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Enquête d’évaluation de l’impact du COVID19 sur les très petites, petites et moyennes
entreprises (TPE/PME)
1. Contexte
La pandémie de la COVID19 a engendré, non seulement une crise sanitaire, mais aussi une
crise économique de grande ampleur même si elle reste à déterminer de manière plus
précise. En effet, suite aux mesures de confinement prises pour faire face à la pandémie, à
l’échelle nationale et mondiale, l’activité économique a connu un ralentissement dû à
plusieurs facteurs directs et indirects dont la contraction de la demande, la baisse de l’offre
des intrants et le chômage partiel dans quasiment tous les secteurs. Le choc subi par
l’économie suite à ces mesures a engendré de manière cumulative d’autres conséquences
néfastes, notamment à travers l’emploi et les revenus.
En Mauritanie, une première estimation faisait état d’un recul du PIB de -2% en 2020 mais il
semble qu’après la révision de cette estimation, la récession économique sera bien plus
importante et va toucher tous les agents économiques, en particulier le tissu économique
formé par la micro, petite et moyenne entreprise (TPE/PME).
Une série d’entretiens initiaux avec de jeunes entrepreneurs, y compris des dirigeants de
start-ups, effectués par la JCCM ont ressorti une claire tendance de l’impact potentiel de la
Covid-19 sur l’écosystème entrepreneurial Mauritanien : la Crise économique touche
particulièrement les TPEs et les Start-Ups. 45% des répondants affirment qu’ils ont de la
difficulté à payer leurs employés, 29% enregistrent des pertes en part de marché et 17%
recensent la difficulté à rembourser leurs prêts bancaires ; sans compter les baisses de
revenus et risque de faillite pour plusieurs. Selon une enquête de la chambre consulaire de
l’UEMOA, les entreprises en Afrique de l’Ouest enregistrent des baisses de chiffre d’affaires
allant de 25 % à 100 % selon les secteurs d’activité, une réduction des effectifs de 25 % en
moyenne, et des reports voire annulations de projets d’investissement. Même si la
propagation de l’épidémie de coronavirus reste relativement contenue en Afrique de
l’Ouest, les entreprises, et plus particulièrement les TPEs et PMEs, paient cher les retombées
économiques de cette crise sanitaire.
D’ores et déjà, les autorités mauritaniennes ont entamé la mise en œuvre d’un plan de
riposte pour faire face à l’impact de la COVID19 sur l’économie, outre les mesures de soutien
au bénéfice des ménages les plus vulnérables.
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Une seconde étude portant sur l’impact du Covid-19 sur le secteur de la Pêche et de
l’Aquaculture est en cours de préparation.
Dans ce cadre, nous envisageons mener une enquête plus large et statistiquement
significative auprès d’entreprises de très petite, petite ou moyenne taille, pour recueillir les
informations permettant de mesurer l’impact et les conséquences immédiates de la
COVID19 sur leur viabilité afin d’affiner le ciblage de l’appui qui pourrait leur être fourni.
L’enquête vise à évaluer l’impact de la COVID19 sur les très petites, petites et moyennes
entreprises (TPE/PME) et en mesurer la sévérité afin d’adapter les appuis qui leur sont
apportés par le Gouvernement et ses partenaires dans le cadre de la riposte aux effets de la
pandémie sur le tissu économique.
En plus de ces trois objectifs précités, l’enquête fournira également un aperçu quantifié de
l’impact du COVID sur le sous-groupe des femmes vendeuses de poisson à Nouakchott et
Nouadhibou et une situation de référence en ce qui les concerne pour informer les mesures
d’appui qui leur seront apportées par ailleurs.
Le champ géographique de l’enquête se limitera dans cette édition aux villes de Nouakchott
et Nouadhibou.
L’enquête sera réalisée auprès d’un échantillon composé de start-up et d’entreprises dans
les domaines de la pêche, de l’agro-alimentaire, de l’hôtellerie et de la restauration. La taille
de l’échantillon sera d’environ 400 – 500 micro, petites ou moyennes entreprises.
Un comité ad-hoc de suivi, composé des représentants des principaux partenaires et parties
prenantes, sera mis en place afin d’assurer une mobilisation des différentes parties
concernées par la réalisation de l’enquête.
Un Bureau d’études de droit mauritanien sera chargé de cette enquête. Il devra justifier
d’une expérience confirmée en matière de conception et de conduite d’enquêtes en milieu
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mauritanien. Il doit aussi justifier d’expériences de collecte de données à l’aide de tablettes
ou smartphones ainsi qu’à travers l’internet.
Les membres de cette équipe devront maîtriser la langue française et les techniques de
rédaction de rapports.
5. Durée de la mission
6. Livrables
Les livrables demandés dans le cadre de cette prestation sont les suivants :
(ii) Un rapport provisoire sur l’état des lieux et comprenant des recommandations,
issu de l’analyse des données de l’enquête, à soumettre à un panel de haut
niveau pour enrichir son contenu de manière qualitative. Ce rapport comprendra
également une partie séparée dédiée aux femmes vendeuses de poisson.
(iii) Un rapport final prenant en compte les commentaires reçus de la part des
principales parties prenantes, à savoir : le Ministère des Affaires Economiques et
de la Promotion des Secteurs Productifs (y compris le, Guichet Unique et l’ONS) le
Ministère du Commerce, de l’industrie et du Tourisme, Le Ministère des Pêches
et de l’Économie Maritime, Le Ministère du Développement Rural, la JCCM, la
FAO et le PNUD ; ainsi que les inputs du panel de haut niveau.
Ces livrables et paiements qui leur sont liés sont échelonnés comme suit :
Livrables Paiements
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Soumission d’une note de cadrage de Versement de la première tranche
l’enquête dans les 8 premiers jours (20% du montant total)
7. Critères de sélection
4
Financier * 0,3)