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Donner une condition nécessaire et susante pour que ϕ soit un produit scalaire.
Exercice 6 [ 03321 ] [Correction]
On munit l'espace E = C([0 ; 1], R) du produit scalaire
Exercice 2[ 04092 ] [Correction] Z 1
f (x)g(x) dx.
hf, gi =
Soit E = C 1 [0 ; 1], R . Pour f, g ∈ E , on pose 0
Exercice 9 [ 04995 ] [Correction] (a) Soit n ≥ 1. Montrer que Qn possède n racines simples dans ]−1 ; 1[.
Soient x1 , . . . , xn des vecteurs d'un espace euclidien E . On pose (b) Montrer que
Qn = X n + (X 2 − 1)Rn (X)
Xn
M= max ε k k
.
x
(ε1 ,...,εn )∈{1,−1}n
avec Rn ∈ R[X]. En déduire Qn (1) et Qn (−1).
k=1
(c) On pose, pour (P, Q) ∈ R[X]2 ,
(a) Soient r1 , . . . , rn des variables aléatoires indépendantes et uniformes sur
{1, −1}. Montrer Z 1
X
n
2! n hP, Qi = P (t)Q(t) dt.
kxk k2 .
X
−1
E
rk xk
=
k=1
Exercice 13 [ 03657 ] [Correction]
On munit R[X] du produit scalaire
Représentation d'une forme linéaire
Z 1
(c) Déterminer une base de F ⊥ que l'on exprimera dans la base (P0 , . . . , Pn ). En Éléments propres d'endomorphismes euclidiens
déduire d(1, F ⊥ ) et d(1, F ).
Exercice 18 [ 00517 ] [Correction]
Exercice 15 [ 04994 ] [Correction] Soit a un vecteur normé d'un espace vectoriel euclidien E . Pour tout α ∈ R, on
(Polynômes orthogonaux de Legendre) Dans ce sujet, on identie polynôme et considère l'endomorphisme
fonction polynomiale associée sur [−1
1].
;
fα : x 7→ x + α(a | x)a.
On munit l'espace E = C [−1 ; 1], R du produit scalaire
Z 1 (a) Préciser la composée fα ◦ fβ . Quelles sont les fα bijectives ?
(f | g) = f (t)g(t) dt. (b) Déterminer les éléments propres de fα .
−1
0
Pn+1 0
= (2n + 1)Pn + Pn−1 . (a) Montrer que h · , · i dénit un produit scalaire sur E .
(b) On pose
(d) En déduire
V = f ∈ E f (0) = f (1) = 0 et W = f ∈ E f est C 2 et f 00 = f .
r
2
kPn k = .
2n + 1
Montrer que V et W sont supplémentaires et orthogonaux.
Exprimer la projection orthogonale sur W .
Familles obtusangles
(c) Soient α, β ∈ R et
Exercice 16 [ 03157 ] [Correction] Eα,β = f ∈ E f (0) = α et f (1) = β .
Soit F = (x1 , . . . , xn ) une famille de n ≥ 2 vecteurs d'un espace préhilbertien réel.
On suppose Calculer
1
∀1 ≤ i 6= j ≤ n, (xi | xj ) < 0.
Z
f (t)2 + f 0 (t)2 dt.
inf
f ∈Eα,β
Montrer que toute sous famille de n − 1 vecteurs de F est libre. 0
Exercice 17 [Correction]
[ 01574 ] Exercice 20 [ 00529 ] [Correction]
(Famille obtusangle) Soient x1 , x2 , . . . , xn+2 des vecteurs d'un espace vectoriel On dénit une application ϕ : R[X] × R[X] → R par
euclidien E de dimension n ∈ N∗ . Montrer qu'il est impossible que Z +∞
ϕ(P, Q) = P (t)Q(t)e−t dt.
∀1 ≤ i 6= j ≤ n + 2, (xi | xj ) < 0. 0
(a) Montrer que ϕ dénit un produit scalaire sur R[X]. (a) Établir
∀X ∈ Mn,1 (R),
t AX
≤ kXk.
(b) Calculer ϕ(X p , X q ).
(c) Déterminer (b) Soit X ∈ Mn,1 (R). Montrer que si AX = X alors t AX = X
+∞
(c) Établir
Z
inf e−t (t2 − (at + b))2 dt.
(a,b)∈R2 0 Mn,1 (R) = Ker(A − In ) ⊕ Im(A − In ).
