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Droit Commercial

EXAMEN : Une partie QCM et une partie cas pratique

La règle de droit :
La règle de droit correspond aux règles du jeu qui régissent les comportements des individus
en toutes circonstances pour garantir un équilibre social.
• Parmi toutes les règles de droit qui s’appliquent, certaines priment sur les autres. Elles ont un
caractère impératif. Elles s’imposent à tous. Elles conduisent à des pénalités si pas de
respect. On y compte par exemple, l’inceste, le meurtre, la protection du consommateur etc.
Cela dit, elles peuvent évoluer avec l’évolution de la société, comme dans le cas du mariage
pour tous. On parle de règle d’ordre public.

• Les autres ont un caractère supplétif, on peut y déroger par d’autres moyens. Les règles
supplétives sont dans une logique de possibilité, il existe une certaine latitude au sujet du
droit. Liberté des parties d’exprimer leur volonté. L’une des plus évidente est le droit du
contrat. Il y a un côté libertaire mais aussi de protection, tout dépend de l’école
philosophique dans laquelle on se situe.

• La règle de droit doit être :


-Obligatoire
-Générale
-Coercitive

Point histoire & culture :

Différence dans l’espace :


Règle de droit régit les rapports entre citoyens, commerçants français. Mais les anglais ou les
chinois ont une autre vision du droit.

Différence dans le temps :


Le droit européen est tiré des romains, même s’il n’est pas le premier. On peut parler des règles
d’Hammourabi. Le système romain est basé sur le CODEX qui présentait des règles générales
pour s’appliquer à des cas en particulier. Il fallait qu’en lisant la règle, on trouve la solution au
problème particulier. On parle de syllogisme. Cette logique du code influencera les pays dit du
droit écrit comme en Espagne, en France, en Allemagne (en particulier).

Au Moyen-Âge, on connaît l’apparition du clergé. Il y a une inspiration du droit et de la


codification romaine mais au travers le droit canonique donné par le clergé.

À l’arrivée de Napoléon, collecte de textes par de grands juristes pour constituer notre code en
1804 pour une unification.

En Angleterre, il existe une partie constitutionnelle qui se bat pour avoir des droits. Des rois ne
respectent pas le Parlement etc. Apparition de la Magna Carta. Puis le Case Law. Un avocat
anglais devait connaître toutes les affaires par cœur. C’est comme ça qu’on évaluait la qualité
d’un avocat.
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La jurisprudence = décisions prises par les Cours.

En Afrique, tous les pays colonisés se sont retrouvés avec des codes civils qui ont été adaptées
par la suite. Il y a une lutte d’influence dont la France en a bénéficié. Le droit n’est pas
uniquement un ensemble de règles mais représente aussi une façon de commercer, de régir
une société etc.

Droit écrit à l’échelle des gouvernements


GICE rend des décisions à l’échelle européenne mais rédigés comme des arrêts de Common
Law de 20 pages avec toutes les discussions en annexe. Cette démarche complexifie le droit
par rapport à au droit écrit connu en France, mais c’est très intéressant et favorise le débat.

L’Europe a récupéré les 2 puisqu’on a la fois :


- Direction et règlement (droit écrit)
- CGI (cours de justice UE) rend des décisions pas rédigé comme la cours de cassation
—> Permet d’uniformiser les pays qui sont parfois de Common Law et parfois de Civil Law.

La France en bénéficie, les échanges commerciaux sont compatibles avec le droit. En terme de
commerce, le droit doit être considéré comme un moyen. C’est donc une lutte d’affluence.

Théorie de l’imprévision de la Théorie des Contrats que l’on a récupéré du droit anglais. Plus le
temps passe, plus on connaît une combinaison des deux droits. En France d’ailleurs, on essaie de
rattraper les textes de droit sur la protection du consommateurs européens. France avait à
l’époque une avance certaine sur les droits de consommation et a eu une influence positive sur le
droit européen. L’Europe apparaît donc comme un moyen d’avancer de façon législative.

La théorie de l’imprévision du droit anglais a été utilisé avec le temps alors qu’elle n’est pas
prévue dans le droit écrit.
Il existe donc une influence historique, culturelle, géopolitique et commerciale sur le droit dans
le monde aujourd’hui.

Le caractère obligatoire, général et coercitive de la règle de droit


• Le caractère obligatoire 

Elle est obligatoire pour tout ceux pouf qui elle s’applique. Qu’elle apparaisse juste ou injuste,
elle n’en demeure pas moins obligatoire.

Ex : Le droit des successions

Droit de la concurrence ; l’interdiction d’abus de domination s’

• Le caractère général ; nomme toute une catégorie déterminée pour pouvoir s’appliquer à elle.

• Le caractère coercitif : la règle de droit sans sanction. Il appartient à l’état d’en assurer
l’effectivité, notamment à travers.

Un jugement rendu n’a pas de valeur sans le tampon de force exécutoire qui autorise à l’autorité
public de l’appliquer.

Les règles supplétives peuvent être contournées.

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La finalité de la règle de droit
Au départ le pouvoir du juge était presque sacré. On a conservé certains rapport avec la religion :
ex : la robe d’avocat, les 33 boutons représentant l’âge du Christ. On garde une distance avec le
Aux US ; constitution américaine contient des références à Dieu de façon régulière. En France,
nous avons une logique plus séparative.
Notion de proximité et de rapport avec le magistrat : Dans le nouveau tribunal à porte de Clichy,
les juges sont à la même hauteur que les avocats. Aujourd’hui on souhaite renouer avec la justice
de proximité, comment le faire sans que les jugements rendus ne soient plus respectés ?

Une approche traditionnel ; la plupart des règles tendent à consacrer une règle morale :
- Le respect de la parole donnée.
- La loyauté ; article du code civil s’appliquant au droit des contrats
- La bonne foi dans l’execution des conventions
- Le soucis de protéger les faibles par le droit
- La prohibition de tout acte contraire au respect de la personne humaine.

Le droit et le juste
Le droit est aussi rattaché à la notion de juste. Il est discutable de dire que le droit fera toujours
prévaloir le juste dans la société. Toutes les décisions de justice ne sont pas justes. Il s’efforce de
tendre au bien commun mais l’application stricte du droit peut parfois entrainer des décisions qui
ne sont pas justes mais qui sont parfois appliquées pour ne pas

Si on déforme la règle de droit pour tendre vers la justice, cette première décision peut prendre la
forme de la jurisprudence et s’appliquer à d’autre cas dans le futur.
Le droit est un outil et n’est pas la justice.

Le droit et l’équité
Lien très proche mais distinction
Si les tribunaux ne peuvent statuer en équité, les textes renvoient au concept
- Déséquilibre significatif ; l’équité est une notion d’équilibre. Il tend vers l’équité. La notion a été
réintroduite en droit commercial. Dans les contrats entre professionnels, toute clause donnant
lieu à un déséquilibre significatif peut donner lieu à des sanctions.


L’équité pourrait inciter à favoriser les faibles, celui qui s’est fait arnaqué, mais si l’arnaqueur à
scrupuleusement suivi le droit alors le droit lui donnera raison.

Le droit et les philosophies des lumières


Philosophie des lumières ont inspirés les principes moraux qui sont des éléments du droit positif :
- Déclaration de Jefferson en 1776
- Déclaration des droit s de l’homme et du citoyen du 27 aout 1789

Notamment art 2 de la DDHC qui dit : le but de tte association politique est la conservation
des droits naturels (le droit commun et rationnel à l’humanité et supérieur à tout autre droit) et
imprescriptible de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sureté et la résistance à
l’oppression (réaction proportionnée permettant la légitime défense).
- Après WW2, le 10 décembre 1958, l’AG des Nations Unis à adopté la Déclaration Universelle
des DH qui a proclamé la DDHC à un niveau international et ajoutant des droits économiques
et sociaux.

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- Au niveau ; CESDH, Convention Européenne de Sauvegarde des Droits de l’Homme et des
Libertés Fondamentales du 4 novembre 1950.

Aujourd’hui c’est à elle que l’on a souvent recours. Signataires ; Turquie et Russie (qui s’en est
retiré), et Europe. Elle bénéficie de le CEDH (cour européenne des DH) et sanctionne après
avoir saisie tous les recours de l’état membre pour condamné l’état en question. La Turquie a
souvent été condamné. Cette convention a permis à l’ensemble des états membres de
progresser de ce point de vue là.

- Le droit à la vie (ex : Si un pays vote un droit d’avortement) Art 1

- Interdiction de la torture Art 2

- Interdiction de l’esclavage et de traitement dégradant évident

- Droit à la sureté et interdiction de séquestration

- Droit au procès équitable (souvent utilisé pour faire tomber les décisions. Ce qui ne choque
pas au niveau national peut choquer au niveau européen. 

