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J.M.

DALLET

HERBIER DE LA GRANDE-KABYLIE

Fichier de Documentation Berbère

Fort-National, 1971
J.M. DALLET

HERBIER DE LA GRANDE-KABYLIE

22 planches : détails d’identification des espèces ; nom berbère ; nom


latin ; notes conernant l’appréciation et l’usage.

Suivi des planches de L. FERTE (tiré à part)

Fichier de Documentation Berbère


Fort-National, 1971

La couverture n'est pas d'origine

Ouvrage numérisé par ayamun.com

Mai 2015
PÀPAVDRÂCEES
papaver rhæas jihbud
pa'vot coquelicot

fru 1t

Si'iz
tt*-
I

th'
C;- --

F
v
\
\
feullle
la baso

feullle noyenne

J. 46
IIERBIER de Ia GRANDE-IWYLIE jihbud

o- .jihbu4 d-yellenyin cli-Ieryuf iberclan' neqqaf-as tih-


li.itr'ËË"i:,ii ; !{akett-eô tijihbudin' Acimi s neqqaç
yel-
ti iihbudinz gËfâ-hater urfiË'iqtett ara aur-iihbuÇ
ureedilt' ara tiden g'91-
tal aegg-igran. UIa !!ihririn,
leqqaqfi, tetlen-tett rnedden' Tiden d'=
g""" t âaiî, 'tterca*iit,
zurilr.eçaagLl : yiwn
îetemvin dee-neidan
i.r"y"rioir alett yawi s imi-s: day imr i s neqqar wa-
yecmet ; uryes'
rrrii rlfleqjun. ulâ d ajejjigil'et'akett
ei ara nnuç aejihbud gfiget '
le coquelicot'qui poBsse sur Ie borcl d'es-chemi-nst
;;;-Ï;;p[èrons ! pirrée verte por:r les chiens : ir
âàioe-aé-'iéiites i le,:rs qo-e-t'ot'sappel oTs !i i ittt'"-
qin:-pouràuoi? paxcg -champs ne sont^pas aussr-
-ôerfu" -d.esqu-telles
q,ie cul-tivés. sous d rau-
éranaàs pqs cetrr
Ïres rapporti-ôés coqrrelicots ne valent
do,rx, tendres,
'chemins c ornnestibles .
des cultur"Ë-qoi-
céux ,rui pousËènt "ôtti
sur 1es sont coriacest
raidesr amers: peTsonne ne por:rrait 1es porter à
Ëâ-lôùôrte t cera que nous les aryPgrons
;;";i;-dé "îe"i-pô* fleurs non plus ne sont pas
ies-pài
"Éiàn. ;orri
"Ëiiè; r-érràu-" 1' éelat dês coquelicots des
chartPs.

o iferrawen en-jihbud neqqaf-asen tihririn eela-ffgr


\{ tihrirint ne7ça JJer-
ij" Ieqqaqit am léhrir. Mi il-nenna
li d lehcic ujihbuc|.
du coquelicot tihririn
nous appetois tes feuilles
sont soyeuses' Ce mot suffit pour
parce iutettes
les feuilles d'e coquelicot (à cuire Yer-
âé"ign"t
tes en purée).

o jihbudr i t'id yeSaltgn llihririnman ttuklcelcet' $-"f


|i t - aege- i graf . xy eiâ-it eL.LfrLz.egzawin ney n | :\3'
itet "a'd eccla{â s-el\eld. NteS'i[et w'eqbel adetfuk-
f.ef.ut, eela-$afef sifat ltulclTekett, ur nemLr ara a
tett negg sijtàrzeg. Day-enni jihbudr 5.9qb:1.?$y"i-
iuiieg,'it"Lks-"d iaqelnutl-endi, nessebba-I' \rtLzew
ririt': zia mlih.
Ce sont les plantes gue ]ron nonme tihririn o u i
donnent r*" iËiËqi.'érles ont att-eint
"oËiîiièotË-tute Elles pousse-rt dans I e s
fàl:r-pr"in d.évelop-pement'
;Ë*,p5-;o1tive". itôo" les Inangeons--tetles quelles'
nan-
vertês, ou en salade avec du vinaigre' 0 n .l-es

É =
ge avarlt 1répanouisseænt- des-fleurs car, ule fois ce
ir esïGpôiÀ:-ure de-manser
?ÉrâiîLJa,-d"-" -Yne-h91bg aus-
Ëi-âie'"â. e'r*nt Ie c oquelic ot en. bout on
egàf
ËË;-i"ir" re-i|ât-i6r*,e tiz"nnif : crest très bon.
"eîG-

r ily-is yesea iyi; s-yiyi-nni, ntegg tinmi : timi-nni


tettuyal lraze-eÉa..1.L-
JË iisJ'"oniient un latex guenous mettons sur les
soureLls : ceux-ci deviennent rouges'
r tinecqirrat : s-etqe}nut-enni n-jihbud' ugylr yiwet
trnellut atterbu, otet t s-it, neqqâf-asw'eqbe1a.! nel'
I; ;; Saqcict ney d aqcic ara ô'eseu tnef[ut-aSi : mi
yel'
t nelli. na nufa'sin iAiten' a s nini llaqcict; ura
la yiwen ggidil, $abeçnust, d aqeic'
r:n pari : avec ie bouton du.coqueliggttnouedisons
a-"iJieotte enceinte sicrest r:ne fille oÏ' ul gax-
àr:rà: Si 4ogs trouvons quandle.bouton
ôoi--[";élù disons:
ëàï"Ïà [sôtts-ré d'oigt)deuT pétares, nor€ qu'un' cela
;;;;i-"àé-firrè ;-Ài"néus nreir vovons
veub d.ire un burnousr d'onc un gaxçon'
taq-
o- lhenni, na ye'fna nezzeh, neqqaf-as: arjihbu{;
^i ,"ÊÊ^Vit lelilrak-is, neqqar-as: f,esea lehnak
"i"f
artjillbut.
ouând la couche cle henné esttrèefon9get orla cor qui
ËâËË*a,-lr;;;i",*- a'' t goegelicot i.4'""gfilre
a les po*"iiô"-tre;- éoroiées, ondit qurelle a des
io"es ôome des eoquelicots '
o llan dayn a$ad i t yesseËÊ"yuttd ellatay i-rvbehri'
certains font avec Iecoquelicot une tisane contre
le rhume.
qF

PAPITIONACEES
metlicago hiepiila ( Lappacea ) ikeffis 66edrar
luzetne bard.ane

LJe
/ frult en vote
do ddhtscence

J.62
HERBIER dE Ia GRAITE-ICABYLIE ikeffis 66edrar
' q
yegenYr-d" deg-su ,rËi.
- iI pousse en terre inculte.
neqqar-as ikeffis 6ËeOrar ney ikeffis uzayaç.
on. lrappelle trèfle d.e uontagne et, aussi bien
trèfle d.e Ia plaine.
ur yeedil ara ne$a d-.ikeffis et-tnurt: wapii ze4zaw
ryIih, Ieqqaq, ur t yul'ara wewren anellal amikeff is
66edrar.
il ne re:semble pas au trèfle ordinaire qui est
plus vertl plus tendre et nrestpasrecouvæt d.ru-
ne sorte d.e poud.re blanche corme letrèfled.e ilor-
tagne.
itgg-it ermal: enmeggr-it d asayuf i-Imal eela-l3atef
yefiemai4Ld.
iI nry a que les bêtes. quile mangent: on le ré-
eoLte en fourrage sec car i1 estconsid.éré corure
très bon, sucré.
'
oll