Familles totales
Exercice 22 [Correction]
[ 00530 ]
(Formule de Parseval) On suppose que (en )n∈N est une famille orthonormale
totale d'un espace préhilbertien E . Montrer que pour tout x ∈ E ,
+∞
(en | x)2 .
X
kxk2 =
n=0
Corrections et donc Z 1 2
f 0 (t)2 dt ≥ f (1) − f (0)
Exercice 1 : [énoncé] 0
Il est immédiat que ϕ est une forme bilinéaire symétrique sur E . puis
On a ϕ(f, f ) ≥ f (1)2 + f (0)2 ≥ 0.
ϕ(x, x) = kxk2 + khx, ai2 .
Au surplus, si ϕ(f, f ) = 0 alors f (0) = f (1) = 0, mais aussi f 0 (t)2 dt = 0. La
R1
En particulier fonction f est donc constante égale à 0.
0
avec
Exercice 2 : [énoncé] Z b
f (f − P ) ≤ (b − a)kf k∞ kf − P k∞ ≤ (b − a)kf k∞ ε.
L'application ϕ est bien dénie de E × E → R et clairement bilinéaire et
symétrique.
a
et donc
A = tr t M M . Exercice 10 : [énoncé]
Si e =
0
est une autre base orthonormale de E et si M est la matrice
(e01 , . . . , e0n ) 0 Supposons l'existence d'un tel polynôme A et considérons P (X) = XA(X).
de u dans e , on peut écrire
0 On a Z 1
0 = P (0) = hA, P i = tA(t)2 dt.
M 0 = t P M P avec P ∈ On (R) 0
Par nullité de l'intégrale d'une fonction continue positive, on obtient
et alors
tr(t M 0 M 0 ) = tr(t P t M M P ) = tr(t M M P t P ) = tr(t M M ). ∀t ∈ [0 ; 1], tA(t)2 = 0.
Finalement, la quantité A ne dépend ni de choix de f ni de celui de e. Le polynôme A admet une innité de racine, c'est donc le polynôme nul ce qui est
absurde.
Ces relations détermine entièrement le polynôme Q puisque (P0 , . . . , Pn ) est (a) Pour P, Q ∈ E , la fonction t 7→ P (t)Q(t)e−t est dénie et continue par
une base orthogonale de Rn [X] : morceaux sur [0 ; +∞[ et vérie
n
hX n+1 , Pk i t2 P (t)Q(t)e−t −−−−→ 0.
Pk .
X
t→+∞
Q=−
kPk k2
k=0 On peut donc armer que cette fonction est intégrable sur [0 ; +∞[ ce qui
Le polynôme Pn+1 existe donc et est unique. assure la bonne dénition de h · , · i.
Récurrence établie. On vérie aisément que h · , · i est une forme bilinéaire symétrique positive.
Si hP, P i = 0 alors par nullité de l'intégrale d'une fonction continue positive
(b) La famille ((−1)n Pn (−X)) vérie les mêmes conditions que celles ayant déni
la suite (Pn ). On en déduit ∀t ∈ [0 ; +∞[, P (t)2 e−t = 0.
∀n ∈ N, Pn (−X) = (−1)n Pn (X). On en déduit que le polynôme P admet une innité de racines et donc P = 0.
(b) Pour k ≥ 1 ou k = 0, on peut armer que les polynômes Pk et Pk0 sont
(c) Soit Q ∈ Rn−2 [X]. P orthogonaux car
On peut écrire Q = n−2 Pk0 ∈ Vect(P1 , . . . , Pk−1 ).
k=0 ak Pk et donc
Par une intégration par parties
hPn+1 , Qi = 0. Z +∞ i+∞ 1 Z +∞
1 h
On peut aussi écrire XQ =
Pn−1 0
et donc 0= Pk0 (t)Pk (t)e−t dt = Pk (t)2 e−t + Pk (t)2 e−t dt.
k=0 ak Pk 0 2 0 2 0
hXPn , Qi = hPn , XQi = 0. On en déduit
Pk (0)2 = kPk k2 = 1.
On en déduit (c) F est un hyperplan (car noyau de la forme linéaire non nulle P 7→ P (0)). Son
∀Q ∈ Rn−2 [X], hPn+1 − XPn , Qi = 0.
orthogonal est donc une droite vectorielle. Soit Q un vecteur directeur de
(d) Par simplication des termes de plus haut degré celle-ci. On peut écrire
n
hPk , QiPk .