- Principe de non rétroactivité de la loi pénale. Si une nouvelle loi condamne des faits qui
n’existaient pas avant, on ne peut pas être condamné pour ces faits passés.

- Droit au respects de la liberté d’expression

- Droit au respect de la liberté syndicale et des réunions

- Droit au respect de la lberté de conscience et de la religion

- Droit au mariage

Les sources du droit


(sera dans l’exam, source du droit et hiérarchie du droit)
La hiérarchie des normes de Kelsen ; Une norme inférieure ne peut déroger à une norme
supérieur

- Les sources nationales et internationales du droit écrite


- Les sources du droit écrit au sein de l’union européenne
- Les sources de droit non-écrite & la jurisprudence

Source du droit écrit Nationales et Internationales


- Convention européenne des droits
- Traité de l’Union Européenne

Problèmes entre constitutions et conventions internationales


Adoption de traité si la constitution le permet

On trouve :
- La constitution du 4 octobre 1958 organise les règles relatives à la souveraineté de l’état et à la
séparation des pouvoirs. Montesquieu ; pouvoir exécutif, législatif et judiciaire. Elle est
supposée au dessus de tout.
- Décision du conseil conseil constitutionnel de 71, selon lequel il avait le droit de ne pas
s’appuyer uniquement sur la constitution de 58 mais aussi sur le préambule de la constitutions
de 58 qui fait référence au préambule de la constitution de 46 et à la DDHC.

Le conseil constitutionnel est composé des membres élus dont de grands professeurs et tous les
anciens présidents de manière automatique.

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Les manières dont il peut être saisi :
- Les lois non promulguées ou sur le point de l’être ; le président de la république, le 1er
ministre, le président de l’AG et le président du sénat peuvent le saisir. Il peut aussi être saisi
par 60 députés ou 60 sénateurs. Les citoyens ne peuvent pas saisir le conseil si la loi n’est pas
promulguée.
- Le contrôle pour les lois déjà promulguées  : depuis 2008 on peut poser des QPC (question
prioritaire de constitutionnalité) si on pense qu’il y a non-respect de la constitution.
Malheureusement, c’est souvent utilisé à des fins politiques pour retarder le vote d’une loi.
Permet de contester la constitutionnalité d’un texte. Le juge transmet la question à la cour de
cassation ou au conseil d’État qui eux transmettent au Conseil constitutionnel qui a trois mois
pour statuer. 


(Cours du 31.01.20)

Une loi est adopté après des aller-retours entre sénat et assemblée, ensuite elle passe par le
conseil constitutionnel pour qu’il donne son avis puis est votée. Ensuite le président de la
république rend un décret d’application : il promulgue la loi pour la rendre applicable. (Publiées
au Journal officiel : le décret puis la loi)
La base de donnée des lois, codes civils, arrêts les plus importants de la cours d’appel et de
cassation : Légifrance

• TRAITES INTERNATIONAUX

La constitution donne de la valeur aux traités internationaux (droits des enfants, organisation du
travail, etc.), le traité, une fois adopté à une valeur supérieur aux lois nationales.
- CEDH : ultime recours : La convention Européenne des Droits de l’Homme

Pour toute personne physique , elle repose sur 2 principes : l’applicabilité directe (s’applique
directement comme une loi nationale : on peut viser la convention et non un texte, un juge est
obligé de s’y contraindre et de la respecter ) et l’idée d’une primauté de la convention
- CJUE : cours de justice de l’UE (seulement commercial)

En cours de procédure, on peut poser des questions « préjudicielles » à la CJUE (concernant


l’application du traité de l’UE)
- Traité de Rome : objectif de la libre circulation des personnes, des marchandises et des capitaux.

Conseil des ministres (de l’UE), la commission des communauté européennes qui siège à
Bruxelles, le parlement européen à Strasbourg, la cours de justice UE (CJUE qui siège au
Luxembourg)
Le droit communautaire (commission, parlement etc.) prime sur le droit national, des organes
extérieurs à une nation ont donc un pouvoir sur un pays = Valeur supra-législative
Conseil Européen : orientation de la politique général (chef d’états, chef de gouvernement et
président de la commission) = constitution & traités nationaux
Conseil de l’Union Européen : rédaction des textes avec le parlement européen = Co législateur
Parlement UE : députés de l’UE élus pour 5 ans
Commission Européenne : « gardienne du traités » veille à l’application, propose des règlements
et directives (Commissaires)
- CJUE : assure le respect des lois (saisie par les institutions communautaires ou états membres).
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Effet direct de l’applicabilité, dès lors qu’une disposition est clair, précise et inconditionnel elle est
d’effet direct et les autorité directs ne jouissent en principe d’aucune marge d’appréciation
discrétionnaire pour sa mise en oeuvre.

C’est donc via les traités internationaux, par ces instances, que cela rentre dans les lois nationales.
Conseil de l’UE, commission EU et parlement UE sont sources de normes : qui passe au-dessus de
la loi :

- Directives : demande de la part des organes de l’UE à un pays pour qu’il prennes des décisions
ressemblant a une certaine loi
- Règlements : textes qui s’appliquent directement

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• LA LOI

Il existe :
- La proposition de loi qui passe par l’assemblée, le sénat, etc.
- Le projet de loi proposé par le gouvernement.

Lorsqu’elle est considéré comme constitutionnel par le conseil constitutionnel elle peut être
promulgué.
La loi n’a pas d’effet rétroactif, c’est une sécurité juridique.

Article 112 : « Seul sont punissables les faits constitutifs d’une infraction à la date à laquelle ils ont
étaient commis, peuvent seuls être prononcés les peines légalement applicables à la même
date. Toutefois, les dispositions nouvelles s’appliquent aux infraction commises avant leur entrée
en vigueur et n’ayant pas donnée lieu à une condamnation passée en force de chose jugée
lorsqu’elle sont moins sévères que les dispositions anciennes »

L’exception à la non rétroactivité : « rétroactivité in mitius » : seul cas dans lequel la loi peut
être rétroactive : si une nouvelle loi prévoit des sanctions plus douces.

L’application de la loi dans l’espace


Les lois françaises ont vocations à s’appliquer à tous les territoires de la République. Il arrive qu’il
s’applique à des éléments relevant d’extranéité ; des éléments à l’étranger.

On s’interroge parfois sur le fait de devoir appliquer le droit français ou non (ex : 2 algériens
mariés en Algérie, vivant en France, ils divorcent : droit français ou algérien ?), en droit pénal tant
que la personne est française on applique la loi française mais cela peut créer des problèmes
internationaux.

Au niveau européen
- Le règlement européen : Une porte générale et applicable dans tous les états membres. Se
substitute au règle nationale portant sur le meme élément dès son entrée en vigueur
- Directives européennes : lie les états membres quant aux résultats à atteindre et laisse une
liberté sur la transposition de la directive.

• LES REGLEMENTS FRANÇAIS

Les règlements qui sont administratifs de l’article 37 de constitution et prévoit un large champ du
pouvoir exécutif. C’est donc le pouvoir exécutif qui l’a. Ils comprennent :
- Les Décrets
- Les Arrêtés
- Ordonnance : permet au gouvernement de prendre des mesures qui relèvent normalement de
la loi. L’AN va ensuite devoir valider ses ordonnances. Les ordonnances permet d’éviter le
débat direct avec l’AN lors de politique que l’on veut appliquer rapidement. Parfois, de grosse
réformes sont faite par ordonnance ce qui pose problème.

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Les sources de droits non-écrites :

• LA COUTUME

C’est la plus ancienne source du droit. L’usage ne suffit pas a caractérisé la coutume. Il faut qu’il
soit constant et régulier ayant pris une force obligatoire. Ils peuvent devenir coutume si les
intéressés ont consciences de leurs caractères obligatoire

Element matériel (ancienneté d’usage) et élément psychologique (le sentiment d’obligatoire).

Il existe trois type de coutume


• LA JURISPRUDENCE

C’est l’ensemble des décisions de justice rendu par les cours et les tribunaux.

Les origines de la jurisprudence (les différentes juridictions)

Droit Privé Droit Public

Droit Civil Droit Commercial Droit du Droit Pénal Droit


travail Administratif

1ère Tribunal Tribunal de Conseil des Contravention :


Tribunal
Instance judiciaire
 commerce
 prudhommes
 tribunal de police
 administratif


 
 
 
 

x x x Délit : 
 x
tribunal correctionnel


Crime :

cour d’assise (crime)


2ème Cour Cour d’appel Cour d’appel Pas pour le tribunal de Cour d’appel
Instance d’appel police
 administrative

Cour d’appel pour le
tribunal correctionnel


Cour d’assise ailleurs
pour la cour d’assise

Dernier C.Cas, Cour de cassation, C.Cas, C. Cas, chambre Conseil d’Etat


recours chambre chambre commercial chambre criminelle
civile sociale

—> A tout moment, on peut poser une QPC. C’est le CE ou la cour de cassation.
x : On peut saisir le président du tribunal en question pour obtenir une ordonnance de référé ;
on saisit une juridiction pour qu’elle statue sur des éléments évidents notamment en raison de
l’urgence.


