’est grâce à lui si je peux me
souvenir, parler, penser, imaginer, planifier, anticiper etc…
Voyons comment j’utilise celui-ci pour m’acquitter de certaines tâches :
1
Sans être exhaustive, voici une liste d’attitudes et d’actions métacognitives
Il faut :
pouvoir expliciter ce qu’on entend par cognition
s’essayer à reconnaître le cheminement de la pensée
quand elle se passe dans des situations réelles
concevoir des séquences d’apprentissage qui suscitent
la réflexion des élèves
modéliser la réflexion devant les élèves qui n’y
arrivent pas seuls
penser à haute voix avec eux
leur faire prendre conscience de ces activités
mentales, les nommer, les mettre en œuvre
accompagner leur utilisation de plus en plus autonome… »
( Tiré de : Barth, 1996, p. 54 )
Selon Lafortune, Hébert, Jacob ( 2000, p.16 ), il existe quatre étapes pour amener l’élève
à pratiquer la métacognition :
1. Le modelage :
L’enseignant se donne en exemple. L’enseignant verbalise sa démarche.
Il dit à haute voix tout le dialogue intérieur, toutes les questions qu’il se pose
lorsqu’il doit planifier, surveiller, évaluer sa démarche lors d’une tâche donnée.
Une discussion en groupe peut suivre…
2. La pratique guidée :
L’élève verbalise sur sa propre façon de faire et l’enseignant guide l’élève dans
cette démarche en lui posant des questions pour l’amener à aller plus loin.
3. La pratique coopérative :
Les élèves, deux par deux, verbalisent leur processus de pensée lors de
l’exécution d’une tâche. Celui qui écoute porte un regard critique sur
la démarche de l’autre et commente.
4. La pratique autonome :
L’élève verbalise ce qu’il fait et évalue sa compétence ou son savoir faire.
Voici des exemples de tâches pouvant être effectuées par les élèves ( inspiré de Langevin, 1992, p. 5 ):
L’organisation du temps
L’étude en étapes, entrecoupées de pauses récompenses.
Planifier, s’organiser en fonction de ses objectifs.
Découper une recherche en étapes précisées dans un calendrier.
L’auto-évaluation
Il est possible d’apprendre aux jeunes à se donner des tests pour qu’ils puissent vérifier
ce qu’ils savent après une période d’étude.
Modélisation de l’enseignant : L’apprentissage d’une liste de mots pourrait servir d’exemple :
ils verraient l’enseignante lire, réciter, arrêter, revenir en arrière, cacher quelques mots et
les épeler, continuer et se tester par écrit en répondant à ses propres questions. Ils pourraient
reprendre cet exercice à deux pour se corriger l’un et l’autre.
La relaxation
La relaxation, qui consiste en une visualisation positive, devrait être à l’horaire de chaque
demi-journée.
La planification : analyser une tâche pour prévoir les étapes de réalisation, se fixer un but,
anticiper et choisir les stratégies en fonction de ce but, se donner des critères d’évaluation
qui permettent de réaliser une production ou de résoudre un problème, superviser la tâche
et l’évaluer.
Le contrôle : examiner, suivre ce que l’on est en train de faire, s’assurer qu’on est en direction
du but visé, vérifier ses progrès, évaluer la pertinence des étapes de la démarche.
7. Stratégies d’apprentissage
Pré-lecture
Avoir les documents requis
Déterminer en quoi consiste la tâche et pour quelles raisons elle a été assignée
Déterminer quel est l’objectif de l’auteur
Survoler le texte pour se faire une idée du contenu
Élaborer des questions auxquelles la lecture devra apporter des réponses
Toutes ces questions peuvent être posées par l’élève lui-même à la première personne lors
de l’auto-évaluation.
9.4.4 L’évaluation
Au terme de cette première phase, es-tu satisfait ? Pourquoi ?
Penses-tu avoir bien compris le sujet ?
