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1 exercices, généralités sur les ondes

Exercices, généralités sur les ondes

1. Vitesse de propagation
Vérifier que dans l'expression de l'onde s = f ( t − x c ) , c est bien la vitesse de propagation de l'onde,
même si celle-ci n'est pas sinusoïdale.
solution

2. Solutions de l'équation de d'Alembert en coordonnées cartésiennes


Résoudre l'équation de d'Alembert en coordonnées cartésiennes à une dimension en utilisant le
changement de variable :

u=t−x c
.
v =t+x c

On peut commencer par établir les expressions de ∂ ∂u et ∂ ∂v en fonction de ∂ ∂x et ∂ ∂t .


solution

3. Solutions de l'équation de d'Alembert en coordonnées sphériques


Résoudre l’équation de d’Alembert en coordonnées sphériques sachant que le laplacien s’écrit

1 ∂2
∆s = (r s) .
r ∂r 2
solution

4. Double périodicité
Représenter graphiquement, une onde plane progressive harmonique de période T et de longueur
d'onde λ se propageant dans une direction arbitraire u ;
 A un instant t fixé.
 En différents points dans un même plan d'onde, en fonction du temps.
solution

5. Effet Doppler
Une source S se déplace à la vitesse v en direction d’un observateur O, en émettant des signaux
périodiques de période T0 . La célérité de l’onde est c. Quelle est la période apparente des signaux
reçu par l’observateur ?
solution

6. Paquet d'ondes
Montrer que n’importe quel signal limité dans le temps, de faible largeur spectrale, peut être
représenté par le paquet d’ondes :

( 0
)
s ( x,t ) = A t − ( dk dω)ω x e (
i ω0 t −k 0 x )
,

où ω0 est la pulsation centrale du spectre de fréquence. Donner l’expression de l’amplitude A.


solution

7. Solution stationnaire de l'équation de d'Alembert


7.1. Chercher des solutions de l’équation de d’Alembert à une dimension, sous la forme
s ( x,t ) = f ( x ) g ( t ) .
7.2. Donner la position des nœuds et des ventres de vibration de l’onde stationnaire.
solution
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8. Onde incidente et onde réfléchie sur un obstacle fixe


8.1. Montrer que l’onde réfléchie par un obstacle fixe, est déphasée de π par rapport à l’onde
incidente (plane progressive harmonique) et possède la même amplitude réelle, lorsque l’onde
résultante s’annule sur l’obstacle.
8.2. Donner l’expression de l’onde résultante.
solution

Solutions

S1
La déformation se propage sur l’axe Ox, de l’origine d’abscisse x = 0 à l’instant t = 0 , jusqu’au point M
d’abscisse x à l’instant t. Si l’onde ne s’atténue pas, s à la même valeur en O et M, s ( 0 ) = s ( t − x c ) à
condition que 0 = t − x c . On déduit c = x t qui est bien la vitesse de propagation ou célérité de
l’onde.
retour énoncé

S2
En utilisant le changement de variable proposé, on détermine :

∂ ∂ ∂u ∂ ∂v 1  ∂ ∂ 
= + =  − 
∂x ∂u ∂x ∂v ∂x c  ∂v ∂u 

∂ ∂ ∂u ∂ ∂v ∂ ∂
et : = + = + .
∂t ∂u ∂t ∂v ∂t ∂u ∂v

Or l'équation de d'Alembert à une dimension peut s’écrire

 ∂ 1 ∂  ∂ 1 ∂ 
 −  + s = 0 .
 ∂x c ∂t  ∂x c ∂t 

D’après ce qui précède on calcule :

∂ 1∂ 2 ∂ ∂ 1∂ 2 ∂
− =− et + = .
∂x c ∂t c ∂u ∂x c ∂t c ∂v

Dans les nouvelles variables u et v l’équation de propagation s’écrit alors :

∂2
s=0.
∂u∂v

Et après deux intégrations successives :


s = h (u ) et s = ∫ h ( u ) du + g ( v ) = f ( u ) + g ( v ) ,
∂u

la solution est :

 x  x
s ( x,t ) = f  t −  + g  t +  .
 c  c

retour énoncé
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S3
L’équation de d’Alembert s’écrit :

1 ∂2 1 ∂2
( r s ) − s = 0.
r ∂r 2 c 2 ∂t 2

Ou encore puisque r et t sont deux variables indépendantes :

∂2 1 ∂2
(r s) − (r s ) = 0 .
∂r 2
c 2 ∂t 2

D’après l’exercice 1.2 , r s = f ( t − r c ) + g ( t + r c ) et donc :

1  r 1  r
s ( r,t ) = f  t −  + g  t + 
r  c r  c

retour énoncé

S4

s λ s
T

x t

à t fixé à x fixé

Dans tous les points du plan d’onde d’abscisse x, s vibre de la même façon.
retour énoncé

S5

S
O
x

A l’instant t = 0 , S émet de l’abscisse x un signal qui sera reçu par l’observateur à l’instant :

x
t0 = .
c

Aux instants t = n T0 , n ∈  , S émet des signaux des abscisses x − v n T0 qui seront reçus par
l’observateur aux instants :

x − v n T0
tn = n T0 + .
c

L’observateur reçoit donc des signaux périodiques de période ;


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 v
T = tn+1 − tn = T0  1 − 
 c

retour énoncé

S6
Au point source d’un milieu de propagation, un signal quelconque, limité dans le temps, peut toujours
être représenté par la transformée de Fourier de son spectre de fréquences G ( ω) :