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Plus de détail pour le droit Civil

1ère instance : Dans les tribunaux judiciaires (ex-TGI+TI) on trouve des chambres de tribunaux de
proximité (ex-tribunaux d’instances) qui gère les litiges inférieurs à 10 000€. Tous les litiges
supérieurs sont traités par le tribunal judiciaire.
Et dans ce tribunal de proximité on trouve un juge des contentieux de la protection qui s’occupe
des : crédit à la consommation, surendettement, bail d’habitation, protection des majeurs et
expulsions des majeurs sans droits ni titres).
Le jugement qui en découle va ensuite passer devant la cour d’appel. La cour d’appel va rendre
un arrêt qui ira ensuite devant le cour de cassation. Si le litige est inférieur à 5000€, alors le
jugement ne peut pas faire l’objet d’un appel et ne peut aller qu’en cassation.

2ème instance : La cour d’appel : on peut demander au conseiller de la cour d’appel de ré-
analyser une totalité ou une partie du jugement. Lors de l’appel, les juges analysent tout le
dossier à nouveau. On peut vous reprocher d’apporter de nouveaux éléments en deuxième
instance.
La recevabilité de l’appel : 

- Lorsque le jugement est rendu, il faut qu’il soit signifié par un huissier de justice puisque c’est
cette signification qui lance le délais d’un mois pour faire appel. Au delà de ce délais, le jugement
devient définitif.
- La notion d’execution provisoire ; lorsque le jugement est prononcé, le juge prononce une
condamnation et depuis le 1er janvier 2020, l’execution provisoire est d’office. L’execution
provisoire ; si on veut faire appel, il faut d’abord executer la condamnation.
L’arrêt d’appel est rendu, ce n’est pas un jugement. Ce sont les tribunaux qui rendent des
jugements.

3ème instance : Si l’arrêt de convient pas, on saisit la cour de cassation. Il faut passer par un
avocat à la cour de cassation qui ne fait que ça. Ils n’ont pas le droit d’analyser les faits et ne font
que ça. Les moyens pour casser l’arrêt ne sont que des moyens de droit. Elle vérifie juste que le

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texte à été interprété et appliqué correctement. L’avocat émet donc son pourvois et la cour va
donc travailler sur la recevabilité du pourvois
Dans la cour de cassation on trouve des chambres civils, pénales)

Les juges rendent un arrêt de la cour de cassation. Il y a 2 possibilités :


—> Rejet du pourvois (qui confirme l’appel)
—> L’arrêt de cassation, casse l’arrêt et renvoi les parties devant une autre cour d’appel. Elle peut
être partielle ou totale.

On peut avoir une résistance des cours d’appels. Retour à la cour de cassation.
L’arrêt perruche ; portait sur la poursuite d’un échographie par les parents d’un enfant né
trisomique. Peut on retenir la faute de l’échographiste alors qu’il y aurait pu y avoir préjudice sur
la vie de l’enfant en cas d’avortement.

En cas de retour en cassation, la cour de cassation réunis plusieurs chambres pour rendre son
arrêt. Il est rendu soit en chambre réunie soit en assemblée plénière. L’arrêt s’impose cette fois à
la cour d’appel. La résistance n’est plus possible. Dans l’ordre on trouve donc :
Arrêts rendus en chambre réunie ou en plénière > Arrêts Publiés > Arrêts Non publiés > Arrêts
d’appel > Jugements de tribunaux judiciaires

Ce qu’il faut savoir en Audit dans une boite : Face à une décision rendue ou un jugement, il faut
d’abord vérifier l’importance d’une décision, on regarde son niveau d’instance, les délais restant
pour l’appel ou la cassation etc.

• LES PRINCIPES GENERAUX


Principes généraux du droit qui sont générés par les administrations. Ils vont influencer certains
éléments mais ils sont en bas de l’échelle de la hiérarchie.

• LA DOCTRINE
Professeur de droit qui vont discuter des arrêts rendus. Certains juges vont se plonger dans la
doctrine.

(cours du 7 février 2020)

Les AAI sont des Autorités Administratives Indépendante qui peuvent prendre des sanctions à
l’encontre de certaines parties, tel que les ordres d’avocats ou des médecins ou le jury de
déontologie publicitaires.

Le président d’une juridiction peut être saisi en référé. En agissant en justice devant le tribunal
judiciaire, la procédure prend un ou deux ans, voir plus si la procédure est ralentis par les
différents partie.L’avocat peut prendre une décision d’incident pour « incompétence du tribunal »
Le référé permet d’avoir une décision rapide. On prend donc le président du tribunal
correspondant par voie d’assignation.
Permet alors de statuer rapidement sur quelque chose d’urgent et grave ou alors sur quelque
chose d’évident.
Quand on est assigné en référé, l’une des astuces pour l’adversaire est de relevé l’incompétence
du juge. On peut faire une « contestation sérieuse » pour dire qu’il n’y a pas de caractère évident

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à l’assignation. On a donc un débat sur l’execution et le dossier est donc renvoyé au juge
d’execution. Les référés n’est pas une décision qui rend un jugement mais une ordonnance.

On peut parfois faire acte d’action non contradictoire. Faire venir des huissiers sans prévenir
pour pouvoir récolter la preuve si on les prévient. Action que l’on ne peut pas contredire.

En opposition, il peut y avoir rétractation de l’ordonnance de l’acte non contradictoire :


Exemple de l’entreprise qui souligne qu’elle aurait fait remonter les preuves si on les lui avait
demandé. Ou celle de l’ordonnance qui n’était pas adressé au bon site.

La provision du risque : à rattraper.

Même en cas de décision défavorable, la négociation est toujours possible avec la partie adverse.
Maintenant, l’execution provisoire est quasiment d’office. Avant ce n’était pas le cas donc il n’était
pas contraignant, on pouvait faire durer le procès pour négocier plus à la baisse.

Conseil pratique : Mettre des alertes infogreff sur les prestataires et fournisseurs pour savoir dès
qu’il se passe quelque chose.
Pour sécuriser il y a possibilité de faire, de manière non contradictoire, une saisie conservatoire.
2 types de saisie conservatoire :
- La saisie des biens meubles (tout ce qui se déplace)
On explique au juge que la créance est liquide, exigible et certaine (ou fondée en son principe
autrement dit ; elle a l’air de tenir la route). Et qu’il y a un risque d’insolvabilité de la boite (avec
par exemple des témoignages d’autres entreprises). Le juge permet alors une saisie sur les
comptes de la partie adverse. Sauf qu’à ce moment là on a pas accès à ces comptes, il faut
connaitre ses numéros de compte. Soit on les a de par d’ancien échange que l’on a eu avec eux.
Sinon on peut appeler le service d’ATER (groupement bancaire), qui coute 80€, et qui travaille
avec les plus grandes banques et qui vendent les informations bancaires (légalement). Ce sont
des détectives agréés qui exigent les raisons de la demande etc.
Si on a une décision de justice exécutoire. L’huissier peut tout simplement aller sur FICOBA et
accéder à tous les comptes bancaires sur le territoire français (pour un compte bancaire à
l’étranger), mais ici ce n’est pas une décision de justice exécutoire donc ça ne s’applique pas).

En ayant saisie la somme, on a un avantage tout au long du procès puisque l’adversaire sera plus
favorable à une négociation. Pendant tout le procès, la saisie reste valable.
Si a la fin du procès :
- On perd : on fait une main levée, on rend la saisie
- On gagne : la saisie conservatoire devient une saisie exécutoire.

Les actions peuvent également être saisies mais c’est peu intéressant puisque le propriétaire
initial des actions conserves ses droits de votes dans l’entreprise. La saisie conservatoire ou
exécutoire sur action peut être intéressante dans les cas où elle permet de redevenir l’actionnaire
majoritaire.
Les créances sont également considéré comme un meuble. On peut aller saisir les fonds entre les
mains de ceux qui lui doivent de l’argent (autrement dit, les entrées d’argents futures).