X
Pn+1 − XPn ∈ Rn [X]. Q=
k=0
On en déduit
|h1, Qi| 1 1
d(1, F ) = = pPn =√ .
Exercice 14 : [énoncé] kQk k=0 Pk (0)
2 n+1
Enn par Pythagore On réalise une première intégration par parties où l'on intègre Pn = Un(n) en
(n−1)
Un :
k1k2 = d(1, F )2 + d(1, F ⊥ )2 Z 1 h i1 Z 1
et l'on obtient (Pn | Q) = Pn (t)Q(t) dt = Un(n−1) (t)Q(t) − Un(n−1) (t)Q0 (t) dt.
r −1 −1 −1
n
d(1, F ⊥ ) = . Les valeurs 1 et −1 sont racines de multiplicité n de Un , elles sont donc aussi
n+1
racines des polynômes Un0 , . . . , Un(n−1) . L'égalité précédente devient alors
Z 1
Exercice 15 : [énoncé] (Pn | Q) = − Un(n−1) (t)Q0 (t) dt.
−1
(a) On écrit (x2 − 1)n = (x − 1)n (x + 1)n et l'on dérive le produit par la
On répète ces intégrations par parties jusqu'à disparition par dérivation du
formule de Leibniz.
polynôme Q
Introduisons les fonctions f et g données par f (x) = (x − 1)n et Z 1 Z 1
g(x) = (x + 1)n . On a (Pn | Q) = Un(n−2) (t)Q00 (t) dt = · · · = (−1)n Un (t)Q(n) (t) dt = 0 car Q(n) =
−1 −1
n
Pn (x) =
1 X n
f (k) (x)g (n−k) (x) Le polynôme Pn est donc orthogonal à tout polynôme de Q de degré inférieur
2n n!
k=0
k à n − 1.
(c) La dérivée seconde de (x2 − 1)n+1 peut s'écrire
avec, par dérivations successives,
d2 2 n+1 d 2
n
k
d n! n! x − 1 = 2(n + 1) x x − 1
f (k) (x) = n
(x − 1)n−k et g (n−k) (x) = (x + 1)k dx2 dx
(x − 1) =
dxk (n − k)! k! n n−1
= 2(n + 1) x2 − 1 + 2nx2 x2 − 1
On obtient donc l'expression n n−1
= 2(n + 1) x2 − 1 + 2n (x2 − 1) + 1 x2 − 1
n 2
.
1 X n n n−1
Pn (x) = n (x − 1)n−k (x + 1)k . = 2(n + 1)(2n + 1) x2 − 1 + 4n(n + 1) x2 − 1
2 k
k=0
En dérivant encore à l'ordre n − 1 et en divisant par 2n+1 (n + 1)!, on obtient
On peut alors directement évaluer Pn (1) et Pn (−1) : la relation souhaitée
2(n + 1)(2n + 1) dn 2 n 4n(n + 1) dn 2 n−1
Pn (1) = 1 et Pn (−1) = (−1)n . 0
Pn+1 (x) = x − 1 + x − 1
2n+1 (n + 1)! dxn 2n+1 (n + 1)! dxn
n
(b) Par dérivation à l'ordre n d'un polynôme de degré 2n, le polynôme Pn est de (2n + 1) d 2
n 1 dn 2 n−1
= x − 1 + x − 1
degré 1 n. 2n n! dxn 2n−1 (n − 1)! dxn
Soit Q un polynôme de degré inférieur ou égal à n − 1. Calculons (Pn | Q). = (2n + 1)Pn + Pn−1 .
0
On procède par intégration par parties où l'on dérive le polynôme Q. (d) Pour n = 0, l'égalité s'obtient par un calcul direct.
1. Onn peut aussi employer la formule précédent ce qui donne de plus que le coecient de xn
Pour n ≥ 1, la relation qui précède permet d'écrire
est 21 P nk2 = 21 2nn.
n n 0
(2n+1)kPn k2 = (Pn | (2n+1)Pn ) = (Pn | Pn+1 0
−Pn−1 0
) = (Pn | Pn+1 0
)−(Pn | Pn−1 ).
k=0
Par hypothèse de récurrence, on peut armer que la famille (y2 , . . . , yn ) est libre fβ ◦ fα = fα ◦ fβ = f0 = Id
et puisque ses vecteurs sont orthogonaux au vecteur xn+1 non nul, on peut aussi
dire que la famille (y2 , . . . , yn , xn+1 ) est libre. Enn, on en déduit que la famille d'où la bijectivité de fα .