Penses-tu avoir trouvé des idées pertinentes ?
Penses-tu avoir trouvé des exemples adéquats ?
Penses-tu avoir construit un bon plan ?
Penses-tu t’être bien organisé ?
Si tu n’es pas content de ton travail, essaie d’expliquer pourquoi ?
Si c’était à recommencer, t’y prendrais-tu autrement ? Si oui, comment ferais-tu ?
Français écriture
• As-tu jugé utile de faire un plan avant de te mettre à rédiger ?
• Si oui, quel type de plan ? Un plan général (grandes parties, idées essentielles)
ou un plan détaillé (sous-parties, exemples) ?
• Pourrais-tu justifier ta démarche ?
• Est-ce que tu as pensé qu’il serait utile de dégager une problématique,
autrement dit une question unique ou plusieurs questions suggérées par la citation
et auxquelles ta dissertation essaierait de répondre ?
• Lorsque tu écris un texte, comment procèdes-tu ?
• Comment trouves-tu le sujet dont tu vas traiter ?
• Comment procèdes-tu pour organiser toutes les données dont tu disposes ?
• Quelles sont les stratégies que tu as trouvées pour corriger ton texte ?
• Comment as-tu fait pour réunir les connaissances indispensables ( idées, exemples )
pour traiter ce sujet ?
• Comment te prépares-tu à écrire ?
• Comment t’y prends-tu pour décider quoi écrire ?
• Quand tu as de la difficulté en écrivant, que fais-tu ?
• Que fais-tu lorsque tu ne sais pas comment écrire un mot dans ton texte ?
Titre de l’activité :______________________________________________________________________
Niveau :_______________________________________________________________________________
Objectif visé :__________________________________________________________________________
Commentaires et observations
Commentaires et observations
Commentaires et observations
Commentaires et observations
Commentaires et observations
Commentaires et observations
xxxx xxxxxxxxxxxxxx
Nom de l’élève :_ _______________________________________ Date :__________________________
Mes vacances de Noël
Titre de l’activité :______________________________________________________________________
1e année du premier cycle
Niveau :_______________________________________________________________________________
Commentaires et observations
Commentaires et observations
Commentaires et observations
Commentaires et observations
Commentaires et observations
Commentaires et observations
xxxx xxxxxxxxxxxxxx
Nom de l’élève :_ _______________________________________ Date :__________________________
Les Amérindiens
Titre de l’activité :______________________________________________________________________
2e année du deuxième cycle
Niveau :_______________________________________________________________________________
Commentaires et observations
Commentaires et observations
Commentaires et observations
Commentaires et observations
Commentaires et observations
xxxx xxxxxxxxxxxxxx
Nom de l’élève :_ _______________________________________ Date :__________________________
L’algèbre
Titre de l’activité :______________________________________________________________________
3e secondaire
Niveau :_______________________________________________________________________________
Commentaires et observations
Commentaires et observations
Commentaires et observations
Commentaires et observations
Commentaires et observations
Réalisé par :
Hélène Bérubé, école Charles-Le Moyne
