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UNIVERSITÉ NATIONALE DE HANOI

UNIVERSITÉ DE LANGUES ET D’ÉTUDES INTERNATIONALES


DÉPARTEMENT DE LANGUE ET DE CULTURE FRANÇAISES

COURS DES
SCIENCES DU LANGAGE 3
ARGUMENTATION EN PRATIQUE

AUTEUR : PR. DR. TRINH DUC THAI

HANOI 2019
Chers étudiants,

Ce cours a pour but de vous aider à acquérir des connaissances de base de l’argumentation et
développer de différentes compétences : d’organiser un atelier de travail, de travailler en groupe, de se
documenter, de monter des projets.... Il demande rien d’autre qu’une bonne maîtrise de la langue
française. Son contenu sera orienté vers deux étapes principales : les connaissances de base de
l’argumentation et la mise en pratique de ces connssances dans la recherche d’un emploi.
Les cours se composeront d’animations des ateliers, de discussions et d’exercices, des bilans et
d’évaluations. Le progamme sera respecté et n’excluse pas vos problèmes, vos questions.

Pour bien suivre ce cours, je vous conseille de

 avoir le livre du cours et vous devez le lire et de se documenter avant de venir en classe.
 partager vous-mêmes en groupe de deux pour se préparer comme animateurs des aterliers. La
liste des animateurs sera fixée en deuxième semaine. Ces travaux seront évalués et notés.
 partager avec vos amis les resources d’informations comme livres, articles dans les
bibliothèques, à l’Internet.

Notez bien les règles concernant les devoirs et les essais :


 Toutes les préparations des ateliers doivent être faites avant les cours.
 Si vous avez des problèmes pour la préparation, il faut nous informer plusieurs jours
avant. Sinon, vous serez pénalisé.

NOUS ESPÉRONS QUE VOUS TROUVEREZ DANS CE COURS DES CONNAISSANCES


ET DES EXPÉRIENCES UTILES POUR VOTRE FUTURE VIE PROFESSIONNELLE !
Introduction
1. La base théorique
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Argumentation

L’argumentation est l'action de convaincre et pousser ainsi l'autre à agir. Contrairement à la


persuasion, elle vise à être comprise de tous et rechigne à utiliser des arguments fallacieux.
L’argument est, en logique et en linguistique, l’ensemble des prémisses données en support à une
conclusion.

Une argumentation est composée d'une conclusion et d'un ou de plusieurs « éléments de preuve »,
que l'on appelle des prémisses ou des arguments, et qui constituent des raisons d'accepter cette
conclusion. On distingue 3 grands groupes :

 l'art de démontrer (on s'appuie sur des faits, des preuves, une loi incontestable),
 l'art de persuader (l'émetteur fait appel au sentiment des destinataires (émouvoir, rire ou
encore provoquer))
 l'art de convaincre (l'auteur fait appel à la raison du destinataire, mais sans utiliser de faits
scientifiques).

Une argumentation convaincante peut bien souvent consister à simplement énoncer un fait, afin de
permettre à l'interlocuteur d'en avoir connaissance. Un argument n'est ni une démonstration, ni une
preuve :

 La démonstration est une conclusion logique. Démontrer, c'est établir la vérité d'une phrase
abstraite par des moyens strictement logiques.
 La preuve est une évidence concrète, empirique. Prouver, c'est montrer un objet ou causer
un événement.

Argumenter, c'est exhorter une personne à agir, en montrant que les conséquences de cette action
causent un bien, éthique, matériel, physique, psychologique, économique ou autre, accepté par
l'opinion générale. Par exemple, on peut démontrer que l'inflation nuit à la croissance économique,
on peut prouver que la Terre est ronde. Ces conclusions deviennent des arguments quand (1) elles
sont rattachées à un conseil pour déterminer une action ou (2) quand elles déterminent une action,
une décision. Une démonstration change la connaissance ; une preuve change la connaissance et la
perception ; un argument change une décision d'agir.

Persuader ou convaincre, c'est modifier la décision d'agir d'une personne par des arguments.

Ce sont les prêtres, dans les sermons, les avocats, dans les plaidoyers, les politiciens, dans les
discours, les compagnies, dans les messages publicitaires, qui emploient des arguments. S'abstenir
du péché et faire le bien, faire absoudre un accusé, gagner des suffrages, vendre la marchandise
sont les actions souhaitées par ces communicateurs.

L'argumentation désigne également l'échange discursif effectif par lequel des interlocuteurs tentent
de défendre une position ou de faire accepter un point de vue.
Plus largement, l'argumentation est un champ d'études à la fois descriptif et critique qui s'intéresse
à la mise en forme des arguments (oralement ou par écrit) en vue, notamment, de la persuasion
d'un auditoire. En ce sens, l'argumentation est une branche de la rhétorique.

Une argumentation est jugée bonne ou mauvaise selon que les prémisses sont acceptables
(logiquement ou consensuellement) et qu'elles sont jugées suffisantes pour soutenir la conclusion.
Lorsqu'une argumentation n'est pas conforme à ce cadre normatif ou à certaines règles d'inférence
logique, elle sera qualifiée de paralogisme (en anglais, on parle de fallacy).

Une argumentation peut, par ailleurs, être convaincante ou non pour tel ou tel public (auditoire,
selon l'ancienne rhétorique). Plusieurs facteurs peuvent faire en sorte qu'une bonne argumentation
ne convainque pas quelqu'un (préjugés, intérêt personnel, manque de connaissance du domaine,
aveuglement passionnel, impertinence, etc.). Ces mêmes facteurs peuvent également faire en sorte
qu'une mauvaise argumentation convainque néanmoins quelqu'un ; c'est ce qu'avait déjà observé
Aristote dans les Topiques et les Réfutations sophistiques.

Selon Chaïm Perelman (Traité de l'argumentation, écrit en collaboration avec Lucie Olbrechts-
Tyteca, 1959), l'argumentation est la manière de présenter et de disposer des arguments
(raisonnements ou raisons avancées n'ayant pas valeur de preuve mais qui s'imposent à tout être
raisonnable) à l'appui d'une thèse ou contre celle-ci, en vue d'obtenir l'adhésion par consentement
d'un auditoire. Elle se démarque de la démonstration qui repose sur des faits, lesquels emportent
l'adhésion par évidence devant un auditoire. La démonstration est monologique, elle est un
enchaînement nécessaire de propositions, le parangon étant la démonstration mathématique, là où
l'argumentation est dialogique, raisonne sur du probable, est incomplète, et donc ouverte à la
réfutation.

La distinction argumentation/démonstration, qui identifierait la démonstration au raisonnement


scientifique est fragilisée. Que cela soit dans le cadre de l'épistémologie de Karl Popper ou de
Thomas Samuel Kuhn, la science se caractérise par la remise en cause de ses propositions - cette
remise en cause pouvant être graduelle (Karl Popper) ou révolutionnaire (Thomas Samuel Kuhn). Le
doute plus que la certitude anime la science.

Parmi les nombreuses contributions post-perelmaniennes à l'étude de l'argumentation, on retiendra


notamment les travaux de :

 Stephen Toulmin (The uses of argument, 1959) ;


 Kenneth Burke (Dramatisme) ;
 Stefan Goltzberg (argumentation juridique, philosophie du droit) ;
 Georges Vignaux (approche cognitive de l'argumentation) ;
 Michel Meyer (approche philosophique, rhétorique) ;
 Marc Angenot (rhétorique du pamphlet et approche historique des schémas argumentatifs) ;
 Oswald Ducrot (approche linguistique et pragmatique) ;
 Jean-Blaise Grize (logique « naturelle ») ;
 Douglas Walton (logique informelle et étude des fallacies) ;
 Frans Van Eemeren et Rob Grootendorst (pragma-dialectique) ;
 Harald Wohlrapp (non sujette à objection « Einwandfreiheit ») ;
 Christian Plantin (approche linguistique) ;
 Jean-Michel Adam (approche textuelle)
 Ruth Amossy (approche littéraire de l'argumentation) ;
 Philippe Breton (approche communicationnelle) ;
 Marianne Doury (approche pragmatique et sémantique).
Des approches philosophiques ont également été proposées par Karl-Otto Apel et Jürgen Habermas
dans le cadre d'une théorie de l'éthique de la discussion.

2. Mode d’emploi
Dans ce cours, il y a 8 unités de pratique. Ces unités seront exploitées par l’organisation des ateliers
(workshop), des conférences, des symposiums dont les étudiants seront des animateurs. Les
professeurs joueront le rôle des conseillers et entraîneurs.