(x2 , . . . , xn , xn+1 ) car cette dernière engendre le même espace que la précédente et (b) Tout vecteur non nul orthogonal à a est vecteur propre associé à la valeur
est formée du même nombre de vecteurs. propre 1.
Par permutation des indices, ce qui précède vaut pour toute sous-famille formée Tout vecteur non nul colinéaire à a est vecteur propre associé à la valeur
de n vecteurs de la famille initiale (x1 , . . . , xn , xn+1 ). propre 1 + α.
Récurrence établie. Pour une raison de dimension, il ne peut y avoir d'autres vecteurs propres.
Exercice 19 : [énoncé] (b) Par intégration par parties successives, tn e−t dt = n! donc
R +∞
0
(a) Vérication sans peine. ϕ(X p , X q ) = (p + q)!
(b) Soit (f, g) ∈ V × W . On a
Z 1 h i1 (c) On interprète
hf, gi = f (t)g 00 (t) + f 0 (t)g 0 (t) dt = f (t)g 0 (t) = 0 Z +∞
0 0
2
e−t (t2 − (at + b))2 dt = d(X 2 , R1 [X])2 =
X 2 − π
inf
et les espaces V et W sont donc en somme directe. (a,b)∈R2 0
Soit f ∈ E . Posons
avec π = aX + b le projeté orthogonal de X 2 sur R1 [X]
f (1) − f (0) ch(1) (X 2 − π | 1) = (X 2 − π | X) = 0 donne
λ = f (0) et µ = .
sh(1)
a+b=2
On a f = g + h avec h = λ ch +µ sh ∈ W et g = f − h ∈ V par construction. 2a + b = 6.
Les espaces V et W sont donc supplémentaires orthogonaux et l'on peut
introduire la projection orthogonale p sur W . Par ce qui précède Après résolution a = 4, b = −2 et
Z +∞
f (1) − f (0) ch(1)
p(f ) = f (0) ch + sh . inf e−t (t2 − (at + b))2 dt = 4.
sh(1) (a,b)∈R2 0
Exercice 20 : [énoncé]
(a) symétrie, bilinéarité et positivité : ok Exercice 22 : [énoncé]
On sait déjà
Si ϕ(P, P ) = 0 alors 0+∞ P 2 (t)e−t dt = 0 donc (fonction continue positive
R
+∞
d'intégrale nulle)
X
(en | x)2 ≤ kxk2
∀t ∈ R+ , P (t) = 0. n=0
Comme le polynôme P admet une innité de racines, c'est le polynôme nul. en vertu de l'inégalité de Bessel.
Par totalité de la famille, pour tout ε > 0, il existe y ∈ Vect(en )n∈N tel que (a) On a
kx − yk ≤ ε.
AX
2 = t XAt AX = hX, At AXi.
t
Le vecteur y est une combinaison linéaire de la famille (en )n∈N donc il existe
N ∈ N tel que y ∈ Vect(e0 , . . . , eN ) et donc
Par l'inégalité de Cauchy-Schwarz
AX
2 = hX, At AXi ≤ kXk
At AX
≤ kXk
t AX
.
t
ε ≥ kx − yk ≥
x − p(x)
Ainsi
avec p(x) le projeté de x sur Vect(e0 , . . . , eN ) c'est-à-dire
t
AX
≤ kXk
N et ce que t AX = 0 ou non.
(en | x)en . (b) Si AX = X alors
X
p(x) =
n=0
AX − X
2 =
t AX
2 − 2ht AX, Xi + kXk2 ≤ 2 kXk2 − t XAX = 0.
t
Par suite kxk −
p(x)
≤
x − p(x)
≤ ε donne
On en déduit t AX = X .
(c) Soit X ∈ Ker(A − In ) ∩ Im(A − In ).
v v
uN u +∞
(en | x)2 + ε. On a AX = X (et donc t AX = X ) et il existe Y ∈ E vériant X = AY − Y .
uX uX
kxk ≤
p(x)
+ ε = t 2
(en | x) + ε ≤ t
kXk2 = hX, AY − Y i = t XAY − t XY .
n=0 n=0
Or
qP
Ceci valant pour tout ε > 0, on obtient kxk ≤ +∞
n=0 (en | x)
2 et nalement t
XAY = t t AX Y = t XY