- La saisie des biens immeubles


Une hypothèque est une saisie d’un immeuble

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Une hypothèque judiciaire immeuble :
Exemple sur une SCI, si on a une saisie ou une hypothèque on est une créancier privilégié sur un
bien qui est en risque de redressement judiciaire. On a 1 mois pour agir en justice. Le débiteur est
également prévenu. Ca c’est en conservatoire.
Une fois que la décision est rendu et qu’on passe en exécutoire
chirographaire

Sur des contrats on a les sécurisation sur créances suivantes :


Caution : Sécurisation sur la personne et le patrimoine
Nantissement : Sécurisation sur les meubles
Hypothèque : Sécurisation sur les immeubles

Sur infogreff, la partie privilège et nantissement des prestataires et fournisseurs est a surveiller.

En cas de contrat inexécuté, comment en obtenir le paiement ?


- L’action en justice, si l’action est
- Si la créance est évidente on saisit le juge du référé

Sur contentieux de paiement par contrat


Il faut d’abord prouver le contrat est inexécuté :
- Si évidence et donc absence de contestation sérieuse on peut directement passer par le juge
des référés —> Attention, ce juge n’est pas compétent pour donner dommages et intérêts
mais uniquement execution du contrat ou provision.
- Si il y a un débat sur l’execution ou sur préjudice il y a 2 solutions :

- Référé expertise —> Désigne expert —> Experise —> Rapport

- Procédure judiciaire simple au fond —> Jugement
L’expertise : Chaque partie à son avocat qui est lui même assisté d’un expert dans son domaine.

Une fois que l’on a le rapport, on retombe sur la deuxième solution puisque le rapport n’est pas
exécutoire, on doit donc passer derrière le juge après. Il permet parfois de négocier avant le
procès puisque 

Parfois une fois que l’on a le rapport, on peut passer devant le référé pour obtenir une provision
pour pouvoir

Les droits des sociétés

La propriété littéraire et artistique et la propriété industrielle

On peut déposer les dessins et modèle, les marques, les brevets et les droits d’auteur. Tout le
reste (antériorité de l’idée, nom de domaine, identité, couleur, logo etc.) est protégé dans le
cadre de l’un de ces éléments.

Les marques peuvent déposer un nom déjà existant tant qu’elles se positionnent sur une autre
classe que la marque existante. Chaque marque peut être déposée pour 3 classes. Si on fait un
dépôt de marque mais qu’on ne l’exploite pas alors quelqu’un d’autre peut la prendre. 

Les classes sont vérifiables sur : https://bases-marques.inpi.fr/

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Cybersquatting : déposer dans les moteurs de recherche des balises ou des référencement qui
n’ont rien à voir. C’est un acte de concurrence déloyale. Parfois les mots sont justes en tout petit
en bas de la page pour être référencé etc.

On a aujourd’hui un an pour déposer sa marque dans l’un des pays signataires de la convention
de Paris. On peut alors faire valoir son antériorité. Les US n’en sont pas signataire, la quasi totalité
du MO et l’Asie non plus. Pour les US il est donc conseillé de déposer la marque en même temps
qu’en France si on envisage par la suite d
Convention de Madrid
L’OMPI est l’équivalent de l’INPI au niveau international.

Un dépôt de marque sans passer par un avocat :


Vérifier d’abord qu’elle n’existe pas sur https://bases-marques.inpi.fr/
Infogreff et société.com pour vérifier qu’elle n’existe pas là non plus, et vérifier également que ce
n’est pas le nom d’une marque qui aurait existé mais qui aurait eu un problème quelconque.
On dépose ensuite la marque en choisissant les différentes classes. L’idéal est de déposer le logo
avec. Si on le dépose plus tard, on paiera 100€ en plus.

Les associés fondateurs sont souvent ceux qui dépose le logo à leurs nom propre, ils évitent de le
déposer au nom de la société. Si on rachète la boite, on ne rachète pas le logo directement avec.
Il faut toujours vérifier son propriétaire. Attention aux conflits entre associés.

Les slogans sont souvent déposé en tant que marque.

La marque ne doit pas être déceptions ni mensongère. Exemple ; « le meilleur des *** », ou une
marque incitant au meurtre etc..

La marque ; il ne doit pas s’agir d’un mot générique ou nécessaire.


Ce n’est pas parce que l’INIPI a laissé déposé une marque qu’il est valable, on peut très bien
l’attaquer (exemple ; les verbes).

Les dessins et modèles :


Louis Vuitton devraient déposer leurs monogramme et boucle de ceinture en dessin et modèle
mais ils le déposent aussi
Pour montrer qu’il y a une similarité entre dessin et modèle il faut prendre un panel de
consommateur et leurs demander si il y a une
En enveloppe en double à l’INOI en gardant une copie chez soi

Droit d’auteur :
Les photographes ont un droit d’auteur. La personne sur la photo à un droit à l’image.
Musique : Sont à prendre en compte la partition, l’interprétation
Le droit d’auteur protège les logiciels. Le language informatique est un droit d’auteur.
Reprogrammer dans un language différent n’est pas considéré comme un

L’antériorité :
C’est un peu le dépôt des pauvres, on peut :
- envoyer un recommandé à soi même que l’on n’ouvre pas pour pouvoir prouver par la suite
que l’on avait eu cette idée à une date antérieure

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- Enveloppe Soleau : fourni par l’INPI, dans lequel on mets une idée, un dessin ou autre etc. Pour
trouver des fournisseurs etc on peut signer un NDA (non disclosure agreement).

Le NDA peut être contre-carrer (prochain cours)

(cours du 28/02/20)

Exemple de cas de cybersquatting :


La jurisprudence Milka : 

Mme Milka avait un site de couture en violet, et s’est faîtes attaquer par la marque Milka. Le nom
de famille ne prime pas

Le cas des pokémons :


Tous les noms de pokémons ont été déposés et Nintendo a attaqué les fans qui les ont déposés.
Ces procédures se font devant l’OMPI (Organisation Mondiale de la propriété intellectuelle)
Procédure d’arbitrage en cybersquatting. On se soumet à une juridiction arbitral. Le titulaire du
nom de domaine et soi-même vont déposer une écriture explicitant les . Ces règles d’arbitrage
encadre la procédure.

L’OMPI coûte autour de 5000€ pour désigner un arbitre.


Dès que le nom est déposé, une marque peut soit attaqué en cybersquatting, soit le titulaire du
nom de domaine peut le vendre à l’entreprise à un prix inférieur à la procédure de
cybersquatting.

Certains noms de domaine au Chili et en Angleterre dépendent de règles d’arbitrages


différentes :
.co.uk : logique différente ; si quelqu’un à déposé avant nous, alors la règle est celle du premier
arrivé, premier servi.

Les noms de famille par rapport au marque :


Souvent les noms de cuisinier deviennent une marque.
La difficulté ; si on cède la société et la marque avec, ils ne pourront plus vraiment se prévaloir de
leurs noms. Il faut s’assurer dans les contrats que le cuisinier n’aura plus le droit de re-créer une
société en utilisant son nom.

Il faut également prévoir les cas de la dégradation de l’image ; faute liée à une action reconnue
comme dégradante au niveau du public et pouvant impacter les activités de la marque.

La NDA peut être contre-carrée ; Si on se retrouve avec des idées et qu’on veut négocier avec un
tiers qui va développer pour nous un prototype.
On rédige un accord de confidentialité qui va comprendre :
- Préambule présentant la manière dont les parties se sont rencontrées entre elles.
- Il a été convenu ce qui
Art 1 : on définis les informations confidentielles ; en générale ce sont soit celles qui sont
tamponnées confidentielles, soit tous les docs et info confidentielles. 

Attention ; 

(a) si on connaissait déjà l’information et qu’on peut le prouver alors elle n’est pas confidentielle,
(b) si l’information était déjà tombée dans le domaine contrat en dehors du contrat


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(c) si elle a été portée légalement à notre connaissance par un tiers qui aurait également
développé

Le brevet :
est une solution technique.
Exclus pour les végétaux ou race animale. Il est de 20 ans et tombe dans le domaine public.
L’armée peut avoir un droit prioritaire dessus, notamment en cas de tout ce qui est (prochain
cours)

La création de la société

La société en formation

Quand la société est en formation (elle n’existe pas encore), quelle est la responsabilité que l’on a
? Individuellement on a une responsabilité indéfinie et solidaire. (exam)

Indéfinies : on peut récupérer 100% de la dette sur n’importe laquelle des individus

Solidaire : On peut récupérer 100% sur l’un et charge pour lui de s’arranger avec les autres


La responsabilité conjointe : Obligation de prendre la même part chez chacun des individus

Ne pas avoir monté de personnalité distincte ne protège pas.


Plusieurs auto entrepreneurs se présentant sous une même enseigne et donnant l’apparence
d’une société, peut se transformer en société créé de fait.
Uber est différent parce que se présente uniquement en tant que plateforme.