France Blouin, conseillère pédagogique en adaptation scolaire
Sylvie Dufort, école d’Iberville
Marie-Josée Gaucher, école Charles - Le Moyne
Carole Létourneau, école Paul-Chagnon
Danny Mc Duff, Service des ressources éducatives
Nathalie Ménard, école Georges P. Vanier
Lise Morneau, école Carillon
Isabelle Poulin, école Armand-Racicot
( Sous-comité de travail )
CSMV, juin 2004
= Matériel pouvant être utilisé dans un contexte de service direct ou indirect
d’intégration
d’élaboration
métacognitifs
va es
processus
Processus
és
Processus
processus
Processus
sa e
on
l
es e d
x
ie
Macro-
ili t r
ri
au
Micro-
ér
ti
ut Au
xt ir
ct
ve
ct
at
te É c r
re
re
Ni
di
Di
In
« Mon p’tit journal »
Préscolaire Éditions l’Artichaut
( Notions de temps et d’espace ) Parents
« Écritôt »
Préscolaire conscience de l’écrit
Éditions Modulo
Catégorisation
Préscolaire Jeu « A-Mi-Mots » et familles
1er cycle Éditions du Phare de mots
Parents
Éditions Guérin
Lire des textes variés Services
d’intégration
d’élaboration
métacognitifs
va es
processus
Processus
és
Processus
processus
Processus
sa e
on
l
es e d
x
ie
Macro-
ili t r
ri
au
Micro-
ér
ti
ut Au
xt ir
ct
ve
ct
at
te É c r
re
re
Ni
di
Di
In
Annexes : Répertoire des outils d’intervention en français pour les orthopédagogues
« Lire-tôt »
Préscolaire Histoires
à Éditions du Passe-Temps
1er cycle compléter ( 10 livrets, situations d’écriture
proposées à la fin des livrets ) Tutorat
« Énigmes en images »
Préscolaire Éditions du Passe-Temps
1er cycle ( rébus, langage, vocabulaire Ateliers,
conscience phonologique ) récupération,
Travailler la gestion
mentale, la mémoire,
Déclencheur « Tableau de la rétention
Préscolaire pour Soutien à, des éléments,
mises en situation »
1er cycle élaborer l’appren- la communication
une histoire Éditions de la pensée
tissage du orale, avec des élèves
français allophones par exemple
Préscolaire « L’apprenti-lecteur »
Ateliers
1er cycle Éditions Chenelière en classe
McGraw-Hill Intéressant
Déf. Aud. Parents
1er cycle
McGraw-Hill
Lire des textes variés Services
d’intégration
d’élaboration
métacognitifs
va es
processus
Processus
és
Processus
processus
Processus
sa e
on
l
es e d
x
ie
Macro-
ili t r
ri
au
Micro-
ér
ti
ut Au
xt ir
ct
ve
ct
at
te É c r
re
re
Ni
di
Di
In
Annexes : Répertoire des outils d’intervention en français pour les orthopédagogues
« Trousse : Raconte-moi
Préscolaire l’alphabet »
1er cycle Correspondance Éditions Septembre éditeur
graphème-phonème
« Histoires séquentielles :
Raconte ! »
Préscolaire Éditions Passe-Temps Langage oral
1er cycle ( 15 séquences de 3
ou 4 illustrations ) Parents
« Histoires séquentielles I » Francisation
Préscolaire Élèves D/A
Éditions Scolartek utilisant
et 1er cycle McGraw-Hill le langage gestuel
« Ton cahier de sons »
Préscolaire
Éditions à Reproduire
et 1er cycle
( voyelles, consonnes et images )
Inventer, « Intervention précoce Langage oral
transformer en lecture »
Préscolaire les Centre franco-ontarien des
1er cycle différentes ressources pédagogiques
parties ( 3 cahiers + 73 livres de lecture Intéressant
du récit. Déf. Aud.
Parents
avec un son en vedette )
« Guide d’observation et
Préscolaire pistes d’intervention à
au 3e cycle l’intention de l’enseignante » Pistes pour
xliii
enseignants
Éditions du Pied-de-Vent
Outil de réf.