Chaque unité se compose d’un texte d’amorce concernant le projet de l’atelier puis des tâches à
réaliser. Les autres sources documentaires seront exploitées par les étudiants eux-mêmes afin de
construire leur propre documentation pour l’atelier.

Une grille d’évaluation sera fait par chaque étudiant de la classe. Cette grille aidera le groupe
d’animateurs à faire le bilan de l’ateliers qui seront présenté dans la réunion de clôture du cours.

Le test final sera sous forme d’un rapport de travail et une documentation.

Les informations sur le processus du cours

séanc projet objectif durée Forme Animateurs remarques


e d’organisation

1 Introduction Présentation 3h Cours magistral professeur


du cours et
partage des
tâches

2 Animer un Bonne 3h Conférence et tous étudiants


atelier organisation échange
d’un atelier

Partie
théorique

3,4,5,6 Présentation 4 Expoés des


des semai étudiants
connaissances nes
de base de
l’argumentati
on

Partie pratique

7 Le référent Bonne 3h Atelier 1 étudiant


personnel recherche des
idées
et le
brainstorming

8 La règle des Bonne 3h Atelier 1 étudiant


5W recherche des
idées

9 Rédiger un Bonne 3h Atelier 1 étudiant


texte rédaction des
argumentatif textes
argumentatifs

10 Rédiger un CV Bonne 3h Atelier 1 étudiant


rédaction d;un
CV

11 Rédiger une Bonne 3h Atelier 1 étudiant


lettre de rédaction des
motivation lettres de
motivation

12 L’entretien Bonne 3h Atelier 1 étudiant


d'embauche réussite dans
les entretien
d’embauche

13 Le débat Bonne 3h Atelier 1 étudiant


organisation
et
participation
aux débats

14 Travail à la Préparation
maison pour le
symposium

15 Réunion de Bonne 3h symposium Professeur et


bilan présentation étudiants
des rapports
de travail
UNITE 1

Animer un atelier

Objectifs généraux

o Bonne maîtrise des techniques d’organisation des ateliers


o Bon travail en groupe

(durée : une séance de trois heures)

1. Lecture

Source : https://fr.wikihow.com/préparer-un-atelier-de-travail-(workshop)

Comment préparer un atelier de travail (workshop)

Dans cet article:Organiser l'atelier, Créer des documents d'accompagnement, Encourager la


participation à l'atelier
Un atelier est une séance éducative ou instructive qui se concentre sur l'apprentissage de
compétences spécialisées ou sur l'étude d'un sujet particulier. Les présentateurs d'atelier sont
généralement des éducateurs, des experts en la matière, des directeurs ou d'autres chefs qui
ont connaissance d'un sujet particulier ou la maitrise de compétences spécifiques. Les ateliers
peuvent seulement durer une ou deux heures ou s'étendre sur des semaines en fonction du
sujet. Ceux qui sont chargés d'animer l'atelier peuvent renforcer l'efficacité de leurs
présentations à travers une bonne planification, l'organisation, et par un bon exercice sur la
présentation.
Partie 1

Organiser l'atelier
1.

Définissez l'objectif de l'atelier. Votre atelier peut avoir pour but d'enseigner une compétence
concrète telle que la création et la sauvegarde des documents dans une application de traitement de
texte. Vous pouvez avoir comme objectif de fournir des informations générales ou de donner un
conseil à propos d'un sujet spécifique, tel que la peinture ou la création littéraire. Quelle que soit
l'orientation choisie, il est important de définir en premier lieu l'objectif.

Déterminez les besoins des participants de l'atelier. Par exemple, lorsque vous enseignez une
compétence particulière, la compréhension des besoins des participants en ce qui concerne le
niveau de la compétence et le rythme d'apprentissage vous aidera à délivrer le contenu approprié.
Plus vous adaptez l'atelier à votre audience, plus efficace il sera.

Élaborez un plan pour la présentation de votre atelier.

 Faites une introduction. Choisissez la façon dont vous présenterez le sujet, les participants et vous-
même.
 Énumérez les compétences et/ou les sujets que vous allez développer. Faites une liste à puces
détaillée. Insérez des sous-rubriques, si possible.
 Choisissez l'ordre des sujets. Commencez l'atelier par les compétences ou les informations les plus
importantes. Compte tenu du sujet de l'atelier, il serait préférable de présenter et d'organiser
chaque sujet en commençant par le plus simple ou facile et terminer par le sujet le plus difficile ou
complexe.
 Déterminez les règles de base pour l'atelier. C'est une bonne idée d'établir au début de l'atelier les
règles ou les directives qui impliquent que tout le monde ne doit pas parler à la fois, qu'il faut lever
la main pour parler ainsi qu'éteindre tous les téléphones ou les appareils pouvant distraire.
 Décidez de la façon dont vous allez conclure l'atelier. Vous pourrez inclure un aperçu des
compétences acquises, annoncer le prochain programme dans une série d'ateliers et/ou élaborez un
formulaire de remarques pour les participants.
4

Attribuez une durée à chaque point du plan. Accordez plus de temps aux sujets ou compétences
très compliquées, au cas où les participants seraient intéressés ou auraient des questions par
rapport à ces sujets. Il est également important de donner l'opportunité aux participants d'aller aux
toilettes ou de se dégourdir les jambes.

Exercez-vous à présenter votre atelier une fois que vous auriez fini d'établir votre plan. La
répétition est une partie importante dans le processus de préparation de l'atelier. Présentez à
l'avance vos informations à vos collègues, amis ou parents et demandez-leur de donner leurs
impressions sur la clarté et l'efficacité de votre présentation.

 Partie 2
Créer des documents d'accompagnement
1

Préparez des documents d'accompagnement pour les participants. Transformez votre plan de
présentation en un ordre du jour et partagez-le aux participants et/ou préparez des exemplaires
imprimés des informations ou des graphiques importants.

Utilisez des outils visuels. Les outils de présentation, les films, les images et les autres éléments
peuvent être utiles dans la transmission des concepts ou des compétences particulières. Choisissez
plutôt des outils visuels qui complètent votre présentation et non ceux qui détourneront l'attention
de l'audience de votre message ou de l'objectif principal.

Utilisez les outils en ligne, si possible. Les programmes d'apprentissage open-source gratuits comme
Moodle et Blackboard peuvent faciliter des discussions et les publications en ligne en dehors du
cadre de l'atelier. Ces outils en ligne constituent également un excellent moyen pour les participants
de publier des devoirs ou des exercices en ligne. Vous trouverez ici plus d'informations sur les
programmes d'apprentissage open-source.

Partie 3

Encourager la participation à l'atelier


1

Préparez la salle ou l'espace pour encourager la discussion. Disposez les chaises en forme de fer à
cheval ou en demi-cercle pour faciliter la conversation et affichez les règles de base sur un tableau
ou à un mur où tous les participants peuvent les voir. Prévoyez une feuille vide que vous collerez au
mur ou sur un tableau sur laquelle vous écrirez les idées de réflexion et les notes prises au cours de
l'atelier venant des participants.

Instaurez des activités interactives dans votre atelier. Les activités ou les jeux peuvent rehausser le
niveau de participation et d'implication des participants. Les activités peuvent se faire en de petits
ou larges groupes. Voici une liste de 100 activités possibles que vous pouvez mener au cours d'un
atelier :

http://www.icaso.org/vaccines_toolkit/subpages/files/French/energiser_guide_fr.pdf

Instaurez une session de questions et réponses. En fonction des règles de base de l'atelier, invitez
les participants à poser des questions durant la présentation de l'atelier ou réservez un intervalle de
temps à cet effet.

Conseils
Arrivez tôt le jour de la tenue de l'atelier pour tout installer. Cela est surtout important dans la
mesure où vous utilisez un matériel électronique et d'autres outils qui nécessitent que vous les
essayiez et les installiez avant le début de l'atelier. Cette dernière étape vous donne également la
certitude que vous vous êtes bien préparé pour conduire un atelier intéressant et percutant.

Élaborez un plan de secours. Envisagez les problèmes qui peuvent survenir tel que le nombre réduit
de participants, le mauvais fonctionnement des équipements ou le non-respect du temps pour les
activités. Mettez en place un plan de secours pour remédier à ces problèmes. Vous pourriez
apporter un autre ordinateur portable ou préparer un contenu supplémentaire pour ceux qui
préfèrent faire un apprentissage accéléré.

2. Tâches et activités
Tâche générale: Vous êtes des spécialistes des techniques d’organisation des ateliers. Faites une
conférence afin de fournir aux étudiants des connaissances théoriques concernant ces techniques.
(Travail en groupe de deux)

Tâche 1: Demandez à tous les étudiants de lire le texte ci-dessus avant le cours pour prendre
connaissance de base de ces techniques.