Patrimoine : on en a tous un, nous sommes des personnes physiques. Les sociétés sont des
personnes morales. L’intérêt de créer une société est d’avoir un patrimoine distinct d’une autre
Le patrimoine d’un étudiant : les emprunts, le mobilier qu’on possède.
L’intégralité des personnes physiques est de porté
En cas de demande d’emprunt, les banques peuvent sollicité une caution personnelles des
dirigeants. La caution est une garantie prise par un créancier sur le patrimoine d’une personne. Il
faut les éviter autant que possible puisque la création de la société ne peut pas protéger la
caution.

Les apports
La determination des apports, 3 types : (exam)
(a) Apport en numéraire (capital, etc.)
(b) Apport en industrie (connaissances, techniques, carnet d’adresse (soft skills), etc.)

Ces apports donnent le droit à des parts en industrie. Elles sont particulières parce qu’elles
donneront un droit de vote, un droit sur des dividendes, bénéfices et pertes. Mais
contrairement aux autres, elles ne seront pas cessibles. Ce qu’on apporte c’est son intuitu
personae. Pour se désengager, on fait disparaître les parts en AG. Ce n’est pas une notion
comptable bien qu’elles donnent lieu à dividende. La valorisation relève d’un choix arbitraire
des associés.
(c) Apport en nature (mobilier, disposition d’un bail commercial, contrat, clientèle, cession de fond
de commerce). Au dessus de 10.000€ est bien qu’un commissaire aux apports se penche sur la
question.

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Chez les experts comptables on a des commissaires aux comptes qui peuvent jouer le rôle de
commissaires aux apports. Permet de s’assurer que l’entreprise n’a pas été survaloriser.

L’implication du conjoint : (pas dans l’exam)


Aujourd’hui, le droit de la famille inclus le concubinage, le pacs et le mariage
Dans le cadre du mariage il existe différent régime pour la séparation des biens.
2 régimes de séparation de biens :
- La communauté réduite aux acquêts : tout ce qui est acquis pendant le mariage est divisé par
deux.
- La participation aux acquêts : Permet de dire que pendant le mariage on est séparé, et l’un
aura tout le patrimoine comme ça l’autre est insaisissable. Lors du divorce, on remet tout en
commun pour diviser par deux. Le dernier régime présente un problème, puisque l’un des deux
écoule son patrimoine
- La communauté universelle : tout appartient aux deux

Si l’un des associés se marie et qu’il est associé d’une entreprise :


Si A se marie et investi dans une société avec B, alors A+ possède la moitié des parts de A. En cas
de divorce, il peut donc réclamer la part qui lui est due.
Pour le protéger : on remet un document , par lequel il est informé de la part à laquelle il a investi
et attestant qu’il renonce à la part à laquelle il pourrait prétendre dans la société de son conjoint.

La rédaction des statuts


C’est un contrat qui précise comment la société va fonctionner.
Les meilleurs éditeurs de statut sont: LAMY et Francis Lefèvre (plus pointus). Pour le faire
gratuitement sans acheter de bouquin on peut utiliser GTC paris, sur l’ancien site internet, on
peut y trouver des modèles de statuts.

Titre 1 : FORME - OBJET - DENOMINATION etc -

Forme : SARL, Asso etc.


Dénomination
Capital Social : on rappel le montant global délivré

Il faut rapporter au Greffe la preuve qu’on a ouvert un compte bancaire. Or, pour ouvrir un
compte bancaire, il faut avoir des statuts ; on remet donc un projet de statut. La banque va
ensuite nous donner une attestation de dépôt des fonds auquel on n’aura pas le droit de toucher
Soit on dépose la totalité du capital à la banque, soit on verse uniquement 1/5 et on continue les
versements sur les années suivantes. Il vaut mieux tout verser d’un coup pour des questions de
crédibilité.

L’apport : on définit les apports par associé etc.

On va se concentrer sur les SA et SARL.


SA : Société par Action
Elle est encadré par les codes du commerce. L’idéal en terme de liberté est la SAS puisque dans
la SAS on est quasiment libre dans la rédaction des statuts. En SAS, le représentant est toujours le
président. Il aura le pouvoir de représentant légal. On peut en avoir un deuxième qui est le
directeur général.

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SARL : Société à Responsabilité Limitée.
Le représentant légal des SARL est le gérant ou la co-gérance. Pas de conseil de surveillance etc.

Délégation de pouvoir ; pour limiter la responsabilité pénale des dirigeants.

SARL SAS

Représentant légaux Gérant ou co-gérance Président (toujours)



DG (pas obligatoire)

Un seul associé EURL (Entreprise Unipersonnelle SASU


à Responsabilité Limitée)

La délégation des pouvoirs :


Un président ne peut pas déléguer l’intégralité de ses pouvoirs.
Le président doit fournir les moyens suffisant (techniques, financiers, personnels, matériels et
formations et temporels)
La délégation de pouvoir est suivi d’un engagement de responsabilité pénal donc penser à
demander une augmentation. Faire la demande de moyen par mail. Si on reçoit un non, il faut
conserver un mail pour pouvoir se défendre puisque cela protège d’une poursuite pénale.

La clause objet :
La société ne peut pas faire quelque chose qui ne soit pas précisé dans l’objet + clause
parapluie : « la participation de la société par tous moyens, directement ou indirectement, dans
toutes opérations pouvant se rattacher à son objet … ».

Les banques attaquent les téléphonies mobiles puisqu’elles commencent à dépendre des
téléphones
Toutes les banques ont modifié leurs objets, et ont rajoutée ventes de voitures, de téléphones
etc. Si ce n’est pas prévu dans l’objet

Les assurances se repose sur les activités couvertes par l’objet social et notamment sur l’activité
dites « principale ». Il faut regarder à quoi cela correspond sur l’INSEE.

La durée de la société :
En général on met 99ans. C’est un usage. On ne peut pas avoir un contrat sans durée, il serait à
durée indéterminée et serait donc terminable

Les Assemblées Générales


Les AG ordinaires sont celles qui concernent la vie courante de la société. Approbation des
comptes.
Les AG extraordinaires sont celles qui concernent la modification des statuts.

Les droits de communication des associés au sein d’une société


Les associés ont le droit une fois par an d’avoir la communication de certains documents et
peuvent poser des questions aux dirigeants en rapport avec l’AG qui doit avoir lieu

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Demander un mandataire AD HOC désigné par le tribunal et qui va pallier aux défaillances du
gérant. Il va être désigner pour convoquer une AG portant sur la question qui n’a pas été traité.
Peut également porter sur la révocation du gérant.

Les formalités
- Projet de statuts
- Passage à la banque qui fournit une attestation d’ouverture de compte
- Faire une annonce légale (le parisien est good parce qu’ils fournissent des modèles et donnent
le certificat de publication de l’annonce antérieurement à sa publication, ce qui permet de
gagner du temps par rapport au greffe)
- Passage au greffe, on lui remet :

(a) un formulaire M0

(b) la pub légale

(c) les statuts

(d) pièce ID de tous les associés

(e) une déclaration de non condamnation du dirigeant (déclare ne pas être condamné à ne pas
exercer l’activité en question)

(f) déclaration de filiation du dirigeant

(g) attestation de dépôt des fonds

(h) déclaration des bénéficiaires effectifs : les huissiers ont associés à cette base, ils s'en servent
pour retrouver la solvabilité d'une personne.

(i) en SAS on fournit aussi un formulaire des souscriptions d’actions ; savoir dans quels
domaines ils investissent, chez les concurrents etc.

(j) justificatif de domicile de la société (soit chez le gérant, soit le contrat de bail ou
d’hébergement)

(k) le K-bis des associés des personnes morales

Procédure peut prendre 2 ou 3 jours si tous les documents sont dispos

(cours skype du 27/03/20)


Le formulaire M0 : document cerfs dispo en ligne quand on crée une société. On note l’activité
essentielle. Ce qui est important dans ce formulaire c’est de noter les activités de la société en
rapport avec le code NAF.
Le formulaire ne permet pas de sélectionner directement le cours.
Noté les activités qui fait que l’INSEE va accorder tel ou tel code NAF.
La société peut être créé par reprise d’une société etc.
Choix de régime pour la comptabilité.
On peut demander une copie d’un M0 pour vérifier qui

Commencer par rappeler au prof de faire un tableau des différents types de société (il va nous le
faire et nous l’envoyer)

Les pactes d’actionnaires :


Un contrat passer entre plusieurs actionnaires au sein d’une société. Il peut être passé entre
différents associés. Pas obligé de tous les inclure.
Contrairement au statuts, il est confidentiel et les tiers n’en ont pas connaissances. Contrat privé,

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L’inexécution se résout en dommages et intérêts et à une valeur inférieur à celle des statuts. Un
pacte d’actionnaire ne peut pas prévoir quelque chose de contraire au statut. Les statuts primes
toujours.
Ils permettent de prévoir les modalités de modalité d’un dirigeant (besoin de la majorité dans
certains cas, ici c’est vraiment tous les actionnaires).
En général, un pacte signé pas tous les actionnaires, en mettant même la société comme
signataire. Notamment ce qui se passerait entre actionnaire, pour ne pas que ces éléments soient
retourner contre nous. La société est signataire pour pouvoir être contrainte à l’exécuter.
Tous les actionnaires n’en ont donc pas connaissances. Il vaut mieux créer des pactes
d’actionnaires dès la création de la société car c’est la que les négociations sont les plus simples à
faire.
Deux pactes qui s’opposent ; on regarde
Le contrat n’a vocation à s’appliquer qu’entre les signataires
ABC ont signé un contrat
Et BC en ont signé un autre. Ils sont minoritaires
Le contrat entre BC est différent du contrat entre ABC. Ils ne peuvent rien opposé à A.
On peut reprocher à B d’avoir signer un contrat avec C qui est contraire à son premier contrat.