COMPOSEES
EeolJnnushisPanicus tayeddiwt
scol)nne tl rEsPagne

æf,r,W

J" L24
HEruIER de 1A GRANDE-KABYLIE f ayeddiwt,

Les feuilLes sont appelées acriwen ,/icemtatd, (sg. :


acriw, p,eu errployé).
nesfuru tayeddiwt i nezzwaras yel-lqae t'tseksut acri-
wen i-wakkn aÇerr aman d asawen, ne!ïrmu-!.
on fait cuire à Ia vapeur lajeune tige: nous met-
tons d.rabord., au fond du couscoussierr d.es feuil-
les pour que lteau reste au-dessus etnous mettons
un couvercle.
ni tfuç, a !-iil nekkes, ad as eqquddçenwaran, a L neg
i-wseqqi, a-l3afeç aman ia-e&eqqif zegzawiL, eçVagil.
quand. elle est cuite, nous enlevons pour quelreau
srégoutte et nous la mettons dars le bouillon de
viande; Ireau que rejette Ia plante est verte' a-
mere.
entegg taqeffalt s-etyeddiwt.
où en prépare aussl un plat appelé taqeffalt.
s-vracriwen entegg acerrid.
avecla feui]le, onfaitune sorte d.e galette.
te$etl tilawin acriwen d Lzegzawen : mi ten huklcutt
gr-ifassn-ennsett, a s ernut, cwil el-lmelh, abeeda ti-
den yeSiniten.
1es fernnes mangent les feuilles quand. e1les sont
vertes : el1es les roulent d.ansleurs mains et ajou-
tentun peud.e se1 . Lesfqrrmes enceintes ]es aiment
beaucoup.
t egge û, aba zLn s- y if err d-yi I ey mi mezzi ney s-yif er r kan.
:
i -
ellesfont aussi unebouillie avec lafeuiLle et l-a ti-
: ge si elleest jeune, sinon avec l-a tj.ge seulement.
itet- it elmal lameena ur as-t' nettak ara imi ezîzet
I

r-mâaaén. "
les animaux ual.gent aussi cette plante mais on ne leur
endorure pas carelle qqttrop appréciéedes gens.
rrla^r^aI nezree, ilaq de[fi-ernkan izebblen. Mi t nezree
yibbass, ngemmer-it eamayen, tlat,a, imi lcan netbed-
dad-as, nessusuy-i!, nelzebbil-i!, di-ccetwa, nFara
yekkat wegris, netyu:nuu-! s-isennanen bbeyyul i-wak-
kn urt iteù ara.
quand.on lqsème, il fautune terre bien fi:mée. Elle peut
alorsd.onner deux, trois ans; ilsuffit d.ten prendre
soin, d.e Iasarcler, dryrettred.u fun-ier etrlf hiver, de
larec ourrrir dt épines d.e chard.on df âne pour que la ge-
f ée ne l-a f asse pas mourrir.
'l' It
t
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t l
l ; l
l ' l '
B R U Y E R E S
I
'on
considère généralement que J.es bruyères font 1e
prlntemps et se tràuvent en abondance sur les sols sili-
cieux dits acides. Pour être exacte cette affirrnation
ne devrait pas être généralisée car la bmyère rose'
Erica multiflora, recherche surtout les sols calcaires et
fleurit durant Itautomne et une partie de Ithiver, dtoc-
tobre à janvier.
Cette bnryère à fleurs odorantes en forme de clochet-
t e s d e 5 r n md e l o n g , s e t r o u v e s u r l e s c o l l i n e s s è c h e s ,
dans les bois et les garrignres à basse altitude. Durant
les mois froids, Ie nectar abondant qutelle produit per-
met aux abeilles dréconomiser leurs réserves de miel et
de pollen, car au moindre rayon de soleil, elles vont bu-
tiner les grappes innombrables, roses, plus rarement
b l a n c h e s.

TYPIQUESPLANTESMEDITERRANEENNES.
Les fleuristes Propo-
sent cette bruyère à leur c l i e n t è l e et les possesseurs
de rnauvais jerdins pierreux et calcaires ont intérêt à y
planter 1a bnryère rose très décorative et remarquablement
résistante. Le feuillage toujours v e r t e s t constitué de
s
petites feuilles groupées en bouquet d e 4 à 6, portant
!
toujours une rayure grlse médiane sur leur face lnférieure
; la couche cireuse
â La réduction du feuillage de Ia bmyère,
-; qui fait briller chaque feuille, l i m i t e n t l e s p e r t e s d'eau
a par évaporation durant Ia saison sèche. Les bruyères sont
bien de typiques plantes méditerranéennes.
Dès le mois de février, drautres espèces de bn'ryères
fleurissent en Afrique d u n o r d. Il.stagit de la très com-
mune bruyère blanche arborescente ( f r i à a a rborfa), de Ia
bruyère verte de ltEst a l g é r i e n ( E r i c a s c o parl") de la
( E r i c a c i n e r e a ) d o n t l "t rareté
a
petite bmyère du C a p R o s a
en Atgérie et ses caractéristiques un peu particulières
lui ont valu le nom de bruyère de Numidie (ssp-numidica)'

CHENDEFET AKHLENDJ.
Toutes les bruyères drAlgérie sont
confonclues sous le nom de Chendef ou encore Ariflga'

x
gr, l.oytfe.la bnryère blanche porte plusieurs nons 3
Akhlendj, Noumlche ou encore Malaz.
Il est dlfflctle de dlstlng'uer la bmyère blanche
de la verte, normées toutes deux bnryère à balals' Elles
attaigment facllenent deux mètres de hauteur (ce qui
nrest Jamals le cas de la bmyère rouge) et leurs ra-
meaux r[gides portent les mêmespetltes feullles en ai-
gullles. Pourtant du DjurdJura à la Kroumlrle 11 faut
savolr reconnaftre les cleux bnryèrcs, lrune semblant
exlger plus dteau que lrautre : lrErica scoparis ; bnry-
ère à thès petttes fleurs verdâtres de I à 2 mn seule-
nent, a une écorce huêo Pax contre la bruyère blanche
plus comnune et plus résistante à la sécheresse donc
molns littorale, Erlca arborra, a des rameaux duveteuxt
deg fleurs blanches, parfois rose-pâIe, plus grosses.
Les raneaux nombreux, eerrés les uns contre les
autres serrrent à confectlonner des balais employés par
tous les senrices dtAfrique du Nord! Les clales de bnry-
ère sèche abritent les cultures déllcates du vent et du
soteil et servent dramature aux naisons de torchis.

! DIURETIq'E ET AI,ITIPUTRIDE.
I '
La bnryère arborescente qul
F' peut attelndre 7 n de haut si les incendies lui laissent
le temps de pousser, donne un beau bois à grains serrés,
dur, excellent pour la tabletterie. En effetr on pour-
ralt fabrlquer de beaux objets tels que des coffretst
des échiquiers, des Jouets, des peignes, des objets pour
funeursr etc...
Le bols de la raclne étatt utilisé à Skikda pour
fabrlquer des foyere de pipe. Les ébauchons de pipe
étalent exportés vers les manufactures réputées du
Jura français.
La souche de bnryère est plus classiquenent utili-
sée comme excellent cornbustible. Le charbon de bnryère
est surtout recherché par les forgerons traditionnels à
cause de son pouvoir calorlfique élevé. CommeIa bruyère
pousse sur les sols acides pauvres en humusr son ama-
chaqe Drovosue la déqradatlon de ces sols hostiles à de
nornbre'uxvé!étaux. Lés sables sont lessivés par la pluir
le nrissellenent entralne rapidement les é1éments les
plus fins si la pente est forte. Aussi le roc nu rem-
de 1a destn-rction
bt""" souvent le maquis orovenant
àéjà catastrophique de la forêt de chênes lièges'
Une plante aussi abondante que la bnryère- a-t-elle
dtautres usages domestlques? Sa teneur en tanin étant
éIevée, on lrutlllse tradltlonnellement pour Ie tannage
des peaux de chàvre et de nouton. une décoctlon de ra-
neau colore le drap en bnrn dtaprès Fourniert en Jaune
sl on aJoute de lralun et en nolr en présence de sulfate
de fer. Les Allenands ont utiltsé une espèce de bruyère
corrne resatz du thé et du houblon.
Dtautre Partr on srest aperçu que les décoctions
de bnryère solgnalent les collques néphrétiques' les
calculi de Itappareil urlnalre, les lnfections micro-
biennes de ce laSne appareil. Cette plante diurétique et
antiputrlde ne senble pas Stre utllisée en Afrlque du
Nord par les herboristes, nais ets-ce blen certain?

Rachid BAIIRI
"Algérie-Actualttérr 31 janvier 19/1

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( , _^il\ >_a- ) L"*1-" . S-)>
(-'
N E T Âyefkl n-teyyult

net (n.nsc.) genre de borraglnées, comprenant


des plantes annuelles à fleurs Jaunes pour-
préor, gui crolssent dans le nldi de IrEurope.