Tâche 2: Cherchez les différentes sources de documentation pour faire une conférence sur la théorie
de ces techniques.

Tâche 3: Organisez une discusion sur la théorie de ces techniques. Les étudiants travaillent en
groupe de trois ou quatre pour analyser la théorie et poser des questions.

Tâche 4: Faites le bilan de la conférence. Insistez sur le retour permanent à ces techniques durant le
cours.

Tâche 5: Demandez à tous les étudiants de faire des observations et des remarques sur
l’organisation de la conférence par un questionnaire.
UNITE 2

Le référent personnel et le brainstorming

Objectifs généraux

o Bonne maîtrise des techniques de référent personnel et


brainstorming.
o Bonne pratique de ces techniques.
o Bonne capacité d’organiser des trauvaux en groupe

(durée : une séance de trois heures)

1. Lecture
Le référent personnel et le brainstorming

Le référent personnel

Le mot référent fait allusion à tout ce que notre mémoire conserve, de façon consciente ou
inconsciente et il constitue donc notre culture personnelle composée de faits, d’idées, d'images, de
souvenirs, d'impressions, de valeurs ... Le plus simple en abordant un problème est de penser à
nous-même : avons-nous une expérience vécue concernant le thème abordé ou avons-nous été
spectateur d'une situation s'y rapportant? Dans tout ce qui nous est arrivé, dans tout ce que nous
avons lu, dans tout ce que nous avons entendu, directement ou à la radio, parmi tout ce dont nous
avons été le témoin, soit directement, soit par tube cathodique interposé, n'y a-t-il rien qui ait un
rapport, même lointain, avec notre sujet? Il est bien rare que cette introspection débouche sur le
néant absolu. Mais il est assez peu fréquent qu'elle produise un nombre d’idées suffisant pour
traiter le sujet, ce qui justifie l'emploi d'autres méthodes.
Le brainstorming

Littéralement «tempête dans le cerveau », parfois traduite par la tournure «remue-méninges», cette
technique est avant tout utilisée en groupe dans les entreprises lorsqu'il s’agit de proposer des
innovations. Elle peut sans difficulté être adaptée à une autre situation, scolaire ou personnelle, tant
les principes en sont simples:

- chacun est invité à exprimer toutes les idées, tous les mots, même les plus farfelus, qui lui viennent
à l'esprit à l'énoncé d'un thème donne ;

- il est strictement interdit de critiquer une idée émise ou de s’en moquer, pour éviter tout blocage
chez les autres participants;

- une tierce personne, non impliquée dans cette recherche (le «secrétaire ») note ou enregistre tout
ce qui s’est dit.

II s’agit d'un exercice de déblocage qui peut se dérouler dans un groupe important ou par groupe de
deux à quatre personnes, les idées des uns servant de tremplin à celles des autres. Ensuite, il faut
nécessairement apprendre à pratiquer l’exercice individuellement. Certes, l'effet de groupe ne
jouera plus, mais chacun aura compris le principe d'une recherche «tous azimuts».

Deux remarques, qui sont deux garde-fous, s'imposent :

- les mots prononcés représentent parfois des idées, parfois des exemples concrets : un tri ultérieur
est donc obligatoire ;

- le risque de hors-sujet est évident: à chacun d'apprendre, dans un second temps, à analyser
soigneusement ce qui a été trouvé.

Mais retenons que l'objectif premier de cet exercice est le déblocage.

L'on aura compris que le brainstorming fonctionne à partir d'une synergie collective. Que faire
lorsqu'on est seul devant sa feuille, un jour d'examen par exemple? Il suffit d'adapter la méthode à
soi-même, c'est-à-dire de chercher dans toutes les directions, surtout sans aucune censure, tous les
mots que telle ou telle notion évoquera en nous. Certes, le rendement sera inférieur à celui d'un
groupe car nous ne bénéficions pas, alors, de l'effet stimulant des idées d’autrui ; mais le but
recherche est le même : libérer la pensée des entraves d'une réflexion trop raisonnable qui la bride.

http://www.armand-colin.com/maitriser-largumentation-9782200270018

2. Tâches et activités

Tâche général : Vous êtes des specialistes des techniques de référent personnel et brainstorming.
Animez un atelier concernant ces techniques. (Travail en groupe de deux)
Tâche 1: Demandez à tous les étudiants de lire le texte ci-dessus avant le cours pour prendre
connaissance de base de ces techniques.

Tâche 2: Cherchez les différentes sources de documentation pour faire un exposé sur la théorie de
ces techniques.

Tâche 3: Organisez une discusion sur la théorie de ces techniques. Les étudiants travaillent en
groupe de trois ou quatre pour analyser la théorie et poser des questions.

Tâche 4: Proposez quelques notions (Par exemple : transport, amour, violence…) pourque toute la
classe pratique et développe leur compétence concernant la technique de référent personnel.

Tâche 5: Proposez quelques sujets d’actualité à argumenter (Par exemple : Faut-il interdire les
motos en ville de Hanoi ? La punition, est-elle nécessaire dans l’éducation ?.....). Demandez aux
étudiants de travailler en groupe de quatre ou cinq pour trouver des idées en utilisant la technique
de brainstorming.

Tâche 6: Faites le bilan de l’atelier.

Tâche 7: Demandez à tous les étudiants de faire des observations et des remarques sur
l’organisation de l’atelier par une grille d’évaluation.

.
UNITE 3

La règle des 5W

Objectifs généraux

o Bonne maîtrise de technique de la règle des 5W


o Bonne pratique de cette technique
o Bon travail en groupe
o Bonne capacité d’organiser des trauvaux en groupe

(durée : une séance de trois heures)

1. Lecture
La règle des 5W

Les écoles de journalisme utilisent depuis longtemps cette technique qui n’est qu'un avatar d’une
régie de rhétorique antique. Elle est fondée sur le principe qu'une idée est avant tout une réponse à
une question: il suffit donc de poser les bonnes questions sur un thème donné pour ne pas tomber
en panne d’idées.

- Les 5 W:

- what? = quoi? Quel est exactement le problème?

- who? = qui? Qui est concerné par ce problème?

- when? = quand? Quand le problème se manifeste-t-il particulièrement? Quand est-il apparu?


- where? = où? Où peut-on constater les manifestations du problème?

- why? = pourquoi? Quelles sont les origines du problème?

Nous y adjoindrons d'autres centres d’intérêt, suite logique d'ailleurs du dernier W.

Répondre à ces questions permet au journaliste de renseigner le lecteur ou l'auditeur de façon


complète sur un événement. Le point de vue du traqueur d’idées est tout autre: ces questions
permettent de mieux cerner les données d'un problème, qu'il soit abstrait ou qu'il appartienne à la
vie de tous les jours.

Ainsi, une recherche sur le thème austère de la condition des personnes âgées a-t-elle permis de
faire émerger les idées suivantes au sein d'un groupe d’étudiants :

- What? De quelle condition s'agit-il? Physique? Psychologique? Intellectuelle? Voilà au moins trois
pistes de recherche auxquelles tout le monde n’avait pas songé.

- Who? Qui sont donc les personnes âgées? La réponse ne semble pas aisée et nécessité un certain
temps pour que l'on se rende compte qu'il s'agit plus de femmes que d'hommes et que leur
condition varie en fonction de leur appartenance socioculturelle.

- When? Poser cette question semble inutile jusqu’à ce que certaines remarques permettent
d'affiner l'analyse. Devient-on une personne âgée au moment de la retraite? Quand commence ce
que l'on appelle le quatrième âge?

- Where? La question semble d’emblée plus rentable pour notre sujet : nombreux sont les lieux en
rapport avec les personnes âgées : l'hospice, la maison de retraite, mais aussi : La Côte d'Azur ou les
petits villages ruraux ...

Soulignons que ces deux dernières questions peuvent être élargies pour produire des énoncés du
type: «Depuis quand le problème des personnes âgées se pose-t-il en tant que phénomène de
société? » ou « Les personnes âgées sont-elles traitées différemment ailleurs que dans nos sociétés
occidentales ? » II faut donc insister sur le fait que ces questions doivent être utilisées avec
souplesse et ouverture d'esprit, qu'elles constituent des pistes, irrégulièrement rentables selon les
sujets; c’est d'ailleurs le cas de la suivante.

- Why? Cette question, souvent essentielle dans une analyse, doit être manipulée avec précaution: «
Pourquoi devient-on vieux ? » serait évidemment inutile à notre sujet. « Pourquoi les conditions des
personnes âgées sont-elles différentes ? » conduit au contraire à découvrir des raisons financières
ou socioculturelles (déjà évoquées).