Lire des textes variés Services
d’intégration
d’élaboration
métacognitifs
va es
processus
Processus
és
Processus
processus
Processus
sa e
on
l
es e d
x
ie
Macro-
ili t r
ri
au
Micro-
ér
ti
ut Au
xt ir
ct
ve
ct
at
te É c r
re
re
Ni
di
Di
In
Annexes : Répertoire des outils d’intervention en français pour les orthopédagogues
«Affiches de stratégies
de mémorisation » :
Préscolaire Éditions du Pied-de-Vent Outil de
au 3e cycle ( orthographe, verbe, référence
addition, multiplication ) Stratégies
parents
« Premiers pas »
1er cycle ( Lulu )
Éditions Alliage
« Les sons »
1er cycle Éditions à reproduire
« Apprenti-sons »
1er cycle Éditions à reproduire
« Enseignement correctif
de la lecture »
1er cycle Centre franco-ontarien
de ressources pédagogiques
xliv
( 4 à 5 fascicules )
Lire des textes variés Services
d’intégration
d’élaboration
métacognitifs
va es
processus
Processus
és
Processus
processus
Processus
sa e
on
l
es e d
x
ie
Macro-
ili t r
ri
au
Micro-
ér
ti
ut Au
xt ir
ct
ve
ct
at
te É c r
re
re
Ni
di
Di
In
Annexes : Répertoire des outils d’intervention en français pour les orthopédagogues
« Découvrir la lecture »
1er cycle Éditions Guérin
( 5 fascicules )
« Plaisir d’apprendre »
er
1 cycle Éditions Chenelière Ateliers Mathématiques
McGraw-Hill en classe
Livre et CD parents
« Cherche le bonhomme
1er cycle de neige »
Éditions Passe-Temps Ateliers
en classe
d’intégration
d’élaboration
métacognitifs
va es
processus
Processus
és
Processus
processus
Processus
sa e
on
l
es e d
x
ie
Macro-
ili t r
ri
au
Micro-
ér
ti
ut Au
xt ir
ct
ve
ct
at
te É c r
re
re
Ni
di
Di
In
Annexes : Répertoire des outils d’intervention en français pour les orthopédagogues
« Capsule 2 »
1er cycle
Éditions Modulo
Rééducataion :
« Lettre et sons » correspondance
graphème-phonème,
1er cycle Éditions Marie-France conscience
xlvi
phonémique et
syllabique
Lire des textes variés Services
d’intégration
d’élaboration
métacognitifs
va es
processus
Processus
és
Processus
processus
Processus
sa e
on
l
es e d
x
ie
Macro-
ili t r
ri
au
Micro-
ér
ti
ut Au
xt ir
ct
ve
ct
at
te É c r
re
re
Ni
di
Di
In
Annexes : Répertoire des outils d’intervention en français pour les orthopédagogues
Banque
d’images « Mon sac à mots,
er volume 2 » Dysphasie
1 cycle et de mots
Éditions à reproduire Soutien
pour écrire linguistique
Déf. Aud.
« Lire, lire, la…
Lire, lire, lou…
Lire, lire, lette… »
1er cycle ( textes courts )
Centre franco-ontarien Parent ou
de ressources pédagogiques tutorat
« Les joueuses de tours »
Éditions Scolartek
1er cycle
( confusions visuelles :
b-d-p-q-u-n… )
er
1 cycle
Éditions à reproduire
( histoire avec son vedette )
Lire des textes variés Services
d’intégration
d’élaboration
métacognitifs
va es
processus
Processus
és
Processus
processus
Processus
sa e
on
l
es e d
x
ie
Macro-
ili t r
ri
au
Micro-
ér
ti
ut Au
xt ir
ct
ve
ct
at
te É c r
re
re
Ni
di
Di
In
Annexes : Répertoire des outils d’intervention en français pour les orthopédagogues
« Syllabes cachées »
1er cycle Éditions Scolartek
( Fusion et segmentation )
d’intégration
d’élaboration
métacognitifs
va es
processus
Processus
és
Processus
processus
Processus
sa e
on
l
es e d
x
ie
Macro-
ili t r
ri
au
Micro-
ér
ti
ut Au
xt ir
ct
ve
ct
at
te É c r
re
re
Ni
di
Di
In
Annexes : Répertoire des outils d’intervention en français pour les orthopédagogues
1er cycle
au « Les cartes Oranges »
Parents, Mathématiques
3e cycle Éditions Hurtubise-HMH Intéressant Ateliers en
Déf. Aud. classe
1er cycle « Une phrase à la fois »
a u Éditions Chenelière
3e cycle Activités Intéressant
morpho- McGraw-Hill Parents
syntaxiques Déf. Aud.