On ernplole parfois les feullles de melinet


corf,a€ émollent dans les naladles des yeux.

autres noms : cerlnthe aspera


cerlnthe maJor
ceri nt-hc twrnnân'lt2

SORRÀGTTIÉES
cerintbe aspera ayeflti rteYYult
uélinet rucle
ct^,i,Jd{ *..jru
Cclù".l'l^{
ltrwrwrruwÂne

J.rt
-l
t!

S O L A N . ! ^ E So u S O L A N A C E E S

Famllle de plantes dicotyl.édones gamopétales super-


ovarlées.

Cette famille renferrne des plantes annuelles, bisan-


nuelles ou vivaces, des arbres ou des arbrlsseaux,
dont la plupart des genres fournissent des alcalls
organiques leur corununiquant des propriétés vénénruses
(beltadone, tabac, jusqulane, stranoins, etc.), nals
dont plusiiurs produisent cependant des fruits comês-
tibles (tonate, aubergine), ou possèdent des racines
à renflements tuberculeux qui Jouent dans lralimen-
tatlon de Ithonrne et des anlnaux un rSle considérable
(potn" de terre).

Solanine ; alcalolde trouvé dans la douce-amère, et


doué de propriétés stupéfiantes énergiques.

Solanélne r alcalolde qui se trouve dans la graine de


porûne de terre, et qui se dédouble comme
la solanine.

Solanonètre r instnlnent au noyen duquel on évalue


la rlchesse en fécule des ponunesde terre.

Solanun t non scientlfique du genre norelle.

Solanun Counersoni r porme de tere sauvage de lrUm-


guayt dont on a tiré des variétés comes-
tibles, et qui Jouit de la propriété de
prospérer en terre humlde.
SOLANÉES
solanum ni8nn
mqelle nolre (tue-chienl- tn *on'-*
- L,""

\-æ rn v, I
W;L," JW rfr"Bnril::riffi:
v-
t I

le 8 SePternbre, I e. s
frui.ts soht oncore vert,s

Draprès GILLET et. MAGNE' la


morelle nolre estvlreuse et -nar-
éàtioru: ion s.r. ost ernPloYé, à
Itextiérior.rr pour fa ire disparal-
tre les darties rabelles; donné
à lrlntdrlsur, tlprodult, dos maux
de tôte et des vômlssornents.
J. t66
r F
'i t t
t
I I
M O,LE*L lIE Tuccanin- Bu megnina
i

Morelle in.fn.) genre de plantes, tlpe de la fanllle


des solanées.

Les noreltes (solanun) sont des herbes parfois des


arbustes, à fleurs de coulaurs variées. On en connalt
près dtun rnllller dtespèces, habitant surtout mes ré-
glons chaudes.

En France pousse le rdouce amèret et la nmorelle nolren,


plantes indlgènes, la rnorelle tubéreuse ou pomne de
terret, plante lryortér, alnsl que lraubergine et la
tomate.

La norelle nolre (herbes des nagiciens, crève-chlen,


herbe à la gale, ralsln de loupr etc. ) dolt ses pro-
prlétés toxiques à un alcalof{rc , la solarine ; elle
entre dans la composltlon du baume tranqullle et de
Itonguent populeun.

Le solanun toxlcarlum est employé par les Indlens


drAnérique du Sud pour empoisonner leurs flèches.

en Kabyle t tuccanln
bu meqnina

-wr'"tl!- a*7*a
| /'.rl-a,$ttÀ/1/.- z 2;;)-l
''
cl,*r^1""-,-ttu;/ *t- - lyt' *k^*,V1..Kni*u '
: t'ï
tt 1
l
X E R N U Y E T

*t"t:Tt = marrube( n . m a s c .)
getne de lablées à odeur musquée, emploYée comme
dépuratlve.

les marnrbes (rnarnrblun) sont des herbes vlvaces,


ordinairement cotonneuses, à fleurs réunles en bou-
quets axlllaires.
tL connalt un assez grand nombre drespèces des ré-
"n
glons tempérées dtEurope et drAsie.
Le narnrbe blanc ou comnuncrolt dans les lieux incul-
tes ; o9 lrutllise commedépuratif. II est aussi em-
otové commeurodlf.lcateur de la muqueuserespiratoire
Iff,tiaiffe les sécrétions). I1 sremploie sous forne
drextrait en pilules de O gr 14 (o> , par jour)

A cause des fleurs réunles en bouquete axlllalrest


on a lrexpresslon
arbib em,-mernuyet

fârulu. arblben
ItarUtUt, tirblbin = beau-fi1s et belle-fllle'
I enfants'lrxtrxfr que le mari -a dfune autre épouse'
I signifle égaleurent s grappe (tarblbt n-tizurln)
1 (e\1,&1. !'au'-l-L
: 41,",,'

-^n *u^Ù"- C.i-w\4,114 $La^c I


tAsIÉES
batlota fæticla arbib em:-mer:ru.Yet
ball-ote fétide (narrube noir )

- rose vio

G--'"- - callce
str 16

2 loqes

ffi
de ltanth
ouverte

J.26
U T RJ_E/ TARiHaur
. l
Gehlb.de nyrts.céesp à feuillage toujours vert.
Lep'{n:f.rtes (myrtus) sont des rabres à feuilles
op!6sées' à fleurs réunles en cymes pauciflo-
reA. 0n en connait un grs.nd nornbres d.respèces,
è e sI r A n é r i q u e t r o p i c a l e et d.e I'Océanie.
Une seuler le nyrte cgrnnunr habite la région
circarnécliterranéenne; c rest un arbuste d'envi-
ron 1, 50 llr à feulllage persls tant" à fl eurs
blanches et parfunées, et oont Ie fruit est une
bale d run bleu noirâtre. Darrg l rantj-quitér iI
é t a i t c o n s a c r é a u c u l t e d e V é n u s . A uj o u r d - r h u i - ,
on Ie cultive c o n n e p l a n t e d .r o r n e n e n t . 8 e s
fleurs et son écorce distlllées donnent une
essence aronatique, dite eau_dcs anûeg, eui,
d.ans Le Uld.i de la Frsnce, sert à faire une
llqueur.

nyrtacéeg : fanille cle plantes dlcotylérlones,


ayant Ie nyrte pour type.
Cette faruille qul coinDrend environ
B O s e n r e s r E L v ê cu r i l l e h u i t c e n t s e - p è c e s , ! ê û -
f erne des plantes qui fcurnissent des proctuits
utiles ; bois durs et incorluptibles (eucalyp-
tusr, eugénler) r flbres tc>:ti1es (f écythis),
essences orlorantes (l lroflées r myrte) , d.u tanin
e t d e s m a t i è r e s c o l o r a n t e s ( i .r e n a d . i e r ) , d e s
fruits conestibles (6oyavier, grenadier) r €tc...

nyrtiforne: qui a la forne rf'une feu1l1e de


nyrte : nuscle nyrtiforme.

nyrtin: a c lj . qui tient d.u myrte.

nvrtolde: qui a le port du nyrte.

nyltols antiseptlque sédatlf et sti-nulant obte-


nu en d.lstlllant If essence de rnyrte.

myrsite: phg.rnacie: vin d.ans lccluel on a fait,


lnacérées d.es feuilles,ie :ryrte.
:'i
' l

feuille de nyrte: instrunent.qui sert.à. é{a}er


Ies onguents sur Ics- barfcies
à panseroent. ,,,. r
nyrtlcolorlne: nati-ère colorant_e1 clui se trou-
ve dans les feuilles d'e certains
eucs,lyptus.
f l
/l r- n-y- r t l - I n. ou nyrtille f . ! un des nons d'e
I rairel-l c.
\
tarlhant et errihan = nyrte

( vl4' ) \ -
cl rn g n : fru i t cl u myr te . t- L:

ln}*trttr*-),\) e Ou;;tt J(
MEDECINE, Feuilles et baies de rnyrtc con-
'
tlennent une seesence astringente
et aronatlque. Prdconisée <ians Ies catarres
bronchiques, Ia Ieucorrée, les cystites
sous forme de telnture (5 à 10 Lrî.) ou cle
nyrtoL.
I

nyrtol: prod.uit de dlstillation rie I'essence


d.e nyrte I lndiqué con tre la br:onchlte
f étid.er, 1a eanûrène pulmonsirel les cystites.
',
Dose 0 gr'JO à I gr. en ca.psuùes.,

4" thr^/ "*r^^-4r = ff W

CJt"*oaa; '- ærrÇ A-


+.^,
l l
o n f o p f o n PE o uo N o P o R D o N ( n . m . )
I

CenL,Cé cornposéeecarduacées, tubullflores.

