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La construction dans l’esprit du « 

Développement Durable  ».
1) Notion de Développement «  Durable  ».
« Le développement « durable » est un mode de développement qui répond aux
besoins des générations présentes qans compromettre la capacité des générations
futures de répondre aux lueurs »

Pour le schéma des trois piliers du DD (développement durable) voir page annexes ou
page 15 du cours.

Par rapport au schéma :


 Socialement équitable  : ne laisse pas des millions de gens dans le besoin.
 Economiquement viable  : réalisation sans étranger les outils de production
des biens nécessaires à la satisfaction des besoins de bases de tous les
humains.
 Environnementalement vivable  : Concrétisation en ne transformant pas la
planète en poubelle pillée et ravagée.

En construction il faut un équilibre entre les trois dimensions (écologie, sociale,


économie). Selon cette approche, pour être considérés comme durables, les bâtiments
doivent non seulement être économes en énergie ou construits à l’aide de matériaux
recyclés mais aussi posséder un climat intérieur sain et confortable et être sûrs et
accessibles.

Qu’est-ce qu’un habitat durable ?

 C’est d’abord notre logement.


 C’est notre cadre de vie dans son ensemble.
 Qui dit habitat durable, dit habitat de qualité et qui dure dans le temps.
 Pour cela, les matériaux utilisés doivent pouvoir respecter l’environnement
qui nous entoure, le bâti ancien (dans le cas d’une rénovations) et l’habitant.
 Il ne s’agit pas uniquement d’écologie ou de performance énergétique, mais
souvent de bon sens !

Que veut dire «  agir en tant que citoyen  ?  » 


Cela veut dire qu’Il faut :

 Réduire la pollution.
 Limiter l’impact de l’effet de serre.
 Limiter la dépendance énergétique.
 Maîtriser la facture énergétique, ce qui veut dire diminuer les dépenses
énergétiques.
 Préserver les ressources non renouvelables, donc opter pour des énergies
alternatives (vertes).
L’UE s’est fixée cinq objectifs pour 2020  :

 L’objectif « 20 .20.20 » : cela concerne le changement climatique et les


énergies durables.
1)Réduction des émissions de gaz à effet de serre de 20%.
2) Utilisation d’énergie provenant de sources renouvelables à hauteur de 20%.
3) augmentation de 20% de l’efficacité énergétique.

 L’emploie : Pour 75% de la population (de 20 à 64 ans).


 La recherche et le développement : Investissement de 3% du PIB de l’UE.
 L’éducation : Abaissement du taux des sortie précoce du système scolaire à
moins de 10%. Diplôme de l’enseignement supérieur pour au moins 40% de la
population âgée de 30 à 34 ans.
 Lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale : Réduction d’au moins 20
millions du nombre de personnes touchées ou menacées par la pauvreté et
l’exclusion sociale.
Au niveau européen : constat du parc immobilier (une des priorités dans les objectifs
fixés en matière de réduction de GES).
Habitat existant : Peu performant = très énergivore. Nous devons appliquer les
conditions de PEB pour tout projet soumis à un permis (rénovations lourdes /
simplifiées).
Habitat neuf : Exigences PEB de plus en plus drastiques à l’horizon 2020.
Par la prise de conscience individuelle :

 Intervention individuelle, à petite échelle : agir efficacement, de façon


raisonnée… mais avec une vision globale…
 Expertise technique sur les matériaux, tenant en compte tous les
paramètres influençant la performance, mais pas uniquement le
« Lambda » ou « Umax ».
 Compétence en therme d’utilisation et de mise en œuvre des matériaux.

Conception de maisons neuves durables :


Il faut essayer de tendre vers :

 Bâtiments de type « passifs ».


 Bâtiments de type « Basse énergie ».

8 éléments essentiels à la conception de l’habitat dit durable :


1. Réduction des consommations d’énergie.
2. Réductions des polluants.
3. Réductions des impacts sur le cycle de l’eau.
4. Réductions des déchets.
5. Protection de la biodiversité.
6. Protection des paysages et espaces naturels.
7. Augmentation des relations sociales.
8. Augmentation du confort des habitants.

Relations étroite entre matériau et technique constructive :


Satisfaire les attentes en fonction :
1. Des données physiques / chimiques :
 Résistance mécanique
 Comportement thermique
 Comportement face aux agents extérieurs
 Comportement au feu
2. Des données environnementales :
 Impact environnemental de la fabrication
 Territoire de production
 Impact lors de la mise en œuvre sur chantier
 Parcours de vie matériau / mise en œuvre
 Fin de vie : obsolescence du matériau, déchet
 Labels et normes
 ACV (analyse du cycle de vie) en 5 étapes « Production, transport,
mise en œuvre, maintenance, fin de vie »
3. De l’aspect architectural.
4. Des données financières.
2) La construction dans le temps-échantillons.

