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Les principaux polluants atmosphériques

• Dioxyde d’azote (NO2): émis lors de tous les processus de combustion liés aux
transports routiers et aériens, aux chauffages et à la production de chaleur industrielle.
• Ozone (O3): polluant formé par réaction chimique à partir de gaz précurseurs
– oxydes d’azote (NOx) et composés organiques volatils (COV) – sous l’action du
rayonnement solaire.
• Dioxyde de carbone (CO2): principal gaz à effet de serre émis par les activités
humaines lors de la combustion d’énergies fossiles (consommation de carburants et
de combustibles).

• Dioxyde de soufre (SO2): émis lors de la combustion de carburants et de combustibles


contenant du soufre (chauffages et transports).

• Poussières ou particules fines (PM10): regroupent toutes les particules de petite


dimension, inférieures à 10 microns (millièmes de mm), provenant en particulier
des chauffages et des véhicules à moteur diesel.

Réduisez vos émissions gazeuses


Vos procédés de production génèrent-ils des émissions gazeuses et/ou des poussières?
Mesurez-les et faites en sorte de les réduire.

Pour consigner vos émissions et vos objectifs de réduction, utilisez le modèle suivant
(téléchargeable sur le site www.geneve.ch/agenda21/pme/):
L’ordonnance du 16 décembre 1985 sur la protection de l’air (OPair RS 814.318.142.1),
er
entrée en vigueur le 1 mars 1986, fixe les principes généraux de lutte contre la pollution
atmosphérique ainsi que les valeurs limites d’immissions à respecter pour certains
polluants. Pour la législation cantonale, cf. Annexe I, Législation.

Limitez l’utilisation de solvants (COV)


Les solvants – qu’on trouve notamment dans les dilutifs (thinners), dégraissants, peintures,
vernis, durcisseurs et colles – font partie de la famille des composés organiques volatils
(COV) (cf. Fiche 17, Santé, hygiène et sécurité). En raison de leur impact sur la santé et
sur la qualité de l’air, ils sont soumis à une taxe depuis 2001. Cette taxe d’incitation vise à
réduire la consommation de ces produits responsables, avec les oxydes d’azote, de la
formation de smog estival.

Pour les entreprises, cela signifie que les prix des solvants ont augmenté à Fr. 3.-/kg
er
(depuis le 1 janvier 2003). Il devient donc d’autant plus intéressant de trouver des pro-
duits de substitution pauvres en COV ou exempts de ces substances, ou de les utiliser
aussi rationnellement que possible.

Chauffez-vous tout en respectant l’environnement


Les installations de chauffage des entreprises (gaz, mazout) sont soumises à des contrô-
les périodiques officiels. Elles doivent satisfaire aux expertises-types conformément à
l’OPair. Les émissions gazeuses doivent être évacuées par un conduit jusqu’au toit du
bâtiment.

Lors du renouvellement d’une chaudière, il est préférable de choisir une installation au


gaz si le réseau de distribution dessert votre entreprise. En effet, le surcoût du gaz par rap-
port au mazout tend à diminuer, et le bilan écologique plus favorable au gaz risque
d’orienter les taxes écologiques, à l’avenir, en priorité sur le mazout.

Diminuez l’effet de serre - récupérez la chaleur industrielle


Valorisez les rejets thermiques de vos processus de production (fours, thermo-moulage,
production de froid, etc.) à l’aide d’un récupérateur de chaleur (pompe à chaleur, etc.)
et utilisez-les par exemple pour vous chauffer. Vous économiserez de l’énergie et votre
bilan d’émissions de CO2 sera plus favorable.
L’annexe 3.3 de l’ordonnance (du 28 octobre 1998) sur la protection des eaux (OEaux
RS 814.201) définit par ailleurs des exigences particulières en cas de refroidissement
en circuit ouvert. Les installations de ce type doivent être conçues et exploitées de
manière à récupérer autant de chaleur que possible.