ONOPORDONACANTHIq'.|U TAGAUZAYAR

lc genre onoporrle comprend de grands chardons, à tige


épineuse, ainsl que les feultles, qui sont grandes et
profondénent découpées. Les fleurs sont drun rouge
violacé, réunies en gros capltules épineux. Lrespèce
la plus connue est Itonoporde acanthe, vulgairement
appelé chardon aux ânes, que lron rencontre fréquem-
ment sur le bord des routes ou dans les terrains va-
gues et parml les décombres.

Taga uzayar = artichaut de la plaine.

Afrlz E onoponlon nacracanthun (des cinarocéphales)

CCUPOSEES ( Carduéesr tubuliflores )


onopordor acanthirrum taga uzayaç
onoporile(pet drâne ) acanthin

-f la,trs
vlo lettes

fru lts :
akàneg strl6s,
anouleux : al-
qrétte à.potls
crrr6s\l"Z
partle lnférlanre
ôes bractdee
cotonneuse
I

J. 1r5
" ,{'"'i
t f
l l
t1 i1 ? A N I C A U T
t
t

Panlcaut ( n . n a s c . ) n o t d r o r i g i n e p r o v e n ç a l e .
genre dfombelllfères.

appelé aussi neryngiunn barrelieri


trlquetnrm
camPestnrmf
tricuspidatun

e enkabvre
'
*:ïiiï,ro
taqJurt en-teskurt
.
Les panlcauts sont des herbes à feuilles
dentées et souvent éplneuses dont les fleurst grou-
pées en capltules, rappellent celles des composées'
On les appelle coununémentchardons.

Il en exlste une centaine drespèces dans les


réglons chaudes et temPérées.
Paml les espèces de France, les principales
sont les p"nr"",ri-t-à"" (eryngiutn campestrls),
"r,"ttps
Roland, le panicaut naritlnet
wlgairenent chardon
de nuance bleuâtre, le panlcaut des Alpesr etc"'
Cee deux dernlers sont utlliaés pour ltornement des
Jardlns. .,
^
'lo"^
(+,*U"^^,1*\ -- i4y Ut -5-7-l'r
*^tf 6fuo"Q-u'y. - Çû*eft'o
*f,*'

- ôo t'Znt^rtn*'t â..vw'-. y*. atzrr,ua'V,-


tN;!/"
tt f
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l l l
II lr i{ Y M de L,ErE Z2tez
t
l i
I C{est en été qur iI faut récolter les thyms sauvages
albrs que'leuÉs feuilles rlches en essences dlversest
sorft pratiquement désséchées donc faciles à préparer et
à conserver. Tous les thyms ou nZâtert' sont plus ou moins
actifs et leur valeur dépend de leur teneur en thymol :
certains en sont riches, dtautres nren renferment pas du
t o u t . C o m m ei l n e s t a g i t p a s p o u r n o u s d t i n d u s t r i a l i s e r
lrextraction du thymolr nous nous contenterons drutiliser
nrimporte q u e l thymr gue ce soit le thym.drAlgérie
(tnymus algeriensis) ou le thym du Telt (tnymus Fontane-
sil) pour ne citer que les plus courants.

SAVEURCHAUDEET AROMATIQTJE.
Le thym algérien en fait
est rarement appelé rZâterrt, mais dtune région à lrautre
ttMe-
iI slagit du ttDjertirtr ou ttKheitatt ou ttHamryattou
I'Hamzouchaft. En Kabylie rrRebbarr et
zouqechfi ou encore
rrDjouchchenn entre autres noms désignenft une petite
plante vivace de tO à 30 centimètres de hauteur dont
I e s r a m e a u xs e r r é s , l o r s q u r i l s s o n t d e l r a n n é e , s o n t v e -
lus et recouverts de feuilles seulement cil/ées à la
base. Ces feuilles, un peu enroulées lxtaxberr sur les
bords, mesurent dans le meilleur des cas, cfe'st à dire
lorsque le sol est assez profond et humide, 2 cm de long
p o r d e 2 à 3 m md e l a r g e . C e s o n t l e s f e u l l l e s q u i r e n -
ferment de très nombreuses glandes sécrétri.ces : et bien
ncoinil
souvent vous nraurez aucune peine à localiser un
à tnym en vous fiant à votre odorat.
Mêmeen fleurs, te thym peut être utilisé puisque
le calice est aussi pourvu de glandes sécrétrices. Les
fleurs rosées ont une corolle dépassant très peu du
calice: cette corolle à deux lèvres est typique de la
famille des labiées à laquelle appartiennent les Thyms.
Il est inutile du reste de décrire plus précisément cett<
plante dont la forme cultivée est connue de tous.

CONDITIIENT
DIGESTIF.
Le ttThymusalgeriensisfr est fréquent
p^e^Iouseset les rocailles de toutes Ies régions
{"^1".^t_:r^
m o n t a g n e u s e sc l u p a y s t a n d i s q u e I e
"Thymus Fontanesii,,
'est
courant dans le Tell, dans les garigues et les pelou-
s e s . C o m m eI t e s p è c e c u l t i v é e , l e s t h y m s s a u v a g e s s o n t
fréquenrnent réco1tés pour être utilisés conrne condiment.
Leur saveur chaude et aronaticlue, relèvent les sauces
depuis que celles-ci ont été inventées! Les viandes gril-
lées saupoudrées de feuilles de thym sont meilleures.
Les essences qui imprègnent les aliments vont continuer
leur action en excitant la circulation, en activant Ia
transpiratlon, en facilitant la digestion. Le thym est
une plante dont les charlatans connaissent les propriétés
aphrodidiâeu€s o
Crest surtout cornmernédicament spécif ique de Ia co-
q u e l u c h e e t c o m m ea n t i s p a s m o d i q u e q u e l e t l i y m e s t u t i l i s é
en infusùôn. Cette plante stomachique est réellement
efficace pour venir à bout d'une ln<ligestion. On peut
aussi lrutiliser en fumigation ou encore en gargarisme
pour calmer les maux de gorge et Ies infusions aiclent à
supporter les rhumes les plus tenaces : en fait, tous les
t h y m s s o n t c o n s i d é r é s c o m n r eu n e v é r i t a b l e p a n a c é e .

LIQUEUR, PARFUM,INSECTICIDE.
11 est rrai qu'une infusion
de thym est agréabte à boire à cause de sa saveur légè-
rement amère, de son arôme. ùt extrait donc de la plante
des essences qui entrent dans la corirposition des liqueurs
de produits de parfumerie mais très souvent aussi dans
la formule de produits pharmaceutiques. Les spéciallstes
soignant les maux de gorge, les vulnéraires d,stinés à
c a l m e r l e s d é m a n g e a i s o n sd u e s a u x p i q u r e s d r i n s e c t e s e n
renferment souvent.
En cas de piqure de moustique ou drabeille, vous
pouvez frictionner lrendroit piqué à lfaide de feuilles
fraîches de thym, à défaut de feuilles de poireau ou de
deuilles de plantin.
Enfin, en mettant de lressence de thym dans un bairr
on excite vivement les fonctions cutanées et on prodult
un vigoureux co rp de fouet.
Précisons_que Ie thym rxt ntest mangéni par J.es
raprns nl par les moutons contrairement à la léqencie.
Les insectes srattaquent peu à cette plante, a,issi une
litière de thyn dans un poulailler a la propriété de
débarrasser les volailles de leurs parasites. Il faut
donc aJouter le thynn à la llste des plantes lnsecticides,

RACHID BAHRI

tn nAlgérle Actuallté " 23 au 29 aott l9/o. pg.9

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l^à:- ,'>)+J1.)l r,rp^>t,
n,^, .'t-::l )l <--:t

Sla\f2 G).>)l æ# u! ''-ti(' ea:.