Attention, dans un contrat, il faut toujours faire attention au préambule et aux pages de définition.
Situation de blocage :
- Changement de contrôle

Modalité de règlement d’une situation de blocage :

Il peut être prévu certaines modalités permettant la mise à mort d’un actionnaire.
Les statuts de SAS peuvent inclure des clauses d’exclusions. Utile en cas de faute grave yep

Dans un blocage prévu par le pacte d’actionnaire, on peut continuer l’activité de l’entreprise.
Deux clauses existent alors :
- Shotgun : permet à l’un des actionnaires qui souhaite la mettre aux autres, de les racheter. Elle
est dangereuse car elle peut se retourner contre nous. Il faut être prêt à partir pour le prix
proposé.
- Texas Poker : pareil sauf que dans un blocage entre AB et C, A fait une proposition de prix sous
enveloppe, et B fait pareil. Permet à C de partir

Promesses croisées : Si on a un désaccord, A s’engage à vendre au moins une action à B pour


qu’il n’y ai plus de problème de majorité. Nécessite une force économique au départ.

- Dilution ; diluer un actionnaire pour que l’autre devienne majoritaire.

Dans les pactes d’actionnaires on peut prévoir que les cessions d’actions soient interdites
pendant une certaine durée (ex : un ou deux ans).

Prohibition de cession d’action le temps que la société soit rentables, évite d’avoir l’arrivée de
nouveaux actionnaires dans l’entreprise, d’investisseurs souhaitant simplement faire du chiffre et
créant des problèmes de confiance.

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Agrément et droit de préemption

Transferts d’action
Transferts libres :
On peut prévoir que les transferts soient libres pour simplifier les démarches, sans agrément et
droit de préemption.

Ces deux clauses sont obligatoires :


La préemption : pour que A vende ses actions, BC doivent être informé et sont prioritaires dans
l’achat aux conditions de vente de A.
L’agrément : Il peut-être statutaire ou extra-statutaire. On peut refuser l’agrément. Il faut alors
acheter ou faire racheter.

Dans le pacte on peut prévoir des clauses types ( ne sont pas obligatoires)
- Droit de premier refus : Si le prix donné par A est refusé
- Droit de premier offre : A peut demander à BC et de lui faire une offre. Il peut alors la refuser
ou l’accepter. Si il la refuse, il doit chercher une offre qui soit
—> Permette une fixation du prix de rachat ou de vente. Une fois que le prix est définis, on peut
revenir sur l’agrément.

Les statuts priment sur le pacte.


Lorsqu’on prévoit le droit de sortie forcée et le droit de sortie conjointe. Si on ne le met que sur le
pacte d’actionnaire, se pose la question de savoir si les statuts ne priment pas. Pour éviter ce
débat, on peut les mettre dans les statuts.
- Droit de sortie conjointe (Drag along) : Si un ou plusieurs actionnaires sont majoritaire codent
plus de 50% à un tiers alors ils s’engagent à faire bénéficier les minoritaires du prix dont ils ont
bénéficié. C’est une clause favorable aux minoritaires. Cette clause prévoit expressément que si
le majoritaire est amené à quitter la société en cédant ses actions à un éventuel repreneur alors
il devra tout mettre en oeuvre pour que les actions du minoritaires soient aussi reprises par le
même repreneur (souvent au même prix par action). On l’associe souvent à la clause de tag
along.
- Droit de sortie forcée (Tag along) : elle est favorable au majoritaire. Les majoritaires vendent
leurs actions et les minoritaires sont forcés de sortir aussi. Ainsi, dans l’hypothèse d’une
éventuelle reprise de la société, le majoritaire peut imposer aux minoritaires de céder leurs
parts à un repreneur : « soit on vend tout à un tiers, soit vous êtes obligé de me céder vos parts
pour que cette cession se fasse (finir la définition) .Elle est intéressante pour le majoritaire et
lui permet de vendre l’entièreté de la société. D’où l’intérêt d’avoir un droit de sortie conjointe
en même temps.

Mode de fixation du prix


Pour déterminer la valeur des actions ; le prix est généralement fixé par un tiers expert judiciaire
ou comptable.

De même pour les rachats d’actions.


L’actionnaire a-t-il participer au maximum à la transmission de son savoir-faire.
Good lever ou bad lever. Incite le dirigeant à prendre soin de la société au moment où il va la
quitter, et à ne pas la quitte du jour au lendemain.

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Le pacte d’actionnaire doit prévoir une clause de non concurrence

Attention, elle est différente à celle d’un contrat de travail ou d’un contrat commercial)
- Clause de non-concurrence dans un contrat de travail = une fois que l’on ne travail plus
ensemble elle doit être ; limité dans le temps (en général 1 an), limité dans l’espace (en général
IDF/Europe) et donnant lieu à une indemnité financière (45% du salaire initiale). L’employeur
pour s’en prévaloir doit envoyer une lettre recommandée. Il est important de libérer le salarié
de la clause ; sinon le salarié peut revenir 6 mois après
- Dans le pacte d’actionnaire ; pas de contrepartie financière, nécéssaire. Permet d’exercer .
Permet de s’assurer que l’associé ne travail pas chez un concurrent et que l’associé ne diffuse
pas d’information chez les tiers dès qu’il a vendu ses parts

La vie des sociétés (+ cession d’une société)


Une fois par an, a lieu une Assemblée Générale d’approbation des comptes
Lorsqu’il fait l’approbation des comptes, le gérant remet le bilan, son rapport, et son rapport
spécial.
Le rapport du gérant permet d’expliquer le contenu du bilan. On peut mettre quelques lignes sur
les éléments nouveaux entre la date de clôture et de la date de l’AG. Ex : permet de
communiquer à l’égard des actionnaires pour les rassurer par rapport au Covid-19.
L’espionnage industriel ;

Le rapport spécial : convention réglementée entre le gérant et la société. Ex : deux sociétés du


même gérant contractualise entre elles. Permet d’éviter le passage douteux de fond de l’une vers
l’autre par l’exemple.

L’assemblée, après avoir pris connaissance de ces éléments, donne quitus entier et sans réserve
au dirigeant. Elle renonce à la possibilité d’engagé sa responsabilité. Il ne s’applique que sur ce
qui est visible donc n’est pas applicable aux éléments que le gérant aurait caché par exemple (il
en reste responsable).

La cession de la société
Cession d’action entre un actionnaire et un tiers :
La garantie d’actif/passif (GAP) (exam)
Lorsque l’on cède des parts, le cessionnaire espère que tout lui a été donné comme info. La
garantie d’actif passif, est une garantie par laquelle le cédant garanti au cessionnaire de toute
augmentation postérieure du passif ou de toute diminution postérieure de l’actif qui serait liée à
des actes commis antérieurement à la cession.

Elle a vocation à anticiper tout redressement fiscal ou redressement social.


Ex : On vire 10 personnes alors qu’on devait faire un plan social. Si ont racheté la boite et que les
salariés virer engagent les prud’homme, on doit faire face à un risque financier important.
Utile notamment quand on veut faire des séquestres. (wtf ?)

Comment la GAP se négocie ? SI on est le vendeur, il n’y a aucun intérêt à avoir une GAP. Elle
n’est intéressante que pour l’acquéreur et il a intérêt à ce qu’elle soit longue.

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On met la garantie dans un compte séquestre. Elle peut bloquer une partie du prix de cession. Ce
prix ne sera versé que postérieurement.

Comment la GAP peut être activée ? L’acquéreur à intérêt à ce que la manière de l’activité soit la
plus souple possible. A l’inverse n va indiquer que tout fait ou événement devra être notifié au
cédant dans les conditions suivante… exemple ; par LR dans les 2 jours de prise de connaissance

Il existe beaucoup de contentieux autour de la GAP.