Pour les déversements dans les rivières et les retenues d’eau, la loi prévoit les exigences
suivantes:
• la température des eaux de refroidissement ne doit pas être supérieure à 30°C;
• le réchauffement des eaux ne doit pas être supérieur à 3°C par rapport à une
température aussi peu influencée que possible; dans les tronçons du cours d’eau
appartenant aux zones à truites, il ne doit pas être supérieur à 1,5°C; la température
de l’eau ne doit pas dépasser 25°C;
• les eaux doivent être réchauffées assez lentement pour ne pas entraîner d’atteintes
nuisibles aux biocénoses (animaux et végétaux). Les poissons vous en seront recon-
naissants!

Pour les déversements dans les égouts publics, il faut également que la température des
eaux déversées ne dépasse pas 60°C et celle des égouts 40°C après mélange.

Evitez une nouvelle taxe sur le CO2


Si la Suisse ne parvient pas à diminuer suffisamment ses émissions de CO2 d’ici 2004, une
nouvelle taxe sur le CO2 devra être introduite. Les entreprises ou groupements d’entre-
prises qui auront passé un accord avec la Confédération pour réduire leurs émissions
pourront en être exemptés, si leurs efforts s’avèrent suffisants. Cette possibilité est
intéressante pour les entreprises des secteurs gourmands en énergie (hôtellerie, bâtiment,
commerce alimentaire, industrie, carrosserie, etc.), quelle que soit leur taille. Il s’agit
d’une initiative privée, soutenue par economiesuisse, l’association faîtière des milieux
économiques suisses, et à Genève par la FSP et la CCIG (cf. Fiche 22, Gestion de l’énergie).

Pour en savoir plus: Agence de l’énergie pour l’économie (AEnEc), Charles Weinmann,
Case postale 396, Echallens, e-mail: info@weinmann-energies.ch

Limitez les nuisances dues aux transports


Pour réduire l’impact des transports sur la qualité de l’air, il existe de nombreuses mesures
efficaces. Voir Fiches 22 (Gestion de l’énergie) et 27 (Mobilité et transports).
• Selon le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat),
le réchauffement climatique serait plus important que prévu, avec une augmentation
ème
de la température moyenne globale de 1,4°C à 5,8°C d’ici la fin du 21 siècle.
(Source: Rapport 2001, GIEC)

• Les émissions mondiales de CO2 pourraient augmenter de 11,7 à 16 milliards de


tonnes de carbone par an d’ici à 2050, soit une hausse de 70 à 130% par rapport au
niveau de l’an 2000.
(Source: Rapport spécial sur les scénarios d’émissions de carbone, GIEC)

• Les pays de l’OCDE ont été à l’origine de plus de la moitié des émissions de CO2 en
1998, les émissions par habitant étant le triple de la moyenne mondiale.

• En septembre 2000, le trou d’ozone au-dessus de l’Antarctique représentait une


2
superficie de plus de 28 millions de km .
(Source: L’avenir de l’environnement mondial (GEO-3), PNUE, 2002)

www.geneve.ch/environnement-info
(accès direct à la rubrique «air»: www.geneve.ch/air)

Assainissement de la qualité de l’air: plan de mesures 2003-2010,


Service cantonal de protection de l’air, 2003

Le point sur l’amiante, Environnement-Info, 2003


• Service cantonal de protection de l’air
• Service cantonal de toxicologie industrielle et de protection
contre les pollutions intérieures (STIPI)
• Service scientifique de l’environnement
Adresse commune:
Av. Ste-Clotilde 23
Case postale 78
1211 Genève 8
Tél. 022 327 80 00
Fax 022 327 80 09

Service du pharmacien cantonal


Av. de Beau-Séjour 24
1206 Genève
Tél. 022 839 98 60
Fax 022 839 98 89

OCIRT (Office cantonal de l’inspection et des relations du travail)


Rue Ferdinand-Hodler 23
Case postale 3974
1211 Genève 3
Tél. 022 327 28 50
Fax 022 327 05 33
www.geneve.ch/ocirt

Inspection cantonale du feu et sécurité


Ch. du Stand 4
Case postale 284
1233 Bernex
Tél. 022 727 02 22
Fax 022 727 02 05

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