(-r.*--- t)
TIBÎICÉES
az*duf
urtiaa urena
Gtie brûlante

dreoôr EIIS|IER,
-4ctlqrlcglchaquc
p
' ati'c dc fe{rtllcc
suo6rlanres;
- flcurs stârln6es et
plsttll6ês sur lcs
mênoe qrappee
- 'âllongdes

J. L,2
HERBIER dC 1A GRANTE-KABÏLIE azelt{uf

r lleeqaten meddn azek{uf eela-lgaTef yesea tisennanin


iteqqsen.

on reconnaît lrortle brûIante à ce qurelle porte


de minuscules épines dont Ia piqûre est très dou-
Ior:reuse.

o mi mecfuhet, abazin, (ahlul).


"ttseËË
quand la plante est jeune'
- nous enfaisons un plat
denomé àbazin ou ahlul.
a t - i d n e k k s i - t y u z a d : a t n e g z e m d a r e q q a q ,a t n e f t e l
di-cwif ulercal. Tiyuza{, mara t ecçent' !{ebbint'
$anrent atas.
On Ie cueille pour les poules : nous le coupons me-
nu et nous Ie roulons avec ulttpeu de son : quand.les
poules en mangent, elles engraissent e t pondent
bien.
mara necfen warrac, ne$awi't-id, nethuklcu idaffn-en-
nsen, imir-n adceefen.
quand les enfants sont trop insupportablesr nous
en rappoxtons à la rraison et leur en frottons les
mollets: cela leur fait urre bonne correetion.
uyy azek{uf, jjiy amelluf !
jtai pris l rortie et laissé Ie slugeon-.(Si on pro-
nonce ces paroles en Ia cueillantr laplantene vous
pique pa.s et elle repoussera ).

aqermuc-is iteqqs aæuzekqluf .


sa bouche pique corrmelrortie. (Se d.itde quelqufun
qui a la riposte rapJ-d.eet méchante).
SCROFUTARII{ÉES
anarrhinum.pedatum imeçIeh ikurdan
araxrhine
corolle à tube
qrêle; à éperon
rôle ét recourbé:
fru lts Itr6e olan. à lèvre
( secs) supért'oure' #assée,
làvre tnfértoure trl-
lobde, s a n s -p a l a l s
sal I lant

P frults srouvrant
par do:x valves
latéra les
Ech. : 2

fer.rllles alfernes
p
' rofondément
dlvisées,
g l.abr es. 1e long
oe Ia tloe

fleurs récerrnent é-
panoules, blanches,
à doeron court:
touTe cetts partle,
y conprls la-corol-
le, e'st qarnle d a
Ech. t L/2 polls glând.rlanx

haut. I fetrllles en collerette à


S l 5 d d c l la base; polluos
dperon ncttenant
rbcorrbd ar.rr
f l o u r s p l u s v lleel I I e s

.r

r
Ê
I
RE|NONCT'tACÉES
- azanztt
clematis flalmula
- lazZimt
s1[mntite flamrelle

LA p l a n t e e s t g r tmpante; . e I l e s o
crarQonne PaJ^l e ' p é t r o l e
fei,lrll e s '
t/
[/r
:QY,[l

les orappes de
flerré p'eûvent ètre
t r è s l o n-ô u e g , ( 2 0à
25 cml'

J.55
IIERtsIERde Ia GRANDE-Iil3YLIE azalzlù

(Ce ncan ttésigre. au:r At-eisi la cIé-


matite, appelée ailler:rs ttt'ZZLmt).
o iteS-it elnal di-ccetwa hacana yeqquf .
Ies animaux le mangent en hiver nais seulement
quand iI est sec.
o na teqfeh tulqest albeedr adeddzen cwitr a t sersen
s amruj-enni ; na yennul tiya{-ennidnin, adeftutsent.
qdand. on a mal à r:ne dent, on en pile quelques
(-feuilles ) et on met cela d-ans le trou d'e la
àent cariée; si les autres dents en sont tou-
chées, elles se d.ésagrègent.
o win ihelken iwet't, aY yennee Bebhi! adas't yessers3
irqeS adyehlu, aksu.æenniden adyeËË: yeff-aya4ii, kra
ËËin yebyan"adyesteemel yehlek, adihukk a k s u ris
yis-s, adyebË, adJressursu{, liaca wi-sellen; na d aq-
çah, ur iqeffh ara.
celui qui a une plaie utcérelree peutlry.apnli-
quer s l-a plaie guérit, maio lg chair est irri-
f,ée aans tout 1é voisinage. Cteet po.lrquoi-r si
Iton veut sirrnrler rme grave infectiml on peut
sren frictionner: la peau ee tuméfie etslçpure
abgnd.Fr-.ent sans que cela soit d.otllou.xêllx.

a Jrenna-yas: Ay-azanzur ur yelli dg-ek eddwa!


on dit: ô clénatiter tu nra.e tlonc pas cle vertu
crrrative I ( dane r:ne d.éception )
HERBIER de Ia GRAI'IDE-KABYLIE tazziml

telha i-tul@as ; L:uffva ggiferr-is telha i-tuymas,


lameeni yeweef i-rveksum bbuglan aretmess.
elle sert por:r les maux de clents: on en nâche la
feuiLle; nâis eIle est dangereuse pour }es genci-
ves (qutelle brûle) comoredu feu.

s-uyeddu d-ujejjig' -
a cl-nelckes l:nzVLmL s-yiferr,
ahif |uvVLwI mara teqqaç cwit, - imir-n a zil-nelgle{
tiïekt, a ! nerr yel-Iqae etselisut, imir-n a s ner-
nu iYiYden yeliman, a ten nessed, imir-n a s nernu a-
*un i"tir.t i ayt a cl-ef fyen lvaman d' Lze"gpayen : d a-
rnan-enni uml neqqar erfas neY timerdemt. S-eçças,
neccucuf aqeffu-nneY neY neccucuf wj'den ihelken a-
jejjid.
r5ricueilte la cIématite, feuillee' tlSpr fleursr-
ctest mieux quand elle est un peu secrre; - ol a-
.ioute du tenf,isque ; on met te- tout d.ans Le f ond
é.trlne passoire Àprès avoir ajoutéd'es cend.res chau-
ttesi oà presser ôn ajoute d'èlreau chaude et l-ron
ôttie"ï in-riquiae rôuge appeté fras. ou tinerdemt
et qui eert dé shaupooing-ôu d.e lotion contre la
gale.
j.teS-i! elnal abeeda tiYeiien t qc" iwtal ur t en-
tet ara.
le bétail la mange, surtout Ies chèvres : iI nfy
a que les lapins qui refusent d'ren marg;er.
POI,YGONEES
polygonlm aviculare
renouée des oiseaux

-:-)è''1
'ti./
a )-'a/ ÏF\" \
'F'4 L* \"
\\
 /À,\,
y',i-È It
'l
A 4 (olante
"
, , ? fV
-'7Yl I ranpante;
--'-ra*
. -: torto raclne pr-
4Li.t\ 1 \ votante)
| "" \' )
O , \

-f I zur ( bla nche ou


fl iose; 5 pélales
séparés au moins.
en haut)

$,",""
PtÀI{TAEIN]ilS
plantago Bellardi (P. Sevari.a )
plantain d.e Be1larôi

déta i I
des
ffi*,"
l\,{
\.N rt"r.t blanchâtres

tf'\'

il
il

( raclne ptvotante)

L.F.
PAPTLIOI]TACEES
lneditago hispid.a ( Lappacea ) ikeffis 6Êedrar
luzerne bardane

yffi
/ fruit en voie
de déhlscence

J.62
IIERBIER de la GRAI\DE-IGBYLIE ilceffis Ëfredrar

yeSeryi-tl cte!-sut?
i.
i1 pousse en teme incul-te.
neqqar-as ikeffis 6Ëeorar ney ikeffis uza1,aç.
on lrappelle trèfle d.e ruontagne et r ârssi bien
trèfle de Ia pl.rrine.
ur yeedil ara neta d-.ikeffis et-tmurt: waêii ze1zaw
nlili, Ieqqaq, ur t Jnrlr ara wewren amellal am-ikeffis
ËËedrar.
il ne relsemble pas au trèfle ord.inaire qui est
plus vert, plus bendre et nrestpasrecou./æt dtu-
ne sorte d.e pcud.re blanche csffne letrèfled.e mon-
ra€lle.
it.e$-it elnal : enûeggr-it. rl asayuf i.lmal eela-\atef
ye Iernsig id.
i). nf y a que Les bêtes qui le mangent : on le ré-
colie en fouuage sec car il- estconsid.éré courie.
très bon, sucré.
O]iTBELI,IFT,R.ES
eryxgj.um -?- abuneqqaç
panicaut -?-

une qranrJe
[646{,1c rlr:
ir involucre

la t ige et les feuiiles


p e uv e n l a v o i r u n e t e i n t e bloue

feul iles
épl neuses
fe,rlile moyenne
24.. ( à 7 fo1 ioles- éc,irreuse:;
'ç o r t é e s s u r u n e q a i n e
col lée à ).a ti9é)
LA3rfnS
tiÊeffa
phloie herba venti

$fl
feullle moyenne, en coeur
r à la base', blanche e n
dossous of cotonneuse;
le llmbe des farllles
de la base psut at-
telndre 20'cm.
Hautour de la plar>
te : env. 50 cm.