La cession peut aussi prévoir une clause de non concurrence.

La disparition de la société
Etat de cessation des paiements (exam)
C’est le moment où : actif disponible < passif exigible
On a alors 45 jours pour en informer le tribunal du commerce. A défaut on engage sa
responsabilité personnelle de dirigeant.

Les procédures collectives qui en découlent :


- La sauvegarde judiciaire : situation mise en place avant l’état de cession des paiements. Il
permet à la société qui veut en faire usage, de renégocier les délais et sommes avec les
créanciers.
Des contrôleurs peuvent être désigné pour une période d’observation. Période pouvant durer 18
mois, on négocie alors des délais plus important avec les différents créanciers. Les créanciers ont
intérêt à renégocier puisque sinon l’entreprise risque de passer en cessation et ils risquent de ne
jamais recevoir leur versement.
C’est une procédure ordinaire ou accélérée qui doit permettre les difficultés insurmontables d’une
société avant l’état de cessation des paiements pour permettre de poursuivre de l’activité. But de
maintenir les emplois et d’épurer les dettes.
- Redressement judiciaire : avec un mandataire judiciaire qui va avoir vocation à gérer la société.
Lorsque le redressement judiciaire est prononcé, les poursuites contre la société sont suspendues.
Les créanciers ont obligation de déclaré leurs créances dans le délais impartis. Si il n’est pas
respecté, la créance disparaît. Lorsque le mandataire est désigné, on va parler de la période
suspecte ; si on est en état de cessation des paiements au 5 mars 2020, et qu’on fait son état de
cessation des paiements au 27 mars 2020, le juge et le mandataire vont vérifié qu’on ne l’est
réellement que depuis le 5 mars. Ils peuvent remonter plusieurs mois en avant. Tout ce qui est
payé pendant cette période délétère est annulé. Ils ont été fait de manière lésionnaire des autres
actionnaires puisque ce sont souvent les proches qui sont réglés en premier.
société.com ; permet de voir quand une société est en redressement judiciaire, on peut surveiller
une société. Bien de le faire pour tous nos clients et fournisseurs
bodacc.fr : pareil, plus complet
- La liquidation judiciaire : C’est alors un mandataire liquidateur qui s’en occupe. Il vérifie les
actifs de la boite et les vends. Le commissaire priseur évalue les biens et les vends aux enchères.
La société n’existe plus et disparait. L’indemnisations des créanciers se fait de la manière su ;
l’état, le fisc, les impôts sont des créanciers privilégier. Il y a aussi les créanciers disposant d’un
nantissement. Les créanciers chirographaires viennent après. Les salaires seront payés par les AGS
(assurances de garanties des salaires) et interviennent un peu comme des créances privilégiées.

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Les banques retiennent que l’on a eu un redressement judiciaire et vont par la suite avoir du mal à
prêter.


K-bis + statuts enregistré.
Tout le monde peut avoir accès au K-bis. Donne un numéro RCS qui permet de s’identifier. Ce
sont les éléments publics. En confidentiel on peut faire des pactes d’actionnaires.

***** un autre point que j’ai pas entendu

(cours du

Le droit des contrats

Faire primer la volonté des parties par rapport à la volonté de l’état. On cherche la rencontre des
volonté. On contractualise et rédige, pour donner force de loi entre les parties qui l’on signé.

2 façons de concevoir le droit des contrats


Solidariste : Il faut que le juge intervienne pour rétablir les contrats
Volontariste : C’est la volonté des parties qui prime

Dispositions général :
On distingue entre fait juridique
Fait juridique : ex : accident de la route qui est un fait et qui va avoir des conséquences.
Acte juridique : Tout ce qui est contrat et qui a des conséquences

Un contrat est destiné à créer, modifier ou transmettre des obligations. C’est la force obligatoire
du contrat. Elle s’impose au deux.

La notion de liberté contractuelle : on est libre de tout contracter sauf si on sort de l’ordre public.
Elle est donc limitée par les bonnes moeurs (contrat de mère porteuse, tueur à gage, etc.). C’est
l’ordre public qui prime.

La bonne foi en droit des contrats : On exige la bonne foi. Les contrats doivent être négociés,
formés et exécutés de bonne foi. Pour un vendeur, la bonne foi prime mais on accepte ce qu’on
considère être le bonus d’augus. C’est le bon dol, il a le droit d’exagérer les vertus de son
produit. On retient la notion de consommateur moyen ; le consommateur peut comprendre lui
même l’humeur.

Un contrat nommé et un contrat innomé


Contrat nommé : ex : contrat de bail
Contrat innomé ; contrat spécifique à quelqu’un ou à une situation. Pas un contrat classique. Plus
difficile de trouver le droit applicable. Dès qu’on est sur un contrat vraiment sur-mesure.

Contrat synallagmatique et contrat unilatéral :


Synallagmatique : les contractants s’obligent réciproquement les uns envers les autres.
Unilatéral : une partie s’engage à l’égard de l’autre, une donation etc.

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Contrat à titre onéreux et contrat à titre gratuit

Contrat commutatif et contrat aléatoire


Commutatif : Chacune des parties s’engage à procurer à l’autre un avantage qui est regardé
comme l’équivalent de celui qu’elle reçoit
Aléatoire :

Contrat consensuel : il est normal, échange de consentement


Contrat solennel : devant un notaire
Contrat réel : « res rei » contrat qui porte sur une chose ; ex : contrat de vente sur un produit

Contrat de gré à gré et contrat d’adhésion :


Contrat de gré à gré : ses stipulations sont librement négociées entre les parties
Contrat d’adhésion : ses conditions générales, soustraites à la négociation, sont déterminées à
l’avance par l’une des parties.

Clauses abusives : toutes clauses créant un déséquilibre significatif dans un contrat. La notion de
déséquilibre est très importante. Le contrat est maintenu mais la clause est réputée abusive. C’est
le cas lorsque l’on considère un consommateur et un professionnel.
Que se passe-t-il entre deux professionnels ? On ne parle pas de clause abusive dans ces cas là
puisque le droit de consommation ne portent jamais sur deux professionnels. C’est alors le droit
commercial qui est utilisé
L442-1 du code de commerce : Toute clause créant un déséquilibre significatif entre professionnel
donne lieu à des dommages et intérêts. Assez important notamment en grande distribution ; la
grande distribution tente souvent d’imposer ses prix à ses fournisseurs.

Si le contrat prévoit une date de fin à la relation commerciale


La rupture brutale des relations commerciales établis doit établir un préavis cohérent par rapport
à la relation préalablement établis.

Contrat cadre et contrat d’application :


Contrat cadre : celui dans lequel on va définir les conditions de commande, de paiement etc.
Contrat d’application : la commande en question

Contrat à exécution instantanée et à exécution successive :


Instantannée :
Successive :

Contrat à durée déterminée et contrat à durée indertéminée :


La prohibition des engagements perpétuels ; l’engagement perpétuel voudrait dire que l’on est
servile de quelqu’un.
Deux solutions : soit la durée du contrat à vocation à durée très longtemps auquel cas on fait un
CDI. Son régime sera alors de permettre à chaque partie de sortie du contrat par un préavis
suffisant, sauf en cas de faute grave.
Pour les CDD, l’échéance est fixe. L442-1 parle à la fois des déséquilibre significatif mais aussi de
la rupture brutale. Pour le préavis, il faut toujours se référer à la durée de l’antériorité de la

Page 24
relation !! Même si le préavis indiqué sur le contrat est de 6 mois etc. Toujours faire attention au
préambule (liste des éléments intéressants pour interpréter le contrat).

La notion de dépendance économique est à double tranchant. Normalement, en situation de


dépendance économique, on peut estimer que le contrat a été imposé. Mais pour indemniser la
rupture brutale, on peut reprocher à l’entreprise de s’être mise en situation de dépendance
économique.

Soit le partenaire écrit une lettre recommandé pour prévenir de la rupture, soit il a simplement
arrêter de passer des commandes pour une raison x ou y. Le débat sera alors de savoir s’il y a cas
de force majeur.
La force majeur nécessite : l’imprévisibilité et l’irrésistibilité. Elle nécessitait autrefois
Conseil : en cas de rupture de relation commerciale établi, ne pas justifier la rupture car risque
d’être
La rupture brutale de relation commerciale établi nécessite un préavis mais il saute en cas de juste
motif comme une faute grave ; atteinte à l’image, contrefaçon sur les produits, etc.

La théorie de l’imprévision : Article 1195 du code civil ; si un changement de circonstance


imprévisible lors de la conclusion du contrat rend l’exécution du contrat excessivement onéreuse ;
il faut que l’expert comptable atteste que ça affecte excessivement l’activité de l’entreprise.
(exam)

Force majeur Théorie de l’imprévision

Article Article 1218 du code civil Article 1195 du code civil. Existait en droit public et
rendre en droit privé/commercial en 2016.