Dans un souci d’efficacité, l'on peut ajouter à ces 5 W traditionnels un certain nombre de centres
d'intérêt qui permettent d'achever le tour d'un problème.

- Les conséquences:

Se poser la question why revient à regarder en amont du problème ; tourner le dos à cette attitude
permettra d'envisager les conséquences d'une mesure ou d'un état de fait, de porter son regard vers
l'aval, vers l'avenir. Un double réflexe doit alors intervenir chez quiconque se penche sur des
conséquences; il consiste à rechercher systématiquement:

- des conséquences positives et négatives. Ces dernières sont importantes dans la mesure où elles
peuvent constituer des effets pervers et indésirables d'une mesure ou d'une situation que l’on ne
pourra supprimer ou au contraire, servir de tremplin à des solutions visant à les minimiser, voire à
les supprimer;

- des conséquences à court terme et à long terme. Remarquons qu'elles peuvent être contradictoires
et que cette double préoccupation est particulièrement importante dans les domaines pratiques et
professionnels.

- Les principes et les enjeux :

Lorsqu'il s’agit de traiter un sujet plus pratique que philosophique, il est nécessaire de savoir
remonter aux principes fondamentaux et aux enjeux qui sous-tendent une idée ou une proposition
concrète. Quand ce raisonnement n'est pas présent, l'analyse du problème risque de trop coller à la
réalité, d'être trop concrète et de ne pas chercher à comprendre les problèmes de fond. C'est ainsi
que lorsqu'un responsable politique actuel cherche à convaincre ses concitoyens de la nécessité de
rétablir les équilibres budgétaires du pays, il échouera partiellement s'il se contente de réaffirmer
l'obligation de réduire les déficits sans évoquer les principes et les enjeux qui justifient à ses yeux
cette décision, dans notre cas la volonté, au nom de l'unité européenne, de construire lei monnaie
unique en 1999.

Principes et enjeux permettent donc à celui qui analyse un problème des prendre du recul, ou plus
exactement de la hauteur.

- Les buts, les objectifs :

Qu'ils soient à court, à moyen ou à long terme, les objectifs sont toujours importants à préciser: ils
permettent au locuteur dans un premier temps et ultérieurement au lecteur ou à l'auditeur de
comprendre où l'on cherche à se rendre avec telle notion ou telle mesure. C'est donc le souci de la
clarté et de ce qu’il est convenu d'appeler en politique «la lisibilité » du projet qui justifie de toujours
préciser les buts qui motivent notre action.

- Les moyens :

Complément indispensable du centre d’intérêt précédent, l'analyse des moyens peut soulever à son
tour bien des problèmes. Elle est cependant incontournable si l'on veut étudier à fond une situation
professionnelle et peut se diviser - au moins - en trois principaux sous-ensembles :

- les moyens humains, c'est-à-dire les personnes concernées directement ou indirectement et les
relations qu'elles entretiennent;

- les moyens matériels, c'est-à-dire tous les outils qui sont ou qui vont être mis en jeu par telle ou
telle décision;

- les moyens financiers, dont on sait qu'ils commandent en fait bien des mesures.
-Les solutions possibles :

Dans une phase de recherche d’idées, il ne faut pas hésiter à imaginer le maximum de solutions, si
folies soient-elles : le cerveau gauche, dans 1a phase d'organisation (voir le chapitre «Classer ses
idées ») triera soit en éliminant des solutions inapplicables, soit en apportant des modifications et
des adaptations a une solution, apparemment irréalisable, afin de rendre sa mise en œuvre possible,
ce qui est beaucoup plus positif.

- Les conditions de réussite :

Enfin, n'oublions jamais que, au nom des meilleurs principes, les meilleurs objectifs peuvent donner
naissance a d'excellentes solutions aux résultats cependant décevants, tout simplement parce que
leur auteur n'a pas envisagé avec assez de réalisme quelles conditions, suffisantes, mais surtout
nécessaires, devaient être réunies pour que le projet réussisse. Illustrons notre propos d'un exemple
économico-politique : dans le passe, certains gouvernements ont, au nom de la résorption du
chômage, fixe comme objectif de faire redémarrer l’économie en adoptant comme solution
l'augmentation du pouvoir d'achat sans toujours penser que certaines conditions n'étaient pas
toutes réunies, En effet, comme alors l'industrie française n'était pas prête a répondre aux besoins
des consommateurs, le redémarrage économique a surtout profite ... aux pays étrangers. Autre cas
de figure possible: si les Français n'ont pas confiance, ils se contenteront d'économiser
l'augmentation de pouvoir d'achat sans la réinjecter dans le circuit économique.

Notons que ces points de passage, à notre sens obligatoires, lors de toute réflexion, seront d'autant
plus utiles que la réflexion sera plus pratique. C'est lorsqu'il s'agira d'analyser le fonctionnement
d'une institution, de réfléchir sur une règlementation, de proposer des mesures concrètes, voire
techniques, que ces conseils seront plus nécessaires : l'on voit que ces exemples recoupent des
situations professionnelles fréquentes et l'on mesure ainsi l’intérêt de cette méthode.

• Les points de vue

Technique plus délicate à manipuler que la précédente, le changement de point de vue initie à la
souplesse d'esprit et peut faire comprendre qu'un même problème doit être analysé selon différents
angles d'attaque. Celui qui réfléchit à une méthode de recherche d'idées se heurte à une double
difficulté :

- proposer des points de vue utilisables pour la plupart des sujets;

- Limiter leur nombre pour qu'ils restent gérables : un étudiant ou un adulte sera tétanise s'il croule
sous les conseils. L'on peut se contenter des cinq suivants, que nous illustrerons en évoquant le
même sujet qu'à propos des 5 W :
- Soi-même : quel est mon point de vue sur les personnes âgées, quelles sont mes relations
(affection, moquerie?) avec elles?

- Autrui : comment réagissent ceux qui m'entourent? Mes parents utilisent-ils leurs conseils? Les
voisins leur viennent-ils en aide? Les laissent-ils au contraire seuls?

- La société: comment réagit-elle? Crée-t-elle assez de maisons de retraite? N'envisage-t-on pas de


reculer l’âge de la retraite? Qu'est-ce que le minimum vieillesse?

- L'aspect matériel: une personne âgée a parfois des problèmes d'autonomie dus à des difficultés de
déplacement ou des problèmes pécuniaires ;

- L'aspect psychologique : quelles sont les principales caractéristiques psycho-logiques concernées


par notre problème? On a déjà évoqué la solitude et ses conséquences éventuelles : dépression,
sentiment d'inutilité, suicide ...

II serait bien entendu possible de multiplier ces points de vue ou de les adapter à chaque thème
étudie. Ce souci de perfectionnèrent irait à l'encontre de l'efficacité : pour être utiles, ces conseils
doivent être maniables et mémorisables, donc peu nombreux.

• Le concassage

La méthode du brainstorming visait à libérer l'imagination pour trouver le maximum d’idées. Le


concassage est beaucoup plus radical: comme son nom le laisse supposer, cette technique vise à
faire éclater une notion abstraite ou une mesure concrète, pour mieux l'analyser. II s'agit au départ
plus d'une technique de créativité orientée vers la pratique qu'un moyen d'analyser un problème.
Comme il est essentiel dans cette partie de faire feu de tout bois, elle peut être adaptée à la
recherche d’idées puisque l'éclatement des unes peut en susciter d'autres.

Les moyens de concasser une idée étant nombreux, limitons-nous a quelques-uns qui peuvent nous
être utiles et illustrons chacun d'eux à partir de l'idée d'agressivité. L'on peut «casser» une idée en
employant des techniques particulières :

- Agrandir:

Augmenter l’intensité de l'agressivité, la généraliser, c'est arriver à l'idée de conflit mondial, de


destruction totale, d’anéantissement de l'homme.
- Diminuer:

Réduite, l'agressivité devient simple désir de dominer l'autre ou le monde et, en ce sens, peut
présenter des aspects positifs.

- Améliorer :

Peut-on envisager de canaliser l’agressivité pour n’en retenir que les aspects positifs en éliminant les
inconvénients? N'est-ce pas le cas, par exemple, des sportifs qui cherchent à canaliser leur
agressivité vers la victoire?

- Associer:

À quelles autres notions rattacher l'agressivité? Au gout de la conquête, (politique) de la victoire


(sport), de la domination (hiérarchie)? Les pistes peuvent être dans ce cas nombreuses.

- Inverser:

Qu'est-ce que l'inverse, le contraire de l'agressivité : la soumission? La passivité? La pondération?


Les pistes esquissées sont très différentes ; l'envers d'un problème peut toujours contribuer à mieux
cerner l'endroit.