Trousse de réadapation
1er cycle du langage.
au Conscience « du son à la phrase »
3e cycle phonologique, Centre franco-ontarien Intéressant
de ressources pédagogiques Parents
vocabulaire Déf. Aud.
Trousse de réadapation
1er cycle du langage :
au Syntaxe et « fabrique à phrase »
3e cycle éléments Centre franco-ontarien Intéressant Parents
morphologiques de ressources pédagogiques Déf. Aud.
d’intégration
d’élaboration
métacognitifs
va es
processus
Processus
és
Processus
processus
Processus
sa e
on
l
es e d
x
ie
Macro-
ili t r
ri
au
Micro-
ér
ti
ut Au
xt ir
ct
ve
ct
at
te É c r
re
re
Ni
di
Di
In
Annexes : Répertoire des outils d’intervention en français pour les orthopédagogues
« Tac-Tic »
2e cycle fiches auto-correctrices
Éditions Alliage
« Ardoise, multitextes,
vol. 1 et 2 »
2e cycle Éditions CEC
Textes gradués
d’intégration
d’élaboration
métacognitifs
va es
processus
Processus
és
Processus
processus
Processus
sa e
on
l
es e d
x
ie
Macro-
ili t r
ri
au
Micro-
ér
ti
ut Au
xt ir
ct
ve
ct
at
te É c r
re
re
Ni
di
Di
In
Annexes : Répertoire des outils d’intervention en français pour les orthopédagogues
Éditions du Pied-de-vent
de verbes
Lire des textes variés Services
d’intégration
d’élaboration
métacognitifs
va es
processus
Processus
és
Processus
processus
Processus
sa e
on
l
es e d
x
ie
Macro-
ili t r
ri
au
Micro-
ér
ti
ut Au
xt ir
ct
ve
ct
at
te É c r
re
re
Ni
di
Di
In
Annexes : Répertoire des outils d’intervention en français pour les orthopédagogues
2e cycle
« Orthographix »
3e cycle Orthographe
d’usage et Éditions Scolartek
Parents
grammatical
d’intégration
d’élaboration
métacognitifs
va es
processus
Processus
és
Processus
processus
Processus
sa e
on
l
es e d
x
ie
Macro-
ili t r
ri
au
Micro-
ér
ti
ut Au
xt ir
ct
ve
ct
at
te É c r
re
re
Ni
di
Di
In
Annexes : Répertoire des outils d’intervention en français pour les orthopédagogues
« Le gestionnaire »
coll. Complices
3e cycle
Éditions du Phare
( référentiel d’écriture )
« Stratégix »
3e cycle fiches auto-correctrices
Éditions Alliage Parents
« À pas de géant »
Éditions du Phare
( situations d’écriture )
3e cycle +
Les activités Intéressant
d’orthographe, Déf. Aud.
coll. Complices 4
« De la compréhension
à la production
de textes courants
3e cycle 1re année du 3e cycle »
Bon de commande
à la C.S.M.V.
« De la compréhension
à la production
de textes courants
3e cycle 2e année du 3e cycle »
Bon de commande
à la C.S.M.V.
« L’histoire amusante
de participe passé »
3e cycle Éditions Paraphrase enr.
liii
( Grammaire racontée
en histoire )
Lire des textes variés Services
d’intégration
d’élaboration
métacognitifs
va es
processus
Processus
és
Processus
processus
Processus
sa e
on
l
es e d
x
ie
Macro-
ili t r
ri
au
Micro-
ér
ti
ut Au
xt ir
ct
ve
ct
at
te É c r
re
re
Ni
di
Di
In
Annexes : Répertoire des outils d’intervention en français pour les orthopédagogues
projet CIL 06