Conditions Imprévisible
- Changement de circonstances imprévisible lorsqu’on
Irrésistible
 a signé le contrat


 

« Impersonnel » a été retiré - Rend l’exécution du contrat excessivement onéreuse


- Dont on n’avait pas accepté de supporter le risque
lors de la signature du contrat


=> De nombreux contrat écarte cet article. 

=> Pour tous les contrats postérieur au 1er octobre
2016, ou renouveler depuis, et non écarté par les
parties, la théorie de l’imprévision s’applique. 


Application au Imprévisible : Considéré Période de confinement jusqu’au 15 avril, les tribunaux


Covid : comme prévisible si sont donc fermé jusque là. Tenter la renégociation sans
postérieur au 17 mars
 exécuter le contrat parce que de toute manière les
Irrésistible : Il y a débat, au tribunaux sont fermés jusque là.
cas par cas

Conséquences Il faut prévenir le partenaire On peut renégocier le contrat avec l’autre partie, mais il
par recommandé. Essayer de faut continuer l’exécution pendant la négociation. 

trouver une solution pour Si la négo n’aboutit pas, on peut saisir le juge pour
poursuivre le contrat. Résilier rééquilibrer le contrat ou le résilier.
le contrat si pas de solution
trouvée.
Volonté des parties priment : Possibilité pour les parties de définir entre elles les conditions de
règlements
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Logique anglo-saxonnes qui est de plus en plus reprise en France : case roll, on liste les cas
possibles.

Exemple d’une cliente de M. Aucher : contrat valable à l’aînée pour la fashion week. On lui
réserve des espaces de luxe. Avoir pour tous les clients suite à l’annulation de la fashion week.
En soi, les clients auraient pu demander le remboursement ce l’acompte. Un client demande
l’acompte de septembre et octobre

La période pré-contractuelle : pas en droit des contrats, si on a chassé des choses, on peut
attaquer pour dol ; mensonges ou dissimulation d’information (information partielle). Le dol est
sanctionné. Cette période est importante puisque tous les échanges vont avoir leurs importance,
d’où l’intérêt de passer par un avocat puisque les échanges entre avocats sont confidentiels. Si
c’est totalement confidentiel, alors ils ne sont pas productibles et utilisable pour interpréter le
contrat.
« Seul sera valable le contrat, et prime sur toutes les périodes pré-contractuelles » ; Même si cette
clause est présente à la fin du contrat, le juge peut aller les chercher pour étudier le
consentement et la volonté des parties.

Le devoir d’information dans la période pré-contractuelle : chaque partie à l’obligation d’informer


l’autre partie des informations déterminantes. Il faut prouver que l’on a fournit toutes les
informations.

L’offre et l’acceptation : Dans la pratique, les mails peuvent valoir contrat. En négociation, il vaut
mieux préciser que c’en est une, ex : « Une proposition dans l’attente de la rédaction intégrale du
contrat  ». Ne pas envoyer quelque chose de trop large. «  Offre valable mais devra être réitéré
dans le cadre d’une promesse de vente ou d’un contrat dont les conditions devront être défini
entre nous ».
L’offre doit être « précise » et « ferme ».

Le pacte de préférence : une promesse de venir proposer. Engagement unilatéral de faire


bénéficier le contrat à la partie si on veut proposer le contrat à un tiers.

La promesse unilatérale de contrat :

Le consentement :
En droit des contrats, on va avoir
Il est vital pour la création du contrat. Si le consentement a été vicié, alors le contrat est nul ; à sa
création, il est annihilé. Rien à voir avec la résiliation (suspension si c’est à exécution successive)
ou la résolution (suspension si exécution unique, contrat à exécution instantanée), qui eux
interviennent pendant l’exécution du contrat.
Nullité absolue : pas besoin de la démontrer. En général, atteinte à l’ordre public et aux bonnes
moeurs
Nullité relative : concerne le consentement et seul les parties impliquées dans le contrat peuvent
l’invoquer.

Plusieurs vices du consentement possible :


- L’erreur (p.20) : Elle doit être excusable. L’erreur peut aussi porter sur la valeur (ex: le prix). La
notion de lésion est accepté dans certains cas et que par la loi. Le législateur autorise d’annuler

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le contrat pour une erreur sur la valeur. Ex : Vente immobilière, si la différence est de 7
douzièmes, alors on peut dire qu’on a été lésé et demander la nullité de la cession.
- Le dol (p.21) : Dissimulation d’information et entrainant le consentement. On peut maintenir le
contrat et obtenir les dommages et intérêts ou demander la nullité du contrat (+ dommages et
intérêts)
- La violence (p.22) : Physique, économiques, etc.

Fiche 7 : Le contenu du contrat

Le prix doit être déterminé ou déterminable ; pas d’abus dans la fixation du prix. On peut avoir un
contrat ou le prix n’est pas déterminé mais qu’on le fixera ultérieurement sur tel ou tel indice par
la suite.

L’équilibre du contrat :
La jurisprudence chronopost : clauses limitatives de responsabilité dans le contrat :
« responsabilité à hauteur de l’adhésion sur un an » par exemple. Dans ce cas là, le montant de
l’adhésion est ridicule mais porte sur des prestations d’une valeur beaucoup plus importante.
Chronopost s’est fait condamné parce qu’elle réduisait quasiment à néant la responsabilité de
l’entreprise par rapport à ce qu’elle proposait (?). On peut limiter sa responsabilité, et il faut le
faire, mais intelligemment.

Fiche 8 : à lire

Fiche : 9 p.32 nullité relative/absolue


La nullité absolue :
La nullité relative : porte sur un vice de consentement. Si on se rend compte qu’il y a un vice de
consentement, on peut demander une confirmation du contrat, c’est une confirmation de l’acte
nul.

La caducité p.32 : disparition de l’un des éléments essentiels du contrat valablement formé.

Fiche 11 : à lire

Fiche 12 : effet relatif et simulation


L’effet relatif fait que le contrat n’est valable qu’entre les parties ayant signé le contrat. Les tiers ne
peuvent pas s’en prévaloir. Mais la jurisprudence de l’assemblée plénière de 2006 estime que
l’extérieur au contrat et qui le connait

Contrat entre vous deux est un fait juridique


Inciter quelqu’un a violer un acte aka commettre une faute volontaire qui crée un préjudice pour
l’un d’entre vous, j’engage ma responsabilité délictuelle

Simulation :
Contre-lettre : en off on se met d’accord sur autre chose que sur le contrat. Les avocats
conservent les contre-lettre en confidentiel pour ne pas mettre un tiers au courant.

Fiche 13 : à lire

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Fiche 14 : Cession ; on ne peut pas céder un contrat si le tiers n’est pas d’accord. Et on doit être
informé que l’on cède. L’accord peut être donné à l’avance. Interdiction de licencier après
On peut demander au vendeur de réduire la masse salariale en amont, on récupère les
contentieux post licenciement.

Fiche 15 : L’inexécution du contrat


La réparation du préjudice causé par l’inexécution contractuelle (p.51) :

La clause pénale : dans le contrat, on peut prévoir la clause pénal ; en cas d’inexécution ou de
faute, l’autre doit payer un montant que l’on a prédéterminé. Vise à faire peur. La clause pénale
peut être modifiée par le juge si elle est disproportionnée.

Fiche 17 : à lire
Conditions résolutoires et conditions suspensives :
Conditions résolutoires : on exécute le contrat mais si «  telle condition se réalise, alors il y a
résolution du contrat  ». Une condition résolutoire dans un contrat à exécution successive à un
effet de résiliation.

Conditions suspensives : le contrat est exécutoire si et seulement si tel et tel conditions sont
réunies en amont

C’est là que rentre la notion de potestativité. Potestative : possibilité d’intervenir et d’avoir un


pouvoir sur la chose. Si la condition est annulée alors le contrat l’est aussi. Si on peut contrôler la
clause et qu’on a une influence certaine sur l’événement nécessaire pour que le contrat ait lieu,
alors elle n’est pas valable.

Fiche 22 :
Échange somme supérieur à 70 000 euro il faut un document écrit. À compléter parce que j’ai
plus de cerveau

Les fiches qu’on zappe :


- 6, 10, 16, 18, 19, 20, 21

(Exam)
Vice du consentement, acceptation, garantie, sécurisation des créances, L442-1, déséquilibre
significatif, rupture brutale

Comment tromper l’adversaire dans la négociation d’un contrat : pour faire passer quelque chose
que l’autre partie ne veut pas, on lâche quelque chose qui paraissait indispensable pour l’autre,
ou on essaie de jouer sur ce qui est important pour l’autre.

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