- Remplacer:

Si l'agressivité n'existait pas, qu'est-ce qui pourrait en tenir lieu? D'autres motivations d'action?

Comme toujours dans les domaines de liberté totale, toutes les idées trouvées ne s'intègreront pas
forcément dans le circuit argumentatif précisément lie à un sujet. Peu importe. L'essentiel est d'une
part de trouver par ce moyen des notions qui n'auraient pas émerge autrement et d'autre part de
s'entrainer à chercher des idées neuves, ce qui ne peut que rendre plus rapide et plus efficace toute
recherche ultérieure.

http://www.armand-colin.com/maitriser-largumentation-9782200270018
2. Tâches et activités

Tâche général : Vous êtes des specialistes de la technique de la règle des 5W. Animez un atelier
concernant cette technique. (Travail en groupe de deux)

Tâche 1: À la semaine précédente, Demandez à tous les étudiants de lire le texte ci-dessus avant le
cours pour prendre connaissance de base de cette technique.

Tâche 2: Cherchez les différentes sources de documentation pour faire un exposé sur la théorie de
cette technique.

Tâche 3: Organisez une discusion sur la théorie de cette technique. Les étudiants travaillent en
groupe de trois ou quatre pour analyser la théorie et poser des questions.

Tâche 4: Proposez quelques sujets d’actualité à argumenter (Par exemple : La violence augmente
dans les écoles ? La vie simplifiée rend l’homme heureux ?.....). Demandez aux étudiants de travailler
en groupe de quatre ou cinq pour trouver des idées en utilisant cette technique.

Tâche 5: Faites le bilan de l’atelier.

Tâche 6: Demandez à tous les étudiants de faire des observations et des remarques sur
l’organisation de l’atelier par une grille d’évaluation.
UNITE 4

Rédiger un texte argumentatif

Objectifs généraux

o Bonne maîtrise de la structure du texte argumentatif


o Bonne pratique en oral et en écriture un texte argumentatif
o Bon travail en groupe
o Bonne capacité d’organiser des trauvaux en groupe

(durée : une séance de trois heures)

1. Lecture

LA STRUCTURE DU TEXTE ARGUMENTATIF


A. Introduction

1) Sujet amené : présentation éloignée du sujet de manière originale (anecdote, citation, tableau ou
portrait d’une situation, fait d’actualité).

2) Sujet posé : énoncé révélant clairement le sujet du texte (interrogation, affirmation, négation, etc.).

3) Formulation de la thèse : énoncé révélant la prise de position de la personne qui argumente : je suis
d'avis, je m'oppose, j'affirme, je trouve, je dénonce, etc.

4) Sujet divisé : présentation des aspects du sujet qui seront traités dans le texte (annonce de la
stratégie, évocation du plan) : d'abord, ensuite, enfin, premièrement deuxièmement, etc.
B. Développement

Quatre éléments par paragraphe :

1) 1er aspect du sujet :

 Le rappel de l’aspect et votre opinion sur cet aspect : en premier lieu, etc.

 Les arguments (deux) : en effet, ainsi, etc.

 L’explication argumentative (vous expliquez et approfondissez vos arguments) / procédé d'étayage


(voir au verso).

 Conclusion partielle : bref, en définitive, en somme, ce qui m'amène à conclure que, etc.

2) 2e aspect du sujet :

 Le rappel de l’aspect et votre opinion sur cet aspect : en deuxième lieu, etc.

 Les arguments (deux) : en effet, ainsi, etc.

 L’explication argumentative (vous expliquez et approfondissez vos arguments) / procédé d'étayage


(voir au verso).

 Conclusion partielle : bref, en définitive, en somme, etc.

3) 3e aspect du sujet : même modèle que les deux premiers aspects

C. Conclusion

1) Rappel des aspects traités ou des arguments : donc, en résumé, en définitive, bref, somme toute,
pour terminer, tout bien considéré, etc.

2) Reformulation de votre thèse et rappel du destinataire : c'est pourquoi, en conséquence, par


conséquent, de ce fait, pour ces raisons, etc.

3) Élargissement du débat (présentation d’un nouvel aspect de la thèse, ouverture) : il faut se rappeler
que, rappelons-nous que, malgré tout, quoi qu'on en dise, etc.

https://www.etudier.com/dissertations/Structure-d-Un-Texte-Argumentatif/52206131.html

2. Tâches et activités
Tâche général : Vous êtes des spécialistes de la rédaction des textes argumentatifs. Animez un
atelier concernant cette activité. (Travail en groupe de deux)

Tâche 1: À la semaine précédente, Demandez à tous les étudiants de lire le texte ci-dessus avant le
cours pour prendre connaissance de base de la structure du texte argumentatif.

Tâche 2: Cherchez les différentes sources de documentation pour faire un exposé sur la théorie de
cette activité.

Tâche 3: Après avoir préparé des questions nécessaires d’orientation, organisez une discusion sur la
théorie de cette technique. Les étudiants travailent en groupe de trois ou quatre pour analyser la
théorie et poser des questions.

Tâche 4: Proposez quelques sujets d’actualité à argumenter (Par exemple : Les étudiants sont de
plus en plus démotivés ? La lutte pour l’égalité entre les hommes et les femmes au Vietnam continue
?.....). Demandez aux étudiants de travailler en groupe de quatre ou cinq pour trouver des
arguments pour leur position.

Tâche 4: Travail de rédaction pour chaque partie : introduction, développement (un argument),
conclusion. Demandez à chaque groupe de rédiger des parties du texte de façons différentes.

Tâche 5: Chaque groupe va présenter leurs résultats de travail pour reçevoir des observations et des
remarques de la classe et des animateurs.

Tâche 6: Donnez quelques sujets d’actualité à argmenter. Demandez à tous les étudiants de rédiger,
à la maison, un texte argumentatif complet que vous allez donner des observations et des
remarques à la réunion de bilan.

Tâche 8: Faites le bilan de l’atelier.

Tâche 9: Demandez à tous les étudiants de faire des observations et des remarques sur
l’organisation de l’atelier par une grille d’évaluation.
UNITE 5

Rédiger un CV

Objectifs généraux

o Bonne maîtrise des techniques de rédaction d’un CV


o Bonne pratique en en rédaction de son CV
o Bon travail en groupe
o Bonne capacité d’organiser des trauvaux en groupe

(durée : une séance de trois heures)

1. Lecture

Source : https://www.digischool.fr/methodologie/curriculum-vitae/

Comment créer et rédiger un CV efficace ?

Pour faire bonne impression face aux recruteurs, il est indispensable de


présenter un curriculum vitae efficace. Ce document joue un rôle
stratégique dans votre avenir professionnel : il résume votre activité
professionnelle et vos compétences. Etre original tout en respectant
quelques critères fondamentaux est donc un combo idéal !

Pour vous permettre de décrocher l'entretien que vous espérez, retrouvez toutes les clés pour
réussir votre CV (aussi bien sur le fond que la forme) dans ce dossier.
L'ESSENTIEL A SAVOIR POUR UN CV PARFAIT

Les 5 pièges à éviter sur un CV

Quelles sont les erreurs qu'il faut à tout prix éviter dans un CV ? digiSchool vous parle des cinq
plus importantes.
Comment choisir un titre pour son CV ?

Quelques conseils pour donner un bon titre à son CV et bien le présenter !


Comment faire un bon CV ?

Le CV est le résumé de vos expériences et de vos compétences. Il est important de bien le rédiger
pour multiplier ses chances de capter l'attention des recruteurs. digiSchool vous donne les pistes
pour la rédaction de votre CV.

Un CV anonyme est-il vraiment efficace ?

Le CV anonyme est-il vraiment efficace ? Quels sont ses avantages et ses inconvénients ?
digiSchool vous éclaire.
Réussir son CV sur la forme et sur le fond

Un CV représente à la fois votre parcours scolaire, professionnel et révèle vos centres d'intérêts
ainsi que vos compétences : il s'agit en somme d'une version papier de vous-même, un résumé à
votre image. C'est pour cela qu'il est essentiel de soigner votre CV, autant sur le fond que sur la
forme.
Comment rendre son CV visible sur internet ?

Pour booster vos chances d'être recruter, rendre votre CV visible sur internet peut beaucoup vous
aider. On vous explique comment faire !
CV classique ou CV original ?