Ccttc var
est caract
par les dertte dr
callce éplncuses
et clll6es.

En soulwant 1o
cagquc dc la fleur,
on ddcouvrc lal 4
dtanrlncs ct le prstll.

J.161
FOUGËlTES
cetexach officinalis ifilku ËÊ"tatt
cétérach officinal

facê ventrale des


f o r : 1 1 l e s:
vrt sotnbra ;

face dorsale:
tefnte roul lle

J' 59
FOUGERES
pteris aquilina ifilku

Ies sporanqes se
formsnt soûs le-b<'rd
dr lobe des fzuillesl
rls forment une I
I lgno brune

crosse terml-
nalo pendant
la crolssance
HERBIER de la GRAIIDE-IGBYLIE ifilku

{Les notes suivantes s rappliquent in'


-
d.ifféreoment à deùx variétés d.efor:gères: pteris aqui-
1il; àt pofystichr.ur fitix nas. )
s
F'1 . nellumru yis-s timeyçnsin timectah eny.adil.akkn ur
rr .;
F-"; ten-yelyev4 ara lnal; ne!seqqif yis-s ieecciwen'
on en enveloppe ( le tronc ) deq jeunes figuiers
or: aes vignes'poilr que les bêtes nry viennent
pàs broutér; on sren-sert pour couvrir Ies ca-
oanes.
o entegg-it i-lebçel de!!-e![an i-wakkn ur irek]<u ara
yurnt-rrr t, te$n ara iYerdàyen eela-l3aieri.Ue.ççh'iten'
on net dâ Ia fougère à la résérve- dfoigponst à
iâ rna:-son,-porr iee empêcher orr -de .poluri-r ou
atetre o,"ig3" par les iats qurelle incornnode'
rnrcrrÉns
arbutus r:ned.o isisnu
arbousier

grappg formée
pour le
l--s

I
-----)'ot'

J.7L
COilPOSÉES ligulif r ores
chond.rilla juncea tilepvatin
chondrille à tige d.e jonc

l'
II

fru li,
dch. 2 ou 5

à }a base,
poils rudes
tournds vars
lo bas

L.F.
J' t49
CCEIPOSEES ( Carduées, tubuliflores,1
onopordon acanthinum taga uzayaç
onoporile(pet d'fure ) acanthin

fruits:
al,,ènesstr iés,
anquloux; al-
oréLLe à oolls
.irié=\llz
U

i. 115
COMPOSEES
scolJÂnus hispanicus t,ayeddiwt
scolJnne d.rEspagne
?77,

âf,IW
IIERSIER de la GRATJDE-KABYLIE tayeddiwt

Les feuilles sont appelées actLwenr/icentad, (sg':


acriwr pêu enployé).
nesfufu tayeddiwt i nezzwaras yel.Iqae t'tseksut acri-
wen i+rrakkn a{err aman d asawen, ne}yumnu-!.
on fait cuire à la vapeur lajeune tige: nous met-
tons d.rabord., au fond. d.u couscoussierr d.es feuil-
les pour que lreau reste au-d.essus etnous mettons
un couvercLe.
mi tfuç, a !-itl nekkes, ad as eqquddçenwallruIra L neg
i-nseqqi, a-l3afeç aman i a-eteqqif zegzawll, eçgagit.
quancl elle est cuiter nous enlevons pour quelreau
stégoutte et nous la nettons dans le bouillon d.e
viancle; lteau que rejette Ia plante est verter a-
IIIêI€.
entegg taqeffalt s-etyeddiwt.
on en prépare aussi r:rr plat appelé taqeffalt.
s-rracriwen entegg acerrid.
avecla feuiller onfaitune sorte tle galette.
teÇett tilawin acriwen d izegzawen : mi ten huklcutt
gr-ifassn-ennsett, a s ernut cwii el'lmelh, abeeila ti-
den yeSiniten.
les femmes mangent les feuilles quand. e1les sont
vertes : elles les roulent d.ansleurs mains et ajou-
tentun peude sel . Lesfenmes enceintes les airnent
beaucou!.
tegget abazin s-yif err d-yiley d.mezzL ney s-yif err kan.
ellesfont aussi r:nebouillie avec lafeuille et l-a ti-
gesi elleest jetme, sinon avecla tige seulement.
ilefr-i! e1nal lameena ur as-! nellak ara imi ezLzel
f-medden.
lesanimau:c nalgent aussicetteplante maison ne leur
end.orurepas earelle ççttrop appréciéedes gens.
rtrara t, nezree, ilaq def!-emlian izebblen, Mi t, nezree
yiÉbass, ngenùner-i! eamayen, tlata, imi kan netbed-
dad-as, nessusuy-L\, nelrzebbil-i!, di-ccetwa, rara
yekkat wegris, netyumnu-! s-isennanen bbeyyul i-wak-
kn ur! ite! ara.
quand on lcsème, il fautune terre bien fi:mée. ELle peut
alorsd.orurer deux, trois ans; ilsuffit dren prendre
soin, d.e lasarcler, dryn'ettredu fwrier etrilhiver, d.e
larecouvrir d'épines de chard.ondrâne pour que 1a ge-
lée ne la fasse pas mourir.
BORRAGINEES
cerinthe aspera ayef'lii rrteyyult
mélinet rude

J.tt
corPosEES( CÂRDUACÉES
)
galactites tonentosa asennan ËËeynrr
galactite cotonneux

draprès
t rg'e séchde

18 Àoût

les nerwres sont


bordées de blanc;
lo revors est
blanc cotonneux
(RADrËES)
coMPosÉES
chrysanthenum segPtum waueIlaI
chrysanthène d.es blés
2-7';'

HERSIERde Ia GRAI'IDE-KAIIYLIE wame}lal

Nous ntavons pa.s pu contrô1er au:rAt'eisi


Ia version wanellal ; ailleurs : wamlal.

. mara yeseu iley, teggen-t medden Ûizemit : yiwenæy


sin i{eçça, mtrlac iSeffee.
quand. il a une bonne tige, onen fait ta-tizemlt:
un pied. ou d.eux suffisent car il peut dorueer des
étoirrcii sserrents.

. r""ËÉ"ytt ijejjigrr-is anrellatay, tessert: yelha i=


wqerru.
Les gens font r:ne tisaneavec lesfleurs et la boi-
vent pour ca.Lmer les man:x d.e tête.

ite$-it elmal d azegzaw neY d asaYuf.


Ie bétail en mânge, soit vert, soitanfourragesec.

qqaç'{b-as i-tnettut yellan s-tadist : ldi tyegzad aqef-


fu ÉÉanellal, llufan ara ô-eseu$ d azçaçaq.
on ùit cornmurémênt à unefemme enceinte : l[ange u-
ne tête d.e chrysanthàner ton enfant ar:ra Ies yeux
b1eus.