Qu’entend-on par architecture « vernaculaire » - « primitive » ?


 Tant pour nomades (huttes- fermes – villes et villages) que pour sédimentaires avec des
structures stables (abris de toiles, peaux, bois).
 Utilisation d’anciennes méthodes constructives, à l’aide de matériaux locaux.
 Par des particuliers ou communautés, sans architectes → reflets de valeurs
culturelles des gens – traditions locales.
 Niveaux confort optimal compte tenu du lieu.

→ Principes constructifs « vrai » parce que « naturels » authentique, propres à


un pays, un territoire, une surface, à une histoire.

Se loger c’était... :
Dans les premiers habitats non sédimentaires, on retrouve…
 Des structures éphémères : « nids » de branchages.

Se loger… c’est aussi :

 Urbanisation, augmentation de la population… intégration d’habitat


creusés à même la roche dans l’esprit des maisons troglodytes (personnes
qui vit dans une grotte ou une cavernes) pas si loin que ça…
 C’est aussi s’adapter en fonction de l’environnement, des besoins
spécifiques, du climat, de l’attitude… de la culture…

Mais se loger aussi devenu :

 S’adapter en fonction de la population grandissante, de l’urbanisation de


masse et l’industrialisation de la matière.

Concevoir l’habitat, dans l’esprit du DD… qu’est-ce que c’est ?

 Architecture bioclimatique, naturelle, inspirée par la configuration du sol,


l’orientation du soleil, l’environnement.
 Architecture dites « organique ».
 Architecture inspirée du monde végétal ou animal par le biais du
« biomimétisme ».

Quelques exemples de conceptions et réalisations atypiques.


Conception de maisons, appelées eartships… Préoccupé par la dévastation de
l’environnement au début des années 1970, Reynolds a commencé la construction de
ces Eartships à partir de matériaux de récupération tels que boîtes, bouteilles et les
pneus.
3) Bases de la conceptions «  Bioclimatique  ».

1 L’environnements  :
Principes généraux : l’environnement / le bâtiment :
 Bon sens.
 Analyse du lieu.
 Mise en avant des ressources naturelles.
 Opter pour une conception dite « solaire passif » : laisser la nature faire
fonctionner nos installations avec le minimum d’interventions mécaniques :
o Diminution / suppression des énergies fossiles.
o Capacité de stockage ou rejet d’énergie naturelle (inertie).
o Composition architecture fonction du climat : humidité / sécheresse
→orientation.

 Opter pour des matériaux à très faible énergie grise (est la quantité d'énergie nécessaire
lors du cycle de vie d'un matériau ou d'un produit).

Objectif 1 :
Rechercher l’adéquation entre :
o Conception / construction de l’enveloppe.
o Le climat et l’environnement dans lequel le bâtiment s’implante.
o Des modes de fonctionnement des utilisateurs et leur rythme de vie.

Objectif 2 :
Trouver l’adéquation entre :
o Le bâtiment.
o Les systèmes de captages et de protection – chauffage – régulation –
refroidissement écologiques.
o Mode d’occupation et comportement des utilisateurs dans le bâtiment.

Conception et agencement des locaux tenant en compte la « course du soleil » … →


Autosuffisance.
o Autosuffisance en matériaux locaux – utilisation de matériaux → gestion de
réduction des déchets : moins d’énergie grise.
o Autosuffisante en énergie : « énergie verte : soleil – vent – terre ».
o Autosuffisance en nourriture – eau : productions locales – gestion de l’eau.

Premier volet : l’environnement – synthèse :


o Caractéristiques du paysage.
o Caractéristiques du climat.
o Type de relief.
o Etude du terrain : étude du sol.
Deuxième volet : le bâtiment – synthèse :
1. Volumétrie – surface.
2. Orientation : organisation des locaux.
3. Optimaliser les apports solaires. Eviter les surchauffe, avoir un
éclairages naturelle (soleil), Panneaux solaires.
4. Composition de parois : utilisation de matériaux sains – naturels - peu
polluants.
5. Inertie.
6. Ventilation naturelle.
7. Gestion de l’eau : réserve d’eau de pluie.

L’environnement :
Caractéristiques du paysage.

Caractéristiques du climat :
o La latitude N-S.
o La température.
o Type de temps.
o La luminosité.
o Les précipitations.
o L’humidité par opposition à un air sec.
o Mouvements de l’air et des vents.