Sachant que le CV est l'extension de votre carte d'identité, et qu'un recruteur survole un CV en 10
secondes, on peut se demander comment sortir du lot ! Comment jauger les bénéfices du CV
original et du CV classique ?
CV original : 7 erreurs à éviter

Dans certains secteurs d’activité, il est toujours bien vu de proposer un CV qui sort de l’ordinaire.
Il vous permettra de sortir du lot et de vous distinguer !
Les polices de caractère à utiliser et à proscrire

Pour faire un bon CV qui plaît aux recruteurs, privilégier les typographies adaptées !
5 éléments à mettre à jour sur son CV

Un CV doit être tenu à jour en permanence. Cela vous permettra d'être réactif si une occasion en
or se présente. Il n'est pas nécessaire de refondre totalement votre CV tous les 6 mois. Néanmoins,
rappelez-vous qu'un petit rafraîchissement ne fait jamais de mal.
2. Tâches et activités

Tâche général : Vous êtes des spécialistes de la rédaction des CV. Animez un atelier concernant cette
activité. (Travail en groupe de deux)

Tâche 1: À la semaine précédente, Demandez à tous les étudiants de lire le texte dans le site web ci-
dessus avant le cours pour prendre connaissance de base de la bonne rédaction d’un CV.

Tâche 2: Cherchez les différentes sources de documentation pour faire un exposé sur la théorie de
cette activité.

Tâche 3: Organisez une discusion sur la théorie de cette activité. Les étudiants travaillent en groupe
de trois ou quatre pour analyser la théorie et poser des questions.

Tâche 4: Demandez aux étudiants de rédiger chaque partie de leurs CVs, puis de travailler en groupe
de trois ou quatre pour se faire des observations et des remarques. Ils vont présenter le meilleur
travail devant la classe.

Tâche 5: Demandez à tous les étudiants de rédiger leurs propres CVs et les conserver pour les
mettre à jour prochainement.

Tâche 6: Faites le bilan de l’atelier.

Tâche 7: Demandez à tous les étudiants de faire des observations et des remarques sur
l’organisation de l’atelier par une grille d’évaluation.

UNITE 6
Rédiger une lettre de motivation

Objectifs généraux

o Bonne maîtrise des techniques de rédaction d’une lettre de


motivation
o Bonne pratique en en rédaction de sa lettre de motivation
o Bon travail en groupe
o Bonne capacité d’organiser des trauvaux en groupe

(durée : une séance de trois heures)

1. Lecture
Source : http://etudiant.aujourdhui.fr/etudiant/info/5-conseils-essentiels-pour-rediger-sa-lettre-
de-motivation.html

5 conseils essentiels pour rédiger sa lettre de


motivation
Manuelle Malot, Directrice Carrières et Prospective de l'EDHEC, vous
délivre ses conseils pour rédiger sereinement cet indispensable passeport.

La lettre de motivation est la corvée, pensum de nombreux candidats…qui la trouvent


bien plus compliquée à écrire que le CV… car il faut l'adapter à chaque annonce ciblée,
et on ne compte plus ceux qui veulent des exemples dont ils pourraient s’inspirer ou
plus simplement… recopier !

1. Adapter sa lettre de motivation à l'offre pour renforcer son CV


La lettre n’a pas la même vocation que le CV car elle seule peut indiquer la motivation pour la
fonction et l’entreprise. En faisant le lien entre le CV et le poste à pourvoir elle joue le rôle de
catalyseur de la candidature : CV et lettre se complètent, se renforcent et agissent en synergie. La
lettre doit donner un "coup de projecteur" sur les points du CV qui correspondent à l'offre et
compléter les points concordant du CV pour renforcer la candidature.

2. Une rédaction soignée sur une page maximum


Ecrire une lettre de motivation est beaucoup plus qu’un simple exercice de style et si 15 à 20 lignes
suffisent, une page maximum et trois paragraphes, elle n’est pas une simple formalité et fera l'objet
d’une analyse sur le fond et sur la forme. Elle doit être écrite en français correct sans faute de
syntaxe ni d'orthographe et bien entendu dans un style plus professionnel que purement littéraire.
Trouvez le juste milieu entre l'originalité qui risque de déplaire et la banalité forcément inutile.

3. Renseignez vous sur l'entreprise et son secteur

La lettre de motivation pour une candidature spontanée doit être rédigée à partir des informations
captées sur la communication institutionnelle de recrutement, la presse économique et les sites web
carrières où « la marque employeur » a pour objectif même de susciter des candidatures.
Développez votre argumentation sur les caractéristiques de la culture de l’entreprise et détectez les
profils qu'elle souhaite recruter. Même les offres d’emploi non pertinentes par rapport à votre
recherche recèlent des informations précieuses. Plus vos propositions seront cohérente et reliées
aux projets et à la culture de l’entreprise plus vous susciterez d'intérêt. N’en faites pas une circulaire
type centrée sur vous-même et votre parcours.

4. Répondez à l'annonce point par point

La lettre de motivation pour une offre d’emploi peut être assimilée à une réponse à l'offre d'emploi
qui constitue le cahier des charges du recruteur. Vous devrez argumenter votre candidature point
par point : formation, expérience, personnalité sur les trois types d'informations présents dans ces
annonces : l'entreprise, le poste et le profil recherché. Ayez une lecture objective mais aussi intuitive
des critères requis (esprit d'équipe, capacité de négociation, rigueur) : certains critères sont
absolument indispensables et non négociables d’autres sans doute moins essentiels et certains de
vos points forts peuvent compenser des faiblesses.

5. Utilisez des mots clés spécifiques à l'entreprise/au secteur

Le principal défaut des lettres de motivation est d’être trop vague alors que le recruteur a besoin
d’être rassuré…et apprécie donc les candidatures qui lui prouvent "rapidement" que son besoin a
été compris en montrant à la fois un réel intérêt et des compétences. Si des critères précis et
spécifiques ont été énoncés, vous devez y répondre en justifiant d’exemples concrets issus de votre
parcours. « Marketez » votre candidature en utilisant le jargon spécifique de l’entreprise, les fameux
« mots clés » qui seront réellement des sésames si vous les injectez à bon escient.

2. Tâches et activités

Tâche général : Vous êtes des spécialistes de la rédaction des CV. Animez un atelier concernant cette
activité. (Travail en groupe de deux)

Tâche 1: À la semaine précédente, Demandez à tous les étudiants de lire le texte dans le site web ci-
dessus avant le cours pour prendre connaissance de base de la bonne rédaction d’une lettre de
motivation pour un poste de travail et pour voir les différents models de lettre.
Tâche 2: Cherchez les différentes sources de documentation pour faire un exposé sur la théorie de
cette activité.

Tâche 3: Après avoir préparé des questions nécessaires d’orientation, organisez une discusion sur la
théorie de cette activité. Les étudiants travaillent en groupe de trois ou quatre pour analyser la
théorie et poser des questions.

Tâche 4: En proposant une offre d’emploi, demandez aux étudiants de rédiger chaque partie de
leurs lettres de motivation, puis de travailler en groupe de trois ou quatre pour se faire des
observations et des remarques. Ils vont présenter le meilleur travail devant la classe.

Tâche 5: Demandez à tous les étudiants de rédiger leurs propres lettres de motivation et les
conserver pour les modifier pour de différents postes de travail.

Tâche 6: Faites le bilan de l’atelier.

Tâche 7: Demandez à tous les étudiants de faire des observations et des remarques sur
l’organisation de l’atelier par une grille d’évaluation.

UNITE 7
L’entretien d'embauche

Objectifs généraux

o Bonne maîtrise des techniques d’entretien d’embauche


o Bonne préparation et entretien efficace
o Bon travail en groupe
o Bonne capacité d’organiser des trauvaux en groupe

(durée : une séance de trois heures)

1. Lecture

https://www.cadremploi.fr/editorial/conseils/conseils-candidature/entretien-embauche.html

Réussir son entretien d'embauche


Nos conseils clés pour décrocher et réussir votre entretien d’embauche. Comment
convaincre un recruteur ? Faut-il le relancer ? Quelles sont les erreurs à éviter ? Les
réponses dans cette rubrique.