I
--é>"
Rachid BirHRï

n BOU C I RA I' LA MOLEN E (Atgé"j.n"Âctuatit9


é-9-?O)

L e s f l e u r s d t é t é s o n t r a r e s I c e l l e s q u i s u b s i s t e n t m a l g r é l e m a n q u ed t e a u s o n t s o u -
frBoucirarr, la molène dont les énor-
vent la proie des insectes herbivores. Ceest le cas de
m e s p h a m p h a g n rsse n o u m l s s e n t t o u t l t é t é a v a n t d e s e c o n t e n t e r d e s . l n u l e s . O r d a n s l e
' g r o u p e d e s l n u l e s c o r û n ed a n s c e l u i d e s m o l à n e s , i l e x i s t e d e s e s p è q e s i n s e c t i c i d e s . C r e s t
le cas de "Verbascum blattariatt ou herbe aux mites, dont les feuilles sèches mèIées aux
lalnages éloignent les mites ou les teignes.

La molène est certainement désagréable pour beaucoup drherbivores mais certains sten
contentent faute de mieux probablement.

GRAINESTOXIQI.'ES.
' La plante sernble avoir concentré ses princlpes toxiques dans ses
graines. Sl lron en crolt Aristote, les graines écrasées Jetées dans les cours dreau
engourrJissent le poisson qur il est facile de capturer à la rnain. II est probable que le
. procédé est interdit! Vous rechercherez donc nBou çiratt pour utiliser ses fleursr ses
feullles, ses racines : Ia saison se prête à la récolte de ces d i f f é r e n ts organes.

Les fleurs permettent de reconnaltre très facilement cette plante : elles sontl
drune espèce à ltautrer jaune pâle ou jaune vif. La corolèe aux pétales tous soudés
ensembles, forme une pièoe unique qui se détache très facilement. Le moindre choc pro-
voque la chute sirmrltanée de toutes les fleers épanouies au boutd dtune minute ou deux
et ce, quelque soit lremplacement du choc sur ta tlge! Le phénomèneest mal connu : Ia
, pression de lteau dans les cellules, la circulation de cette eau sont certalnedleht à
'
ltorigine de la perte de ces corolles.

ET PECTORALES.
ADq.JCISSANTES
r- Celles-ci récoltées et mises à sécher à lrombrer gardent
''+ leur couleur si la dessication est rapide. Conrneles fleurs de bourrache et de mauvet
. rles fleurs de rrBou çiraft sont adoucissantes et émôIientes. Elles permettront donc de
préparer des tisanes contre lrenrouement et la toux rauquer maux drautant ptus désagré-
ables qutlls ne sont pas de saison! Les tffections aigiies du tube digestlf sont aussi
s o l g n é e s p a r l e s m ê m e st i s a n e s . L e s f e u i l l e s s o n t a ussi utilisables car elles ont les
mâmespropriétés que les fleurs : pectorales, antispasmodiques, déterslvesr sudorifi-
ques mais faiblement diurétiques.

, COM[,18
ANTISEPTIQUE.
. Les feuilles, réduites en poudre, sont employées commeantiseptiques
sur les plaies et les tumsurs. Cette mâmepoudre décongestionne les voies respiratoires
' dans les cas de rhume!
Au Maroc, la poudre des feuilles appliquée sur les pagtpiàres est utilisée contre Ia
'
blépharite des yeux en général.
Si les fleurs sont récoltées durant tout lrété, les feuilles ne le sont qurà la fin
'de
ltété en mêrnetemps que les tacines.
, Celles-ci servent à confectionner des solutions émollientes et vulnéraires à ut111-
' ser sur la peau, au niveau des douleurs dues à des chocs ou à des plqtres drlnsectes.
- La décoction de racines est un excellent astringent qui remplaceralt bien des produits
de beauté !
Si vous ne rencontrez pas cette plante a,ux étamines violettes, sachez que la molènet
Verbascum sinuatum est connue sous le nom de rrTlsseraoufr ou |tTouffeltrf dans le DJurdJurat
'trMouçaleh el
andarril, t'Oudemel hamar[ srajoutent à'rBou çira" plus répandu. Le Verbascurn
slnuatum est cônrnun partout en Algérie du printemps à la fin de ]rété. Au printemps, on
re.ncontre dans la région algérolse une molène à grandes fleurs jaune vif, toutes fixées
'
sur une tige dressée, rarement rameuse ; Bou çira par contre a toujours de nornbreux
raneaux ftàraux couverts de nombreux boutons àe fleurs. Tous les Verbascum ont les mêmes
propriétés mais Ia fragilité des corolles, pourtant faciles à.gécolter, Ies a fait né-
gliger des herboristes. La molène mérite pourtant plus cle cerebrrEe.
Proiet de eonstitution
d'un

