Mais à cause de la grève cette semaine, je dois y aller à pied ou à vélo. A vélo, ça prend une
heure et demie. C’est un peu long mais beaucoup plus rapide qu’à pied. Je (ne) dois pas trop
me plaindre car la météo annonce du beau temps cette semaine. Il y aura beaucoup
d’embouteillages, beaucoup de problèmes de circulation mais ça sera quand même agréable.
J’habite une petite maison en banlieue parisienne, la banlieue parisienne signifie près de Paris,
ma maison est dans la banlieue de Paris, elle est près de Paris. C’est une maison avec un
étage. Au rez-de-chaussée, il y a une chambre, une cuisine, une salle de bains, un salon et une
salle à manger. Dans la chambre, il y a un lit, un radiateur, une table de nuit, un placard, un
bureau et une chaise.
Le bureau est grand, il a 4 tiroirs. Dans les tiroirs, je range mes fournitures de bureau, c’est-à-
dire des ciseaux, des crayons, des stylos, une règle, du scotch, une agrafeuse, un taille-crayon
et une gomme. C’est une chambre avec de la moquette. Il n’y a rien sur les murs. Les murs
sont blancs. Sur la table de nuit, il y a une lampe de chevet et un réveil.
La salle de bains est grande, il y a une baignoire. C’est une baignoire qui permet de prendre
aussi une douche grâce au rideau de douche. Dans la salle de bains, il y a également un lavabo
et la machine à laver. En général, je mets le linge sale dans une corbeille qui est à côté de la
machine.
Dans la cuisine, il y a une table, des chaises, des plaques chauffantes, un four micro ondes,
une machine à café, un grand placard et aussi un réfrigérateur qui fait aussi congélateur. Dans
le placard, je range la vaisselle : les assiettes, les verres, les couverts (les couteaux, les
fourchettes, les cuillères à soupe, les cuillères à café) les tasses, les bols, les serviettes. Il ne
faut pas confondre les torchons et les serviettes, les serviettes servent à s’essuyer la bouche
alors que les torchons servent à essuyer la vaisselle. Je n’ai pas de lave vaisselle. Je lave la
vaisselle dans l’évier avec une éponge et du produit vaisselle.
Dans le salon, il y a un fauteuil. Un fauteuil, c’est une sorte de grosse chaise très confortable
en cuir ou en tissu. On s’assoit sur le fauteuil pour lire ou pour regarder la télévision. Il y a
aussi un canapé. Un canapé c’est comme un fauteuil mais au moins deux personnes peuvent
s’y asseoir. Il y a aussi une table basse.
Dans la salle à manger, il y a une grande table et 8 chaises. C’est dans cette pièce qu’on reçoit
des amis. Il y a aussi un climatiseur parce que depuis quelques années, il fait très chaud en été.
L’étage n’est pas aménagé, il y a seulement un grenier où je mets toutes les choses dont je
n’ai plus besoin. J’ai aussi un jardin, un garage pour mettre ma voiture et sous la maison, il y
a une petite cave où j’ai un peu de vin.
Impossible de passer à côté du Ramadan dans certains quartiers de Marseille. L’esprit de ce
mois de jeûne est partout dans ces ruelles. A Nouailles, les commerçants sont majoritairement
musulmans. C’est le cas d’Abdel Kader El Kurti. Parti de rien, ses enfants sont aujourd’hui à
la tête d’une chaîne de boucherie. Pendant le Ramadan, le business continue. Pour Rafik, son
fils, pas question de travailler moins. On fait quand même seize heures par jour. On fait seize
heures de travail par jour. On est ouvert ici de six heures du matin jusqu’à huit heures du soir.
C’est de père en fils. Ça me plaisait ce qu’il faisait mon père.
La famille El Kurti ne connaît pas la crise, mais ces commerçants prospères ont aussi le sens
du partage. Tous les soirs, ils accueillent à leur table, ceux qui sont dans le besoin. Il y a à
manger pour nous. Si on peut donner à manger pour quelqu’un d’autre, ça nous fait plaisir.
Très très important… de faire du bien, c’est ce qui est le plus important. C’est bientôt l’heure
de la rupture du jeûne. Ce soir, comme tous les autres soirs, Rafik ne mangera pas chez lui : il
doit aller chez ses parents pendant tout le mois du Ramadan. C’est la tradition familiale.
Nous sommes chez la famille El Kurti. La table est mise. Nous attendons donc la rupture du
jeûne. Et cet appartement est un bout d’Algérie en plein Marseille. Prière, repas, convivialité,
les ingrédients d’un Ramadan comme au pays. La mère de famille, Fatma, ne raterait ce
rendez-vous pour rien au monde. Je suis venue mardi d’Algérie pour préparer tout ça,
spécialement pour le Ramadan des enfants. Mes enfants ne me rendent pas souvent visite,
pendant le Ramadan, j’en profite pleinement.
On arrive fatigués, surtout l’été, soif…, on essaie de faire plaisir aux gens, quoi hein, pendant
le mois du Ramadan. Financièrement, c’est lourd, mais quand tu vois le plaisir que tu amènes
aux gens qui mangent, ça n’a pas de prix. Pour le moment, Badis est trop jeune, mais un jour
il fera le Ramadan à sa puberté. La tradition chez cette famille se transmet de père en fils.
Situation : Sébastien est à son poste de travail. Il reçoit un appel de la directrice.
Directrice : Sébastien, vous pouvez passer dans mon bureau, s’il vous plaît ?
Directrice : Entrez.
Directrice : Vous savez que notre client japonais doit nous rendre visite la semaine
prochaine.
Sébastien : Je, je ne parle pas couramment japonais, je connais seulement quelques mots.
Directrice : Oui, et c’est déjà beaucoup. Notre client va apprécier. Il arrive le 15 et repart le
18. C’est très court. Vous avez jusqu’à vendredi pour préparer son séjour.
Directrice : Oui ! Je veux qu’il garde un souvenir inoubliable de son séjour à Paris. Alors
faites-ça bien ! Je compte sur vous.
le manifestant : De tout ! on est écrasé par les impôts, on veut la démission du gouvernement
! Ce gouvernement n’a pas été élu pour instaurer l’austérité. Il a été élu pour plus de justice
sociale, plus d’égalité et moins de chômage.
la journaliste : Et vous pensez que cette manifestation peut servir à quelque chose ?
la journaliste : Merci.
le manifestant : Non, non, non ! Non, non, non. Un pas en avant, deux pas en arrière, c’est la
politique du gouvernement. Aucune aucune aucune hésitation ! Démission !