1. Pouvez-vous vous présenter ?


« Avec cette question, il s’agit d’ évaluer comment la p ersonne structure
son parcours, explique Oualid Hathroubi, directeur adjoint chez Hays. C’est
un préambule qui permet aussi d’en savoir déjà plus sur la personnalité du
candidat (bavard, réservé…) et son état du moment. Une entame brouillonne
peut signifier un fort état de stress. »

2. Que savez-vous de nous ?


« Il faut que le candidat se soit renseigné en amont via Internet et les réseaux
sociaux, poursuit Oualid Hathroubi. On doit ressentir qu’il a travaillé son
entretien d’embauche et qu’il cherche à nouer une relation de confiance.
Exemple : "tout comme vous j’ai mené des études en finance…" ». La
recherche doit donc se faire sur l’entreprise, mais aussi, si possible, sur la
personne qui vous reçoit.
Lire aussi : Les 10 infos à connaître sur l'entreprise

3. Pourquoi souhaitez-vous quitter votre poste actuel ?


« On teste la fiabilité du candidat avec cette interrogation, annonce Florence
Paquiry, chargée de recrutement chez SGS. Si par exemple il se met à
dénigrer son employeur actuel ou passé, l’entretien est déjà mal embarqué…
Il faut toujours savoir rester positif , ce n’est pas parce qu’on cherche à
donner un nouvel élan à sa carrière qu’il faut parler négativement du passé. »

4. Qu’est-ce qui a suscité votre intérêt dans cette offre d’emploi


« On n’exige pas des candidats qu’ils connaissent tou t de l’entreprise, rassure
Eléonore De Lagarde, responsable sourcing et marque employeur chez Danone
France. Mais on cherche qu’il y ait au moins une adéquation entre l’offre de
mission et les leviers de motivation de la personne. Il faut que la candidatu re
soit cohérente. »

5. Parlez-moi d’une situation où…


… où vous avez réussi à dénouer un problème complexe, où vous êtes parvenu
à mener un projet jusqu’au bout... Pour Eléonore De Lagarde le but de ces
questionnements est de centrer l’entretien sur l e vécu de la personne, sur le
"je". « Un recruteur a besoin d’imaginer le candidat dans des contextes
donnés, de connaître ses résultats obtenus mais aussi les leçons qu’il a pu
tirer d’expériences positives ou négatives. Il peut s’agir de retours vécus da ns
un contexte professionnel mais aussi personnel. »

6. Quels résultats avez-vous obtenus dans vos précédentes expériences ?


« On cherche le vécu du candidat en s’appuyant sur des éléments concrets,
chiffrés et quantifiables , détaille Camille Doat, res ponsable du recrutement
et de la mobilité chez BNP Paribas Real Estate. Ces résultats sont -ils en
adéquation avec les objectifs demandés ? Comment s’y est -il pris pour les
obtenir ? On peut ainsi mesurer ses leviers de négociation. »

7. Comment organisez-vous votre prospection commerciale ?


« On adapte évidemment les questions aux profils recherchés, indique Camille
Doat. Pour des postes de consultant par exemple, nous sommes en recherche
de candidats ayant le sens commercial. Cette question permet de mieux
imaginer le candidat dans son quotidien professionnel , en espérant qu’il en
profite pour nous donner du factuel. »

8. De quelle négociation êtes -vous le plus fier ?


Camille Doat cherche généralement à contrebalancer les questions sur des
situations difficiles ou d’échec par des questions plus positives, pour que le
candidat puisse garder confiance et rester positif lors de l’entretien. C’est une
question d’équilibre. »

9. Quelle est la critique la plus constructive qu’on a été ame né à vous


faire ?
« C’est une question permettant de mesurer la prise de recul du candidat,
reconnaît Florence Paquiry. On peut ainsi voir sa capacité à s’autoévaluer, sa
maturité. »

10. Si vous pouviez revenir dans le passé, feriez -vous différemment


certaines choses ?
« C’est une réplique plutôt difficile, admet Florence Paquiry. Mais elle permet
de briser certaines carapaces. Comme souvent, il n’y a pas de bonne ou de
mauvaise réponse, on cherche seulement à voir si la personne sait tirer des
leçons. »

11. Qu’aimeriez-vous faire une fois en poste ?


Dans cette situation, Eléonore De Lagarde mesure la capacité du candidat à
avoir réfléchi à son projet et à sa candidature. « C’est une question qui permet
aux recruteurs d’évaluer la capacité de project ion des postulants . »

12. Comment comptez-vous entrer en interaction avec votre nouvel


environnement de travail ?
Vous ne vous y attendez peut -être pas mais il faut se préparer à répondre à
cette question très concrète, et particulièrement quand on est manager. « On
teste l’esprit collaboratif du candidat , explique Camille Doat. Sa capacité à
s’adapter à un nouvel environnement, avec de nouveaux collègues. ».

13. Qu’attendez-vous de votre manager ?


Encore une question qui paraît simple mais qui ne l’est pas. « Ici, on évalue
la compatibilité du candidat avec un écosystème qu’il est susceptible
d’intégrer, décrypte Camille Doat. Si le recruteur sait à l’avance que le futur
manager du candidat est quelqu’un qui aime déléguer par exemple, on va
plutôt avoir tendance à chercher des candidats qui semblent apprécier de
pouvoir travailler en autonomie. ».

14. Quels sont vos axes d’amélioration ?


Il s’agit là d’une déclinaison de la question sur les qualités et défauts du
candidat. « On évalue l'aptitude du candidat à prendre du recul sur lui -même,
sa lucidité, en essayant de détecter des états d’esprit constructifs, de
l’honnêteté et de la transparence », explique Camille Doat.
15. Quels sont vos moteurs professionnels ?
« C’est une question similaire à "qu’est -ce qui vous fait vous lever le
matin ?", affirme la responsable du recrutement et de la mobilité chez BNP
Paribas Real Estate. Toutes les réponses sont recevables si elles sont
construites. Ce peut être la rémunération, des objectifs précis à atteindre, le
goût du challenge, un environnement de tra vail épanouissant… La réponse
nous permettra aussi de donner des informations précieuses au manager de la
personne recrutée, pour qu’il puisse mieux cerner sa personnalité. »

16. Où vous voyez-vous dans cinq ans ?


Un classique chez les classiques. Avec cette interrogation Camille Doat
évalue la capacité d’analyse et de réflexion du candidat , en espérant qu’il
soit à la fois réfléchi et ambitieux.

17. Quelles sont vos prétentions salariales ?


« Les questions sur la rémunération permettent, là aussi , de tester le niveau
de préparation et de réflexion du candidat, reconnaît. Il doit être en mesure
de bien évaluer ce qu’il vaut . »

18. Quelle est votre disponibilité ?


Pour Florence Paquiry cette question n’est pas à négliger. « Elle renseigne le
recruteur d’un point de vue très pratique et peut aussi permettre de juger de la
motivation du candidat. S’il se met spontanément à disposition pour une
nouvelle entrevue ou une entrée en poste rapide, c’est bon signe. »

19. Quels sont vos hobbies ?


« J’utilise cette question subsidiaire quand je sens que la personne est
particulièrement stressée par l’exercice de l’entretien , témoigne Oualid
Athroubi. Parler de ce qu’on aime peut permettre au candidat de se
détendre. »

20. Avez-vous des questions ?


Souvent la dernière question, mais pas la moins importante. « Le candidat doit
avoir en retour des questions à poser au recruteur, assure le dirigeant de chez
Hays. Attention aux questions bateau : demander par exemple le chiffre
d’affaires de l’entreprise alors qu’on a accès à cette information sur Internet.
J’apprécie plus les questions de project ion sur son environnement de
travail, la taille de l’équipe, son ancienneté, etc. »
Lire aussi : Les questions choc à poser en entretien d'embauche

2. Tâches et activités

Tâche général : Vous êtes des spécialistes d’entretien d’embauche. Animez un atelier concernant
cette activité. (Travail en groupe de deux)
Tâche 1: À la semaine précédente, Demandez à tous les étudiants de lire le texte dans le site web ci-
dessus avant le cours pour prendre connaissance de base de l’entretien d’embauche. Demandez à
deux groupes de binôme de jouer le rôle des employeurs. Ces deux groupes vont proposer des offres
d’emploi concernant le français. Les autres étudiants vont choisir un poste pour mettre leurs
candidatures. Ils vont se préparer leur CV et leurs stratégies pour avoir ce poste par l’entretien. Les
“employeurs” préparent les questions.

Tâche 2: Cherchez les différentes sources de documentation pour faire un exposé sur la théorie de
cette activité.

Tâche 3: Après avoir préparé des questions nécessaires d’orientation, organisez une discusion sur la
théorie de cette activité. Les étudiants travaillent en groupe de trois ou quatre pour analyser la
théorie et poser des questions.

Tâche 4: Organisez de l’espace pour deux groupes d’entretien d’embauche afin que tous les autres
étudiants peuvent les observer. Demandez à chaque étudiants d’entrer dans l’entretien avec
l’établissement qu’ils ont choisi.

Tâche 5: À la fin des entretiens, les “employeurs” anonncent leur décision en présentant des
explication.

Tâche 6: Faites le bilan de l’atelier.

Tâche 7: Demandez à tous les étudiants de faire des observations et des remarques sur
l’organisation de l’atelier par une grille d’évaluation.