HERBIER
de la
Grande-Kobylie

Planchesde L. FERTE

BERBERE
FICHIERDE DOCUMENTATION
-
FORT-NATIONAL(Algérie)
ÇÇ'I
êpnr +ouTïflE
11n{1,a1-u 1;p:4.,(e e,redse oq+uTroc
sEgllrovErroS
xrHruo+or cuElq
lse sJe^s.t eI
: ilelg €p s€gp.rog
îUOS sSJn^{reU S€r
xnau@+oc e111æ1e8
pf,tegg rreuuas€ eso+ueulo+. seqllcele8
( swcvnawc) ssrsodrpc
LLt't
sgTq ssp emqqlueatrqc
IBIÏerrrBrr turqe8es maqlnes.daqc
(ssflranr) sffsso.troc
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-n e8ue6 :: ê+uTe-uo orlrrlaêJê._rr.'€juêr[auriiiEi,.]c"a "a;j"j;
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-lebe ire22al,1 rp : ?srpel-s uelpf
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'inÀese p Âau nez?aze p
Tsr1a 1i.ia1T
.o+g+ op xr.s;: soT ,rauT?a ,rnod
-Toq. €ï 1uoÀ
arm .iuoJ suag sa1
+o sJnel;:séi :ro.^.BaTrEsT+
'nliabr*r
=T er{Taf : 1-uassal 3feXe11a--ue sr-rfrfFaf
1 ur(eqqess
'S+uâ!i;.ês3Tp;noli
sêp ;3rruop 1n)a,i 1r trec +uosr.r;rls râep no pàgc1 un
:11mra2r1 BT +r€J uouo .eBT+ arnioq etm e 1i puenb
'3ailasr ceTruirr.ejjabr rirs
,buueirari{ : lrmaztfiuappau 1-uaF3ai ,inTl .rsa.l'".r"ro o
'TeÏIuelÀ : sfilaTT-T.Ë! uoTsJ,r eI
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TeTloueÀr sï.II.!}ll-goNvut eT ap utrsusH
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1r1ppeÀe1 sncgredslq srmf,loce
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ep 6.rairlq,i.ie;reçmrJ
"rç,n,roiî*i"*""
npoJq+ettrf,p 6ta1à;rese1 ep Éu1os
o.rpuoJd uor? +rJ;FnsIT ÉSrrBsTO.r+.rnep ,rouuopsJoT€
+neo.êlI[ .ê.êunJ uaTqêrra+ oun+n€J Tr.ouêsDI uo puenb
'e;e fra1ri.rn u4
-{en-T 1n,(Âagguaueuuosr-s {-nurnÂïau,s1:Fe.nn
1e44e,f
ere-{u ten1a5à-rp,if-tfqqaziau .{1-.fnsnssau,ie-pep
-poqiêu-ue{ rrtrT ,ni"Ii .ua.feuee
{1-.rema3u ,sseggri
sarzou ï tn 'uatqqazT uegua-??ep be11 .gèJzorr ! d.re+ur
'sue8 sapegtcg.rddedo.r11Éëelleaec sed euuopua
JnaTou rro sTeura1ue1dêq+ocTssTle 1uaâum xneruçueêe1
rêzrz" rrtrTBre xe{{au {-se .rn €u3ortrrï
.+uauaTnos a"*a""?l-oâi;T.
e811 Ef ce e uouTs.er:naf 1see11e rseg
-T+ €T +o OITanoJ€I ce.ÀBoTIITnoqêuTr Tssll€
'uEX +uoJsoTro
JJôJr.f-s,Âsu lzzawp,)eTTf-p .r.regirf -s urze_qe 4eEFa1 o
. onocn€oo
+ualrrT€ soT so+uTecuo soriiriaJsoT .Ias êpnod rmqual
-nof-€ +a suTaltr s.r-nel sTrep +uoÏnoJ soI sorTo s so+ro^
+uos sal1e pr:enb saITTnoJ se1 lue8uein sæluieJ soT
'ue1rurfla.f uap
-T1 ep3oçte 'q1eu1-1e {1nc TnuJa s e .11asuua-ussegl-.r8
?lnlp{nq ua? un : uanez?ezT p uo.rÀTJceuT$e1r1 gaffa1 o
.eq1e1e8 op a+,ros oTm+r=Juo 6e11çna; €TcêÂB
'pTJJocE E?e1ua uê[TJce&-s
a
'11e;grabel
91edde 1e1d rm Tssne e.red9.zduo uo
'lnrppaÂ1a-s
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-€ 6aq.rea+so o+u€rd e1 e11eÇe.r
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êp uoIITnoq eT srrep suo++aïû
€I snou +a a11no89,s
n€orTenb ;rnod suo^êTuo snou 5e1çnc +sê e11e puÉnb
' qr?eZia'qlnez?ezilbbeSe-p
I ueue JaNefl-e, lbbeslrl
?au i e'rue.otuoJppnbbe se pe tse4>pu pf -i e .Jng:1 ru o
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s€æqr râÂad€d
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.se11enb saTTe+ suoe8uem sal snoN .s9Àr+Inc sdinaqc
s o T su€p +uossnod se11g .lueileddoleagp u-re1d rnel
+urêl+e+uo soTle,nbslo; aurr -s+ocTlen5oc se1 +uouuop
T n o urJrJ-r{T? o1miouuo I r ono so+uETd saï +uos oc
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zfi i i -eqqa
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-uajj '4a>to{{n11 ererrruTrTrr{liï uaXei",f pf -f f .pncntff o
.(egrnd ua sê+
-rê^ êrrnc ç ) locrlenboc op saTTTnoJ sêI .reu8lsgp
nrod 1rg:gns +ou oC .sesnerfos +uos saTTe,rib ec.red
urJIJI4Tl locllenboc np soTTTnoJ.soI suoTodde snou
pnqqr.fn cTcqaT p ïr
-1eç1^ei2eu 'urt'r"lqT1 euuau-p TI{ .JTJI{91 ue lrbebbel
Jafetl-e1ea UTJTJI{T1 uese-Jebbeu pnqqTf-ua uareJJaJT .
. sdmeqc
s o p s + o c T t a n b o c s o p + e T c 9 , 1s e d + u o r u s o T T a : s a T T e q
s€d +uos ou snTd. uou s.rnolJ saT .uaTr{c ap sloaed
suoledde sa1 snou enb elec .rnod lserc:oqcnoq es
q ,ze1;od soT qte,r.rnod eu ouuosJed : s,raue 6sep1el
'secelaoc
luos surmor{c so1 firs luessnod rnb i-àe3
.saIqr+satntroc .serpue+.]mop
luos lnb seJn+Tnc sop
rnec sed +uêI€À ou s+ocTTenboc sec sl,zocide.r se.r1
-rc r p sTlos . sgÂT+Tncsdiiieqc sop saTToc anb sepuetS
Tssnersed luos- eu se11e.nb ec*ed ironb.mod : urp
-nc11lTfTl suoledde snouenb srnafJ sallqed ep euuop
IT : srraTr{c se1 .mod o+re^ egrnd : suoledderT snou
'sugureqc sêp proq aT Jns essnod rnb e1
locrlenboc
'.r431ffi pnqqrf+e inuu e.re .e
-saf .rn I lerucaf 11aryfla-p?1flaCe p BTn .unfbeqq .rriq
-en Jebbeu s T ,m1 f,e p : s-rrtrr s r.m,ef flê1 e .lrriràa.f .ln
u.ur.f : TtBeZia-' 11,tnz .11l,rec.ral4ucp.raq-pap utl,uefiaf,
=p uêpTJ 'uêppêtn 11a1-ueiial 31rbebba1 ,IIqIZ: ue.r8
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sop€eïTe,nb ::f-#33 :3i"5
r n o a T T T J o u n r p: + o o r T a n b o c / n p J n o T n o c e 1 ) e e , r e o
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.uo5,re8 urr. cuop isnou.mq un a,rtp .tno^
e1êc jun,nb suofoa uaru snou ts Ée111g: erni'1_:e,a
ssuosTp snou .sep19d rnap (+FTop e1 snos) eief àa
uo+loq oTpu€nb suoÀnor+ snou -rS .e.me allé,nÈ ùo5
-.:pF un no-aITTJ oun
+sorcls à{uracuo êuIitrêJorrn E
suosTpsTrou6locrlant,oc np uo+noq à1 cerre : i;ed rm
-."f,su!1crcbe{i
riTlu"'"n,HË'ri"I:,t ï?ïij""T
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TE :-r8e-lnJiaul n3sa-pe;ecrabe p Âeri lcrcbefleu TT
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io1tr"*1
lenrf IT,{pe ,ËnqUtf-u ruua-Tnrlabla-s : leJjrbcourl .
.se8no.r luorruor^ap
Tc-xnoc i sTTcJnos
sef flrs suo++eu snouenb xo+€f rm +uêT+uoc eg11 es
ruu-rr'irr? B?a[u
: Trrr*rr .1u'-1/,1f,-;ttifr"::ii]"liiiii .
.uoq s?r+
+sorc :1runa2r1 o-ùmou1e1d e1 oJTeJ ue .n:od
uo+noq uê +ocTlanbocoT luan:e1e8g oTTTOnc r:o .arerIre Ts
-sne êqrêii oqn .reFueu op ofqrssodrnr .9ssed
1se 1r TeTQE
oc sToJ grm 6;Ec sJnoTJ sep +uaressrnouedg,'1 lrreae àâ
PâPÏIICNASEES
nsdlcagô hiepicla (Lappacea) ikeffis 6ÊeArar
luzerne bard.ane
ag'1
€cuec6Tq9P €P
eIo^ uâ +TnJJ
/
W-x
orrBprBq aursznÏ
rBrpegg sTJJe{! (eaættde1) epldsTq o&o1pæ
S&ÛTMITIiIViT
g?,ayant
Ë9,avanl lepallourssenÊnt
1-répanouissenent d.es
d.es fle:-rrs
1'l_et-trs ca^T,
car, une fols ce
rèlaipassé-,
aela1passeJ il
rl est inpossible
est rnpossLble de
de nanger
nanger uneune herbe aus-
sr anère. tt cueille également lecoquelicot en bouton
pour en fai-re 1e plat nom::.é t,igemmif : crest très bon.
r ili'-is yesea iyi; s-yiyi-nni, ntegg ti*-nni : timni-nni
tettuyal lrazepfayl.
sa tige contient u:r' latex quenoi.tsnettons sr:r 1es
so'.Ecil-s : ceu_x-ci_d.svienneat ro.:g€s.
o timeeqirrat : s-etqelmut-enni n-ji_hbu{, adyil yiret
tne|fut at'uerbu, ntekks-it, neqqâç-asr-eqUàl a ne1_
t
t?_*oqcict rey d aqcicara d-eseutnetÈut=ei': Ei
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-gr êI uo :1ue8r:euelrnb so+gq. sa1 enb e .,(,u 11
'ptZrZwefref,
Jadufi-e1ea
TertrI-T
tnlese p ?T-.rB?ermra
:1"r1â lT-fiê17
. euftr
-uou epaTJQr+eT oumoc oqcu€fq e;rpnod ap e+ros au
-nrp +.noÂnocersad+saru +e g.rpuo+ snld 61.rea snld
+sê rnb etreurpro eTJQr+ n€- sed alqiuasiar eu It
'rBrpagg
srg!ê{r-rrme TeTIornE uêJtlo.ûlEJe sbebbaÏ ,qTIù
rInJ 1.rn
mez?az TFen :lrruul-lo sTJJaTi-p efleu e.re 1rpaa.f, .rn
uorq rssïre,+e eu'eluou 3lr3Ë.31{u*3
"n'SilEIf
'Je),ezn sTJJa{T Âau .re.rpeggsflle>1r se-lebbau
.e+fncuT orro+ ue essnod
11
'Tlns-pep p-rÀuafref,
Jerpagg sTJJa{T gï.Itr'[MI-30NVUCeT ap UfitU3H
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sâJlgrlcuElq sJnell
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TprBITst 3B lrls+rBTd
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