L’environnement :
o Exploiter les possibilités des vallonnements.
o Matériaux locaux.

Etude du terrain :
Étude du sol, nature du sol, nature de la végétation.
Exemple de types de sol et caractéristiques :
1. Alluvions : fertile – taux de compression convenable
– se répandent et durcissent – très arables – mauvaise
capacité thermique – utilisation conséquente en
construction.
2. Terres grasses : terre culture – moulage facile – bon
taux de compression - bonne capacité thermique.
3. Argile : expansive – dure – plastique – collante – taux
de compression faible – utilisation en construction –
bonne capacité thermique.
4. Sable : sans tenue – granuleux – lourd – taux de
compression élevé – bonne filtration – très bonne
capacité thermique.
5. Gravier : durs – lourds – sans tenue – taux de
compression élevé – bonne filtration – très bonne
capacité thermique.
6. Roches : Dures – lourdes – solides – taux de
compression excellent – bon matériau de construction
– filtration nulle – capacité thermique excellente.
Maintien de la végétation :
1. Herbes : Stabilité du sol – retenue pluies – terre
végétale - insectes – rongeurs.
2. Buissons : Couverture et protection du sol – retenue
humidité – maintien humus (terre fertile) – habitat
oiseaux – animaux de petite taille.
3. Arbustes : Ecran visuels – canalisent vents –
ombrages – baies / fleurs.
4. Arbres à feuilles caduques : ombrage d’été –
canalisent vents – écrans visuels – protection
constructions.
5. Arbre à feuillage persistant : Brise vents – brise neige
hiver – obstacles pluies – ombrages – retenue sols.

2 Le bâtiment  :
Volumétrie – surface → compacité :
C=V/S (compacité) OU Cf=S/V (facteur de compacité).
Dans la conception bioclimatique ce calcul est important car interviennent les
notions de « forme – profil », de « taille », et « de surfaces d’exposition » du
bâtiment.
La compacité influence le calcul du K.
L’orientation :
De quoi faut-il tenir en compte :

 Environnement.
 Climat.
 Risque de pollution.
 Equipement.
 Accessibilité.
Pour avoir une bonne organisation, il faut faire un organigramme sur base du
programme fourni par le client : mode de vie, confort en superficie –
luminosité etc… budget !... + respect des réglementations etc…
Apports solaires.
Composition parois.
Inertie.
Ventilation.
Gestion de l’eau.

L’objectif d’une conception bioclimatique peut être résumé comme suit :


1. En construction neuve :
 Bâtiment dont l’empreinte écologique est fortement réduite.
 Bâtiment sans besoins en production de fraîcheur.
 Bâtiment ayant des besoins de chauffage très limités : tendre vers un
bâtiment très basse énergie ou standard passif.
 Utilisation des déchets.
 Utilisation de matériaux naturels.
 Viser à l’autonomie des habitants.
 Veiller à vérifier les 3 piliers du DD.
2. En rénovation :
 Amélioration énergétique à travers l’étude PAE → Diminuer les
besoins en énergie en vue de satisfaire les exigences PEB en vigueur
→ simulations – coût – retour sur investissement.
 Gestion des raccords : ancien/neuf.
 Gestion de la position des isolants : extérieur / intérieur.

Principes de base de l’architecture bioclimatique :


1. Environnement naturel, lieu d’implantation : climat-zone paysagère – sol :
tenir compte des caractéristiques spécifiques.
2. Orientation : gestion des locaux.
3. Compacité : gestion des surfaces de déperditions.
4. Inertie : gestion de maintien et restitution de l’énergie naturelle.
5. Isolation performante : thermique du bâtiment.
6. Matériaux : faible énergie grise – diminuer l’empreinte écologique.
7. Apport naturel d’énergie/ de luminosité.
8. Gestion des couleurs et texture des matériaux.
9. Zones tampons : protection contre le froid VS stockage Fenêtres/vitrages
performants.
10. Mur capteur comme un capteur solaire. Idem vitrage associé à un capteur
thermique.
11. Ventilation naturelle- mécanique couplé avec un puit canadien.
12. Système de chauffage d’appoint ou collectif : combustibles récupération.
4) Avenir  : Biomimétisme-Architecture «  Durable  »  ?

Biomimétisme – concept :
 La forme : imitation phyto (en forme de plante) et zoomorphique (en forme d’animal).
 Le matériau : processus de fabrication et d’évolution de fabrication et
d’évolution au fil du temps – adaptation.
 L’écosystème : fonctionnement – comportement – interaction … depuis
l’antiquité… jusqu’à aujourd’hui…

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