UNITE 8
Le débat

Objectifs généraux

o Bonne maîtrise des techniques de débat


o Bonne pratique de participer aux débats
o Bon travail en groupe
o Bonne capacité d’organiser des trauvaux en groupe

(durée : une séance de trois heures)

1. Lecture
Source : http://www.individual.utoronto.ca/marievisoi/organiser%20un%20debat.pdf

Organiser et mener un débat.

Objectifs : 1 – Apprendre à manipuler les outils de l’argumentation (objectif du bac en termes de


savoir-faire dans la discipline lettres) 2 – Aborder une question difficile et sujette à contradiction de
citoyenneté (objectif en termes de savoir être du bac histoire géographie)

Nous allons mener un débat d’une heure sur un thème choisi et préparé. Mais le débat doit être
juste et objectif, et nous permettre de faire progresser notre réflexion sur le thème choisi. En
conséquence, il sera préparé et analysé. On veillera à respecter les règles républicaines, et en
particulier la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, ainsi que les principales lois de la
république. Ainsi, on veillera à ne pas diffamer.

On veillera à ce que chaque opinion puisse se faire entendre également. Préparation : Le débat sera
juste : La classe sera découpée en deux groupes, l’un qui défendra l’opinion 1 (favorable à
l’hypothèse), l’autre qui défendra l’opinion 2 (défavorable à l’hypothèse). Chaque groupe aura à
cœur de faire vaincre son opinion en choisissant les meilleurs arguments.

On évitera les arguments de mauvaise foi, faciles à démonter, les mensonges, car il faudra prouver
et démontrer. On aura prévu des documents pour prouver ses affirmations. On disposera de 3
semaines de préparation. On préparera dans le cadre du travail en autonomie et hors temps
scolaire. Lors d’une ou deux séances en classe, on recadrera la préparation du débat et précisera son
organisation.
On pourra chercher des documents au CDI, sur Internet, dans la presse, dans sa documentation
personnelle. Conseils : Commencer par faire la liste de tous les arguments que l’on choisira, sans
oublier d’imaginer tous les arguments que l’adversaire pourrait choisir.

Ne pas oublier d’appuyer chaque argument sur des exemples ou des documents dont on se sera
éventuellement muni. Ne pas hésiter à imaginer la stratégie de l’adversaire. Prévoir pour chaque
argument de l’adversaire un contre-argument à opposer. Prévoir les argumentateurs pour chaque
argument développé. Organisation : Le débat sera présidé par un président de séance assisté d’un
président–adjoint qui aura à cœur de maintenir l’objectivité du débat. Ils veilleront à ce que les deux
partis disposent du même temps de parole. Ils seront seuls habilités à donner et retirer la parole.
Tous les participants seront tenus de leur obéir.

Dans le cadre de la préparation, le président et son assesseur pourront participer aux travaux des
deux groupes pour préparer leur propre intervention.

Argumenter : Organiser et mener un débat Le président enregistrera les demandes de paroles et


distribuera la parole. Il veillera à ce que chaque groupe ait disposé d’un temps de parole équivalent.
Le président présentera brièvement et objectivement le sujet. Il proposera autour du sujet plusieurs
thèmes et organisera le débat afin que chaque thème soit abordé. Les thèmes proposeront une
problématique de la question abordée. Les thèmes seront choisis au moins une semaine avant le
débat et communiqués aux deux partis. On envisagera de publier les thèmes choisis sur le dossier
internet de la classe.

Il tirera au sort l’équipe qui prendra la parole en premier. Chaque équipe dans son introduction
proposera les points clés de son argumentation. Le président les notera et veillera à consacrer une
partie du temps à chaque point. Il pourra en cours de débat rappeler les objectifs fixés par chaque
équipe.

Chaque équipe terminera le débat par une conclusion. L’équipe qui a ouvert le débat sera la
première à tirer ses conclusions. Analyse : L’intégralité du débat sera filmée pour évaluer après coup
si les règles de justice et d’objectivité ont été respectées, et quelle équipe a le mieux tiré son épingle
du jeu. On procèdera à une analyse fine de l’événement du débat.

La prestation de chacun sera évaluée (et auto-évaluée) à travers une grille d’évaluation formative.

Grille d’évaluation.

Il s’agit d’une grille d’évaluation formative en termes de compétences. L’évaluation sera une auto-
évaluation collective. Elle sera réalisée après avoir vu le film du débat. Elle sera proposée par le sujet
lui-même, et évaluée par l’ensemble du groupe.

Elle sera centrée sur 5 critères dont chacun sera gradué de 0 à 4. On pourra préciser pour chaque
critère une évaluation textuelle pour préciser le critère particulier de non réussite.

Parole

Prise de parole Qualité de la voix Qualité de l’expression, de la langue


Attitude Qualité d’écoute

Capacité à s’intégrer au débat

Maîtriser la gestuelle

Respect de l’autre

Eviter l’invective, avoir une attitude respectueuse

Implication

S’appuyer sur un vécu personnel (employer le je…)

Justesse des arguments

Répondre aux arguments avancés

Appuyer ses arguments par des citations, des références…

Sujet du débat : Doit-on ouvrir les frontières?

2. Tâches et activités

Tâche générale : Vous êtes des spécialistes de débat. Animez un atelier concernant cette activité.
(Travail en groupe de deux)

Tâche 1: À la semaine précédente, Demandez à tous les étudiants de lire le texte dans le site web ci-
dessus avant le cours pour prendre connaissance de base du débat.

Tâche 2: Cherchez les différentes sources de documentation pour faire un exposé sur la théorie de
cette activité.

Tâche 3: Organisez une discusion sur la théorie de cette activité. Les étudiants travaillent en groupe
de trois ou quatre pour analyser la théorie et poser des questions.

Tâche 4: En proposant un sujet de débat, demandez aux étudiants se préparer pour participer à ce
débat en classe. Organisez l’espace et proposez le président et les deux groupes de participants. Le
débat sera filmé.

Tâche 5: Demandez à tous les étudiants de faire des observations et des remarques oralement et de
compléter la grille d’évaluation en visionnant la vidéo de débat.

Tâche 6: Faites le bilan de l’atelier.

Tâche 7: Demandez à tous les étudiants de faire des observations et des remarques sur
l’organisation de l’atelier par une grille d’évaluation.
Grille d’évaluation de l’atelier
«…………………………………………………..»
Temps:…………………………

Date:……………………………
tout à fait tout à fait en
d’accord d’accord en désaccord
désaccord

Les objectifs de l’atelier


étaient clairs.
La présentation et
l’information étaient claires.
J’ai appris des choses.
Les sujets abordés étaient
suffisamment développés.
Je retourne dans mon milieu
avec des idées nouvelles.
Les acquis peuvent être
réinvestis dans mon milieu de
travail.
Ma participation fut sollicitée.
L’animation était de qualité.
Mon intérêt s’est maintenu
tout au long de l’atelier.
Les documents de soutien sont
adéquats (présentation power
point, document écrit).
L’atelier a répondu à mes
besoins.
De façon générale, je suis
satisfait (e) de cet atelier.

Allez-vous réinvestir ce que vous avez appris aujourd’hui ?


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Suggestions ou idées pour enrichir le projet «…………………….. » :

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Commentaires sur l’atelier :


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Bibliographie
 Christian Plantin, L'argumentation, Seuil, coll. « Memo », Paris, 1996 (ISBN 2-0202-
2956-0)

 Pierre Oléron, L'argumentation, PUF, coll. « Que sais-je ? », Paris, 1996 (ISBN 2-1304-5513-1)
 Gilbert Dispaux, La logique et le quotidien. Une analyse dialogique des mécanismes
d'argumentation, Paris, Les Éditions de Minuit, coll. « Arguments », 1984, 188 p.
 Jean-Jacques Robrieux, Éléments de rhétorique et d'argumentation, Paris, Dunod, 1993
(ISBN 2-10001480-3)
 Olivier Reboul, Introduction à la rhétorique, Paris, Presses Universitaires de France,
coll. « Premier cycle », 1991, 256 p., 15 cm x 22 cm (ISBN 2-13-043917-9)
 Marianne Doury, Argumentation. Analyser textes et discours, Paris, Armand Colin, coll.
« Portail », 2016
 Ruth Amossy, L'Argumentation dans le discours, Nathan, 2000 (ISBN 978-2200340766)
 Chaïm Perelman, L'Empire rhétorique, Paris, Vrin, coll. « Bibliothèque d'histoire de la
philosophie », 2002, 224 p. (ISBN 2-7116-1334-8)
 John Woods, Douglas N. Walton, Critique de l’argumentation: logiques des sophismes
ordinaires, Paris, Éditions Kimé, 1992 (ISBN 2908212323)

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