+∞
1
s(t) = ∫ G ( ω) e
iωt
dω .
2π −∞

Chaque composante harmonique de pulsation ω va se déplacer le long d’un axe Ox à la vitesse de


phase v ϕ = ω k ( ω) . Au point d’abscisse x la vibration s’écrit :

+∞
1 i( ωt −k ( ω) x )
s ( x,t ) = ∫ G ( ω) e dω .
2π −∞

Si le spectre de fréquence à une faible largeur, l’intégrale se limite à deux valeurs extrêmes du spectre
ω1 et ω2 , et on peut développer la relation de dispersion k = h ( ω) au premier ordre en ω autour de
ω0 :

 dk 
k ( ω) = k ( ω0 ) + ( ω − ω0 )   .
 dω ω0

On reporte k ( ω) dans l’expression de s ( x,t ) et il vient en notant k 0 = k ( ω0 ) :

s ( x,t ) =
1
ω2
(
i ωt −ω0 t +ω0 t −k0 x −( ω−ω0 )( dk dω)ω x ) dω ,

∫ G ( ω) e 0

ω1

puis :

s ( x,t ) = e (
i ω0 t −k 0 x ) 1
ω2
(
i( ω−ω0 ) t −( dk dω)ω x ) dω .

∫ G ( ω) e 0

ω1

L’amplitude de cette onde harmonique se propageant à la vitesse de phase v ϕ = ω0 k 0 est :

ω2
( ) dω .
(
A t − ( dk dω)ω x =
0
) 1

∫ G ( ω) e
ω1
i( ω−ω0 ) t −( dk dω)ω x
0

Si l’on pose Ω = ω − ω0 et F ( Ω ) = G ( ω) , on voit que A est la transformée de Fourier de F ( Ω ) .


retour énoncé

S7
7.1. La méthode consiste à chercher des solutions par séparation des variables x et t. L’ équation de
d’Alembert s’écrit :

d2 f ( x ) 1 d2 g ( t )
g( t) − f (x) = 0,
dx 2 c2 dt 2

ou encore :
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c2 d f ( x ) 1 d g(t )
2 2
= .
f ( x ) dx 2 g ( t ) dt 2

Le premier membre de cette égalité ne dépend que de x et le deuxième que de t. On en déduit que
chaque terme est constant égal à C.
 Si C < 0 , on note C = −ω2 . On obtient alors, deux équations :

d2 g d2 f ω2
+ ω2 g = 0 et + f =0.
dt 2 dt 2 c2

Les solutions g ( t ) et f ( x ) sont sinusoïdales. Avec k = ω c , les déphasages ϕ et ψ , et A une


constante, on obtient :

s ( x,t ) = A sin ( ωt − ϕ ) sin ( kx − ψ ) .

C’est une onde stationnaire.


 Si C > 0 , on note C = ω2 . Les équations différentielles sont :

d2 g d2 f ω2
− ω2 g = 0 et − f =0.
dt 2 dt 2 c2

Et les solutions la somme de deux fonctions exponentielles. L’une croissante (en x ou t) forcément
d’amplitude nulle car la grandeur s est bornée, et l’autre décroissante, correspondante au régime
transitoire amorti.
 Si la constante est nulle, toujours parce que s est bornée, g et f se réduisent à des solutions
triviales constantes.

7.2. Les nœuds de vibration de l’onde stationnaire sont les points d’abscisses xn tels que :

sin ( kxn − ψ ) = 0 donc kxn − ψ = nπ , n ∈  ,

ou encore :
λ λ
xn = n +ψ .
2 2π

Les ventres de vibration de l’onde stationnaire sont les points d’abscisses xp tels que :

 1
(
sin kxp − ψ = 1 ) donc kxp − ψ =  p +  π , p ∈  ,
 2 

ou encore :
λ λ
xp = ( 2p + 1) +ψ .
4 2π

retour énoncé

S8
8.1. Une onde incidente :

si = s0 e (
i ωt −kx )
avec s0 = s0 e −iϕ ,

arrive sur un obstacle placé à l’abscisse x = 0 et donne naissance à une onde réfléchie :
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sr = s0r e (
i ωr t +kr x )
avec s0r = s0r e −iϕr .

En x = 0 , la condition limite sur l’onde résultante s’écrit :

s ( x = 0,t ) = si ( x = 0,t ) + sr ( x = 0,t ) = 0 .

Ou encore :
s0 eiωt + s0r eiωr t = 0 .

Ceci étant vrai à chaque instant :

ωr = ω et s0r = −s0 .

La deuxième égalité (complexe), fournit deux relations :

s0r = s0 et ϕr = ϕ + π .

8.2. L’onde résultante s’écrit :

s = s0 e (
i ωt −kx )
+ s0r e (
i ωr t +kr x )
,

et d’après les résultats de la question précédente :

(
s = s0 e (
i ωt −kx −ϕ )
+e(
i ωt +kx −ϕ−π )
) = s e(
0
i ωt −ϕ )
(e −ikx
)
− eikx .
Ou encore :
s = 2 s0 e (
i ωt −ϕ−π 2 )
sin ( kx ) .

En prenant la partie réelle de s , on obtient la solution réelle :

s = 2 s0 sin ( ωt − ϕ ) sin ( kx ) .

C’est une onde stationnaire.


retour énoncé

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